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NOMINATION DU COORDONNATEUR (POINT 8 DE L’ORDRE DU JOUR)[15]

90. Le Comité a rappelé que les dispositions régissant la nomination du coordonnateur avaient été amendées par la Commission du Codex Alimentarius à sa vingt-troisième session; il s’ensuit que le Comité doit présenter la candidature d’un pays membre qui sera examinée par la Commission à sa vingt-quatrième session.

91. Le Secrétariat a informé le Comité qu’il avait reçu par écrit deux propositions de candidature: l’intention exprimée par le Gouvernement du Royaume du Maroc d’accueillir la prochaine session du Comité et la décision du Gouvernement de l’Ouganda de présenter la candidature du pays comme coordonnateur pour l’Afrique.

92. La délégation de la Tanzanie, appuyée par d’autres délégations, a indiqué qu’un nouveau Comité pour le Proche-Orient comptant le Maroc parmi ses membres, avait été créé par la Commission du Codex Alimentarius à sa vingt-troisième session et a mis en doute l’éligibilité du Maroc comme prochain coordonnateur pour l’Afrique.

93. Certaines délégations ont indiqué que, traditionnellement, les pays hôtes dans la région Afrique font office de coordonnateur pendant deux mandats consécutifs et que l’Ouganda n’avait assuré la coordination que pour un seul mandat et pouvait donc briguer un second mandat. D’autres délégations, tout en reconnaissant que le pays coordonnateur pourrait être redésigné pour un second mandat, ont exprimé l’opinion que le mandat global devrait être réduit à deux ans (un seul mandat pour chaque pays) pour permettre un meilleur échange d’informations entre les pays et, ce faisant, favoriser la participation des autorités politiques et administratives de la sous-région.

94. Certaines délégations ont indiqué que, dans le Manuel de procédure, qui contient les directives officielles concernant les procédures du Codex, le Maroc est associé à la région Proche-Orient et que par conséquent ce pays ne pouvait être candidat à la fonction de coordonnateur pour la région Afrique. Certaines délégations ont appelé l’attention du Comité sur le fait que dans le document CX/AFRICA 00/8, le Maroc figure parmi les membres de la région Afrique et ont souligné la nécessité de clarifier à quelle région le Maroc est affilié. Les délégations ont donc demandé que les dispositions de la Commission du Codex Alimentarius soient suivies pour éviter tout malentendu sur cette question.

95. Le Secrétariat a informé le Comité que les pays peuvent participer aux travaux dans les deux régions. Toutefois, ils doivent choisir la région à laquelle ils appartiennent en tant que membre et il a rappelé au Comité que la décision concernant la nomination du coordonnateur ne pourra être prise par la Commission qu’à sa prochaine session.

96. Certaines délégations ont approuvé la reconduction de l’Ouganda comme coordonnateur du Comité de coordination pour l’Afrique, tandis que d’autres délégations se sont déclarées favorables à la candidature du Maroc, par conséquent le Comité n’a pu parvenir à un consensus sur cette question.

97. La délégation du Maroc, tout en félicitant l’Ouganda pour son excellent travail, a appelé l’attention du Comité sur le fait que dans sa participation aux travaux du Codex, le Maroc s’est toujours associé à la région Afrique. La délégation a rappelé au Comité qu’à la vingt-troisième session de la Commission, elle avait déjà exprimé le souhait d’accueillir la quinzième session du Comité.

98. En conclusion, le Comité a déclaré avoir reçu deux propositions de candidature à la fonction de coordonnateur du Comité de coordination du Codex pour l’Afrique, à savoir l’Ouganda et le Maroc, et a décidé de transmettre ces deux candidatures à la Commission à sa vingt-quatrième session pour qu’elle choisisse le prochain coordonnateur pour la région Afrique.


[15] CX/AFRICA 98/9

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