1. Commentaire sur les données existantes en bois-énergie
Les données existantes en bois-énergie au Burundi sont relatives uniquement au bois de feu et charbon de bois. La liqueur noire n’est pas utilisée ici.
Les données ont été essentiellement collectées au Département de l’Energie, Direction Générale de l’Eau et de l’Energie au Ministère de l’Energie et des Mines, à partir de l’annuaire statistique sur la biomasse, l’électricité, la tourbe et les produits pétroliers pour 1997 (voir document en annexe). Le Département de l’Energie a lui-même reconstitué ces données sur base des informations fournies par le Département des Forêts du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement.
Le document ne mentionne malheureusement que des données sur la consommation du bois de chauffe en tonnes et celles sur la consommation du charbon de bois en tonnes.
Pour les données sur le bois de chauffe, nous avons converti en m3 selon le même facteur de conversion utilisé dans le document de la F.A.O. « National report data tables », soit 725 kg/m3. Ceci pour nous permettre de faire une comparaison avec les données collectées par la F.A.O.
(Voir tableaux 1 à 4 dans l’annexe)
Tableau n°5 : Situation forestière du Burundi de 1992 à1997.
Type de forêt |
Superficie en 1992 en ha |
Superficie en 1997 en ha |
Causes des variations ha |
Boisements domaniaux |
80.000 |
56.000 |
appropriation désordonnée des forêts par les déplacés, les regroupés |
Boisements communaux |
11.000 |
7.000 |
Coupes illicites, feux, installation des déplacés et des regroupés |
Plantations agroforestières + microboisements privés |
60.000 |
61.000 |
Poursuite de certaines actions de plantation |
Formations naturelles |
55.000 |
50.000 |
Cultures vivrières dans les forêts naturelles, feux. |
Total |
206.000 |
174.000 |
Source: Ndikumagenge, Cl., Bois, énergie et autres, SNEB, 1997, p.3.
Les données que nous avons trouvées au département de l’Energie ne sont relatives qu’aux années 1996 et 1997 alors que la revue des données doit se faire pour les 5 dernières années c’est à dire de 1994 à 1998. Pour les autres années, le Département de l’énergie a estimé qu’il fallait appliquer un taux d’accroissement par an variable selon le type de consommateur soit pour la consommation du bois de chauffe : + 4 % pour le secteur public (écoles, camps, hôpitaux, prison, artisanat, + 3 % pour les ménages ruraux, les ménages urbains, + 2 % pour l’industrie, 2 % pour les exportations et + 3 % pour le total de la consommation (voir Annuaire statistique sur la biomasse, l’électricité, la tourbe et les produits pétroliers pour 1997 du Département de l’Energie, en annexe).
Pour la consommation du charbon de bois, l’accroissement a été évalué à :
+ 4% pour les ménages urbains, à + 2 % pour les exportations, à + 1 % pour les ménages ruraux et le secteur public et à + 3 % pour l’ensemble des consommateurs.
Les données existantes sont ainsi présentées dans les tableaux 1 et 2.