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Une collaboration de longue date porte ses fruits en Amérique centrale

Le FIDA et la FAO contribuent à une nouvelle phase d'un programme de développement de longue haleine en Amérique Centrale. Les deux organismes coopèrent dans le cadre du Groupe régional d'assistance technique (RUTA), créée en 1982. En 2004, le Conseil exécutif du FIDA a approuvé un don de 1,23 million de dollars pour la Phase VI du RUTA. La FAO a offert une contribution de 570 000 $, essentiellement sous forme d'assistance en personnel.

RUTA est une initiative conjointe pour le développement rural qui rassemble sept gouvernements nationaux et sept organismes internationaux, et qui a pour but de réduire la pauvreté dans les zones rurales de la région et d'appuyer le développement durable.

En Amérique centrale, environ les deux tiers de la population pauvre vivent en milieu rural. Les progrès en matière de développement dans l'ensemble de la région ont été irréguliers au cours de la dernière décennie.

Le programme rallie en son sein les gouvernements du Belize, du Costa Rica, d'El Salvador, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua et du Panama et sept partenaires de développement: le Ministère du développement international du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, la Banque interaméricaine de développement, l'Institut interaméricain pour la coopération sur l'agriculture, l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires et la Banque mondiale, outre la FAO et le FIDA.

RUTA s'emploie à réduire la pauvreté rurale en formulant des politiques et projets, en réalisant des études influentes sur le milieu rural, en contribuant à la mise en œuvre des projets et en facilitant le dialogue. Dans une partie du monde où la pauvreté généralisée et la dégradation de l'environnement sont enfermées dans un cercle vicieux, RUTA encourage également la gestion durable des ressources naturelles, offrant un appui technique à un certain nombre de projets dans la région axés sur la protection de l'environnement.

Le programme vise en particulier à améliorer les conditions de vie et les revenus des femmes et des populations autochtones. A une époque de grandes avancées technologiques, affronter la perte des moyens d'existence et les problèmes qui s'en suivent est un autre volet prioritaire. RUTA travaille généralement au niveau des institutions. Le programme coopère avec les gouvernements pour recenser les moyens les plus efficaces de lutte contre la pauvreté - les politiques et stratégies qui jettent les bases pour un meilleur avenir pour les populations rurales pauvres. Ses partenaires sont les ministères gouvernementaux (en premier lieu ceux s'occupant d'agriculture et d'environnement), les organismes internationaux, les groupes de l'exécution des travaux et les organisations représentant les populations rurales pauvres.

Le renforcement des capacités est un élément indispensable au travail de RUTA. L'objectif premier est de consolider le cadre institutionnel, permettant au secteur agricole de ces pays de faire face aux transformations du marché mondial de produits agricoles. Ceci pourrait signifier, par exemple, travailler avec les collèges agronomiques ou autres pourvoyeurs de services pour aider les associations de producteurs à développer les compétences et connaissances nécessaires pour pénétrer sur les marchés internationaux; ou fournir une assistance technique aux analystes des ministères de l'agriculture, afin qu'ils puissent évaluer l'impact des différentes politiques.

Au niveau régional, RUTA travaille également dans le domaine du commerce international de produits agricoles. Il analyse actuellement l'impact du Traité de libre-échange entre les Etats-Unis et les pays d'Amérique centrale (CAFTA), en aidant les gouvernements et leurs populations à se préparer pour tirer parti des opportunités qui en ressortiraient, tout en atténuant au minimum les incidences négatives potentielles.

La Journée de la montagne prône un tourisme à faible impact

“Le tourisme durable pour la réduction de la pauvreté dans les zones de montagne” est le message de la Journée internationale de la montagne de cette année (11 décembre 2005). La FAO, l'organisme chargé de piloter les célébrations de la Journée, est en train de réaliser une série de matériels de communication sur ce thème. Elle encourage également les organisations basées à Rome, notamment le FIDA et le PAM, les représentants des pays, les ONG et les grands groupes à promouvoir des manifestations au niveau national et international à l'occasion de cette Journée. Le but est de sensibiliser davantage l'opinion publique aux périls et aux potentiels du tourisme dans les montagnes - qui abritent certaines des populations les plus pauvres et les plus affamées de la planète. En préconisant un tourisme durable, la FAO et ses partenaires envisagent des types de tourisme ayant un faible impact sur l'environnement et la culture locale, fournissant des sources d'emploi et de revenus pour les communautés locales, et exerçant un effet de conservation sur les écosystèmes locaux. Pour plus d'information, veuillez contacter: [email protected]


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