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SECTION A - INFORMATIONS

PUBLICATION D'UN OUVRAGE

Nouveau manuel détaillé sur la technique des insectes stérilisés

Springer (voir springeronline.com) annonce la publication en novembre 2005 d'un nouveau manuel intitulé Sterile Insect Technique: Principles and Practice in Area-Wide Integrated Pest Management. [Technique des insectes stérilisés: Principes et pratique dans la lutte intégrée contre les ravageurs au niveau régional.] Éditeurs Dyck, V.A., Hendrichs, J. et Robinson, A.S. 2005, xiv + 787pp. ISBN: 1-4020-4050-4 (€304.95). Le rédacteur de BTIG n'a pas encore vu cette publication et s'en remet ici en grande partie à la description du manuel fournie par l'éditeur et à des sources à l'AIEA.

L'éditeur souligne que la technique des insectes stérilisés (SIT) est une méthode de lutte contre les ravageurs sans danger pour l'environnement qui s'intègre bien dans les programmes de lutte intégrée contre les ravageurs au niveau régional. Premier ouvrage du genre, il adopte une approche générique, détaillée et gobale pour décrire les principes et la pratique de la SIT. Les forces et les faiblesses, ainsi que les succès et les échecs, de la SIT sont évalués ouvertement et honnêtement d'un point de vue scientifique. La SIT est applicable à certains des principaux ravageurs d'importance pour la santé des plantes, des animaux et des humains et des critères sont fournis pour orienter le choix de ravageurs appropriés pour la SIT.

Une large gamme de sujets est couverte, de l'historique de la SIT aux perspectives améliorées pour son application future. L'ouvrage est divisé en huit chapitres: Introduction; Principes de la SIT; Composants techniques de la SIT; Technologies d'appui pour améliorer la SIT; Considérations économiques, écologiques et de gestion; Application de la SIT; Impact des programmes de lutte intégrée contre les ravageurs au niveau régional qui intègrent la SIT; et Développements futurs de la SIT. Les chapitres principaux traitent des principes, des composants techniques et de l'application de la technique des insectes stérilisés. Les quatre options stratégiques principales de l'utilisation de la SIT - suppression, endiguement, prévention et éradication - sont décrites en détail et des exemples de chaque option sont fournis. D'autres chapitres traitent des technologies d'appui, des considérations économiques, écologiques et de gestion et de l'impact socioéconomique des programmes de lutte intégrée contre les ravageurs au niveau régional qui intègrent la SIT.

Le présent ouvrage fournit une abondance d'information et de matériel de référence qui n'avait jamais été disponible auparavant dans un seul volume. Il est avancé que ce manuel sera l'ouvrage de référence sur le sujet pendant de nombreuses années. Les auteurs, originaires de 19 pays, ont une grande expérience du sujet et reflètent le caractère international des activités de SIT.

On anticipe que les lecteurs de cet ouvrage seront principalement des étudiants en santé des animaux et des plantes mais les examens approfondis de tous les aspects de la SIT et de son intégration dans les programmes de lutte intégrée contre les ravageurs au niveau régional devraient être très utiles aux chercheurs, aux enseignants, aux praticiens dans le domaine de la santé des animaux et des plantes ainsi qu'aux décideurs.

OMS/TDR

Dix-septième rapport du Programme UNICEF/PNUD/Banque mondiale/OMS de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (2004)

Le Directeur général de l'OMS, le Dr Jon-Wook Lee remarque dans son message d'introduction au présent rapport que la longue histoire du Programme de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR), qui combine une recherche scientifique de pointe à la fourniture de solutions pratiques dans la lutte contre les maladies tropicales, est une des réussites de l'OMS partagée avec les autres parrains du TDR. Il demande instamment que tout le monde s'efforce d'établir une culture de la recherche dans la santé – une culture qui considère à la fois la recherche et les activités de lutte comme des composantes intégrales de meilleurs résultats cliniques et des activités des partenaires dans un système de santé commun.

Dans la rubrique intitulée Trypanosomose humaine africaine, le rapport déclare que l'incidence de la THA s'est accrue régulièrement après les années 1960 mais est maintenant en déclin. L'OMS estime que 300 000 à 500 000 personnes sont affectées mais il est admis que l'on ne dispose pas de chiffres exacts pour cette maladie qui touche principalement les régions reculées.

Les défis majeurs auxquels les personnes qui essaient de maîtriser la maladie sont confrontées incluent des ressources inadéquates, une surveillance inadéquate et une connaisance inadéquate de la maladie; le manque de diagnostics efficaces, des médicaments onéreux et/ou causant des réactions néfastes; les déplacements des populations humaines; et les changements agro-écologiques qui altèrent l'habitat des glossines et accroissent le contact entre les humains et les glossines.

Il est reconnu que la lutte antivectorielle basée sur des insecticides, des cibles et des pièges sera importante dans la lutte contre la THA dans l'avenir prévisible. Le TDR a récemment publié un examen des pièges et des cibles pour la lutte contre les glossines et la trypanosomose. En ce qui concerne l'avenir de la lutte antiglossinaire, le TDR appuie une approche d'entomologie moléculaire ayant pour objectif de générer d'ici 2009 des connaissances sur les aspects moléculaires et génomiques des glossines afin de pouvoir créer des outils pour les transformer génétiquement, pour identifier les gènes de glossines qui pourraient perturber la croissance des trypanosomes et pour trouver des façons de propager les gènes sélectionnés dans l'ensemble des populations de glossines sauvages.

Un certain nombre de voies permettant d'attaquer les trypanosomes, au moyen d'études génomiques, est également décrit. On est en train de chercher à comprendre la base génétique de la compétence vectorielle dans des populations naturelles.

DIVISION CONJOINTE FAO/AIEA

Laboratoire FAO/AIEA d'Agriculture et de Biotechnologie, à Seibersdorf, en Autriche.

Détermination du sexe des pupes

En tant que partie de la campagne visant à automatiser les routines impliquées dans l'élevage des glossines, des tests ont été effectués pour voir si les pupes de glossines pouvaient être triées par sexe, au moyen d'une spectrométrie à proche infrarouge. Des progrès ont été réalisés en utilisant Glossina pallidipes comme insecte de l'essai. De bons résultats ont été obtenus avec des pupes 4 à 5 jours avant l'émergence: l'exactitude de la détermination du sexe obtenue était de 96 pour cent environ. D'autres espèces sont en train de faire l'objet de tests similaires mais les résultats restent à analyser. On s'attend à ce que l'utilisation du spectromètre devienne la norme dans le maintien de la colonie à Seibersdorf et dans les opérations visant à fournir des pupes mâles à des fins d'irradiation et de lâcher sur le terrain. La détermination du sexe des glossines avec les procédures normales de réfrigération ne sera plus nécessaire.

Hyperplasie des glandes salivaires

On sait depuis un certain temps qu'un virus entraîne une hyperplasie des glandes salivaires chez les glossines. Il semble causer également des anomalies de la reproduction et les effets pathologiques de ce type peuvent être particulièrement graves chez G. pallidipes. Sur le terrain, des niveaux faibles sont normalement trouvés (0,5 à 5 pour cent) mais les colonies en laboratoire peuvent être affectées de façon plus grave, ce qui conduit à un déclin de la capacité de reproduction.

Pour mieux comprendre la biologie du virus, des mesures sont en train d'être prises pour obtenir sa séquence de nucléotides. Diverses méthodes pour induire des infections virales sont en train de faire l'objet d'essais. On espère finalement extraire suffisamment de virus purifié pour que les routines de biologie moléculaire soient appliquées afin d'achever les études de séquençage. Il s'est avéré difficile d'établir des cultures de cellules de glande salivaire et d'autre matériel mais de nouvelles tentatives continuent.

Situation de la colonie

A cause d'une pénurie de ressources, les fournitures futures de pupes de glossines aux projets de coopération technique ne seront plus gratuites mais seront facturées au projet respectif. Il est prévu de stabiliser les colonies de Bratislava à approximativement 50 000 femelles reproductrices pour G. pallidipes et G. fuscipes fuscipes, et à environ 20 000 femelles reproductrices pour G. morsitans centralis. Une autre colonie d'environ 50 000 G. pallidipes sera hébergée dans la nouvelle Unité 3 de production de glossines à Siebersdorf. Un certain nombre de problèmes relativement mineurs associés à cette unité ont été identifiés et des mesures ont été prises pour y remédier. Les scientifiques nécessitant des pupes de G. m. morsitans devraient contacter Peter Takac à Bratislava ([email protected]).


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