85. Le Groupe spécial a rappelé quil était convenu, à sa première session, détablir une liste des méthodes danalyse disponibles notamment pour la détection ou lidentification daliments ou dingrédients dérivés des biotechnologies et avait créé un Groupe de travail sur les méthodes danalyse, présidé par lAllemagne, qui serait chargé de cette tâche[16]. Le Groupe de travail sest réuni le vendredi 23 mars 2001. Il a constaté que les pays utilisaient des méthodes différentes et quil nexistait pas, à lheure actuelle, de méthodes validées au plan international.
86. Sur la base des recommandations du Groupe de travail sur les méthodes danalyse, le Groupe spécial est convenu de documenter le statut actuel de la validation des méthodes présentées par les pays membres. Il a recommandé détablir un registre ou un centre dépositaire où seraient rassemblées toutes les informations pertinentes sur les méthodes pour la détection ou lidentification daliments ou dingrédients dérivés des biotechnologies (ainsi que la disponibilité des matériels de référence). Le Groupe spécial est convenu de préparer une Lettre circulaire demandant aux Etats membres et aux organisations internationales intéressées de:
87. Le Groupe spécial est convenu quil faudrait développer des échanges de collaboration avec le CCMAS à leffet que le CCMAS envisage des moyens appropriés pour la validation des méthodes danalyse dans le domaine des biotechnologies et ultérieurement pour leur approbation. Le Groupe spécial est aussi convenu dinformer le CCFL des progrès accomplis dans ce domaine.
88. En ce qui concerne la proposition visant à établir un registre des méthodes validées, le Secrétariat et le représentant de la FAO ont signalé que la FAO avec lOMS et dautres partenaires avaient actuellement à létude un mécanisme international déchange dinformations pour la sécurité sanitaire des aliments et la santé agricole. Ce système basé sur internet doit fournir à toutes les parties intéressées des informations officielles sur les réglementations alimentaires et les mesures apparentées nationales et internationales. Le cas échéant, les informations pourraient faire partie dautres systèmes de données gérés au plan national ou international.
89. La délégation française a attiré lattention sur le mécanisme de centralisation établi dans le cadre du Protocole de Carthagène et a estimé quil faudrait être attentif à ce quil ny ait pas de chevauchements avec les activités dautres organes des Nations Unies dans ce domaine. La délégation italienne a signalé que le Centre de recherche commun de la Commission européenne établissait un registre des méthodes.