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Le rôle de la radio rurale dans le développement rural - Diffusion des informations commerciales - Expérience du Projet de Microfinance et de Commercialisation

Par Mohamed Tounessi - Chargé de portefeuille pour l'Afrique, Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) à Rome

Biographie

Docteur en Economie, Mohamed Tounessi possède 17 années d'expérience dans le secteur du développement en Afrique, dons 10 ans auprès du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) basé à Rome. Mohamed Tounessi est Chargé de Portefeuille pour l'Afrique, au sein du FIDA.

Résumé de la communication

Les radios rurales sont des radios de proximité spécialisées dans la diffusion des informations relatives au monde rural. Elles émettent exclusivement en modulation de fréquence, donc sont dotées d'un fort confort d'écoute.

Il y a plus de temps d'antenne en langue locale qu'en français, ce qui permet à son auditoire, généralement analphabète, de suivre la quasi-totalité des émissions.

Tous ces atouts donnent aux radios rurales un avenir certain. De ce fait, elles constituent un partenaire dont la collaboration permettra la synergie de développement avec tous les acteurs du monde rural.

C'est cette logique que le PROMIC exploite entre autres pour améliorer le revenu agricole des producteurs par la diffusion des informations commerciales.


INTRODUCTION

I. OBJECTIFS DE LA DIFFUSION DES INFORMATIONS COMMERCIALES

II. COLLABORATION AVEC LES RADIOS RURALES

III. LES INFORMATIONS DIFFUSEES

IV. COLLECTE DES INFORMATIONS ET CONVENTION AVEC L'ONASA

V. IMPACT DE LA DIFFUSION DES INFORMATIONS COMMERCIALES PAR LES RADIOS

VI. DIFFICULTES ET SUGGESTIONS

CONCLUSION


INTRODUCTION

Le Projet de Microfinance et de Commercialisation (PROMIC) est financé conjointement par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et le Gouvernement du Bénin. Il vise à accroître de manière durable les revenus, le bien-être et la participation au développement local des ménages ruraux pauvres et en particulier des femmes. Il couvre 85 % du territoire national (le Nord Bénin) mais ne compte que 40 % de la population.

Dans son organisation, les activités du PROMIC se déroulent suivant trois composantes :

La stratégie d'intervention du PROMIC consiste en un partenariat avec le secteur privé ou public, les organisations paysannes, les organisations non-gouvernementales qui exécutent pour le projet les activités sur le terrain. C'est une approche de faire-faire où l'unité de coordination du projet se concentre sur la planification, la coordination, le suivi et le contrôle des réalisations.

Au nombre des activités menées par le PROMIC, le présent rapport vise à décrire l'expérience du projet dans la diffusion des informations commerciales, un des volets de la composante AGR. Le rapport abordera :

I. OBJECTIFS DE LA DIFFUSION DES INFORMATIONS COMMERCIALES

Pour le petit agriculteur, le paysan pauvre et surtout la femme rurale, l'écoulement des produits vivriers détermine ses recettes monétaires agricoles.

Au Bénin, la recherche des débouchés pour les produits vivriers demeure un facteur limitant non seulement au niveau de la production, mais surtout pour le revenu monétaire des ménages agricoles. Pour améliorer cette situation, il s'agira de donner à cette couche vulnérable l'opportunité de vendre sa production agricole vivrière à un prix rémunérateur.

Dans le contexte de libéralisme économique qui caractérise le Bénin depuis plus d'une décennie1, on note avec satisfaction le développement des marchés locaux où s'opèrent les transactions de produits vivriers.

Parmi les trois principaux acteurs des marchés vivriers que sont les commerçants, les consommateurs et les producteurs agricoles, les derniers demeurent le groupe le moins dynamique.


Une opération de vente de haricot.
Négocier lorsque tous les acteurs sont mis au même niveau d'information

Du fait de leur inorganisation, ils se retrouvent généralement perdants au terme des échanges commerciaux. Les commerçants sont de loin le groupe le plus dynamique. Du fait de leur présence sur l'ensemble des marchés de leur localité, ils sont les mieux informés sur les prix, la pénurie ou l'abondance des produits. De plus, leur pouvoir financier d'acheteur leur donne une hégémonie sur les producteurs vendeurs. De par leur maîtrise de la gestion des stocks, ils régulent les quantités sur les marchés pour vendre aux consommateurs à un prix avantageux qui leur procure des bénéfices très élevés.

Par conséquent, la connaissance des mécanismes de fonctionnement des marchés et la diffusion des prix des produits vivriers par le PROMIC se fait pour remédier à cette situation durement ressentie par le groupe cible du projet plus fortement désavantagé que tout autre.

La diffusion des informations commerciales vise l'accès de tous les acteurs (commerçants, producteurs, consommateurs) au même niveau de connaissance des prix des produits agricoles au cours de la semaine pour pouvoir prendre, en toute conscience, la décision de vendre ou d'acheter, quand vendre ou acheter, et à combien vendre ou acheter. La diffusion des prix permet également aux commerçants et aux producteurs de prendre la décision de stocker ou de mettre leurs produits sur le marché pour obtenir un revenu meilleur.

II. COLLABORATION AVEC LES RADIOS RURALES

Le canal choisi pour la diffusion des informations commerciales a été la radio. Ce canal reste de loin le plus approprié pour une population rurale analphabète à près de 90%.

Le PROMIC a exploité le contexte politique national qui, avec le renouveau démocratique, a libéralisé les ondes et autorisé le développement de la presse privée indépendante au Bénin.

Au Bénin, la liste des radios autorisées et en activité comprend (voir détail en annexe) :

La zone d'intervention du PROMIC est couverte2 par :

Toutes les radios privées et rurales n'émettent qu'en FM3.

Dans le cadre de la diffusion des informations commerciales, le PROMIC a établi une relation de partenariat avec :

Le partenariat entre le PROMIC et les radios locales a démarré le 7 septembre 1999 par une réunion de concertation et d'information sur les bases de collaboration en vue de la diffusion des informations commerciales.

A l'issue de la réunion, le PROMIC s'est engagé à mettre à la disposition des radios des photocopieuses et des télécopieurs pour la transmission des informations collectées. En vue d'améliorer le professionnalisme du personnel des radios impliquées dans la diffusion des informations commerciales, le PROMIC a financé la formation des animateurs des radios partenaires. Cette formation a été bien appréciée par les animateurs parce qu'elle a permis d'améliorer leur capacité professionnelle. Il faut signaler que la quasi-totalité des animateurs des radios rurales ont été recrutés "sur le tas", parce qu'ils sont fils du terroir et que les promoteurs des radios sont généralement les communautés villageoises.

Chaque radio diffuse les prix des produits vivriers relevés dans les marchés de sa localité ainsi que les prix des marchés caractéristiques que sont le marché national Dantokpa à Cotonou et le marché international frontalier de Malanville5.

III. LES INFORMATIONS DIFFUSEES

Les informations diffusées par chaque radio sont contenues dans une fiche de synthèse élaborée par les enquêteurs6 du marché.

Elles portent sur les prix moyens de la semaine en cours des principaux produits vivriers de la localité tels que le maïs, le sorgho, le riz (local et importé), l'igname (tubercule), la cossette d'igname, le gari, le manioc en cossette, le haricot/niébé, l'arachide.

Les informations sont généralement diffusées la veille et le jour de l'animation du marché de la localité d'implantation de la radio rurale. A titre d'exemple, radio Noon Sina de Bembéréké diffuse les informations commerciales le mercredi et jeudi, jeudi étant le jour d'animation du marché de Bembéréké.

La diffusion se fait dans les langues nationales7 au niveau de chaque radio. Il faut signaler la très grande diversité des langues nationales au Bénin.

Outre les prix, les radios rappellent les marchés du jour qui s'animent. Les marchés qui s'animent à une périodicité de 4 jours et de 7 jours sont les plus répandus. Les prix diffusés sont donnés en mesures locales.

En effet, dans les marchés africains, les produits sont généralement exposés parterre ou parfois sur des étalages sans étiquettes de prix. Les transactions se font avec des unités de mesures locales :

Chaque marché dispose d'unités de mesures qui lui sont propres. Cependant, certaines mesures telles que le "Tongolo", "le Paï", "le Sogo" se rencontrent dans plusieurs marchés à la fois.

Le PROMIC, en collaboration avec l'ONASA, effectue par an deux enquêtes d'étalonnage des unités de mesure locale sur l'ensemble de l'observatoire des marchés. L'étalonnage consiste à déterminer l'équivalence entre l'unité de mesure locale et les unités de mesure internationales tel que le kilogramme ou le litre. L'étalonnage évalue par marché et par produit la valeur en unités internationales de chaque mesure locale. C'est cette opération qui permet une analyse objective des comparaisons d'une part et le suivi de l'évolution des prix à des fins statistiques d'autre part. Elle permet également aux auditeurs de se faire une idée de l'ordre de grandeur des prix diffusés par les radios.


Pour les produits vendus par tas,
l'enquêteur évalue le poids du tas en kg.

Il faut signaler que les enquêtes d'étalonnage sont rendues nécessaires parce que les marchés adoptent deux principes suivant la disponibilité du produit : certains marchés conservent la même unité locale de mesure, mais font varier à la hausse ou à la baisse le prix de la mesure ; d'autres marchés conservent à une valeur fixe le coût et changent la mesure locale.

A titre d'exemple, le marché de Djougou utilise le "Paï" pour vendre le maïs toute l'année. Le coût de la mesure du Paï de maïs varie suivant les saisons, c'est-à-dire suivant la disponibilité du produit sur le marché. Par contre, au marché de Péhunco, le maïs se vend avec deux unités de mesure de capacité différente (le "Kopourou" et le "Bapourou"), mais toujours au même prix toute l'année. En dépit de cette complexité relative du fonctionnement des marchés locaux, les principaux acteurs que sont les commerçants, les producteurs et les consommateurs s'y retrouvent et comprennent parfaitement la diffusion des prix par les radios.

IV. COLLECTE DES INFORMATIONS ET CONVENTION AVEC L'ONASA

Dans les marchés ruraux, les prix ne sont pas étiquetés. Chaque consommateur discute le prix avec le vendeur pour retrouver une juste valeur acceptable par les deux opérateurs (commerçant vendeur et consommateur acheteur).

A chaque transaction, il existe ce que l'on appelle le "Premier Prix" et le "Dernier Prix" ou prix de cession. Pour donner le premier prix de vente, le commerçant observe le standing du client (homme ou femme, employé salarié ou paysan, blanc «européen» ou noir «africain»). Tout simplement, le commerçant exploite le fait que certains clients ont la notion des prix (les femmes en général) ou qu'ils ont un pouvoir d'achat plus élevé (les Européens en général) pour ne pas discuter longuement le rabais du prix.

C'est cette pratique également que la diffusion des informations commerciales vise à corriger en donnant par le biais des radios à l'endroit du grand public, les prix en cours dans la semaine.

L'observatoire du PROMIC comprend vingt quatre (24) marchés où les prix et les flux des produits vivriers sont relevés chaque jour d'animation de marché par un enquêteur. Le choix des marchés a tenu compte de plusieurs facteurs dont les principaux sont :


Pesée d'un tas de tomate

Le jour d'animation du marché, l'enquêteur relève les prix en se servant d'une fiche de collecte. Il fait trois passages : le matin à l'ouverture du marché, vers midi en période d'animation intense du marché, et le soir vers la clôture du marché pour tenir compte de la fluctuation du prix suivant la journée au sein du même marché. Les prix sont relevés auprès de huit vendeurs différents, pour tenir compte de la fluctuation par commerçant. En fin de journée, l'enquêteur fait la synthèse en calculant le prix moyen par produit vivrier. L'enquêteur se présente au vendeur de produits et discute le prix comme s'il devait acheter. Il coche sur sa fiche le "dernier prix" utilisé pour le calcul du prix moyen de la journée.

La fiche de synthèse analyse la tendance du prix (hausse, stable ou baisse) par rapport au dernier marché. Elle mentionne en observation le niveau d'affluence du marché, le flux des principaux produits, la période agricole en cours (semis, récolte, entretien des cultures).


Vue partielle du rayon des vendeuses de beurre de karité

Dans le cadre de la collecte des données sur les marchés, le PROMIC a établi une convention de collaboration avec l'ONASA. L'ONASA est un office sous tutelle du Ministère du Développement Rural spécialisé dans le suivi des observatoires des marchés, des prix et des flux des produits vivriers.

Au titre de cette convention, l'ONASA s'engage à porter toute l'assistance technique pour le relevé et le traitement des informations commerciales. Il organise les sessions de formation et de recyclage des enquêteurs de marché et effectue les missions de supervision des enquêteurs sur les marchés. L'ONASA publie les informations sur les marchés dans son bulletin mensuel le LISA-SAR.10

En contrepartie, le PROMIC apporte un appui financier à l'ONASA pour l'accomplissement de cette opération.

V. IMPACT DE LA DIFFUSION DES INFORMATIONS COMMERCIALES PAR LES RADIOS

Au terme d'une année de diffusion des informations commerciales, le PROMIC a organisé, de concert avec les radios rurales, une évaluation de l'impact de la diffusion des informations.

La méthodologie s'est basée sur les jeux radiophoniques, le micro-trottoir, le courrier des auditeurs, les tables rondes ou débats radiophoniques avec comme invités les cibles privilégiées (commerçants, producteurs, consommateurs).

Les principaux thèmes d'évaluation ont porté sur :

A. l'utilité de la diffusion des prix

B. les inconvénients de la diffusion

C. les périodes (jours et heures) souhaitées par les auditeurs pour la diffusion des prix

D. les changements de comportement constatés au niveau des commerçants, des producteurs et des consommateurs suite à la diffusion des prix

E. les suggestions des auditeurs sur la collecte des prix et leur diffusion

A. Utilité de la diffusion des prix

A l'unanimité, tous les enquêtés et les participants aux débats radiophoniques ont estimé que la diffusion des informations sur les prix est utile. Elle permet aux producteurs et aux consommateurs de se faire une idée des coûts avant les transactions. Cette connaissance avant la transaction permet de discuter au mieux le prix et d'acheter ou de vendre de façon équitable. La connaissance des prix en cours dans la région empêche aux commerçants toute spéculation ou toute forme d'abus.

Selon les commerçants (surtout les grossistes), la diffusion des prix permet d'identifier le marché d'écoulement propice pour la période. Elle permet également de disposer d'informations pour pratiquer la régulation des stocks dans les marchés afin de vendre à un prix avantageux.

B. Inconvénients

Seuls les commerçants ont trouvé des inconvénients à la diffusion des prix par les radios. Les discussions sur les prix avec les producteurs lors des approvisionnements sont devenues plus ardues. Par ailleurs, un regard sur l'ensemble des trois acteurs (consommateurs, producteurs, commerçants) fait ressortir que les producteurs sont tentés de vendre plus cher que d'ordinaire. En effet, avec la connaissance des prix sur les marchés secondaires de regroupement et les marchés terminaux de consommation, les producteurs sont tentés de relever leurs prix de vente au niveau de leur village où il n'y a que des marchés primaires de collecte. Il faut signaler que le prix dans un marché primaire de collecte doit être plus bas que dans un marché secondaire de regroupement, qui à son tour doit être plus bas que celui d'un marché terminal de consommation. Entre ces différents niveaux, il faut intégrer au prix de vente des commerçants, les charges de transport, de reconditionnement, de tracasserie policière, d'avarie et des risques.

Signalons que les différents débats organisés au niveau des radios ont permis d'aplanir ces genres de tiraillement et amené les producteurs à plus de raison.

C. Période de diffusion des informations commerciales

Tous les auditeurs ont souhaité la diffusion des informations commerciales aux heures de grande écoute. Pour les paysans, il s'agit du matin (tôt entre 6 heures et 7 heures) et du soir (vers 19 heures).

Les jours préférés sont la veille et le jour d'animation du marché de la localité.

Cependant, si cela était possible, les trois catégories cibles n'auraient pas d'objection à la diffusion des prix tous les jours de la semaine. Malheureusement, les radios rurales n'ont que quelques heures d'antenne par jour.

D Changement de comportement suite à la diffusion des prix par les radios

Dès le démarrage de l'opération, les consommateurs et les producteurs ont manifesté leur joie de s'informer alors que les commerçants estimaient qu'il s'agissait d'une démarche à leur encontre. Ils ont tenté en vain de discréditer le système en diffusant de fausses rumeurs tendant à dire que les relevés de prix dans les marchés s'effectuent à des fins fiscales que devraient payer les paysans et les vendeurs détaillants dans les marchés.

Une fois encore, des campagnes de sensibilisation ont été menées avec le concours des radios pour expliquer les objectifs et le bien-fondé de l'opération.

A ce jour, la diffusion des informations commerciales par les radios est devenue un produit très apprécié. Elle a relevé le niveau de dynamisme des producteurs en particulier au sein des acteurs du marché.

VI. DIFFICULTES ET SUGGESTIONS

La difficulté majeure à l'organisation de la diffusion des informations commerciales est liée à l'inefficacité du réseau de communication téléphonique au Bénin. Le système de diffusion des prix des marchés de l'ensemble de la zone de couverture du PROMIC est basé sur les échanges par fax pour transmettre les fiches de relevé des prix.

Chaque radio diffuse directement les prix relevés par l'enquêteur de sa localité. La fiche de relevé des prix déposée par l'enquêteur est faxée par la radio au siège du PROMIC à Parakou pour la centralisation.

La mauvaise qualité des liaisons téléphoniques empêche régulièrement la transmission des relevés entre la radio et le PROMIC d'une part et le feed-back des synthèses des prix des marchés vers chacune des radios d'autre part. On espère une amélioration avec l'installation du réseau de fibre optique en cours au Bénin.

Les autres difficultés essentielles concernent le sous-équipement (insuffisance ou vétusté des appareils tels que les enregistreurs) et le faible niveau de formation technique du personnel des radios rurales.

CONCLUSION

Les radios rurales sont des radios de proximité spécialisées dans la diffusion des informations relatives au monde rural. Elles émettent exclusivement en modulation de fréquence, donc sont dotées d'un fort confort d'écoute.

Il y a plus de temps d'antenne en langue locale qu'en français, ce qui permet à son auditoire, généralement analphabète, de suivre la quasi-totalité des émissions.

Tous ces atouts donnent aux radios rurales un avenir certain. De ce fait, elles constituent un partenaire dont la collaboration permettra la synergie de développement avec tous les acteurs du monde rural. C'est cette logique que le PROMIC exploite entre autres pour améliorer le revenu agricole des producteurs par la diffusion des informations commerciales.

 


1 Le Bénin a connu de 1972 à 1989 un régime politique marxiste avec regard de l'État sur les prix.
2 Implantation de la station ou d'un émetteur relais en FM (Modulation de Fréquence).
3 L'émetteur FM couvre un rayon d'environ 50 kilomètres.
4 La radio FM Oré Oré de Tchetti est située dans une zone enclavée à la frontière du Togo où le PROMIC n'a aucune action. Par ailleurs, cette radio est localisée à 30 km de la radio Cité-Savalou qui est le chef-lieu de la sous-préfecture et qui est en partenariat avec le PROMIC.
5 Le marché de Malanville s'anime du vendredi au dimanche. Il est fréquenté surtout par les opérateurs économiques du Bénin, du Togo, du Niger et du Nigeria.
6 Ce sont les animateurs des ONG partenaires du PROMIC pour la composante AGR.
7 Langues nationales = dialectes du Bénin ; le français est désigné langue de travail.
8 Produit en frais.
9 Tubercule épluché et séché propre à la conservation.
10 Lettre d'Information à la Sécurité Alimentaire et au Système d'Alerte Rapide.

 

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