Les forêts au Niger sont réparties suivant un gradient pluviométrique nord – sud. Elles correspondent à des formations à Acacia et à Combrétacées. Elles connaissent une diminution de plus en plus importante de leur superficie à l'égard des conditions pluviométriques défavorables et à la surexploitation dont elles font l’objet (défrichements, coupe abusive de bois). Le peuplement ligneux des champs est constitué par des parcs agroforestiers qui prend de plus en plus de l’importance pour les populations locales.
Plusieurs méthodes d’évaluation de la productivité de ces ressources forestières ont été développées dans le cadre de Projets de développement (Projet PUSF, Projet Energie II) et de la recherche (INRAN). Avec un taux d’accroissement annuel de 3,2% par an, les besoins de la population nigérienne dépassent largement les potentialités pour plusieurs régions du pays.
En effet de l’analyse des ressources forestières et des besoins des populations par localité, il ressort que toutes les localités sont déficitaires et pour compenser ce déficit, les populations font recours à plusieurs sources d’énergie dont les tiges de mil, les bouses de vache. Les actions de plantation ne suffisent pas à compenser le déficit par région. C’est ainsi que le capital forestier est entamé dans toutes les régions.