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Avant propos

Le Rapport sur les marchés des produits est une publication annuelle de la FAO sur les produits et le commerce international. Il s'articule en deux parties. La première partie fait la synthèse des grandes orientations qui caractérisent les marchés des produits agricoles, y compris la valeur des recettes d'exportation provenant des produits agricoles, les dépenses d'importation des pays en développement consacrées aux denrées de base, et les cours des produits. Les facteurs influençant les marchés de produits, tels que les perspectives économiques mondiales et les tendances des politiques commerciales internationales y sont également examinées. Le présent Rapport résume également les évolutions récentes et les problèmes qui se posent aux gouvernements dans le cadre du nouveau cycle de négociations de l'OMC sur l'agriculture.

La deuxième partie décrit l'état actuel du marché mondial et fournit les perspectives à court terme pour 21 produits agricoles ou groupes de produits. Ces diverses études mettent l'accent sur l'évolution actuelle des marchés et s'appuient sur les systèmes de données, très complets et détaillés, et les analyses de la FAO. Des informations complémentaires sur ces produits peuvent être demandées aux différents spécialistes des produits dont les noms figurent dans la présente publication. Ils effectuent régulièrement un contrôle des tendances du marché afin d'améliorer la transparence et d'assurer un flux constant d'informations objectives sur le marché mondial.

La FAO diffuse par courrier électronique le présent Rapport ainsi que d'autres analyses plus détaillées sur les marchés des différents produits et des études connexes. Ces documents sont disponibles sur la page d'accueil FAO du Web www.fao.org (sous Produits et commerce international à la rubrique Economie).

Paola Fortucci
Directeur
Division des produits et du commerce international

Mars 2000



CALENDRIER DES REUNIONS DE LA FAO SUR LES PRODUITS EN 2000

Titre

Date

Lieu

Groupe intergouvernemental sur les agrumes (13e session)

7-9 novembre 2000

A préciser

Groupe intergouvernemental sur le jute, le kénaf et les fibres apparentées (33e session) conjointement avec le Groupe intergouvernemental sur les fibres dures (31e session)

11-15 décembre 2000

Rome

Comité des produits (63e session)

30 janvier - 2 février 2001

Rome

SPECIALISTES DES PRODUITS FAO

Produits

Spécialiste1

Service

Poste 2

Denrées alimentaires de base

     

Politiques générales, aspects commerciaux et groupes intergouvernementaux

Ali Arslan Gurkan (Chef, Service des denrées alimentaires de base)

ESCB

52851

Riz

Concepcion Calpe

Shakib Mbabaali

ESCB

ESCB

54136

55006

Céréales secondaires

Blé

Politiques céréalières

Myles Mielke

Abdolreza Abbassian

Suffyan Koroma

ESCB

ESCB

ESCB

53480

53264

55810

Manioc

Concepcion Calpe

Anna Coccia Tasciotti

ESCB

ESCB

54136

54340

Graines oléagineuses, matières grasses et tourteaux

Peter Thoenes

ESCB

53498

Viande

Nancy Morgan

ESCB

54528

Lait et produits laitiers

Michael Griffin

ESCB

53837

1 Pour tout contact par courrier électronique, utiliser les noms dans l'ordre suivant : pré[email protected]..
2 Pour téléphoner depuis d'étranger, composer le 39-06-570 suivi du numéro de poste.

SPECIALISTES DES PRODUITS FAO ( suite)

Produit

Spécialiste

Service

Poste

Matières premières, produits tropicaux et horticoles

Politiques générales, aspects commerciaux et groupes intergouvernementaux

Paola Fortucci (Fonctionnaire chargée du Service des matières premières, produits tropicaux et horticoles)

ESCR

54201

Café, cacao, thé, sucre et fruits tropicaux

Kaison Chang

Jennifer Nyberg

Nanae Yabuki

ESCR

ESCR

ESCR

54346

55632

54285

Fruits et légumes des régions tempérées, agrumes, vin et bananes

Paul Pilkauskas

Mario Castejon

Pascal Liu

ESCR

ESCR

ESCR

52003

54335

55957

Ensemble des matières premières agricoles

Brian Moir

ESCR

54339

Jute, kénaf et fibres apparentées

Saidur Lasker

ESCR

54338

Fibres dures

Brian Moir

ESCR

54339

Coton et caoutchouc naturel

Shangnan Shui

ESCR

52858

Cuirs et peaux

Giancarlo Mattioni

ESCR

54810

Pêches

     

Aspects commerciaux, politiques générales et Sous-Comité du commerce du poisson

Erhard Ruckes

FIIU

56460

Produits de la pêche

Helga Josupeit

Audun Lem

FIIU

FIIU

56313

52692

Forêts

     

Planification générale et statistiques

Michael Martin (Chef, Sous-Division de la planification et des statistiques forestières)

FONS

53302

Analyse des échanges et des produits

Jim Bourke

FOPH

54174

Aspects généraux des projections et des politiques commerciales concernant les produits

   

Politiques et projections concernant les produits 

Harmon Thomas (Chef, Service des politiques et des projections concernant les produits)

ESCP

54560

Analyses générales et projections

Ramesh Sharma

Koji Yanagishima

Javier Fernandez

ESCP

ESCP ESCP

52946

53119

53809

Politique concernant le commerce et les produits

Terri Raney (Redactrice du Rapport)

Karsten Pedersen

Nasredin Elamin

Bart Vrolijk

ESCP

ESCP

ESCP

ESCP

52401

55645

56251

53663

Notes explicatives

Les signes conventionnels suivants sont employés:

-

=

nul or négligeable

...

=

non disponible

$

=

dollar E.-U.

1997-99"

=

moyenne des trois années civiles 1997, 1998 et 1999

"1999/00"

=

campagne agricole, campagne de commercialisation ou exercice budgétaire à cheval sur deux années civiles.

Sauf indication contraire, les données sont exprimées en unités du système métrique.

Sauf indication contraire, les chiffres de la production, du commerce, etc., se réfèrent à l'année civile. Ceux des stocks concernent le niveau des stocks à la fin de l'année civile ou de la campagne de commercialisation du produit considéré.

Les taux de variation sur l'année et sur de plus longues périodes sont calculés à partir de chiffres non arrondis. Par ailleurs, les totaux figurant dans les tableaux ne correspondent pas nécessairement à la somme des chiffres de détail, parce qu'ils sont arrondis.

Les écarts entre les exportations totales et les importations totales de tel ou tel produit sont dus à divers facteurs, notamment aux délais qui s'écoulent entre l'expédition par le pays exportateur et l'arrivée dans le pays importateur, et aux différences de classification des produits selon les pays. En ce qui concerne la valeur totale des exportations et des importations, l'écart tient aussi à ce que la valeur des exportations est calculée au point de sortie (f.o.b), tandis que celle des importations comprend l'assurance et le fret jusqu'au point d'entrée (c.a.f).

Sauf indication contraire, les échanges intra-communautaires ne sont pas compris dans les chiffres des exportations et des importations de la CE et des groupements de pays dont elle fait partie. Les données relatives à la CE sont celles des 12 pays qui la composaient jusqu'en 1994 et celles des 15 pays qui la composent depuis 1995.

Sauf indication contraire, toutes les données concernant la Chine incluent la province de Taiwan mais pas la région administrative spéciale de Hong-Kong.

Classification par pays

Pour la présentation et l'analyse des données, les pays sont groupés, lorsque cela est pertinent, en deux grandes catégories : pays en développement et pays développés. Ce classement est utilisé pour des raisons de commodité statistique et n'implique pas nécessairement une prise de position quant au stade de développement atteint dans une région ou dans un pays donné.

Les pays sont classés comme suit :

Pays en développement : Afrique (toute l'Afrique continentale à l'exclusion de la République d'Afrique du Sud); Proche-Orient (Afghanistan, Bahreïn, bande de Gaza, Chypre, Egypte, Emirats arabes unis, Iraq, Jamahiriya arabe libyenne, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, République arabe syrienne, République islamique d'Iran, Royaume d'Arabie saoudite, Soudan, Turquie et Yémen) ; Extrême-Orient (tous les autres pays d'Asie continentale et de la région du Pacifique, non compris les pays de la région classés comme développés); Amérique latine et Caraïbes (y compris Mexique) ;

Pays développés: Amérique du Nord (à l'exclusion du Mexique) ; Europe ( Europe occidentale, y compris l'ex-Yougoslavie, et l'Europe orientale, à savoir : Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovaquie) ; pays de l'ex-URSS ; Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande) ; autres pays développés (Israël, Japon et République d'Afrique du Sud).

MARCHE DES PRODUITS EN 1999 2000: FAITS SAILLANTS

En 1999, le marché international des produits a été caractérisé principalement par un fléchissement net et régulier des prix dans tous les secteurs. L'indice des prix nominaux à l'exportation pour les produits agricoles, s'est établi à son niveau le plus faible depuis plus de 20 ans. Cette situation du marché s'explique par une offre abondante due dans certains cas à des soutiens importants. Le niveau de la demande a progressé depuis 1998, mais reste encore relativement faible. Dans les pays et les régions touchés par la crise économique de 1998, les effets de la reprise n'ont été ressentis qu'à la fin de l'année. La chute des prix a été généralisée, mais c'est le secteur du sucre qui a été le plus durement frappé. Pour certains produits, les cours ont été plus variables en 1999 qu'au cours des dernières années, surtout du fait des perturbations de la production liées aux conditions météorologiques.

En raison surtout de la baisse des prix, le montant des recettes à l'exportation des produits agricoles a nettement diminué en 1999, pour la deuxième année consécutive. Les exportations mondiales des principaux produits agricoles de base ont chuté d'au moins 13 pour cent, pour s'établir à 146 milliards de dollars E.-U. Dans les pays en développement les recettes d'exportation ont enregistré en proportion un recul nettement plus important (15 pour cent) et se sont fixées à 68 milliards de dollars E.-U.

Les dépenses consacrées par les pays en développement aux importations de denrées alimentaires de base ont encore baissé en 1999, et ont retrouvé le niveau d'avant la flambée des prix des céréales en 1995/96. Dans certains cas, cela traduit aussi une contraction du volume des importations et un accroissement des expéditions d'aide alimentaire. La diminution du volume des importations est imputable en grande partie à la reprise de la production intérieure de céréales dans un certain nombre de pays en développement qui sont habituellement importateurs.

En 1999, la production économique mondiale s'est raffermie, surtout en Amérique du Nord. Toutefois, parmi les pays en développement, on a enregistré des progrès significatifs des revenus par habitant seulement en Asie. Ce facteur est important dans les pays en développement où la demande de denrées alimentaires est davantage sensible aux mouvements des revenus. La production économique mondiale devrait encore se renforcer en l'an 2000 du fait d'une croissance soutenue dans de nombreux pays développés et en développement, et notamment des marchés émergents d'Asie touchés par la crise où la reprise a été plus rapide que prévue.Cette croissance devrait permettre de soutenir une certaine reprise des marchés.

Le nouveau cycle de négociations commerciales sur l'agriculture a débuté en mars 2000, après un faux départ, fin 1999. Un nombre nettement accru de pays en développement y participeront. Dans la première partie du présent rapport, une section est consacrée à l'évaluation de l'état actuel des négociations et examine certaines des principales questions que devront affronter les membres de l'OMC. L'application des engagements du Cycle d'Uruguay, dans le secteur de la viande y est aussi étudié de manière approfondie.

Points clés concernant les produits

Dans le secteur des boissons tropicales, la chute des cours mondiaux du café et du cacao se poursuit du fait de la diminution de la demande dans plusieurs pays consommateurs et de l'accroissement des disponibilités d'exportation. Pour le café et pour un certain nombre d'autres produits, la tendance des prix à la baisse a été encore exacerbée par la dévaluation de 40 pour cent du real brésilien qui a stimulé la demande d'exportations plus compétitives sur le marché mondial. En 1999, les recettes d'exportation des pays en développement provenant du café et du cacao ont chuté de 26 pour cent et se sont établies à 4,3 milliards de dollars E.-U. La poursuite de la reprise économique en Asie et en Amérique latine pourrait stimuler une consommation accrue en l'an 2000, même si les cours mondiaux devraient encore rester faibles à court terme. Le prix du thé a diminué régulièrement au cours de la première moitié de 1999, mais a augmenté à nouveau au cours du deuxième semestre, les récoltes ayant été inférieures aux prévisions. Qui plus est, une nouvelle croissance de la demande pourrait soutenir un renforcement continu des prix au cours de l'an 2000. Dans le présent rapport, un encadré est consacré au Label Thé, une nouvelle certification internationale, conçue avec le soutien de la FAO pour promouvoir les avantages de la consommation de thé.

En 1998/99, pour la cinquième année consécutive, la production mondiale de sucre a été supérieure à la consommation, ce qui s'est traduit par un niveau exceptionnel des stocks de report et par une baisse régulière des prix, qui ont atteint le niveau le plus bas des treize dernières années. Les recettes d'exportations mondiales provenant du sucre ont chuté radicalement de 28 pour cent en 1999. Afin de répondre a une diminution constante des cours mondiaux, plusieurs pays pourraient envisager d'adopter des mesures commerciales plus restrictives afin de protéger leur marché intérieur des importations de sucre provenant de marchés plus compétitifs. En 1999/2000, le niveau des prix restera probablement faible.

Le prix des agrumes frais a augmenté en 1998/99, sur les principaux marchés à la suite de la forte diminution des récoltes dans les principales zones de production. Les prix cependant devraient être modérés en l'an 2000, car l'on prévoit un niveau normal des récoltes. Le prix du jus d'orange concentré et congelé, qui figure pour la première fois dans le présent rapport, a diminué nettement par rapport à la saison précédente sous l'effet des stocks importants qui ont été constitués dans les principales régions de production et d'une demande plus faible des Etats-Unis, principal marché mondial pour le jus d'oranges. Le cours des bananes a en général faibli en 1999, comme résultat des disponibilités abondantes existant sur le marché international et du fait également de la croissance limitée de la demande dans un certain nombre de marchés émergents. En l'an 2000, les prix devraient se renforcer quelque peu, si l'offre diminue concrètement à la suite du faible niveau des prix en 1999, d'éventuels dégâts dus aux intempéries et si la reprise économique en Asie et dans la Fédération de Russie est soutenue. Une part limitée, mais en rapide expansion du marché, celle des bananes biologiques, est étudiée séparément dans un encadré du présent rapport.

Les cours internationaux du riz ont suivi une orientation à la baisse pendant presque toute l'année 1999, les bonnes récoltes effectuées dans un certain nombre des principaux pays exportateurs coïncidant avec une reprise de la production dans plusieurs des principaux pays importateurs, ce qui s'est traduit par des disponibilités exportables supérieures à la demande mondiale actuelle d'importations. Bien que l'accroissement des récoltes dans plusieurs des pays qui sont habituellement importateurs se soit traduit par une réduction des importations mondiales, les échanges mondiaux qui ont atteint au moins 25 millions de tonnes en 1999, soit 2,8 millions de moins qu'au cours de l'année précédente, sont encore en deuxième position. Un certain nombre de pays ayant pris des dispositions pour limiter les demandes d'importations, les cours du riz devraient donc rester bas en l'an 2000.

La production de blé a baissé en 1999, mais les importants stocks de report accumulés dans les principaux pays exportateurs ainsi qu'une faible demande continuent à peser lourdement sur les cours de la campagne commerciale 1999/2000. On estime que le niveau des cours internationaux du blé devrait rester bas, au moins pendant un an encore, les disponibilités totales correspondant ou dépassant la demande mondiale prévue. Les cours mondiaux de céréales secondaires ont continué à baisser depuis la flambée des prix de 1995/96. Au cours de la présente campagne, d'importantes disponibilités exportables ont exercé jusqu'à présent une pression à la baisse sur les prix. En 1999/2000, les échanges mondiaux de céréales secondaires devraient augmenter d'environ 3 pour cent par rapport à la saison précédente, du fait d'une demande accrue de la République de Corée, de la Fédération de Russie et de certains pays d'Afrique sub-saharienne.

Les cours internationaux des produits à base d'oléagineux ont été soumis à de fortes pressions à la baisse au cours de la campagne 1998/99, en raison principalement des bonnes récoltes et des stocks abondants. Alors que les prix des tourteaux et des farines ont cessé de reculer au début de la campagne 1999/2000, ceux des huiles et des matières grasses ont encore fléchi, atteignant leur niveau le plus bas depuis 1992/93. La baisse des cours de l'huile est dû à un accroissement exceptionnellement rapide, mais temporaire, de la production d'huile de palme, du fait de la remise en état des plantations de palmiers en Asie après les intempéries de 1998. Toutefois, vers la fin de 1999, le prix de la plupart des oléagineux et des produits dérivés ont grimpé, tendance qui devrait se poursuivre pour le restant de la campagne en cours.

En 1999, le marché mondial de la viande a subi les répercussions du faible niveau des prix des aliments pour animaux, de la reprise de la demande d'importations en Asie, d'un recours accru aux programmes d'exportation (y compris les subventions à l'exportation), de l'aide alimentaire et des programmes de crédit. Un fort accroissement de la demande a entraîné une expansion de 5 pour cent des échanges et les prix ont enregistré un léger renversement de la tendance au fléchissement qui existe depuis la moitié des années 90. C'est la viande bovine qui a stimulé la plupart des mouvements positifs sur le marché de la viande en 1999, mais une croissance économique soutenue et des approvisionnements réduits devraient permettre la reprise des prix pour la plupart des catégories de viande, en l'an 2000.

Les cours du coton ont brusquement chuté au cours de la première partie de la campagne 1999/2000, du fait notamment du déclin substantiel des prix des fibres artificielles. La faiblesse de la demande et les récoltes abondantes maintiendront les prix à un faible niveau pour le restant de la campagne. Toutefois, il se pourrait bien que la hausse des cours du pétrole et une croissance économique plus soutenue stimulent la demande de coton et fassent augmenter les prix à l'avenir. Les prix du sisal ont diminué nettement vers la fin de 1999, traduisant un ralentissement de la demande et une accumulation des stocks pendant l'année. Les prix du caoutchouc ont baissé de 40 pour cent en 1999, et ils se sont placés au niveau le plus bas des trente dernières années. Bien que les prévisions pour l'an 2000 fassent état d'une reprise de la demande, les prix devraient continuer à baisser. Une croissance des approvisionnement pourrait avoir lieu du fait de saignées plus importantes effectuées par les petits exploitants dans certains pays, comme l'Indonésie, et de l'accroissement des capacités de production dans d'autres, comme le Viet Nam, où des investissements considérables ont été faits au cours des dernières années. La demande mondiale de cuir et de produits en cuir est restée stable en 1999, pour la deuxième année consécutive, ce qui a continué à exercer une pression à la baisse sur les prix. En l'an 2000, les prix devraient rester soutenus du fait de la baisse de la production, même si la demande reste faible. Toutefois, l'augmentation des prix des cuirs et des peaux devrait être limitée.

La tendance à la baisse du prix des produits forestiers, qui s'est dessinée à partir de 1995, a pris fin en 1999 et pour certains produits s'est même inversée. La valeur totale des échanges mondiaux des produits forestiers devrait avoir augmenté de 5 pour cent en 1999, traduisant le renforcement de la demande en Asie et une croissance continue des économies en Amérique du Nord et en Europe.

Selon les premières estimations, la production mondiale de poisson devrait encore diminuer en 1999, après le déclin substantiel de 1998 à la suite duquel le niveau s'était établi à 117 millions de tonnes. Bien que le volume des échanges de produits de la pêche ait diminué en 1998 et soit resté bas au cours du premier trimestre de 1999, on mentionne des signes de reprise de la demande et des prix vers la fin de l'année, notamment sur le marché japonais.

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