Page précédente Table des matières Page suivante


8. NOTES DE FIN DE DOCUMENT


1 Une estimation analogue du nombre de personnes qui vivent de la pêche à petite échelle peut être établie d’après les indications de Safina (1995:52) qui évalue à environ à 200 millions à l’échelle mondiale le nombre de personnes qui vivent de la pêche. Ces chiffres ne distinguent pas la pêche industrielle de la pêche à petite échelle, ni les producteurs primaires des autres personnes dont la subsistance est liée à la pêche. Toutefois, sous réserve de l’exactitude de ces chiffres et s’ils se rapportent conjointement aux producteurs primaires, ainsi qu’aux autres personnes qui dépendent de la pêche, et en supposant qu’environ 95 pour cent des personnes qui vivent de la pêche exercent une activité à petite échelle, on peut en conclure d’après ces données qu’au niveau mondial quelque 190 millions de personnes vivent de la pêche à petite échelle.

2 Les responsables des pêches désireux d’étudier et de mesurer la force et l’importance de la fierté professionnelle, de la ténacité et de l’identité culturelle au sein des communautés de petits pêcheurs sont invités à se référer aux publications suivantes: annexe 10.3 du présent rapport, établie par Friedman, Binclay et Tissen, 1990, Gatewood, 1989, Gatewood et McCay (1988), Peace (1991), Poggie et Gersuny (1974), Pollnac et Poggie (1978), Pollnac et Poggie (1979), Pollnac et Robbins (1972), et Pollnac et Ruiz-Stout (1977).

3 Les lecteurs sont invités à consulter les publications suivantes en ce qui concerne les problèmes rencontrés par les populations de pêcheurs à petite échelle en raison des actions menées par le mouvement mondial de protection des animaux: Enarsson 1990 pour le phoque en Islande; Freeman 1991, 1997 et annexe 10.3 du présent rapport (publication de Freeman) concernant les populations autochtones des régions arctiques et subarctiques, le Gouvernement du Japon (1997, au sujet des communautés de pêche à petite échelle à la baleine au Japon; McGoodwin (1997) qui étudie la question en général au sein de communautés de petits pêcheurs; Northridge (1984), Wenzel (1991) et Wright (1984), qui défendent le cas des populations de Terre-Neuve vivant de la chasse au phoque; et Bush (1985), Davis (1979 et 1989), Mowat (1972 et 1984), ainsi que Watson et Rogers (1982), qui défendent les points de vue du mouvement de protection des animaux, dont l’action a abouti en définitive à la disparition de la chasse au phoque en tant qu’élément important des économies de subsistance des populations rurales de Terre-Neuve.

4 L’exposé du chapitre 5 au sujet des méthodes d’évaluation rapide est extrait en grande partie de Pido, Pomeroy, Carlos et Garces (1996) auxquels l’auteur adresse ses remerciements.

5 Les chercheurs devraient utiliser prudemment les informations et statistiques concernant les pêches à petite échelle obtenues auprès de sources auxiliaires. Cela tient en effet aux difficultés que comporte l’établissement d’un recensement précis de pêcheurs souvent dispersés sur des zones difficiles d’accès susceptibles par ailleurs de s’absenter à l’occasion des campagnes de pêche, et de commercialiser leurs captures à plusieurs endroits..

6 Benyami et Andersen (1985) proposent des suggestions intéressantes quant à la façon dont les responsables des pêches peuvent aider les membres des communautés de petits pêcheurs à mettre sur pied et à faire fonctionner des organisations efficaces.

7 A l’origine la désignation complète du Programme était la suivante: Programme spécial pour la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV).

8 D’après le Comité des pêches de la FAO (1995b, FAO), les pays à faible revenu et à déficit vivrier sont ceux dont la balance commerciale des céréales a présenté un déficit au cours des 5 dernières années et dont le revenu par habitant est inférieur ou égal aux revenus utilisés pour déterminer l’admissibilité aux prêts de l’AID/BIRD, (soit un PIB de 1305 US$ par habitant en 1992). D’après le groupe d’experts de haut niveau sur les pêches parrainé par la FAO, les pays à faible revenu et à déficit vivrier sont ceux dont le bilan des échanges alimentaires a été négatif au cours de la période 1992-94 - et dont le revenu par habitant est inférieur ou égal au revenu utilisé pour déterminer l’admissibilité aux prêts de l’AID/BIRD (soit un PIB de 1465 US$ par habitant en 1995). En outre, le pays doit s’être déclaré lui-même en tant que pays à faible revenu et à déficit vivrier (FAO, 1998:1). Parmi les 78 pays identifiés comme PFRDV 43 sont situés en Afrique.

9 En ce qui concerne les petits Etats insulaires en développement (parmi les Etats membres de l’alliance des petits Etats insulaires, 11 ont été identifiés en tant que PFRDV et dans 6 d’entre eux le poisson fournit plus 50 pour cent de l’apport protéique d’origine animale dans le régime alimentaire. Les 11 membres de l’Alliance des petits Etats insulaires qui constituent des pays à faible revenu et à déficit vivrier sont le Cap Vert, les Comores, la Guinée Bissau, Kiribati, les Maldives, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Samoa, Sao-Tomé-et-Principe, les îles Salomon, Tuvalu et Vanuatu.

10 Ces projets comprennent notamment: le programme d’aquaculture pour le développement des communautés locales, (ALCOM), implanté à Harare (Zimbabwe) et opérant en Afrique australe; le projet de gestion des pêches côtières dans la Baie du Bengale (BOBP, Coastal Fisheries Management in Bay of Bengal), implanté à Chénaï (Madras, Inde) et opérant dans les pays voisins de la Baie du Bengale; et enfin, le programme de développement intégré des pêches artisanales en Afrique de l’Ouest (IDAF), implanté à Cotonou (Bénin) et opérant dans les pays d’Afrique Occidentale.


Page précédente Début de page Page suivante