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Annexe 2


1 - L'organisation du temps de l'étude
2 - Les différents types d'analyses menées
3 - Les difficultés rencontrées pour mener une telle étude

1 - L'organisation du temps de l'étude

La durée de l'étude dans son entier, c'est-à-dire pour étudier les cinq produits d'exportation, a été de sept semaines au total, dont cinq semaines de terrain et deux semaines de rédaction.

Les cinq semaines de terrain ont été organisées ainsi:

Pendant les quatre semaines passées au Mali, l'expert a découpé son temps entre:

Les week-ends ont été utilisés en temps de voyage, à la lecture des documents et à un début de rédaction.

2 - Les différents types d'analyses menées

Plusieurs types d'analyses ont été menées. Ainsi, tout au long de cette filière pomme de terre du Mali, on trouve:

La filière de la pomme de terre faisant partie d'un travail plus complet sur l'ensemble du secteur fruits et légumes, il apparaît, dans le document publié, un ensemble d'autres analyses qui sont faites en fonction du type de produit et de ses flux.

3 - Les difficultés rencontrées pour mener une telle étude

Une étude de filière exige une bonne organisation de la part de l'expert qui va la réaliser, tout en lui demandant une grande souplesse dans son emploi du temps pour s'adapter au mieux aux circonstances des rendez-vous et des interviews possibles. Il faut surtout que l'expert ait un programme de travail bien établi concernant les domaines sur lesquels il doit obtenir des informations et les types de personnes à rencontrer. Le travail de préparation est important.

Le plus difficile à gérer dans ce type d'étude, c'est l'emploi du temps. En effet, lorsque l'expert arrive sur le terrain, il perd plusieurs jours en attente de prise de contact. Il doit d'abord arriver à cibler les personnes, puis à prendre rendez-vous avec elles. Ce temps là est souvent peu soutenu en travail car il se passe en lecture de premiers documents. Par contre, les derniers jours de présence sur le terrain sont souvent une course contre la montre pour voir toutes les personnes programmées. A cela il faut ajouter les déplacements sur d'autres sites.

D'autre part, le temps de l'étude sur le terrain est limité et il arrive parfois qu'une personne importante à rencontrer ne soit pas présente pendant le séjour du consultant. L'information est alors tronquée car elle est obtenue de manière détournée par d'autres acteurs de la filière.

La sélection des personnes n'est pas toujours très facile à faire. Il est parfois difficile de trouver la «bonne» personne à interviewer dans un organisme, un ensemble de commerçants ou de producteurs. On procède parfois par tâtonnements, ce qui fait perdre du temps.

Le rythme d'interviews est parfois très soutenu (surtout en fin de mission). Trois, voire quatre interviews par jour (environ 1 h 30 à deux heures de discussion par rencontre) mettent la capacité intellectuelle du consultant à rude épreuve.

Lors de la rédaction, le classement des informations obtenues est souvent une activité particulièrement ardue. Il est important que l'expert ait une bonne mémoire des interviews accordés pour retrouver les informations voulues dans la multitude de renseignements figurant dans ses notes. Ce classement est impératif pour rendre au mieux l'information reçue et l'analyser.


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