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Annexe VI. Discours de clôture de l’Atelier par


M. Gérard Bernard, Représentant de la FAO au Niger

Niamey le 05/04 /2002

Palais des congrès

Excellence Monsieur le Ministre des Transports et de la Communication,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique et Représentants des Organisations Internationales et Interafricaines,

Mesdames et Messieurs les Délégués des pays membres de la CEDEAO,

Messieurs les Consultants et Experts,

Nous voici au terme des travaux de cet Atelier régional bilingue. Il me plaît de constater qu’après cinq jours d’échanges, de partage et concertation, vous êtes arrivés aux conclusions et recommandations que le rapporteur de votre atelier vient de nous présenter.

Qu’il me soit permis de vous remercier pour le travail accompli et de faire les commentaires et les observations suivantes sur les résultats de vos travaux.

Ceux-ci ont enrichi la démarche méthodologique utilisée jusqu’à nos jours pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales de communication pour le développement.

Vous avez été en mesure de proposer un certain nombre d’étapes, onze plus précisément pour l’élaboration des politiques nationales de communication et sept pour leur mise en œuvre.

Vous avez ainsi contribué à améliorer et à asseoir un modèle d’élaboration et de mise en œuvre des politiques de communication en dix-huit étapes méthodologique. L’avantage de ce modèle réside en ce qu’il décompose en plusieurs domaines précis et détaillés les éléments à prendre en compte pour une planification de la politique et une mise en œuvre des plans d’action et des stratégies sectorielles de communication.

Dans le domaine de l’élaboration des politiques, vous avez cru utile d’ajouter les nouvelles étapes suivantes:

Pour ce qui est de la mise en œuvre de la politique, il ressort des 6 étapes identifiées, que celles relevant de:

sont novatrices.

En effet, il reste utile et impérieux que soient servies et évaluées périodiquement les activités de communication pour le développement.

Je me réjouis de savoir que vous avez maîtrisé le processus d’élaboration d’une stratégie de communication multimédia. Il vous revient à présent d’en faire bénéficier les programmes et projets de terrain.

Il faut faire en sorte que les politiques nationales de communication se traduisent en plans d’action à court, moyen et long terme, s’inspirant des méthodologies de planification stratégique que vous avez passées en revue, discutées et internalisées.

Les recommandations que vous avez formulées pendant votre atelier feront l’objet d’une attention particulière pour ce qui concerne celles adressées à la FAO.

Nous ferons en sorte que toutes vos recommandations soient transmises et appuyées auprès des partenaires pour leur mise en œuvre.

Nous garderons le contact avec la CEDEAO pour qu’ensemble nous prenions en compte les préoccupations, les attentes exprimées au travers de vos recommandations.

Excellence Monsieur Le Ministre,

La FAO souhaiterait que soit mise en place une Commission ad hoc au système des Nations Unies, chargée d’appuyer les efforts des différents acteurs nationaux pour la mise en œuvre de la planification opérationnelle, des stratégies de communication et des plans d’action découlant de la politique nationale de communication pour le développement.

Mme Sani Mallan Mahamane, Ministre des transports et de la communication

Messieurs les Présidents des institutions de la République,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Madame, Messieurs les Députés Nationaux,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales,

Messieurs les Directeurs Généraux et Centraux,

Monsieur le Préfet, Président de la Communauté Urbaine de Niamey,

Monsieur le Préfet de Diffa,

Messieurs les Secrétaires Généraux,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs les participants,

Après cinq jours d’intenses travaux, nous voici au terme des assises de l’Atelier national pour la définition de la Politique Nationale de Communication pour le Développement (PNCD).

Mesdames et Messieurs les Participants,

Les débats animés, parfois houleux, que vous avez eus aussi bien en plénière que dans les commissions, les échanges fructueux dont vous vous êtes mutuellement enrichis à l’occasion des contributions des structures et institutions invitées à ce forum, la revue des études sectorielles et thématiques ainsi que les conclusions des ateliers régionaux vous ont permis de mieux cerner la problématique de la communication pour le développement, de définir les axes d’une politique conséquente et, surtout, de préconiser des actions à court, moyen et long terme pour sa mise en œuvre.

En effet, vous avez procédé à une analyse sans complaisance de l’état des lieux de la communication dans notre pays. Répertoriant les atouts, les contraintes et faiblesses du système actuel, votre diagnostic a conclu à la nécessaire émergence d’une approche nouvelle plus dynamique et surtout mieux adaptée au contexte actuel aux plans politique, technologique, social, culturel et éthique.

Mesdames et Messieurs les Participants

Qu’il s’agisse du développement progressif des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, de la promotion d’une véritable formation en communication pour le développement, de la redéfinition du contenu des médias publics et privés, ou, enfin, de la valorisation des outils et moyens traditionnels de communication, vos réflexions se sont résolument et constamment orientées vers la satisfaction des besoins et attentes des populations et contribueront efficacement à lutter contre la pauvreté dans notre pays.

Aussi, la pertinence de vos conclusions et de vos recommandations confirme-t-elle la nécessité et l’urgence de mettre en place une Politique Nationale de Communication pour le Développement telle que souhaitée par le Gouvernement et attendue par les populations nigériennes.

Mesdames et Messieurs les Participants,

Permettez-moi au nom de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement, de remercier et féliciter l’ensemble des participants à ce forum. La disponibilité et l’engagement personnel de chacun de vous ont permis de produire un document de qualité dont nous pouvons être légitimement fiers et qui nous permettra, j’en suis sûr, de mieux organiser un secteur aussi stratégique que la communication au service du développement.

Je voudrais faire ici une mention spéciale à nos frères du Burkina et du Mali qui ont fait le déplacement jusqu’à Niamey et ont enrichi de leur expérience respective les travaux de notre atelier.

Mesdames et Messieurs,

Notre pays dispose désormais d’un cadre de référence, dans lequel doivent s’insérer de façon harmonieuse et rationnelle toute initiative, toute action de communication destinée à soutenir le développement et à promouvoir le mieux-être des populations nigériennes.

La finalité de cette politique de communication est de rendre efficientes nos actions, en limitant les dispersions et les duplications sur le terrain du développement, en évitant les distorsions et autres incohérences souvent constatées.

Mesdames et Messieurs les Partenaires au développement,

L’option que vient de faire le Niger dans le domaine de la Communication vise à promouvoir un développement communautaire durable, au bénéfice des populations et avec elles. En effet, la Politique Nationale de Communication pour le Développement suppose un dialogue social permanent, l’instauration d’un système de transfert et d’échange fructueux d’informations. Elle vise la mobilisation des populations en vue de leur participation consciente à l’amélioration de leur environnement et de leurs conditions de vie.

Mais, la Politique Nationale de Communication pour le Développement suppose aussi un matériel technique opérationnel et maîtrisé, des outils de communication appropriés, performants et suffisants, des médias accessibles aux populations les plus reculées et souvent isolées. Il s’agit en somme de démocratiser l’accès aux moyens d’information et de communication par un développement harmonieux et décentralisé des infrastructures de production et de diffusion et la promotion de la téléphonie tant urbaine que rurale.

Enfin, la PNCD suppose des acteurs avisés et formés aux métiers de l’information et de la communication et suffisamment imprégnés des nouvelles orientations en matière de communication pour le développement.

A l’évidence, cette nouvelle approche de la communication appliquée au développement, représente pour nous tous un défi dont la réalisation requiert, hélas, des moyens énormes.

Aussi, le gouvernement du Niger espère-t-il l’engagement de tous ses partenaires bi et multilatéraux, des institutions et ONG en vue de la réalisation effective du plan d’action de la PNCD à travers notamment des soutiens technique, financier et matériel.

Je voudrais encore une fois remercier la FAO et l’UNICEF pour les appuis inestimables qu’ils ont apportés jusqu’ici à ce projet et pour l’engagement pris ici même à soutenir la mise en œuvre de la PNCD.

Mesdames et Messieurs les participants à l’Atelier de définition de la PNCD,

Vous venez d’accomplir une œuvre historique d’intérêt national en dotant notre pays d’un document d’orientation et de référence en matière de communication pour le développement.

Soyons donc, chacun dans sa sphère d’activité et de responsabilité, des leaders d’opinions et des acteurs avisés et engagés pour la réalisation effective de la PNCD.

En réitérant mes remerciements à vous tous, je souhaite un bon retour dans leur foyer à ceux d’entre vous venus parfois de si loin et déclare clos l’Atelier National pour la définition de la Politique Nationale de Communication pour le Développement.

Je vous remercie de votre attention.


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