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4. RÉSEAUX ET PROGRAMMES RÉGIONAUX D'INFORMATION


4.1 Les systèmes de collecte d'information et de données
4.2 Les associations professionelles
4.3 Les projets sur la pêche et l'aquaculture
4.4 Les organes régionaux des pêches

Il y a plusieurs types de coopération qui peuvent être désignés par le nom de réseaux et qui sont importants du point de vue de leurs sources d'information, produits et services. Les exemples de quelques réseaux régionaux africains ont été ci-dessous catégorisés pour mettre en valeur les différents mécanismes visant à partager et diffuser largement les informations.

4.1 Les systèmes de collecte d'information et de données

Ceux-ci fournissent des mécanismes pour la collecte et la diffusion de l'information et des données. En plus de leurs produits d'information précieux, ces systèmes jouent un rôle important dans l' établissement de partenariats, la formation et le capacité scientifique. Dans le domaine des pêches et de l'aquaculture, il y a plusieurs systèmes d'information importants en Afrique:

Résumés des sciences aquatiques et halieutiques (ASFA) qui a débuté en 1971, est construit sur un partenariat entre un nombre croissant d'institutions nationales, intergouvernementales et les agences des Nations Unies. L'objectif global du Partenariat ASFA est de diffuser les informations sur les sciences aquatiques et les pêches à la communauté mondiale, en gardant à l'esprit les intérêts spéciaux des pays en voie de développement dans ce domaine <www.fao.org/fi/asfa/asfa.asp>. Durant ces dernières années, plusieurs partenaires nationaux africains sont devenus centres ASFA d'entrée des données, améliorant ainsi la collecte et diffusion d'informations dans la région. Les partenaires africains sont le Kenya Marine and Fisheries Research Institute (Mombasa, Kenya), Le Centre de recherches océanologiques (Abidjan, Côte d'Ivoire), l'Institut national de recherche halieutique (Casablanca, Maroc) et l'Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM), (Salammbô, Tunisie).

FISHBASE et le Projet ACP-UE “Renforcement des capacités de gestion des pêches et la biodiversité dans les pays ACP” a pour objectif global de fournir l'information, les méthodes et les outils qui contribueront à la formulation et la mise en œuvre de politiques et stratégies pour la conservation de la biodiversité aquatique, son exploitation durable et le partage équitable des bénéfices d'après les dispositions de la Convention sur la biodiversité (CBD). Le projet a établi trois nœuds régionaux de coordination en Afrique. Dans leurs régions respectives, les coordinateurs supervisent les activités du Projet de formation et donnent leur soutien aux scientifiques et gestionnaires des pêches dans le respect de la recherche et l'échange de l’information. Il y a beaucoup d'instituts et de scientifiques africains qui collaborent avec FISHBASE. Le futur plan de FISHBASE prévoit d’améliorer l’accessibilité et le contrôle d'entrée des données pour que les collaborateurs puissent ajouter ou modifier les informations sur leurs pays respectifs ou leurs domaines de compétence. <www.fishbase.org/training>

FISHLIT est l'une des nombreuses bases de données produites par le National Inquiry Service Centre (NISC, Afrique du Sud). La mission du NISC est de fournir des informations locales et globales pour l'Afrique, sur l'Afrique et par les Africains. FISHLIT est produit en collaboration avec le JLB Smith Institute of Ichthyology de l'Université de Rhodes en Afrique du Sud qui fournit également un service de distribution de documents. La couverture des régions tropicales et de poisson d'eau douce africain est particulièrement complète, et il y a beaucoup d’informations relatives aux pays en voie de développement. FISHLIT est inclut dans les autres bases de données NISC d'anthologie tel que Aquatic Biology, Aquaculture & Fisheries Resources (ABFR) and Fish & Fisheries Worldwide. <www.nisc.co.za/fishlit.html>

ODINAFRICA est le Projet “Réseau d'échange de données et d'information océanographiques pour l'Afrique” de la Commission océanographique intergouvernementale (COI). Il a incorporé le Regional Cooperation in Scientific Information Exchange in the Western Indian Ocean Region (RECOSCIX-WIO) et continue de fournir des services d'information à la communauté scientifique, avec pour but d'encourager les capacités scientifiques de la région. Le Centre de diffusion régionale (RDC), basé au Kenya Marine and Fisheries Research Institute (KMFRI) agit comme une boussole qui oriente et lie les différentes composantes du système. Les systèmes d’information produits par le RECOSCIX-WIO auxquels il a contribué comprennent: Le Catalogue des bibliothèques de science marine (WIOLIB), Le Répertoire des chercheurs marins de la région Ouest de l’océan indien (WIODIR), WINDOW (périodique), Base de données ASFA et la Base de données des espèces marines d’Afrique de l’Est. (MASDEA). <www.odinafrica.org>

4.2 Les associations professionelles

Outre la publication de précieuses sources d’information telles que les actes de conférence, les annuaires des adhérents, etc., la plupart des associations professionnelles du domaine des sciences aquatiques fournissent aussi un cadre d'échange de compétences ainsi que d’informations. La gamme de types d'association est large, incluant les associations scientifiques ou celles spécialisés dans l’information; les associations baseés entièrement en Afrique ou celles s'appuyant sur un groupe régional africain d'une association internationale. Les deux exemples suivants illustrent brèvement ces remarques.

L'International Association of Aquatic and Marine Science Libraries and Information Centers (IAMSLIC) est une association de personnes et d'organismes intéressés par les sciences d'information marine et aquatique. L'association offre un forum d'échange et de recherche d'idées et problematiques d'intérêt commun. <siolibrary.ucsd.edu/iamslic/> Le groupe africain a des membres dans neuf pays.

The Western Indian Ocean Marine Science Association (WIOMSA) est une organisation régionale non gouvernementale et sans but lucratif pour promouvoir le développement éducatif, scientifique et technologique de différents aspects des sciences marines dans la région Ouest de l'océan Indien. L'Association rassemble et diffuse des informations en sciences marines, elle tient toutes sortes de réunions pour prendre en charge le développement de la science marine et l'échange d'informations et instaure une meilleure communication entre les scientifiques marins et autres professionnels impliqués dans l'avancement de la recherche et le développement de la science marine dans la région Ouest de l'océan Indien.

<pages.intnet.mu/ams/wiomsa.htm>

4.3 Les projets sur la pêche et l'aquaculture

Dans le cadre de l'établissement d'une base de sources d’information et de l'introduction des services d’information, les projets régionaux de pêches et d’aquaculture constituent la plus importante catégorie. Normalement, les projets régionaux ont une durée minimum de cinq ans et quelques-uns ont été renforcés pour continuer leurs activités à long terme. Ils publient largement et créent de meilleurs collection de bibliothèques et d’informations au bénéfice des pays participants.

La FAO a été impliquée dans la mise en œuvre de beaucoup de projets régionaux en Afrique, par exemple: le Programme pour des moyens d'existence durables dans la pêche (PMEDP), qui a commencé ses activités en novembre 1999, implique 25 pays ouest-africains et les services d’information coordonnés à ses quartiers généraux à Cotonou (Bénin) www.fao.org/fi/projects/sflp/niveau2_fr.htm; le projet Lake Tanganyika Research (LTR) “Recherche pour la gestion des pêches sur le lac Tanganyika”, qui a été rendu effectif de 1992 à 2000 quand il est devenu officiellement Lake Tanganyika Monitoring Programme. Le Centre de la Documentation établi par LTR au Burundi sert les quatre Etats du Bassin du lac qui sont le Burundi, la République démocratique du Congo (DRC), la Tanzanie et la Zambie. <www.fao.org/fi/ltr/index.htm>

Le projet ‘Système d’information et d'analyse des pêches’ (SIAP) pour les pays de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP - Mauritanie, Sénégal, Gambie, Cap Vert, Guinée Bissau, Guinée). Le but du SIAP est de renforcer la coordination et mise œuvre de la ‘bonne gestion’ des ressources halieutiques à échelle nationale et sous-régionale dans les pays de la CSRP. Le projet se basera sur la mise en œuvre de modules interdépendants et sur un mode de partenariat ACP-UE mobilisant les centres de recherche, les Départements de pêche de l'ensemble de la région et des institutions européennes possédant une expertise dans le domaine et s’engageant à rapatrier des données et qui ont été choisis sur base de complémentarité et de subsidiarité. <www.fisat2000.org/programme.htm>

4.4 Les organes régionaux des pêches

L'Afrique a au moins douze organes régionaux des pêches existants ou en négociation. Ce sont des Commissions principalement consultatives qui fournissent à leurs membres des avis scientifiques et conseils de gestion, bien que quelques-unes soient des Commissions de gestion qui établissent directement des mesures de gestion <www.fao.org/fi/body/rfb/index.htm>. Elles publient de riches informations pertinentes sur plusieurs pays de la région et fournissent un forum précieux d'échange d’information et d’expériences entre les pays membres participants. Plusieurs pays d’Afrique du Nord sont membres des commissions intergouvernementales scientifiques qui couvrent la Méditerranée, à titre d’exemple la Commission internationale pour l'exploration scientifique de la mer Méditerranée (CIESM). Cette Commission est actuellement consolidée par 22 Etats membres, avec le travail de soutien d’un grand réseau scientifique de quelque 500 instituts et de plus de 2500 chercheurs réunis par un engagement visant à encourager la science marine pour la protection durable de la mer Méditerranée et pour le bien-être de ses populations riveraines. <www.ciesm.org/index.html>


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