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ANNEXES

Annexe 1 - Fiches préparatoires pour l'identification d'activités

(Selon le modèle du GIEC)

Dans le 4ème chapitre du document « Utilisation, changement d'utilisation des terres et foresterie » (GIEC, 2000), le GIEC identifie des activités susceptibles de participer à l'atténuation du changement climatique. Cette démarche est reprise ici pour présenter quatre activités forestières ou agroforestières d'un intérêt particulier pour l'Afrique.

Note d'information 1: Agroforesterie et plantations à usages multiples

Définition/Description de l'activité

Systèmes où il y a association entre les cultures et divers végétaux : arbres ou arbustes principalement en considérant leurs diverses fonctionnalités (fonction environnementale, fonction agro-écologique, rôle de production), plantes fertilisantes (légumineuses), plantes médicinales ou même différentes cultures associées entre elles.

Les domaines agroforestiers ainsi formés font office de « puits de carbone » grâce aux arbres plantés. Ceci se fait moins par la quantité de carbone stockée par unité de surface que par les surfaces concernées. Les parcs à karité au Mali, par exemple, couvrent près de 4 millions d'hectares (Griffon et Mallet, 1999).

Usage et potentiel en Afrique

L'Afrique peut tirer des avantages importants de l'agroforesterie. En effet, tous les pays situés dans une « zone agro-climatique » sont potentiellement capables d'appliquer les techniques de cette activité, notamment sur les terres dégradées. L'accessibilité à l'eau est donc un facteur important qui n'exclut toutefois que les pays de la zone sahélienne.

En outre, l'agroforesterie, fondée sur une diversification des cultures et donc des activités, est plus à même de se développer dans des régions à forte densité de population qui possèdent de surcroît une dynamique paysanne importante. L'agroforesterie se présente donc comme un outil au potentiel considérable pour l'Afrique.

Connaissances actuelles et incertitudes scientifiques

A l'heure actuelle, des stratégies agroforestières sont disponibles pour les différents écosystèmes cultivés que l'on peut rencontrer en Afrique, que ce soit en zone sèche, en zone humide, en altitude, en zone périurbaine.

De plus, les connaissances actuelles permettent de choisir entre différentes stratégies possibles pour une zone donnée celles qui maximiseront d'une part les bénéfices des producteurs concernés, et d'autre part ceux des collectivités bénéficiant des externalités du nouveau système. Cependant, les rôles multiples des arbres et des plantes associées aux cultures ne sont pas toujours bien connus, de même que les méthodes d'optimisation de ces systèmes agroforestiers.

Méthodes de calcul de l'effet de réduction des émissions

Pour estimer les variations de la quantité de carbone du sol et de la biomasse épigée dues aux techniques agroforestières, des modèles sont actuellement utilisables. Cependant la diversité des cultures rend complexe cette estimation même si des outils permettant de calculer les quantités de carbone dans les petits arbres et dans les arbustes ont été développés (Palm et al., 2000).

Échelle de temps et contrôle

Pour évaluer l'impact de telles activités sur les stocks de carbone du sol, une période de 10 ans est nécessaire (GIEC, 2000). La vérification peut s'effectuer à l'aide de plusieurs outils. Des mesures directes des taux de carbone du sol peuvent être entreprises. Etant donné la structuration du paysage établie par les activités agroforestières, les techniques SIG20 peuvent aussi être utilisés.

Réversibilité et permanence

Les risques concernant une réversibilité possible des stocks de carbone accumulés sont liés principalement au changement d'usage des terres. Un remplacement par des pâturages ou par des cultures sur brûlis est envisageable. Les catastrophes naturelles (feu, maladie, insectes ravageurs) représentent aussi un risque, bien que faible dans un tel système.

Pour pallier les risques de réversibilité liés au changement d'usage des terres, les activités agroforestières doivent présenter une économie rentable dont les bénéfices doivent être répartis le plus largement possible.

Impacts associés

La multifonctionnalité des arbres et des arbustes entraîne de multiples effets environnementaux bénéfiques (protection des sols contre l'érosion, régulation des eaux (nappes phréatiques), maintien de la diversité biologique) ainsi que des effets agro-écologiques (maintien de la fertilité des sols, effets microclimatiques sur le milieu).

Au niveau du développement, cette activité diversifiée octroie une source de revenus supplémentaires durables pour les communautés locales (plantes médicinales, bois d'œuvre, résines). De plus, en recréant des domaines sylvo-pastoraux, elle permet la croissance des espaces d'élevage et donc celle des revenus (Griffon et Mallet, 1999). L'agroforesterie permet aussi une structuration de l'espace rural et du paysage (délimitation foncière, organisation des espaces agro-sylvopastoraux).

Note d'information 2 : Exploitation à faible impact

Définition/Description de l'activité

L'exploitation à faible impact (EFI) s'inscrit dans la logique de conservation des massifs forestiers exploités, et de ce fait de celle des puits de carbone. Cette activité, qui s'inscrit dans la dynamique de la réalisation de plans d'aménagement, permet, grâce au développement et à l'utilisation de méthodes structurées de prélèvements (planification des réseaux de pistes de débardage et des parcs à bois, coupes directionnelles, délianage), de minimiser les dommages collatéraux généralement infligés au cours de ces prélèvements forestiers au niveau du sol, des rivières et des arbres d'avenir non récoltés. Les dommages ainsi évités permettent une régénération naturelle efficace des forêts et donc le maintien de la biodiversité en plus de remédier à la dégradation excessive des stocks de carbone par des pratiques d'exploitation conventionnelle.

Usage et potentiel en Afrique

Les pays d'Afrique centrale et d'Afrique occidentale (République démocratique du Congo, Libéria, Guinée équatoriale, Angola, Gabon, Congo, Cameroun) qui possèdent de larges massifs de forêts naturelles denses peuvent voir dans cette activité un outil de gestion durable de leurs forêts économiquement profitable. Cependant, ce potentiel est soumis à certaines conditions. Ces pays doivent en effet focaliser leur attention sur l'aspect durable de cette activité. Ils peuvent compter sur le fait que les forêts naturelles seront encore pendant plusieurs décennies la source principale de bois d'œuvre (FAO, 1999). Une réelle volonté de politique forestière à long terme et sur de larges surfaces est donc nécessaire pour obtenir des gains nets de carbone significatifs en plus de la rentabilité de l'exploitation..

Connaissances actuelles et incertitudes scientifiques

Les techniques utilisées dans l'EFI sont à ce jour bien connues car utilisées de manière généralisée dans les pays industrialisés, et testées depuis quelques années dans les zones tropicales. De plus, le taux de prélèvement en Afrique d'environ 1-2 tiges/ha (Bertault & Kadir, 1998) est compatible avec les techniques d'EFI. Ces dernières nécessitent cependant une adaptation lors du passage aux forêts tropicales, liée aux spécificités dendrologiques et structurales de ces forêts. Des études sur la dynamique des forêts denses humides sont actuellement en cours afin de faciliter cette adaptation. L'obstacle majeur vient du manque de personnel qualifié pour effectuer les inventaires, indispensables à la planification des différentes étapes opérationnelles d'une exploitation.

Méthode de calcul de l'effet de réduction des émissions

La méthode de calcul des stocks de carbone dans les projets d'exploitation à faible impact est basée sur l'inventaire fait au début des projets, d'où l'importance de celui-ci. Cet inventaire permet de calculer les stocks de carbone à un instant t et de calculer leur évolution grâce à des modèles prédictifs. Un « scénario de référence » peut être calculé grâce aux données de la littérature issues des études concernant les dégâts causés habituellement par des pratiques conventionnelles d'exploitation forestière. Ensuite, les stocks de carbone calculés en tenant compte des pratiques d'exploitation à faible impact peuvent être comparés à ceux issus du premier calcul pour établir l'additionnalité environnementale des projets. A l'heure actuelle, les données nécessaires à ces calculs sont assez satisfaisantes pour définir de manière assez précise les gains nets de carbone issus de tels projets.

Echelle de temps et contrôle

L'échelle de temps importante nécessaire à ces projets de gestion durable soulève le problème du manque de politiques forestières affirmées en Afrique, véritable frein à ce type d'initiatives et donc à des gains potentiels de carbone. Pourtant, une fois engagés, ces projets ne présentent plus de réelle difficulté de suivi/évaluation compte tenu de la nature même de ces projets. En effet, la planification des étapes et des opérations de ceux-ci permet des contrôles stricts facilement réalisables par de simples et rapides visites à intervalles réguliers sur le terrain ou des photos aériennes, les dégâts causés par l'exploitation étant visibles à l'_il nu. Cette facilité de contrôle permet de plus une grande transparence des résultats obtenus.

Réversibilité et permanence

En dehors des risques naturels (feu, ravageurs) et de l'exploitation illégale, le risque majeur lié aux exploitations à faible impact vient du caractère durable de cette gestion forestière. Dans les pays africains, les fluctuations des prix du bois liées à l'instabilité économique de ces pays sont propices à des politiques forestières de court terme, incompatibles avec les pratiques EFI dans l'optique d'une conservation des puits de carbone. De plus, le personnel chargé d'abattre les arbres est payé au volume de bois produit, ce qui ne l'incite pas à faire attention aux techniques de coupe EFI, plus longues.

Cependant si les techniques EFI sont bien appliquées (planification des tâches), la productivité se révèle accrue et les pertes en bois réduites (Barreto et al., 1998) ce qui entraîne l'augmentation du bénéfice moyen. Ce type d'exploitation se révèle donc rentable. Et si tout le personnel de l'exploitation peut jouir de cette rentabilité (répartition des bénéfices), la permanence de l'activité, et donc des stocks de carbone, peut jouir d'une certaine garantie.

Impacts associés

Au niveau environnemental, les bénéfices que l'on peut tirer des techniques EFI sont conséquents. Ils concernent la préservation de la faune, de la flore, des sols et des rivières grâce notamment aux inventaires permettant, par une meilleure connaissance du terrain, de définir des zones précises d'exploitation des zones d'intérêt écologique à préserver.

Au niveau du développement, les techniques EFI représentent un outil fondamental de gestion durable économiquement profitable car elles permettent en général, après une phase d'investissement, de formation et d'appropriation des outils, une augmentation des bénéfices moyen issus de l'exploitation.

Enfin, ce type d'activité mené dans le cadre d'aménagements forestiers peut permettre d'obtenir une certification pour le bois produit dans ces conditions.

Note d'information 3 : Régénération / plantations

Définition/Description de l'activité

L'enrichissement en jeunes arbres des terres récemment déboisées permet, dans les activités de régénération, de reconstituer un couvert forestier naturellement ou artificiellement afin de restituer le plus précisément possible les fonctions écologiques et socio-économiques des forêts naturelles.

Les plantations, à vocation purement commerciale, sont entreprises dans le but de cultiver des essences forestières économiquement intéressantes (Eucalyptus, Acacia mangium) pour le commerce du bois d'œuvre ou de la pâte à papier le plus fréquemment.

Ces deux types d'activités contribuent à l'atténuation du changement climatique par la fixation de carbone organique dans des réservoirs biosphériques grâce aux mécanismes de la photosynthèse qui transforment le carbone atmosphérique (CO2) en carbone organique constitutif des arbres.

De plus, l'orientation des productions intervient également dans l'atténuation du changement climatique selon la durée de vie des produits (bois d'œuvre, poteaux) issus des activités de régénération ou des plantations.

Usage et potentiel en Afrique

En dehors des pays situés dans la zone sahélienne, tous les pays d'Afrique disposent d'un potentiel pour la mise en place de telles activités. Ce potentiel dépend toutefois de certaines conditions, qu'il s'agisse de régénération ou de plantations.

La régénération implique la présence de surfaces déboisées ou de terres dégradées dans des zones agro-climatiques favorables où l'eau peut être accessible de manière durable.

Les plantations nécessitent quant à elles des disponibilités foncières potentielles utilisables par le secteur privé. Les régions qui présentent une faible densité de population sont préférables car les larges surfaces concernées par cette activité sont susceptibles de concurrencer les surfaces allouées à l'agriculture. Enfin, à l'instar des activités de régénération, l'accessibilité à l'eau est un facteur clé pour la réalisation de tels projets.

Connaissances actuelles et incertitudes scientifiques

De nombreuses espèces forestières ont été étudiées, et leurs cycles de reproduction et les méthodes de sylviculture qui y sont associées sont actuellement bien maîtrisés. Parmi ces essences forestières, des gammes d'essences variées pour le bois d'œuvre, le bois de feu, le bois de pâte à papier sont maintenant disponibles pour la régénération ou les plantations.

Cependant les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de cultiver toutes les essences forestières répertoriées et donc de reconstituer des forêts naturelles originelles.

Méthode de calcul de l'effet de réduction des émissions

Le calcul des variations des stocks de carbone soulève le problème du temps, en particulier pour les projets de régénération. En effet, cette activité fixatrice de carbone s'effectue à long terme. Les variations de carbone s'en trouvent alors difficilement quantifiables précisément.

Des modèles (CO2FIX21, LUCS22) sont utilisés pour ce calcul, qu'il s'agisse de régénération ou de plantations. Ils permettent d'estimer les stocks de carbone additionnels en fonction de divers facteurs liés aux essences forestières plantées (accroissement annuel, fréquence de rotation) et au sol (enrichissement en matière organique). Les quantités calculées sont ensuite comparées à celles qui seraient issues d'une autre activité (agriculture, pâturage), c'est-à-dire à un scénario de référence.

Contrôle, vérifiabilité et transparence

Des visites et des enquêtes régulières peuvent suffire à vérifier la pérennité des stocks de carbone, en particulier pour constater des activités de prélèvement, sauvage ou non, des essences plantées à l'instar des plantations d'okoumé au Gabon.

Réversibilité

Le risque principal tient au changement d'usage des terres induit par une faible viabilité des activités de régénération ou de plantation. Ces activités sont alors remplacées par des activités de court terme (pâturage, culture). Le prélèvement illégal peut, par exemple, contribuer au déclin de la rentabilité de telles activités tout comme la dégradation des terres par le pâturage.

Les catastrophes naturelles (épidémies, insectes ravageurs, feu) représentent également un risque de réversibilité, en particulier dans les plantations monospécifiques pour ce qui concerne les maladies.

Permanence

La conservation des stocks de carbone accumulés nécessite d'une part la présence d'un gestionnaire et, d'autre part, la viabilité de l'activité concernée (régénération ou plantation) avec une répartition équitable des revenus entre les différents acteurs participant à celle-ci.

Enfin, un système de prix qui favorise le bois des plantations est nécessaire (eg. absence de taxe d'abattage sur les plantations) pour contribuer à la rentabilité des activités forestières et donc à leur pérennité.

Impacts associés

Les plantations présentent un risque de réduction de la diversité biologique à l'inverse des activités de régénération. Cependant, à l'instar de ces dernières elles permettent la rétention des eaux de ruissellement et donc une préservation des nappes phréatiques, notamment dans les zones de pente. Toutes deux induisent également une protection des bassins versant grâce à l'enracinement des essences plantées.

Note d'information 4 : Conservation des forêts menacées de conversion agricole

Définition/Description de l'activité

La conservation des forêts menacées consiste à ralentir, voire à éviter totalement, les activités de déboisement en protégeant les surfaces concernées des causes de déforestation. Le moyen le plus communément employé est l'acquisition foncière des zones menacées et leur élévation au statut de réserve naturelle ou de parc national. Un autre moyen est de s'orienter vers les causes mêmes de la déforestation (fronts pionniers agricoles, demande en bois). Dans ce cas, la reconversion des acteurs participant au déboisement et la réponse à leurs besoins en bois est nécessaire. Ces acteurs peuvent participer aux activités de protection de la forêt comme la prévention et la surveillance des risques de catastrophes naturelles (feu, insectes ravageurs) ou du prélèvement illégal de bois.

Ces activités peuvent donc permettre d'éviter un rejet très important de carbone dans l'atmosphère en le conservant dans des réservoirs biosphériques, et ainsi réduire l'évolution du changement climatique.

Usage et potentiel en Afrique

Les pays d'Afrique susceptibles d'être concernés par des activités de conservation des forêts sont ceux disposant de massifs forestiers importants car la quantité des surfaces à protéger est un des critères à prendre en compte pour cette activité. Six pays sont donc susceptibles d'établir des activités de conservation à l'intérieur de leur frontières : la République démocratique du Congo, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Liberia, Madagascar et le Mozambique. En effet, ces pays sont situés dans une zone climatique propice à la conservation des forêts. Cependant, la République démocratique du Congo., le pays au potentiel le plus grand, est actuellement trop instable pour mener une politique de conservation de ses forêts.

Connaissances actuelles et incertitudes scientifiques

Les méthodologies utilisées pour conserver les forêts sont à l'heure actuelle bien connues et largement appliquées. Les techniques de prévention des incendies et des insectes ravageurs sont étudiées depuis des années mais des travaux importants sont encore nécessaires, en particulier pour répondre aux attaques des insectes. De plus, une difficulté supplémentaire vient des larges surfaces concernées par les projets de conservation.

D'autre part, déterminer et surtout quantifier l'évolution des causes de déforestation reste difficile. Les modèles utilisés à l'heure actuelle sont récents et ont été réalisés pour évaluer des dynamiques de changement d'utilisation des terres à l'échelle régionale et non locale.

Méthode de calcul de l'effet de réduction des émissions

Le calcul des réductions des émissions liées aux projets de conservation nécessite un inventaire des massifs forestiers concernés pour connaître le stock de carbone initial.

Dans un deuxième temps, les activités susceptibles d'entraîner le déboisement de ces massifs doivent être déterminées qualitativement et quantitativement pour estimer les pertes potentielles de carbone. Des modèles de simulation de changement d'utilisation des terres en fonction du contexte socio-économique régional ont été créés dans ce but. Des données de la littérature sur les pratiques agricoles régionales antérieures peuvent également être utilisées et extrapolées pour des périodes à venir.

Échelle de temps et contrôle

Les projets de conservation s'inscrivent dans des perspectives de long terme. La surveillance du maintien des stocks de carbone est donc primordiale. Celle-ci peut être envisagée par la réalisation d'enquêtes et l'organisation de visites régulières sur le terrain ainsi que par une surveillance à l'aide de photos aériennes ou photos satellite.

Réversibilité et permanence

La conservation des massifs forestiers est l'activité forestière dont les risques de réversibilité sont les plus importants. En effet les incitations locales pour cette activité sont très faibles. Les projets de conservation sont en général peu porteurs de revenus. Les communautés locales sont donc amplement plus incitées à convertir les zones forestières en surfaces cultivables ou en pâturages pour répondre à leurs besoins. L'exploitation illégale est aussi un risque majeur en plus des risques de catastrophes naturelles.

Pour assurer la permanence de massifs forestiers protégés, une source de revenus relatifs aux activités de conservation doit s'instaurer. Le développement de l'écotourisme peut y contribuer ainsi que les activités de prévention et de surveillance.

D'autre part, pour répondre aux besoins locaux (bois, surfaces cultivables, zones d'élevage) l'aménagement de « zones tampon » peut être un moyen. Des enquêtes concernant ces besoins doivent aussi être réalisées.

Impacts associés

Le principal effet des activités de conservation des massifs forestiers est, de fait, la conservation de la diversité biologique originelle qui les compose et de maintenir les principaux cycles biologiques dont celui du carbone et de l'eau.

Pour les régions concernées par ces activités, le gain peut dépasser le simple enjeu patrimonial. En effet, ce type d'action est susceptible de favoriser le « tourisme vert ». Le développement régional à travers l'écotourisme peut être une source potentielle de revenus dont les communautés locales peuvent disposer.

20 Système d'information géographique.

21 Modèle disponible au public sur le site internet www.efi.fi.

22 Modèle disponible au public sur le site internet www.wri.org.

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