Le présent rapport vise à aider les pays dAfrique subsaharienne à mettre sur pied le cadre juridique, réglementaire et institutionnel nécessaire pour permettre la création dune aquaculture commerciale durable, si les autres conditions du développement de ce secteur sont réunies, ou pour assurer son essor tout en garantissant la présence des mécanismes de contrôle requis. Outre lexamen des éléments sur lesquels repose nécessairement une législation efficace de laquaculture, le rapport présente des études de cas consacrées aux régimes juridiques, institutionnels et réglementaires auxquels laquaculture est assujettie à Madagascar, au Malawi, au Mozambique, au Nigéria et en Zambie. Dans chaque pays létude examine la contribution du cadre juridique au développement dune industrie durable de laquaculture commerciale et recommande les modifications voulues pour établir un fondement juridique sûr en vue de sa croissance future.
Bien que les conclusions de létude soient propres à chaque pays, elles sappliquent à des problèmes importants pour toute lAfrique subsaharienne. De plus, la notion dun régime juridique viable ne garantit aucunement lémergence ou le développement de laquaculture commerciale. Toutefois, un régime de ce type est une première étape essentielle du processus envisagé; la réflexion présentée dans ce rapport sattache à cet objectif. Jaimerais exprimer ma reconnaissance pour le précieux travail du Professeur David R. Percy, chercheur invité de lUniversité dAlberta (Canada), et de Nathanael Hishamunda du Service de la planification du développement des pêches de la FAO, qui ont rédigé le rapport. Je souhaite également remercier différents collaborateurs de la FAO, notamment Annick Van Houtte, John Moehl, Mathias Halwart, Audun Lem et Alhaji Jallow, pour la pertinence de leurs conseils et de leurs observations.
Ulf Wijkström
Chef du Service de la planification du développement
des pêches
Département des pêches de la FAO