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Annexe II - Proposition d’amendements au Manuel de Procédure

PARTIE 1 - AMENDEMENTS AUX SECTIONS ACTUELLES

1. PRINCIPES POUR L’ÉLABORATION DES MÉTHODES D’ANALYSE DU CODEX

Adjonction d’une nouvelle section à la fin des Critères généraux régissant le choix des méthodes d’analyse, comme suit:

Critères généraux régissant le choix des méthodes d’analyse à l’aide de la démarche-critères

Dans le cas de méthodes Codex de type III, des critères méthodologiques pourront être identifiés et des valeurs quantifiées pour incorporation dans la norme de produit Codex appropriée. Les critères méthodologiques élaborés comprendront les critères de la section Méthodes d’analyse, paragraphe © ci-dessus ainsi que tout autre critère pertinent, par exemple les facteurs de récupération.

2. RELATIONS ENTRE LES COMITÉS S’OCCUPANT DE PRODUITS ET LES COMITÉS S’OCCUPANT DE QUESTIONS GENERALES - MÉTHODES D’ANALYSE ET D’ECHANTILLONNAGE

Adjonction de deux nouveaux paragraphes à la fin de la section “Pratique usuelle”, comme suit:

“Le CCMAS évaluera la performance d’analyse réelle de la méthode qui a été obtenue au stade de la validation. Cette évaluation tiendra compte des caractéristiques de précision appropriées obtenues lors des essais interlaboratoires éventuellement effectués sur la méthode considérée et des résultats d’autres travaux de mise au point réalisés au cours de l’élaboration de la méthode. La série de critères ainsi élaborée fera partie intégrante du rapport de la confirmation par le Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage et sera incorporée dans la norme de produit Codex appropriée.

En outre, le Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage identifiera des valeurs numériques pour les critères auxquels il souhaiterait que ces méthodes se conforment.”

PARTIE 2: ADDITION D’UNE NOUVELLE SECTION DANS LES PRINCIPES POUR L’ÉLABORATION DES MÉTHODES D’ANALYSE DU CODEX

PROPOSITION DE DIRECTIVES ET INSTRUCTIONS DE TRAVAIL POUR FACILITER L’APPLICATION DE LA DÉMARCHE CRITÈRES À LA SÉLECTION DES MÉTHODES D’ANALYSE AUX FINS DU CODEX

(pour inclusion à la fin des PRINCIPES POUR L’ÉLABORATION DES MÉTHODES D’ANALYSE DU CODEX)

INTRODUCTION ET HISTORIQUE

Historiquement, la Commission du Codex Alimentarius a confirmé des méthodes d’analyse spécifiques aux fins du Codex. Ces méthodes d’analyse doivent répondre à des critères de qualité spécifiés dans le Manuel de Procédure. Cependant, la Commission a récemment adopté la “démarche critères” (basée sur la performance) pour l’approbation des méthodes d’analyse aux fins du Codex dans certaines situations. Cette démarche permet la confirmation des critères pour les méthodes par la Commission plutôt que l’adoption de méthodes d’analyse spécifiques.

Ces directives définissent des instructions de travail indiquant comment et quand cette nouvelle démarche devrait être utilisée par les Comités du Codex sur les produits lorsqu’ils recommandent des méthodes d’analyse à confirmer par le Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage, et leur approbation finale par la Commission.

SYSTÈME ACTUEL

La procédure actuelle pour l’adoption de méthodes d’analyse au sein du système Codex impose au CCMAS d’examiner et de confirmer les méthodes d’analyse proposées par les Comités s’occupant de produits lorsqu’ils élaborent leurs normes Codex. Le CCMAS peut en outre proposer des méthodes d’analyse d’application générale (par exemple, pour les éléments traces). Les méthodes d’analyse proposées par les Comités s’occupant de produits ou par le CCMAS peuvent être du type I, II, III ou IV; ces types sont définis dans les directives concernant les méthodes d’analyse et d’échantillonnage du Codex qui figurent dans le Manuel de procédure de la Commission du Codex Alimentarius(3). On y reconnaît qu’il existe essentiellement deux sortes de méthode d’analyse, à savoir:

En outre, pour des méthodes d’analyse particulières, la préférence devrait être donnée à celles dont la fiabilité a été établie compte tenu des critères suivants, choisis selon le cas:

De plus,

LA NOUVELLE DÉMARCHE

La nouvelle démarche ne s’appliquera qu’à la détermination des substances chimiques à analyser (c’est-à-dire les méthodes du type III). Néanmoins, il faut noter que la plupart des méthodes empiriques (c’est-à-dire les méthodes du type I) ont déjà été adoptées par la Commission du Codex Alimentarius. Les méthodes empiriques spécifiques déjà adoptées par la Commission restent attachées à la norme appropriée. Elles n’ont pas besoin d’être réexaminées, à moins que la norme elle-même ne fasse l’objet d’un nouvel examen. Dans ce cas, le Comité du Codex s’occupant de produits devra encore recommander une seule méthode de type I qui sera évaluée par le Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage en toute objectivité.

Lorsqu’un Comité du Codex s’occupant de produits a élaboré une norme et la méthode d’analyse qui s’y rapporte, il doit décider si la méthode qui doit aussi être élaborée est une procédure empirique de type I, une méthode de Type II, une procédure rationnelle de type III ou une procédure de type IV. Le Comité du Codex s’occupant de produits devra alors poursuivre ses travaux comme suit:

Méthode de type I

Dans le système actuel, il s’agit d’une méthode qui définit une valeur qu’il n’est possible d’obtenir qu’aux termes de la méthode per se et qui est, par définition, la seule utilisée pour établir la valeur acceptée de l’élément mesuré.

La procédure pour les méthodes de type I reste inchangée, c’est-à-dire que des méthodes spécifiques sont jointes à la norme de produit, puis considérées pour confirmation par le CCMAS. S’agissant de méthodes empiriques, c’est-à-dire de méthodes dont le résultat est étroitement lié à la méthode utilisée pour l’obtenir, il n’est pas opportun de séparer la spécification et la méthode employée pour déterminer la spécification.

Le Comité s’occupant de produits choisira la méthode appropriée de type I comme il le fait actuellement. Celle-ci devra répondre aux critères ci-dessus. Elle sera transmise au CCMAS pour examen et confirmation. Il n’y aura pas de changement par rapport au système actuel.

Le nombre de méthodes de type I que le CCMAS sera appelé à confirmer, devrait diminuer dans les années à venir, car le nombre de critères liés à des produits spécifiques sans méthodes correspondantes diminue. Au plan international, on a tendance à considérer que l’innocuité des produits alimentaires a davantage d’importance que les aspects liés à la composition et au produit. Le Codex suit cette tendance, et la majorité des méthodes proposées par des Comités “actifs” du Codex vise donc une substance chimique discrète identifiable (c’est-à-dire que ce sont des méthodes de type II ou III). En outre, il semble qu’il y ait “peu” de méthodes différentes pour chaque procédure empirique spécifique, de sorte que le point de vue analytique demeure relativement “stable” dans le temps.

Méthodes de type II et III

Type II: Méthode de référence. Les méthodes de Type II sont maintenues.

Type III: Méthode de remplacement approuvée. Dans le système actuel, c’est une méthode qui répond à tous les critères définis par le Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage aux fins de contrôle, d’inspection ou de réglementation.

Le Comité du Codex s’occupant de produits pourra continuer de proposer une méthode d’analyse appropriée pour la substance chimique à déterminer, ou mettre au point une série de critères auxquels chaque méthode devra se conformer. On s’attend toutefois à ce que le Comité du Codex s’occupant de produits trouve plus facile de recommander une seule méthode et de demander au CCMAS de “convertir” cette méthode en un critère approprié. Le critère sera ensuite confirmé par le CCMAS et fera partie intégrante de la norme de produit Codex remplaçant la méthode d’analyse recommandée. Si le Comité du Codex s’occupant de produits décide d’élaborer lui-même le critère au lieu de laisser cette tâche au groupe de travail du CCMAS chargé de la confirmation, il devra suivre les instructions données pour l’élaboration de critères spécifiques, comme indiqué ci-après. Ces critères doivent être approuvés/recommandés pour la détermination en question.

Cependant, la responsabilité principale de présenter des méthodes d’analyse et des critères appartient aux comités sur les produits. Si un comité sur les produits ne peut pas fournir une méthode d’analyse ou des critères malgré de nombreuses demandes, alors le CCMAS peut fournir une méthode appropriée et “convertir” cette méthode en critères appropriés.

Lorsque le CCMAS confirme, ou recommande, une méthode de type II ou de type III, il examine l’applicabilité de la méthode dans une situation donnée. Parfois, plusieurs méthodes pour le même dosage sont examinées par le CCMAS en vue de confirmation: l’une d’entre elles sera retenue, sur des bases souvent arbitraires, comme méthode du type II, les autres étant classées comme méthodes de type III.

Dans l’avenir, toute méthode dont on pourra prouver qu’elle répond aux caractéristiques d’analyse données sera “approuvée” aux fins du Codex en tant que méthode de type III.

Les caractéristiques d’analyse Codex “approuvées” comprendront au minimum les critères numériques ci-après ainsi que les critères généraux indiqués dans le Manuel de procédure du Codex:

- précision (dans un laboratoire et dans plusieurs laboratoires, mais dérivant de données d’essais interlaboratoires plutôt que de considérations sur l’incertitude des mesures)

- récupération

- sélectivité (effets d’interférence, etc.)

- applicabilité (matrice, fourchette de concentration et préférence accordée aux méthodes “générales”)

- limites de détection/détermination, s’il convient pour la détermination considérée.

- linéarité

Le CCMAS produira les données correspondant aux critères indiqués ci-dessus. Le CCMAS a défini les termes à employer pour chacune des caractéristiques à évaluer. Cette terminologie est indiquée dans l’Annexe I. Le laboratoire devra démontrer que quelle que soit la méthode utilisée, son application correspond aux normes de qualité des laboratoires telles qu’elles sont adoptées à présent par la Commission du Codex Alimentarius.

Beaucoup de données requises par le CCMAS devraient lui être fournies par les comités sur les produits, suite à l’adoption de la liste de contrôle nécessaire pour évaluer les méthodes d’analyse soumises pour confirmation au Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage.

Dans la pratique il convient de noter que cette information est rarement ou jamais fournie par les comités sur les produits.

Méthodes de type IV

Dans le système actuel, il s’agit d’une méthode traditionnelle ou encore d’une méthode d’application récente, mais pour laquelle on n’a pas encore déterminé les critères exigés par le Comité du Codex sur les méthodes d’analyse et d’échantillonnage.

Les méthodes de type IV continueront d’être traitées comme elles le sont actuellement, c’est-à-dire que le CCMAS en “prendra note” sans toutefois les confirmer officiellement. Les méthodes de type IV peuvent devenir des méthodes de type I, II et III.

Les méthodes du type IV continueront à être traitées à part en tant que procédures provisoires. Il ne sera pas possible de les transformer en critères car leurs caractéristiques de précision seront inconnues: les méthodes du type IV n’ont pas fait l’objet d’un essai interlaboratoires.

CONVERSION DE MÉTHODES D’ANALYSE SPÉCIFIQUES EN CRITÈRES MÉTHOLOGIQUES PAR LE CCMAS

Le CCMAS confirme des méthodes d’analyse spécifiques qui lui sont transmises par les Comités du Codex s’occupant de produits. Il recommande également l’adoption de certaines méthodes générales d’analyse Codex qui ne sont pas liées à une norme de qualité spécifique. Le CCMAS prendra les informations qui devraient lui être fournies par le Comité du Codex chargé de la confirmation de la méthode, et les convertira en caractéristiques d’analyse généralisées appropriées. Le Comité convertira en critères les méthodes de type II et III qui lui sont envoyées en vue de confirmation.

Pour que la conversion puisse être effectuée, des informations sur les critères suivants seront nécessaires:

Ces termes, et d’autres encore, sont définis dans l’Annexe I. Les définitions sont accompagnées s’il y a lieu de remarques, ainsi que des valeurs numériques acceptables proposées.

Le CCMAS évaluera la performance d’analyse réelle de la méthode qui a été obtenue au stade de la validation. Cette évaluation tiendra compte des caractéristiques de précision appropriées obtenues lors des essais interlaboratoires éventuellement effectués sur la méthode considérée et des résultats d’autres travaux de mise au point réalisés au cours de l’élaboration de la méthode. La série de critères ainsi élaborée fera partie intégrante du rapport du CCMAS et sera incorporée dans la norme de produit Codex appropriée.

En outre, le CCMAS identifiera des valeurs numériques pour les critères auxquels il souhaiterait que ces méthodes se conforment, c’est-à-dire que son action sera aussi bien proactive que réactive.

ACCEPTABILITÉ DES VALEURS UTILISÉES

Les définitions nécessaires pour la mise en pratique des directives figurent dans le Manuel de procédure du Codex, avec l’ajout des remarques formulées dans l’Annexe II.

MESURES RÉTROACTIVES

Un grand nombre de méthodes ont déjà été adoptées par le Codex. Il est proposé de les laisser telles quelles et, si la démarche-critères est adoptée, de ne présenter sous forme de critères que les méthodes qui doivent encore être élaborées en normes Codex ou confirmées par le CCMAS, excepté dans les cas où des méthodes multiples sont considérées pour confirmation comme méthodes du type III par le CCMAS, par exemple pour la détermination des éléments trace.

ANNEXE I: TERMINOLOGIE ANALYTIQUE UTILISÉE PAR LE CODEX ET RENSEIGNEMENTS SUR LES VALEURS NUMÉRIQUES ACCEPTABLES

La terminologie analytique utilisée par le Codex figure dans le Manuel de procédure de la CCA. Les amendements ou les ajouts à y faire sont indiqués ci-après, avec des renseignements concernant les termes qui peuvent être utilisés pour l’élaboration des critères:

TERMINOLOGIE

Le Manuel de procédure donne la définition des termes suivants:

AUTRES TERMES POUVANT ÊTRE UTILISÉS DANS LA DÉMARCHE-CRITÈRES

Limite de détection

La limite de détection est définie conventionnellement comme échantillon à blanc + 3s, où s est l’écart type de l’indice de valeur de l’échantillon à blanc.

Cependant, une définition alternative qui répond à la plupart des objections à l’approche ci-dessus (à savoir la grande variabilité à la limite de mesure ne peut pas être résolue) est de se baser sur l’écart-type arrondi de la reproductibilité lorsqu’il n’est plus sous contrôle (3sR= 100%; 3sR= 33%, arrondi à 50% du fait de la grande variabilité). Une telle valeur est directement liée à l’analyte et au système de mesure est n’est pas basé sur le système de mesure local.

Limite de détermination

Comme pour la limite de détection, mais on retient 6s ou 10s plutôt que 3s.

Cependant, une définition alternative similaire à celle de la limite de détection consiste à utiliser sR = 25%. Cette valeur ne diffère pas beaucoup de celle de la limite de détection car la limite supérieure de la limite de détection se confond sans distinction avec la limite inférieure de la limite de détermination

Récupération

C’est la partie de la quantité de substance à analyser présente ou ajoutée au matériau d’essai qui est extrait et présenté pour la mesure.

Sélectivité

La sélectivité est la capacité d’une méthode à déterminer un ou des analyte(s) particulier(s) dans des mélanges ou des matrices sans interférences d’autre composants.

La sélectivité est le terme recommandé en chimie analytique pour exprimer la capacité d’une méthode individuelle à déterminer le ou les analyte(s) en présence d’interférences d’autres composants. La sélectivité peut être graduée. L’utilisation du terme “spécificité” pour le même concept doit être découragée car elle crée souvent une confusion.

Evaluation de l’acceptabilité des caractéristiques de précision d’une méthode d’analyse

Les valeurs de répétabilité et de reproductibilité calculées peuvent être comparées avec les méthodes existantes. Si ces valeurs sont satisfaisantes, la méthode peut être utilisée comme méthode validée. S’il n’y a pas de méthode avec laquelle on peut comparer les paramètres de précision, les valeurs théoriques de répétabilité et de reproductibilité peuvent être calculées à l’aide de l’équation d’Horwitz.

Equation d’Horwitz: RSDR = 2C-0.1505

Les valeurs sont les suivantes:

Taux de concentration


RSDR

1

(100%)

2

10 - 1


2.8

10 - 2

(1%)

4

10 - 3


5.6

10 - 4


8

10 - 5


11

10 - 6

(ppm)

16

10 - 7


23

10 - 8


32

10 - 9

(ppb)

45


Horwitz a obtenu cette équation après avoir étudié les résultats de nombreux essais interlaboratoires (environ 3 000). Bien qu’elle représente les valeurs RSDR moyennes et soit une approximation de la précision possible qui peut être atteinte, les points de données provenant d’essais interlaboratoires “acceptables” se situent dans une fourchette plus ou moins égale au double des valeurs tirées de cette équation. Cette courbe idéale est indépendante de la nature de la substance à analyser ou de la technique d’analyse qui a été utilisée pour prendre la mesure. En général, les valeurs prises sur cette courbe sont indicatives de la précision qu’il est possible d’obtenir et qui est acceptable d’une méthode d’analyse par différents laboratoires. Son emploi permet d’évaluer, de manière satisfaisante et simple, l’acceptabilité de la précision de la méthode.

Elle pourrait être démontrée d’une manière commode pour toute association particulière méthode/concentration en calculant les valeurs HORRAT, c’est-à-dire:

La valeur HORRAT pour la reproductibilité = RSDr (observée)/ RSDr (estimée).
La valeur HORRAT pour la répétabilité est calculée de même en utilisant la valeur RSDR observée au numérateur et en supposant que RSDr = 0.66 RSDR, c’est-à-dire:
HORRATr = RSDr (observée)/ RSDr (estimée)
Valeurs inférieures à 120mg/kg

Il convient de noter que l’équation a été recalculée à la lumière d’essais interlaboratoires récents. Ceci a été récemment publié par Thompson1, qui recommande que pour les valeurs inférieures à 120mg/kg, une valeur constante de l’écart-type relatif de 22% soit utilisée. Cependant, pour de nombreuses utilisations, par exemple les mycotoxines et les résidus de pesticides, la forme originale est encore applicable dans de nombreux cas.

Référence

1. “Recent Trends in Inter-Laboratory Precision at ppb and sub-ppb Concentrations in Relation to Fitness for Purpose Criteria in Proficiency Testing”, M. Thompson, Analyst, 2000, 125, 385-386.


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