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II. METHODOLOGIE


En préparation de l’atelier, les radiodiffuseurs invités ont reçu un questionnaire visant à identifier les besoins en information-communication de leurs stations radio. Ils reçurent également avant leur arrivée des documents relatifs à la Conférence de la FAO pour en préparer la couverture.

Autre documentation envoyée en amont aux radiodiffuseurs, une fiche technique pour chacun des onze thèmes qui seront approfondis lors de l’atelier. Ces fiches, présentées en annexe, fournissaient une information synthétique et vulgarisée, en préparation des sessions techniques permettant aux radiodiffuseurs d’approfondir ces questions en interrogeant les experts techniques de chaque discipline.

L’atelier lui-même s’étendit sur cinq jours: deux en plénière, trois en sessions techniques.

La première journée de l’atelier se déroula en séance plénière. En introduction, furent présentés les résultats de l’enquête sur les besoins en information-communication afin que les experts techniques de la FAO et l’atelier lui-même répondent à ces besoins et attentes. Puis, trois communications furent présentées, chacune suivie de questions-réponses et d’échanges. La dernière journée, également en séance plénière, fut consacrée aux travaux de synthèse, de restitution et aux recommandations par les participants à l’atelier. C’est également en cette journée de vendredi que furent présentés par la FAO le nouveau site internet dédié à la radio rurale[4] et par l’AMARC le projet de service d’information sur la sécurité alimentaire.

Les trois autres journées de l’atelier furent consacrées à des sessions techniques, chaque session étant animée par un expert technique de la FAO. Ces sessions techniques furent interactives et engendrèrent des séries d’échanges entre les radiodiffuseurs et les experts techniques de la FAO. Ces séances permirent aux hommes et aux femmes de radio de relayer auprès de la FAO les besoins de leurs communautés en terme de sécurité alimentaire. En ce sens, ils jouèrent un rôle d’intermédiaire entre le terrain (femmes africaines, paysans, auditeurs, marchands, etc.) et la FAO. Les radiodiffuseurs reçurent également des documents de référence susceptibles de leur être utiles de retour chez eux.

Les fins d’après-midi furent consacrées à la couverture de la Conférence de la FAO et à des interviews individuelles d’experts techniques dont chaque radiodiffuseur prit l’initiative. Grâce à l’aimable collaboration de l’AMARC et du studio radio de la FAO, certains animateurs parvinrent à envoyer leurs papiers par téléphone à leurs stations radio.

Néanmoins, nous devons nous souvenir que les contacts téléphoniques ou par courrier électronique, tout comme l’accès à Internet sont parfois difficiles dans certains pays africains. C’est pourquoi, tant dans la préparation, la tenue et le suivi de l’atelier, il fut décidé d’utiliser, outre les contacts directs par courrier électronique, d’autres moyens comme le courrier traditionnel et les contacts via les représentants locaux de la FAO.


[4] http://www.fao.org/sd/2001/radio/index_fr.htm

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