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Considération des Directives harmonisées concernant l’utilisation des taux de récupération dans les mesures analytiques[9] (Point 5 de l’ordre du jour)

42) La Délégation du Royaume-Uni, tout en introduisant le document, a souligné le caractère complexe du sujet et a indiqué qu’il y avait des différences dans l’utilisation des taux de récupération: par exemple, dans la détermination des aflatoxines les taux de récupération étaient souvent utilisés alors que pour les résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires, l’utilisation des taux de récupération étaient variables. La Délégation a également indiqué que des différences concernant l’utilisation et l’application des taux de récupération existaient dans la législation des Gouvernements membres et étaient pour cette raison susceptibles de créer des problèmes dans le commerce.

43) Quelques délégations ont indiqué que l’utilisation généralisée des taux de récupération pour chacune des matrices, signifierait un fardeau économique substantiel pour les laboratoires de produits alimentaires et rendrait cela impraticable, en particulier dans le cas d’analyses multi-résidus, par exemple des résidus de pesticides. Elles ont souligné qu’il faudrait confier aux analystes chimistes la tâche de trancher la question: utiliser ou ne pas utiliser les taux de récupération. Cependant, dans tous les cas il faudrait préciser si les résultats avaient été corrigés ou non et la méthode utilisée pour établir la correction devait être précisée.

44) Certaines délégations ont indiqué que l’objectif du Codex n’était pas de trouver la “meilleure évaluation des résultats” en effectuant une analyse chimique, mais d’obtenir des résultats comparables, et qu’on pourrait y parvenir en offrant des informations sur l’application des taux de récupération et la méthodologie utilisée à ces fins.

45) Un grand nombre de délégations ont reconnu la valeur scientifique des Directives, mais elles ont mis en relief les limites existant lors de l’application universelle des taux de récupération dans le cadre des rapports de résultats analytiques. Entre autres, il a été souligné que les taux de récupération étaient affectés par divers facteurs, comme le traitement ou l’extraction et qu’il y avait plusieurs secteurs où les taux de récupération n’étaient pas applicables.

46) Le Comité a reconnu que l’acceptation des deux premières phrases de la Recommandation 1 dans les Directives de l’UICPA pourrait créer des difficultés, puisque la correction des résultats analytiques deviendrait par la suite une exigence générale. En revanche, les autres recommandations étaient acceptables. Le Comité a décidé d’adopter les Directives Harmonisées concernant l’utilisation des taux de récupération dans les mesures analytiques de l’UICPA, de l’ISO et de l’AOAC, à l’exception des deux premières phrases de la Recommandation 1[10] concernant la demande générale sur la correction. Il a donné son accord pour recommander à la 24ème Session de la Commission son adoption par référence aux fins du Codex (voir Annexe III).


[9] CX/MAS 01/, CX/MAS 01/6-Add.1 (Commentaires de la Finlande et des USA), CX/MAS 10/6-Add.2 (commentaires de Cuba et de l’Allemagne)
[10] Les résultats doivent être corrigés en fonction de la récupération, sauf raisons spécifiques pour ne pas le faire. Les raisons pour ne pas estimer ou utiliser les facteurs de récupération incluent les situations où (a) la limite analytique est considérée comme empirique, (b) une limite a été fixée, par réglementation ou par contrat, en utilisant des données non corrigées, ou (c) on sait que les récupérations sont proches de l'unité. Toutefois...

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