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III. COMPARAISON -EVALUATION D'INFORMATIONS COLLECTEES :

En faisant un rapprochement des données sur la consommation fournies par la FAO à celles obtenues (parex en 1996 : 8.787.429 m3 pour S. Amous contre 8.799.299 m3 pour Weis Africa Last et 9.046.973 m3 CAMARA/DNE ), l'écart peut dépendre aussi bien de l'incohérence des données sur la population que de celle des données techniques fournies plus haut. Cependant, en observant la décroissance des données sur la consommation de 1990 à 1994 aussi bien de Samir Amous que de Weis Africa Last, on se doit de s'étonner dans la mesure où les facteurs principaux qui peuvent influencer cette consommation sont toujours restés depuis ces années, en faveur d'une croissance progressive ; c'est à dire :

La population de la Guinée, selon les statistiques du Ministère du plan et de la coopération (MPC)/Direction nationale de la statistique (DNS), a augmenté chaque année, surtout en raison de l'afflux des réfugiés ;

La population de la capitale, zone urbaine fortement consommatrice de charbon de bois par habitude n'a cessé de croître depuis le début de la guerre dans les pays voisins (Liberia et Sierra Leone ).

La Guinée, contrairement à certains pays de la sous - région (Sénégal, Mali, Burkina Faso... ), n'a pas encore entrepris d'importants programmes et projets dans le cadre de la réduction de la consommation du bois de feu : Les seuls projets de diffusion des équipements de cuisson améliorés ne se sont limités qu'à la ville de Conakry ; et aussi, la promotion des combustibles de substitution (gaz, pétrole...) n'a encore fait l'objet d'aucune politique ni stratégie de la part du Gouvernement.

 

 

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