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Historique


Le problème à résoudre

Ampleur et nature de l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité

Le Sommet mondial de l'alimentation a estimé qu'environ 840 millions de personnes vivant dans les pays en développement subsistent avec une alimentation dont l'apport énergétique est insuffisant. Plus ou moins 96 pour cent de ces victimes de l'insécurité alimentaire souffrent de déficits chroniques, et environ 4 pour cent souffrent de déficits énergétiques temporaires, causés par des phénomènes induits par l'homme ou naturels. Environ 170 millions d'enfants âgés de moins de cinq ans présentent un déficit pondéral, soit 30 pour cent des enfants du tiers monde. Le nombre des victimes de l'insécurité alimentaire en raison de carences en nutriments spécifiques est moins bien connu, essentiellement à cause des difficultés de définition, de mesure, et du manque de données, mais les effectifs sont vraisemblablement très supérieurs. Les meilleures estimations disponibles indiquent qu'environ 250 millions d'enfants présentent des carences en vitamine A, plus de 800 millions de personnes souffrent d'une carence en iode, et jusqu'à deux milliards de personnes souffrent d'anémie ferriprive. L'immense majorité des victimes de l'insécurité alimentaire, que leur sous-alimentation soit due au déficit énergétique ou aux carences en micronutriments, vivent dans des pays en développement à faible revenu. Des millions d'autres vivent dans des conditions qui les exposent à divers degrés de risque - notion généralement bien comprise mais rarement quantifiée.

Que signifient insécurité alimentaire et vulnérabilité ?

La sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine. La sécurité alimentaire des ménages correspond à l'application de ce concept au niveau de la famille, les individus qui composent le ménage étant le centre d'attention.

Aux fins des SICIAV, il y a insécurité alimentaire quand des personnes sont sous-alimentées en raison de l'indisponibilité physique de vivres, de leur manque d'accès économique ou social aux vivres, et/ou d'une utilisation inadéquate des aliments. Les victimes de l'insécurité alimentaire sont les individus dont la consommation alimentaire est inférieure à l'apport énergétique minimal, ainsi que ceux qui présentent des symptômes physiques imputables à des carences énergétiques et nutritionnelles résultant d'un régime déséquilibré ou inadéquat, ou de l'incapacité physiologique d'utiliser efficacement les aliments en raison d'une infection ou d'une maladie. On peut par ailleurs définir l'insécurité alimentaire comme se rapportant seulement aux conséquences d'une consommation inadéquate d'aliments nutritifs, en considérant que l'utilisation physiologique des aliments par le corps relève des domaines de la santé et de la nutrition.

La vulnérabilité fait référence à toute la gamme des facteurs qui mettent les personnes en danger d'insécurité alimentaire. Le degré de vulnérabilité pour un individu, un ménage ou un groupe de personnes est déterminé par son exposition aux facteurs de risque et par son aptitude à affronter les situations de crise et à leur survivre.


Dimensions intersectorielles de l'insécurité alimentaire

L'insécurité alimentaire est un phénomène complexe, imputable à une gamme de facteurs qui varient en importance selon les régions, les pays et les groupes sociaux, ainsi que dans le temps (voir figure). Ces facteurs peuvent être regroupés en quatre ensembles représentant autant de domaines de vulnérabilité potentielle:

Pour réussir, les stratégies qui visent à éliminer l'insécurité alimentaire doivent s'attaquer à ses causes profondes en combinant les efforts de ceux qui travaillent dans les divers secteurs que sont l'agriculture, la nutrition, la santé, l'éducation, l'aide sociale, l'économie, les travaux publics et l'environnement. Au niveau national, cela signifie que les différents départements ou ministères compétents doivent combiner leurs efforts et leurs qualifications complémentaires pour concevoir et mettre en œuvre des initiatives intersectorielles qui devront interagir et être coordonnées à l'échelon politique. Au niveau international, cela signifie que différentes organisations spécialisées et divers organismes d'aide au développement doivent collaborer en tant que partenaires associés dans un effort commun.

Besoins d'information et contraintes correspondantes

Le Sommet mondial de l'alimentation a résolu de réduire le nombre des personnes sous-alimentées dans le monde d'au moins 50 pour cent d'ici à 2015. Il a en outre fixé les objectifs à plus long terme d'éradiquer la faim et d'instaurer la sécurité alimentaire pour tous. Pour que ces objectifs puissent être atteints, des politiques et des programmes d'action appropriés devront être élaborés et mis en œuvre pour viser spécifiquement les personnes sous alimentées ou risquant de l'être. L'un des premiers pas importants à accomplir est d'identifier les groupes frappés par l'insécurité alimentaire ou vulnérables à celle-ci, la prévalence et le degré de l'insuffisance des apports alimentaires et de la dénutrition dans ces groupes, et les causes de leur insécurité alimentaire et de leur vulnérabilité. Ces informations permettront de contrôler et d'évaluer leur situation, et de concevoir puis d'évaluer les politiques et les interventions possibles.

Les politiques qui visent à promouvoir la sécurité alimentaire exigent, pour être efficaces, que l'on dispose d'informations exactes et à jour sur l'incidence, la nature et les causes de l'insécurité alimentaire et de la vulnérabilité. Malencontreusement, les informations de ce type font défaut dans beaucoup de pays, tant développés qu'en développement. L'on manque en particulier d'informations fiables, au niveau infranational et à celui des ménages, sur des questions capitales telles que:

Ces informations ont un intérêt critique pour les décideurs aussi bien locaux que nationaux, s'ils doivent formuler des politiques et des programmes efficaces répondant aux besoins réels des victimes de l'insécurité alimentaire, et concevoir et cibler des interventions qui atteignent réellement et efficacement les groupes vulnérables et les personnes sous-alimentées. La plupart des pays se sont dotés de services de statistique et de systèmes d'information qui permettent de générer et d'analyser des données de cet ordre. Mais beaucoup de ces systèmes nationaux souffrent encore actuellement de contraintes liées à des facteurs mutuellement associés, tels que:

Le Sommet mondial de l'alimentation a reconnu ces problèmes et a souligné qu'il importait de leur apporter des solutions pratiques. Le paragraphe 4 du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation conclut qu'«il est nécessaire d'identifier les populations et les zones les plus touchées par la faim et la malnutrition, d'en déterminer les causes et de prendre les mesures qui s'imposent pour améliorer la situation. Il faudrait, dans cette optique, disposer, à tous les niveaux, de sources d'information plus complètes et conviviales.» Les SICIAV ont donc vocation de relever ce défi.

État actuel des informations nationales liées
à l'insécurité alimentaire et à la vulnérabilité

Systèmes d'information types

La plupart des pays disposent déjà d'une gamme de services de statistique et de systèmes d'information qui génèrent et analysent des données permettant de mesurer et de suivre l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité. Les services nationaux de statistique effectuent normalement des enquêtes et des recensements périodiques. Et les ministères à vocation technique (agriculture, santé, commerce, travail, industrie ou environnement) entretiennent souvent des bases de données thématiques qui contiennent une foule d'informations utiles.

Beaucoup de pays se sont aussi dotés de systèmes ou d'unités d'information répondant à des fins spécifiques, par exemple pour donner une alerte rapide, promouvoir l'efficacité des marchés, suivre la situation sanitaire et nutritionnelle de la population, ou préparer des évaluations de la sécurité alimentaire. Dans beaucoup de pays en développement des systèmes analogues d'information sont exploités par des organismes donateurs ou des organisations non gouvernementales (ONG), soit parallèlement aux systèmes d'information gérés par le gouvernement, soit en association avec ceux-ci. Ces activités sont habituellement menées aux fins du suivi de programmes spécifiques, ou de l'évaluation des besoins d'aide alimentaire et du ciblage de sa mise en œuvre.

Les grandes catégories dans lesquelles peuvent se ranger les systèmes d'information nationaux intéressant les SICIAV comprennent les sept exemples énumérés ci-après:

Mozambique

SNAP
Système national d'alerte rapide

Objet

Transmission en temps opportun d'informations sur les pénuries alimentaires potentiellement graves.

Organisation institutionnelle

Méthodes et procédures bien établies pour l'acquisition, la gestion, l'interprétation et la diffusion d'informations pertinentes aux fins de l'alerte rapide.

Données et informations

Suivi agronomique, enquêtes de terrain, informations agrométéorologiques et satellitaires permettant de prévoir et d'estimer les superficies ensemencées, les rendements, et la production de denrées alimentaires de base; bilans de l'offre et de la demande des produits alimentaires de base.

Produits

Rapports et bulletins réguliers (décadaires, mensuels); alertes et notes techniques spéciales, comme de besoin, sous forme de tableaux, images satellitaires et graphiques.

Contraintes et problèmes à résoudre

Le secrétariat du système d'alerte rapide n'a pas encore été établi officiellement par le gouvernement, ce qui hypothèque la durabilité future du système d'information; il a également besoin de liaisons plus formelles avec d'autres partenaires pour une meilleure coordination, et d'une plus grande décentralisation des activités du système d'information, notamment d'analyse au niveau provincial.

Liens avec les SICIAV

Les activités des SICIAV au Mozambique sont considérées comme étant à même de promouvoir une collaboration et une mise en réseau plus approfondies des nombreux systèmes distincts d'information pour appuyer l'objectif général de développement de la sécurité alimentaire.


Sénégal

CASPAR
Unité d'information pour la sécurité alimentaire et l'alerte rapide dans les domaines agricole, pastoral et forestier

Objet

Fonctions d'alerte rapide et de planification de la sécurité alimentaire.

Organisation institutionnelle

La CASPAR dépend du Ministère de l'agriculture; elle sert aussi de secrétariat auprès du Conseil pour la sécurité alimentaire du Cabinet du Premier Ministre.

Données et informations

Suivi de la production agricole, des précipitations, des ravageurs et des maladies (données sur la pluviométrie et informations satellitaires, superficies cultivées, estimations de la production et évaluations des zones pastorales), contrôle des prix des céréales et autres informations concernant le marché; suivi et analyse des zones géographiques où sont présents des groupes de population menacés par l'insécurité alimentaire aiguë ou la famine).

Produits

Rapports périodiques, y compris bulletins semestriels.

Contraintes et problèmes à résoudre

Accès limité à une gamme plus large de données relatives à la sécurité alimentaire, telles que données anthropométriques et informations relatives à la nutrition; et besoin d'un accès plus aisé aux autres bases de données.

Liens avec les SICIAV

La CASPAR a été désignée comme point focal national pour les SICIAV.


Zambie

FHANIS
Système d'information alimentaire, nutritionnelle et sanitaire

Objet

Action de plaidoyer; conception et mise en œuvre renforcées de programmes d'alimentation et de nutrition; ciblage amélioré des secours alimentaires et programmes d'alimentation de complément; activités de recherche et de suivi de l'impact des politiques gouvernementales sur le bien-être de la population.

Organisation institutionnelle

Basé au Département de la population et du développement du Ministère des finances et du développement économique; liens étroits avec le Bureau central des statistiques; gouverné par deux comités: un comité directeur multiministériel et un comité technique. Le FHANIS sert de tribune multisectorielle pour débattre de la sécurité alimentaire des ménages, et des problèmes de santé et de nutrition à porter à l'attention des décideurs politiques de haut niveau.

Données et informations

Informations générales relatives à la sécurité alimentaire des ménages (disponibilités alimentaires, approvisionnements, prix, commerce et marchés, cheptel); variables sanitaires et nutritionnelles; eau et assainissement; consommation alimentaire et niveaux d'emploi dans les zones urbaines.

Produits

Rapports de référence et d'évaluation; profils par districts; tableaux statistiques réguliers; rapports de suivi (y compris cartes et graphiques).

Contraintes et problèmes à résoudre

À l'heure actuelle, le FHANIS est insuffisamment doté en personnel et encore très dépendant du financement de donateurs; il reçoit des financements inadéquats et irréguliers du gouvernement; la demande de données et d'information des usagers est en forte augmentation et le service ne peut honorer toutes les sollicitations; l'analyse des informations déjà disponibles et des ensembles de données reste à améliorer; les informations doivent être exploitées en vue de la planification du développement à long terme, outre à des fins d'intervention d'urgence.

Liens avec les SICIAV

Le FHANIS s'acquitte de nombreuses fonctions, et offre beaucoup de produits envisagés dans la perspective des SICIAV.


Pérou

SISVAN
Système d'information alimentaire et de surveillance nutritionnelle

Objet

Améliorer l'efficacité et l'efficience des interventions alimentaires et nutritionnelles dans le pays.

Organisation institutionnelle

Ministère de la santé (institution de tutelle), avec la collaboration du Ministère de l'agriculture et de l'Institut national de statistiques. Des besoins d'information des différents groupes d'utilisateurs ont été déterminés et une banque de données sur l'alimentation et la nutrition a été conçue; téléréseau intersectoriel à établir avec le Ministère de la santé.

Données et informations

Profil de pays sur l'alimentation et la nutrition; indicateurs de la situation nutritionnelle et sanitaire et de l'accès aux services de santé; indicateurs de sécurité alimentaire; suivi de l'évolution démographique et des établissements d'enseignement; base de données sur les projets et les programmes en cours.

Produits

Bulletins, graphiques, tableaux et cartes.

Contraintes et problèmes à résoudre

Il est difficile de satisfaire tous les utilisateurs potentiels de la base de données SISVAN; pour une plus grande efficacité, les bases de données existantes devront être reliées directement (par des moyens électroniques) au SISVAN.

Liens avec les SICIAV

Le SISVAN a été établi dans l'esprit des SICIAV; initiative intersectorielle, qui fournit une base solide pour faire avancer les travaux touchant au SICIAV péruvien.


Pologne

Vers une système national d'information sur la sécurité alimentaire, la santé et la nutrition

Objet

Élimination de l'insécurité alimentaire et prévention des carences et des maladies liées à une nutrition inadéquate.

Organisation institutionnelle

Proposition préliminaire d'établissement d'un service national d'information sur la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé en Pologne.

Données et informations

Il est attendu du service d'information qu'il compile des données sur la démographie et les conditions générales de vie de la population; qu'il évalue de manière détaillée l'état de santé de groupes de population spécifiques; qu'il établisse des indicateurs de pauvreté; qu'il réalise des enquêtes sur le budget des ménages, particulièrement en ce qui concerne la consommation alimentaire; et qu'il compile des bilans alimentaires.

Produits

Produits non définis.

Contraintes et problèmes à résoudre

Une politique multisectorielle est nécessaire pour renforcer la compréhension du fait que la sécurité alimentaire, la nutrition et la prévention des maladies carentielles doivent être traitées comme un problème complexe, qui ne peut être résolu que dans le cadre d'une collaboration intersectorielle.

Liens avec les SICIAV

Pour appuyer l'amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire, il est absolument nécessaire que les systèmes d'information actuels et prévus en Pologne soient mis en rapport avec l'initiative SICIAV. Toutefois, cela devra s'inscrire dans un processus progressif. À cet égard, l'Institut national de l'alimentation et de la nutrition est disposé à coopérer avec les organismes des Nations Unies et d'autres organisations en vue de la mise en place d'un SICIAV en Pologne.


Viet Nam

Systèmes d'information associés au SICIAV

Objet

Servir de base à la prise de décisions concernant les politiques relatives aux fluctuations sur les marchés du riz et satisfaire les besoins alimentaires et nutritionnels de la population.

Organisation institutionnelle

Au moins quatre activités menées par les systèmes d'information existants produisent des informations intéressant le SICIAV: i) Système de suivi des récoltes (SSR) et ii) Système d'information sur les marchés (SIM), gérés par le Ministère de l'agriculture et du développement rural; iii) enquêtes nutritionnelles conduites par l'Institut national de la nutrition (INN); et iv) enquêtes sur les dépenses et les revenus des ménages menées par le Bureau des statistiques générales.

Données et informations

Le SSR établit des estimations et des prévisions de la production de paddy sur une base mensuelle; il établit aussi des rapports sur les principales activités agricoles, en récapitulant les informations recueillies au niveau des communautés; le SIM observe surtout les prix du riz sur les principaux marchés des 61 provinces; les enquêtes nutritionnelles de l'INN livrent des informations sur la consommation alimentaire et l'état nutritionnel de groupes spécifiques de population; les enquêtes conduites par le Bureau des statistiques générales sont importantes pour comprendre les structures de dépense et de revenu des ménages agricoles dans certaines provinces.

Produits

Le SSR produit des rapports décadaires et des rapports mensuels sur l'état des cultures de riz sur pied; le SIM permet d'établir des rapports mensuels, tandis que l'INN et le Bureau des statistiques générales établissent des rapports spéciaux. Les techniques de cartographie sont rarement appliquées dans les domaines liés à la diffusion de l'information et des données.

Contraintes et problèmes à résoudre

SSR: connaît des problèmes opérationnels depuis la fin de l'assistance technique et des contraintes financières dans la mise à jour des données de référence. SIM: les besoins des groupes de population vulnérables doivent être pris en compte, mais les ressources sont limitées. INN et Bureau des statistiques générales: les bases de données nationales sont pauvres; les méthodes mises en œuvre pour réunir des informations et des données exactes doivent être améliorées.

Liens avec les SICIAV

Un Comité interministériel national de la sécurité alimentaire, présidé par le Ministre de l'agriculture, a récemment été établi. Dans le cadre de ce comité, de bonnes liaisons pourraient être établies pour répondre aux besoins d'information et de collecte de données dans la perspective SICIAV.

Variations entre les pays

Bien qu'un grand nombre de systèmes nationaux d'information de divers types aient déjà été établis dans le monde, ou soient en cours d'établissement, ils varient fortement d'un pays à l'autre. Les variations sont liées aussi bien au nombre des systèmes établis qu'à leurs contenus, à leur degré d'intégration, à leur couverture géographique, aux indicateurs et aux techniques analytiques mises en œuvre, à la qualité et à la fiabilité des informations résultantes, et à leur durabilité institutionnelle. Les différences en ce qui concerne la disponibilité de ressources financières, l'accès aux technologies de pointe, les niveaux de qualification des personnels chargés de la gestion et du fonctionnement au quotidien, et la qualité des structures institutionnelles de soutien ont une incidence sur les résultats. Les différentes composantes de beaucoup de systèmes nationaux sont financées et gérées comme autant de projets, et dépendent souvent d'une assistance financière et technique extérieure.

La grande disparité dans l'avancement des systèmes d'information selon les pays a plusieurs conséquences importantes. Premièrement, tous les systèmes nationaux n'ont pas également besoin d'être renforcés. Deuxièmement, tous les pays qui ont besoin d'un soutien n'ont pas les mêmes besoins dans les mêmes domaines. Troisièmement, de nombreux enseignements peuvent être tirés de l'expérience de pays où les systèmes d'information sont les plus avancés, et ces pays peuvent jouer un rôle important en transférant les meilleures pratiques aux pays demandeurs d'assistance. Enfin, il ne saurait y avoir de formule unique pour renforcer les systèmes nationaux d'information sur la sécurité alimentaire et la vulnérabilité. Chaque cas doit être considéré individuellement pour déterminer son ensemble particulier d'objectifs, ses contraintes propres et ses besoins spécifiques.

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