L'École Nationale des Sciences Forestières (ESNACIFOR), est une institution d'enseignement supérieur, en Honduras. Au cours de ses trente années d'existence, grâce à la diversification de ses programmes académiques, de recherche et d'encadrement, cette institution a pu bénéficier d'une grande renommée à l'échelle régionale.
En raison de la crise économique qui avait touché le pays au début des années 80, une série de mesures structurelles ont été prise pour ce qui est de l'aménagement des ressources naturelles. Aussi, afin de mieux répondre aux objectifs visés par ces changements, ESNACIFOR a souvent été contrainte de procéder au développement et à la révision de ses programmes d'enseignement et de formation forestiers. Les stratégies appliquées dans ces types d'exercices, opérées souvent de manière participative, comprennent trois phases distinctes, à savoir: (i) la définition du profil professionnel recherché; (ii) l'élaboration du système éducatif amélioré et; (iii) la mise à jour du plan d'étude.
Dans son processus de développement et révision de cursus forestiers, ESNACIFOR tient compte de certains paramètres internes, tels que: (i) les amendements de la loi; (ii) les règles académiques et règlement interne et; (iii) le plan stratégique de développement. Les principaux paramètres externes sont: (i) les lois et règles régissant l'enseignement supérieur ; (ii) les progrès technologiques et l 'évolution du marché de l'emploi et; (iii) la politique forestière en cours.
Les principales parties prenantes impliquées dans les processus de développement et de révision de cursus forestiers sont; le corps enseignant et le personnel administratif, les nouveaux et anciens étudiants, les utilisateurs potentiels des lauréats et les autres institutions d'enseignement. Le mécanisme habituellement utilisé, _uvrant à encourager davantage la participation des parties prenantes, consiste essentiellement à des entretiens individuels, bien structurés et répétés régulièrement (tous les cinq ans). Les résultats obtenus sont ensuite analysés et les amendements nécessaires en sont portés. La contrainte majeure, restant cependant posée, est celle du manque de compétences en matière de développement et révision de cursus forestiers et du suivi rigoureux dans leur mise en œuvre.
