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5. ACTIVITES ASSOCIEES ET DE SOUTIEN


5.1. Formation
5.2. Recherche
5.3. Aspects législatifs et de politique forestière

5.1. Formation


5.1.1. Formation de longue durée
5.1.2. Formation de courte durée

Au Mali, un seul chercheur forestier est formé dans le domaine de la génétique. Compte-tenu de l’intérêt porté à la question, le programme ressources forestières a initié les pépiniéristes villageois aux techniques de greffage des espèces fruitières locales. Un accent particulier sera porté sur l’utilisation du SIG dans la gestion des ressources forestières.

5.1.1. Formation de longue durée

La formation de longue durée porte essentiellement sur:

- l’amélioration génétique des arbres forestiers;
- l’étude de la reproduction florale de quelques espèces locales.

5.1.2. Formation de courte durée

Les formations de courte durée consistent en:

- l’organisation de stages de perfectionnement en matière de génétique forestière;

- la poursuite de la formation des acteurs locaux aux techniques d’amélioration des espèces locales (fruitières, médicinales).

5.2. Recherche

Les activités de recherche sont orientées sur:

- l’amélioration de la qualité des semences;
- la recherche d’espèces et de provenances performantes;
- la recherche de descendances performantes.
Les activités susceptibles d’être prises en compte sont les suivantes:
- étude de la biologie et des ressources phytogénétiques du Karité et d’autres espèces fruitières et médicinales;

- détermination des ressources génétiques;

- influence des facteurs naturels sur la production des fruitiers locaux;

- réactualisation de l’aire de répartition de quelques espèces prioritaires;

- amélioration de la qualité des semences;

- détermination des critères de gestion durable des ressources ligneuses;

- conservation et utilisation durable des ressources génétiques forestières;

- enrichissement de forêts avec les espèces menacées de disparition.

5.3. Aspects législatifs et de politique forestière

La dégradation constante des ressources due aux effets cumulés des aléas climatiques et des facteurs anthropiques a amené les pouvoirs publics à prendre des dispositions technico-juridiques et institutionnelles pour leur gestion durable. Ainsi, le code forestier de 1935 a subi plusieurs révisions afin de l’adapter au contexte socio-économique du moment (1968, 1986 et 1995). Ces différents ajustements ont permis d’accorder une place de choix à la conservation des ressources génétiques forestières, à la participation active des populations aux différentes échelles de gestion des ressources forestières, à la prise en compte de l’arbre dans les politiques de développement du pays, à la formalisation de l’aménagement dans le processus de gestion des forêts, à la redéfinition des forêts et des rôles de chaque acteur.


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