7.1. SEMENCES
7.2. PLANTATIONS CONSERVATOIRES
7.3. CULTURES IN VITRO
Aucune banque de semences nexiste officiellement sur le sol national. Néanmoins, les besoins en semences pour les projets et programmes de reboisement ont toujours été satisfaits dans une large mesure à partir des sources indigènes tant pour les espèces autochtones que pour les espèces exotiques introduites depuis longtemps (Prosopis juliflora, Parkinsonia aculeata, Azadirecta indica, etc.). La plupart des semences ont été obtenues par ramassage sans contrôle ni supervision, simplement achetées sur le marché local. Ce type dapprovisionnement comporte le risque dutilisation de sources de base génétiquement étroite (ramassage de semences provenant dindividus étroitement apparentés) et de détérioration à la suite dune possible sélection négative dans les peuplements mères. Lurgence est la dotation du pays dun centre semencier capable de satisfaire la demande en semences de bonne qualité et de servir de banque de gènes pour les améliorations génétiques futures.
En matière de plantations conservatoires, il faut souligner la réalisation de 11 917 ha, cumul des activités des différentes interventions menées jusque là dans le cadre de la lutte contre lensablement et la désertification. Il convient également dinsister sur la diversité des espèces en plantation de production ou de protection que ce soit des essences économiques telles que lAcacia senegal, Acacia nilotica, Ziziphus mauritiana, Mangifera indica, citrus sp ou des espèces damélioration et de protection des sols telles que le Prosopis juliflora, Parkinsonia aculeata, Azadirecta indica, Balanites aegyptiaca, Leptadenia pyrotechnica, Salvadora persica, Euphorbia balsamifera, Panicum turgidum et Aristida pungens.
En dehors des espèces reconnues comme les meilleures pour la fixation des dunes, dautres sont également dignes dintérêt: Acacia tortilis, Acacia raddiana, Acacia nilotica, Tamarix senegalensis, Commiphora africana, Maerua crassifolia, Ziziphus mauritiana, Nitraria retusa, Acacia seyal, Acacia senegal, Boscia senegalensis, Acacia albida, Acacia flava, Euphorbia balsamifera, Combretum aculeatum, Leptadenia lencifolia, Bauhinia rufescens, Calotropis procera, Mitragyna inermis, Capparis decidua.
Ladaptabilité de ces espèces aux différentes situations, leurs performances, leurs divers usages et leur acceptabilité par la population méritent dêtre précisées davantage avant la généralisation de leur utilisation.
Grâce au concours actif des populations locales dans la réalisation des opérations de reboisement dont elles perçoivent lutilité, les services techniques sont arrivés à réduire considérablement les coûts inhérents aux travaux manuels et même à les faire exécuter gratuitement.
En matière de culture in vitro, labsence de qualification et dun environnement approprié pour la conservation génétique des ressources forestières au niveau national est remarquable. Comme signalé auparavant, lurgence demeure la lutte contre lensablement et la définition des moyens mécaniques et biologiques adéquats en vue de juguler la désertification.