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RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS

A sa trente-deuxième session, le Comité du Codex sur les résidus de pesticides est parvenu aux conclusions suivantes:

QUESTIONS SOUMISES à L’EXAMEN DE LA COMMISSION, à SA VINGT-QUATRIÈME SESSION

Le Comité a recommandé à la Commission:

  • d’adopter un certain nombre de projets de LMR à l’étape 8, d’avant-projets de LMR à l’étape 5/8 et d’avant-projets de LMR à l’étape 5 (Annexes II, III et IV);
  • de supprimer certaines LMR Codex en vigueur (Annexe VI);
  • d’approuver la Liste prioritaire de pesticides prévus pour évaluation ou évaluation périodique par la JMPR (Annexe VII).

QUESTIONS SOUMISES À L’EXAMEN DU COMITÉ EXÉCUTIF, À SA QUARANTE-SEPTIÈME SESSION

Le Comité:

  • Est convenu de modifier les définitions de “viande”, “graisses de mammifère”, “graisses de volaille” et “laits” figurant dans la Classification du Codex des aliments destinés à l’alimentation humaine et animale aux fins d’harmonisation, en suivant la Procédure d’élaboration accélérée sous réserve de l’approbation du Comité exécutif comme nouvelle activité (par. 45-47, Annexe V);
  • est convenu de demander au Comité exécutif d’approuver au titre de nouvelle activité les modifications aux Directives concernant les bonnes pratiques de laboratoire en matière d’analyse de résidus de pesticides et à l’Introduction des Méthodes d’analyse recommandées pour les résidus de pesticides afin de prendre en compte la validation de méthodes par un laboratoire unique et le caractère approprié des méthodes validées dans un laboratoire unique (par. 153).

QUESTIONS INTÉRESSANT LA COMMISSION

QUESTIONS INTÉRESSANT D’AUTRES COMITÉS

Le Comité:

  • a conclu qu’il n’était pas en mesure de donner des informations sur les autres facteurs légitimes au CCGP pour le moment et est convenu qu’un groupe de rédaction élaborerait un document de travail pour examen par le CCPR, à sa prochaine session, dans l’objectif de communiquer les conclusions du présent Comité au CCGP, à sa seizième session (par. 10);
  • a estimé en général que les LMR devaient être recommandées pour des produits alimentaires, comme la viande, et non pour des tissus, comme le muscle ainsi que le fait le CCRVDF, et donc que les définitions devaient concerner des produits alimentaires (par. 47);
  • Suite à la demande du CCNFSDU, a conclu qu’il n’était pas réalisable d’établir des LMR pour les produits à base de céréales et les préparations pour nourrissons, le Comité n’ayant pas établi de LMR pour les aliments composés; n’a pas appuyé l’établissement de deux LMR distinctes, l’une pour les adultes et l’autre pour les nourrissons et les enfants, pour un produit brut utilisé pour la préparation de ces produits; n’est pas parvenu pour l’instant à un consensus sur l’établissement d’une limite commune générique pour ces produits; et a entériné le libellé proposé de la disposition relative aux résidus de pesticides figurant dans les avant-projets de normes pour ces produits (par. 70-74).

QUESTIONS PORTÉES A L’ATTENTION DE LA COMMISSION POUR INFORMATION

Le Comité:

  • en ce qui concerne les LRM fixées en raison de l’application de certain pesticides sur les animaux, est convenu de ne plus utiliser la mention “V” et la note explicative, “Les LMR comprennent les utilisations vétérinaires”, et a décidé d’insérer une note de bas de page indiquant “Les LMR comprennent les traitements externes sur les animaux.”” (par. 48);
  • a souscrit à la recommandation du CCRVDF, à savoir lorsque la JMPR et le JECFA ont recommandé des LMR pour la même substance chimique ayant les mêmes définitions concernant le résidu et le résidu marqueur sur le même produit alimentaire, c’est la LMR la plus élevée qui doit prévaloir sous réserve que l’apport de résidus ne dépasse pas la DJA (par. 49);
  • est convenu que le Président, en collaboration avec le Secrétariat du Codex, élaborerait un document de synthèse sur les principes et méthodologies de l’analyse des risques appliqués ou utilisés à ce jour dans les travaux du présent Comité pour examen, à sa prochaine session, afin de permettre au présent Comité d’informer la Commission, à sa vingt-quatrième session, de ses activités en ce domaine (par. 6);
  • a pris acte que le présent Comité et la JMPR avaient déjà pris en compte ou s’employaient à mettre en œuvre un certain nombre de recommandations concernant l’analyse des risques formulées par la Commission du Codex Alimentarius, à sa vingt-troisième session (par. 7);
  • a pris note du rapport sur les considérations générales de la JMPR de 1999 et approuvé un certain nombre des recommandations de la JMPR (par. 11-19);
  • conscient qu’il était urgent de disposer d’une méthodologie d’évaluation de l’exposition aiguë qui soit reconnue sur le plan international, a approuvé plusieurs mesures provisoires de gestion des risques qui devront être réexaminées ultérieurement (par. 28);
  • a demandé à l’OMS de présenter à l’aide de quelques exemples quel serait l’impact sur les évaluations de l’exposition si le régime alimentaire type européen utilisé actuellement était remplacé par les régimes par module de consommation proposés par le GEMS/Aliment, et de fournir une estimation de la consommation totale de produit afin d’évaluer les différences potentielles entre les régimes par module (par. 38);
  • a décidé de maintenir la procédure en vigueur en ce qui concerne le problème de l’exposition chronique et est convenu de poursuivre l’examen de la procédure (par. 54-60);
  • a décidé de demander des informations aux gouvernements pour examen à sa prochaine session sur les points suivants:

    • la manière dont la question des résidus de pesticides sur les cultures génétiquement modifiées est traitée au niveau national et demander l’opinion de la JMPR (par. 62-66);
    • politiques nationales concernant la protection des nourrissons et des enfants en matière de résidus de pesticides et les composés particulièrement préoccupants (par. 75-76);
    • pesticides utilisés sur les épices et les herbes condimentaires, les BPA correspondantes et la disponibilité de données; composés non homologués pour utilisation sur les épices mais dont la présence a été fréquemment constatée sur les épices et disponibilité de données de surveillance et de données toxicologiques; et politiques nationales pour réglementer les résidus de pesticides dans les épices (par. 167-171);

  • a conclu que l’établissement d’une LMRE pour le camphéchlore dans le poisson était une question d’une priorité faible et est convenu d’examiner le problème si des informations plus nombreuses devenaient disponibles (par. 80-83);
  • est convenu d’un certains nombres de mesures concernant la validation de méthodes, y compris la validation de méthodes par un laboratoire unique, et a décidé qu’un document serait élaboré sur les paramètres et les critères de performance appropriés pour l’évaluation de l’efficacité des méthodes d’analyse aux fins du CCPR (par. 152-154);
  • est convenu d’une procédure de révision de la liste de méthodes d’analyses pour les résidus de pesticides (par. 155);
  • est convenu de décider d’une politique générale en ce qui concerne les CXL des pesticides composés d’énantiomères/isomères non résolus qui ne sont plus appuyés en attendant l’évaluation des produits correspondants composés d’énantiomères/isomères résolus, et de distribuer une lettre circulaire demandant qu’elles étaient les mesures adoptées à cet égard par les autorités nationales (par. 163);
  • est convenu d’examiner à la prochaine session les points suivants:

    • établissement des listes de priorités; rôle que doit jouer la toxicité aiguë dans l’établissement des priorités; étude d’une politique sur le maintien des CXL pour les mélanges d’isomères de pesticides en attendant l’évaluation des isomères résolus; et la priorité relative qu’il faudrait donner à l’évaluation de nouveaux pesticides vis-à-vis des réévaluations de pesticides plus anciens (par. 164); et
    • comment et dans quelle mesure la Classification du Codex des aliments destinés à l’alimentation humaine et animale doit-elle être révisée et mise à jour et quelle structure adopter pour la nouvelle version (par. 181-182);

  • a pris connaissance d’un rapport sur les travaux de l’OCDE concernant les données minimales nécessaires pour établir les limites maximales de résidus y compris les tolérances à l’importation (par. 173-179);
  • demandé à la JMPR d’examiner un certain nombre de question d’ordre général (par. 28, 43, 65, 76, & 173-174)


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