Définitions des politiques, stratégies nationales et stratégies sectorielles de communication pour le développement.
Définitions
Définir une politique de communication pour le développement, cest reconnaître limportance et la nécessité délaborer des instruments de structuration et de cohérence pour une action globale dans le domaine de la communication.
La politique nationale de communication est à la fois un cadre de référence pour les partenaires de la coopération bi et multilatérale et un guide daction pour les acteurs nationaux du développement.
Elle définit les objectifs généraux et spécifiques à atteindre, ces derniers devant être intimement liés aux grandes options et orientations du développement économique, politique, culturel et social du pays.
Elle fait létat des lieux de chaque outil/média dans le contexte général de la situation de la communication du pays et en fonction de ce quelle peut apporter comme appui au développement de tous les secteurs et domaines du développement. Cet état des lieux met en exergue les atouts des systèmes et moyens dinformation et de communication et indique les contraintes de ces systèmes afin de permettre délaborer des analyses fines et qualitatives qui permettent ensuite délaborer des plans daction à court, à moyen et à long termes dont la mise en uvre constitue létape ultime dun nouvel exercice pratique et concret.
Les stratégies de communication multimédia viennent en appui à la réalisation des objectifs et activités des projets et programmes de développement. Il sagit de traduire en termes de communication les activités et actions qui sont susceptibles de lever tout ou partie des contraintes identifiées pendant lanalyse de la mise en uvre des activités dun programme ou projet de développement.
La stratégie de communication reste sectorielle et est nécessaire pour tout projet ou programme de développement. Elle doit être élaborée pendant la phase de formulation des projets ou programmes; dans tous les cas, elle doit susciter et accompagner la concertation et le dialogue entre tous les partenaires et acteurs du programme ou du projet. Elle doit se baser sur la méthodologie de lapproche participative au regard des étapes de laquelle elle devrait indiquer par ailleurs les outils de communication les plus appropriés pour leur réalisation.
Considérations générales sur la définition des politiques de communication
Interdépendance entre la communication et les autres secteurs et domaines du développement
Le problème fondamental est la relation à établir entre la communication - infrastructures et activités - dune part, et les objectifs nationaux, dautre part, ou en dautres termes, lintégration du développement de la communication dans les plans de développement général.
Comme la communication nest pas un secteur séparé et autonome, linterdépendance, plus marquée peut-être dans ce domaine que dans dautres, fait quil est essentiel de formuler des politiques de communication ne se limitant pas à linformation, ou encore aux médias, mais prenant en considération tous les moyens quune société peut utiliser pour ses objectifs généraux de développement.
Il ne faut pas oublier que les politiques de communication vont de pair avec celles qui sont formulées dans dautres domaines - éducation, agriculture, élevage, culture et hydraulique - et doivent être conçues pour les compléter.
Il doit y avoir une interface entre la communication et ces autres secteurs de façon que la communication favorise les services sociaux, agricoles, éducatifs et autres.
Pour une nouvelle approche du développement de la communication
Dun autre côté, ces politiques ne doivent pas être utilisées que pour des questions de structures et de matériel, ni pour dicter le contenu de la communication ou restreindre lexpression des diverses opinions.
La préoccupation principale touche aux conséquences des nouvelles approches du développement de la communication, son rôle, et ses systèmes. Lancien modèle de développement utilisait la communication surtout pour la diffusion de linformation, pour faire comprendre à la population les bénéfices que promet le développement et les sacrifices quil exige, et pour lui inspirer le désir de suivre les leaders.
On reconnaît aujourdhui que ce modèle, dans les pays en développement, a profité à ceux qui étaient déjà privilégiés au sein de la communauté plus quaux marginaux et que le fossé qui existe entre les riches et les pauvres se ne réduit pas. Ce qui est donc essentiel, ce sont les conséquences de la nouvelle stratégie du développement pour les politiques de la communication.
Si lon garde présent à lesprit ce nouveau modèle de développement qui implique la participation de la population aux affaires de la nation, et qui permet à chaque citoyen daffirmer son identité personnelle ou culturelle, lobjectif essentiel de toute politique de la communication, particulièrement pour les pays en développement, doit être de fournir à chaque pays les infrastructures, et en particulier les télécommunications, les médias et les outils de communication les plus adaptés à ses besoins.
Certes, le développement économique, industriel et technique joue un rôle important dans lélévation du niveau de vie des peuples et des nations, et doit donc être poursuivi et renforcé. Mais, là comme ailleurs, la finalité étant lhomme, la communication entre les hommes est une condition fondamentale de leur épanouissement qualitatif et de celui des sociétés dans lesquelles ils vivent. Cest lexistence de cette communication et de sa démocratisation qui peut contribuer à lavènement de cet autre développement et à la qualité de vie plutôt que de les fonder exclusivement sur la variété et la quantité de biens produits.
Pour une communication à dimension humaine
Sil est vrai que la communication ne peut à elle seule engendrer le développement, il est aussi vrai quune communication insuffisante rend le développement plus lent et plus difficile, en même temps quelle entrave la participation populaire. La plupart des gouvernements des pays en développement en ont conscience. A cet égard, il faut souligner limportance du fait que les populations ont de plus en plus conscience de la nécessité de ces changements. Cette conscience est dailleurs un facteur puissant qui leur permet dorganiser et de se préparer au changement. Pour que ce soit possible, la communication ne doit pas être le monopole des médias, mais doit être le fait des instituteurs, des vulgarisateurs agricoles et des vulgarisateurs chargés de laction sanitaire qui ont un rôle à jouer pour créer progressivement un climat de lucidité et éliminer les craintes que le processus de changement provoque parfois dans lesprit des hommes.
La formulation des politiques de la communication devrait favoriser la mobilisation des ressources nationales, renforcer la coordination des infrastructures existantes ou envisagées, fonder des choix rationnels en ce qui concerne les moyens (notamment techniques et technologiques), faciliter la satisfaction des besoins des plus démunis et lélimination des déséquilibres les plus évidents (rural/urbain, masses/élites).
La mise en uvre de la politique passe par un cadre juridique et institutionnel approprié
La question du cadre institutionnel est au centre de la définition des politiques nationales de communication pour le développement. En effet, la formulation dune politique sapplique habituellement sur une législation nationale, qui est parfois de nature constitutionnelle et générale, et parfois de caractère spécifique: la lecture ou la relecture de ces législations est utile pendant lexercice de définition pour sassurer de leur pertinence et de leur caractère complet quant à couvrir les différents aspects juridiques de la communication.
Un autre volet de cette question du cadre institutionnel est de déterminer la structure institutionnelle qui sera chargée de la mise en uvre de la politique de communication. La règle qui doit guider le choix de cette institution est lintersectorialité dune part, et ce dun point de vue technique, et la force morale de la structure dautre part, et ce dun point de vue politique.
Une approche multimédia est nécessaire
Indépendamment des systèmes politiques et presque indépendamment du niveau de développement, les structures de communication sont caractérisées par la prépondérance des médias et des technologies qui permettent lorganisation de la communication de masse.
Il est donc normal que ces aspects-là occupent une place de choix dans les politiques de communication, mais il ne faudra pas pour cela oublier les médias de groupe englobant les moyens traditionnels et ceux issus de la technologie avancée qui renferment des possibilités dexpression locale à léchelle humaine, pouvant amener à la communication non seulement une plus grande variété de personnes et dintérêts, mais également ouvrir à chacun les privilèges normalement réservés aux professionnels.
Cest ainsi que les moyens modernes aussi variés que les radios privées et la presse rurale peuvent permettre, par un accès facile, une participation à la vie quotidienne et locale en dépassant la communication centralisée.
Cela ne signifie nullement que seuls les non-professionnels peuvent contribuer au développement de lexpression à une échelle humaine.
La constitution dun noyau de communicateurs bien formés et dune collectivité créatrice est aussi indispensable à une infrastructure de communication que les propres aspects mécaniques du système.
Certes, tous les membres dune telle communauté ne sont pas des professionnels bien intentionnés qui peuvent encourager les non professionnels et les aider à atteindre le niveau souhaitable pour assurer le meilleur rendement possible dans le processus de communication.
Participation et démocratie
Les politiques de la communication sont également nécessaires en tant que préalables à la réduction des nombreuses disparités qui sont si souvent constatées. Linégalité et la discrimination dont les femmes font lobjet dans le monde entier constituent une parfaite illustration de cet état des choses.
Les politiques de la communication et les stratégies du développement, en tant quinstruments nécessaires à la solution des grands problèmes de notre temps, devraient dabord permettre aux moyens «dinformation» de devenir des moyens de «communication».
Parce que la communication suppose accès, participation et échange, différents médias devraient trouver leur place dans le processus de démocratisation de la communication.
Cest à ce niveau que les liens entre démocratisation et développement apparaissent le plus clairement.
En effet, dune part, si les politiques de la communication doivent viser la démocratisation de la communication et si, dautre part, ces politiques ne peuvent être conçues quen fonction de leur intégration dans des programmes de développement, il apparaît nécessaire dassocier les intéressés à leur formulation.
Le moyen de faire participer activement les populations dans le processus de communication à double sens est de les associer à la programmation et à des prises de décision multiples, à condition quau départ une volonté politique daboutir à ce résultat existe.
Les politiques de communication dans les pays développés comme dans les pays en développement ne peuvent être définies et élaborées quavec la participation de toutes les instances qui incarnent les forces vives des pays eux-mêmes.
Pour assurer la mise en uvre de ces politiques et des plans qui en découlent, les pays doivent dabord et avant tout compter sur eux-mêmes; les aides et les appuis extérieurs, dans la mesure où ils doivent être renforcés et accrus, ne constituent quun apport complémentaire de la politique dauto-développement et des efforts internes de mobilisation des ressources nationales.
Enfin, les politiques nationales de communication pour le développement doivent naturellement être conduites par les pays en développement en tenant compte de leurs situations spécifiques, des réalités et de leurs besoins propres.
Méthodologie délaboration de la politique nationale de communication pour le développement (PNCD)
Après ces considérations dordre général, il convient dindiquer quelques considérations dordre méthodologique. La définition dune politique nationale de communication pour le développement sera précédée par les étapes méthodologiques suivantes.
1. Lidentification des thèmes et secteurs de la communication devant faire lobjet dun état des lieux.
2. Lélaboration dun document de référence pour les consultants nationaux chargés dentreprendre les études thématiques et sectorielles. Ce document doit faire ressortir clairement les grandes options du développement économique, politique, social et culturel du pays.
3. Lorganisation dun atelier pédagogique à lintention des consultants nationaux. Cet atelier a pour objectif de rappeler lobjet, les concepts, composantes, principes, fonctions, méthodes, applications et mise en uvre de la communication pour le développement. Sont étudiés minutieusement pendant cet atelier le document de base devant guider les recherches et leur donner une assise concrète et nationale (les grandes options du développement), les documents de la division technique et les termes de mandat de chaque consultant en rapport avec les outils méthodologiques quantitatifs et qualitatifs qui devront être utilisés sur le terrain.
4. Le lancement des études thématiques et sectorielles pour une durée denviron deux mois minimum avec lutilisation des méthodes actives de la recherche participative.
5. Lorganisation et la tenue de rencontres régionales pour identifier les besoins en information et en communication des communautés rurales. Ces rencontres ont pour but dassocier les populations et tous les acteurs du développement à la base à la définition de cette politique à travers la collecte des principales propositions émanant de ces communautés. Cest à cette occasion que sont désignés les représentants de la région ou de la province qui participeront à latelier national.
6. La production dun document de synthèse des études réalisées sur le terrain ainsi que des résultats des rencontres régionales qui constituera le document de base pour les travaux de latelier national. Le document de synthèse met en relief les différentes problématiques, les questionnements pertinents à même de générer une interaction entre les différents partenaires du développement dans les utilisations de la communication sous tous ses aspects.
7. Latelier national de définition de la politique nationale de communication pour le développement qui réunit: les représentants des régions et des provinces, les organisations gouvernementales et les ONG, les membres de la société civile, des confessions religieuses et les médias, ainsi que les représentants de la coopération bi et multilatérale quil faudrait associer dès la formulation et le lancement du projet pour susciter leur intérêt à la définition et à la mise en uvre de la politique nationale de communication. Ceux-ci seront tenus informés régulièrement de lévolution du projet et des progrès réalisés. Latelier combinera des travaux en plénière et des travaux en groupe dont la préparation doit être minutieuse.
8. Lélaboration dun programme national de communication pour le développement (sur la base des plans daction) contenant des sous-programmes budgétisés à soumettre à une consultation des partenaires de la coopération.
Leçons méthodologiques apprises
a. Il est utile dorganiser des rencontres régionales en vue didentifier, dinventorier et danalyser les besoins en information et en communication des populations. Les résultats de ces rencontres régionales seront validés lors de latelier national devant définir la politique nationale de communication pour le développement.
b. Il est nécessaire de se baser sur des documents fondamentaux relatifs aux options politiques, économiques, sociales et culturelles du pays, car une politique nationale de communication pour le développement se réfère au cadre global du développement national; elle ne se définit pas en soi et pour soi.
c. Au-delà de la réflexion menée pour définir la politique nationale de communication pour le développement, latelier est également un forum dinformation et de formation. En raison du manque dhomogénéité au niveau des participants sur la question, une mise à niveau de tous les participants peut savérer nécessaire. Pour cela, lorganisation dun atelier préliminaire sur le rôle, le concept et la méthodologie de la communication pour le développement simpose, cet atelier préliminaire qui pourrait occuper le premier jour de latelier ferait appel à des outils audiovisuels pouvant faciliter cette mise à niveau.
d. Le document de synthèse devrait être plus étoffé sur la méthodologie et le rôle de la communication pour le développement.
e. Pour la mise en uvre de la politique, létude sectorielle sur le cadre juridique et réglementaire de la communication devra traiter suffisamment la question des différents cadres institutionnels possibles.
f. La constitution des groupes de travail est fonction de lorganisation de chaque pays et de ses priorités dans lidentification des études sectorielles et thématiques en amont.
Au Mali, les participants se sont constitués en cinq groupes de travail: |
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Groupe I |
La définition des objectifs et des missions de la PNCD. |
Groupe II |
La définition du cadre juridico-administratif de la PNCD. |
Groupe III |
Les médias et choix technologiques. |
Groupe IV |
La formation en communication pour le développement. |
Groupe V |
Les axes daction et stratégies. |
En Guinée-Bissau, les participants au séminaire se sont constitués en cinq groupes de travail: |
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Groupe I |
La mission, les objectifs et les aspects juridiques de la stratégie nationale de communication pour le développement. |
Groupe II |
Les besoins et stratégies en matière de communication pour le développement. |
Groupe III |
Le rôle et la place des médias ainsi que des supports de communication éducative dans la stratégie nationale de communication pour le développement. |
Groupe IV |
La formation à la communication pour le développement |
Groupe V |
Le cadre institutionnel pour la mise en uvre de la stratégie nationale de communication pour le développement. |
En Centrafrique, trois commissions ont été créées: |
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Commission I |
Le cadre juridique et institutionnel de la communication. |
Commission II |
Les médias publics et privés dans le processus de développement. |
Commission III |
La production des outils et la formation à la communication pour le développement. |
Ici, latelier na pas jugé utile de créer une commission chargée des besoins et des plans daction, estimant à juste titre que ces points ne pouvaient être traités hors de ces trois commissions; il a donc été préconisé que les besoins et les plans daction soient discutés et élaborés au sein de chaque commission. Une telle démarche sest révélée bénéfique aux participants qui ont tous eu loccasion de débattre de la programmation des actions à mener à court, moyen et long termes. |
|
Au Cap-Vert, cinq commissions de travail ont été mises en place: |
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Commission I |
Les médias face à la problématique du développement. |
Commission II |
Les aspects techniques et technologiques de la communication (télécom et NTIC) |
Commission III |
Les outils de communication éducative et de proximité |
Commission IV |
La formation en communication pour le développement |
Commission V |
Les aspects juridiques et institutionnels de la communication. |
Au Burkina Faso, trois commissions de travail ont été mises en place: |
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Commission I |
La formation en communication pour le développement et les besoins en information. |
Commission II |
Les médias, la communication sociale et les NTIC. |
Commission III |
Réformes juridiques et institutionnelles. |
Les constantes de ces groupes de travail dun point de vue de la thématique sont:
les médias,
la formation,
le cadre juridique et institutionnel pour la mise en uvre de la politique.
Ce dernier point souligne quil ne sagit pas de formuler des projets et délaborer des stratégies de développement; encore faut-il une réelle volonté politique pour la mise en uvre de ces programmes. Ce quil faut, aujourdhui, cest sengager résolument au niveau national. Ce nest quainsi que lon pourra exploiter les ressources de la communication au service de la santé, de léducation, de lagriculture, de lalphabétisation, en un mot, au service du développement du pays.
Dans chacun des pays, lélaboration des plans daction à court, moyen et long termes constitue une constante.
Approche comparative des politiques nationales de communication pour le développement
OBJECTIFS GENERAUX |
PAYS |
||||
Mali |
Guinée-Bissau |
République Centrafricaine |
Cap Vert |
Burkina Faso |
|
Promouvoir la participation des populations/dialogue |
X |
X |
X |
X |
X |
Appuyer les initiatives des communautés de base |
X |
X |
X |
X |
X |
Echanger informations, savoirs et techniques entre les communautés |
X |
X |
X |
X |
X |
Diffuser des informations ou introduire des innovations/ mise à disposition des instruments de communication sociale |
X |
X |
X |
X |
X |
Promouvoir des systèmes de vulgarisation, dencadrement, de formation et de communication horizontaux |
X |
X |
X |
X |
X |
Appuyer le processus de lutte contre la pauvreté et la promotion du développement communautaire |
X |
X |
X |
X |
X |
Appuyer le processus de décentralisation |
X |
X |
X |
X |
X |
Répondre aux besoins dinformation des différentes catégories de la population |
X |
X |
X |
X |
X |
Démocratiser laccès aux grands moyens dinformation par un développement harmonieux et décentralisé des infrastructures de production et de diffusion |
X |
X |
X |
|
X |
Créer des voies de feed-back entre les communautés et les structures centrales de décision |
|
|
X |
|
|
Favoriser la libre expression des populations rurales sur les questions qui les concernent (éducation pour la santé, excision, rôle de la femme, éducation, religion) |
X |
|
X |
|
|
Doter les pouvoirs publics et les dirigeants des moyens de promotion de linformation publique relative aux droits et devoirs des citoyens. |
X |
|
|
X |
|