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Aperçu historique de la plantation d’arbres en milieu urbain en Malaisie

M. Sreetheran, E. Philip, M. Adnan et M. Siti Zakiah

La plantation d’arbres a joué un rôle majeur dans le verdissement des villes de Malaisie, depuis le XVIIIe siècle jusqu’à la récente campagne pour une «nation- jardin».

H. MOHD. AFENDI

M. Sreetheran, E. Philip et M. Adnan sont Directeurs de recherche à l’Institut malaisien de recherche forestière (FRIM), à Kuala-Lumpur, Malaisie.
M. Siti Zakiah est Directeur adjoint du Département de contrôle de la qualité de l’environnement paysager et urbain de la Mairie de Kuala-Lumpur, Malaisie.

Un vaste programme de plantation d’arbres à Kuala-Lumpur contribue à faire de la Malaisie une «nation-jardin»

Les arbres et la végétation embellissent les villes et améliorent la qualité de vie des citadins. Les arbres plantés le long des rues et dans les parcs, autour des maisons et des commerces ou dans les espaces verts disséminés à travers la ville améliorent la qualité de l’air et de l’eau, et procurent des avantages financiers en abaissant les coûts du chauffage et de la climatisation et en augmentant la valeur des immeubles à la revente. Les espaces verts urbains offrent des possibilités de récréation et rendent les quartiers plus agréables.

Le verdissement des villes de Malaisie a principalement eu une vocation esthétique et il a été pris en main par des horticulteurs, des paysagistes, des pépiniéristes, des urbanistes et des architectes, plus que par des forestiers, dont la contribution a été minime. C’est sans doute la raison pour laquelle les institutions publiques et privées, les politiciens, les parties prenantes, les universitaires et le grand public ont généralement préféré parler d’«aménagement paysager» plutôt que de «foresterie urbaine». Cela ne signifie pas pour autant que la plantation d’arbres n’ait pas été considérée comme une priorité dans les villes de Malaisie. Le présent article décrit l’évolution de la plantation d’arbres en milieu urbain en Malaisie à travers l’histoire, et expose quelques-uns des défis et des perspectives qui entravent ou favorisent son développement.

Cette évolution se divise sommairement en trois phases: le début du verdissement avant l’indépendance; l’expansion de ce programme dans les années 70, 80 et 90; et la campagne pour une «nation-jardin» de la dernière décennie (figure 1). Au cours de cette période, la sélection des espèces et les pratiques de plantation et d’entretien des arbres ont beaucoup changé dans les villes malaisiennes, marquant une sorte de transition vers des pratiques arboricoles améliorées.

Les noms vernaculaires des espèces indiqués dans cet article sont ceux utilisés en Malaisie; il se peut que certaines espèces soient plus connues sous d’autres noms dans d’autres pays.

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Les phases de la création d’espaces verts en milieu urbain en Malaisie


Le verdissement des villes de Malaisie a surtout eu une vocation esthétique: la plantation de cocotiers (Cocos nucifera) le long d’une rue de Kuala-Lumpur renforce l’image tropicale de la ville
M. SREETHERAN


LE VERDISSEMENT AVANT L’INDÉPENDANCE

Les premières plantations d’arbres dans les villes de Malaisie remontent à il y a plus d’un siècle. Pterocarpus indicus (angsana1) aurait été planté en 1778 à Malacca (Koening, 1894) et en 1802 à Penang (Burkill, 1966). En raison de sa belle cime étalée et de sa facile multiplication, P. indicus est vite devenu un arbre apprécié pour les plantations urbaines et il est resté en vogue jusqu’en 1990 en Malaisie et à Singapour (Philip, 1999). Toutefois, en 1935, une maladie inconnue a causé la mort rapide de ces arbres à Malacca, Penang et Singapour (Furtado, 1935). Les arbres infectés ont immédiatement été abattus pour tenter de lutter contre la propagation de la maladie, qui semblait avoir été enrayée. Mais les mêmes symptômes sont réapparus en 1985 à Singapour, et en 1995 sur la côte orientale de la Malaisie péninsulaire (Sanderson, 1992; Philip, 1999). Cette fois, l’agent causal a été identifié comme étant Fusarium oxysporum. Suite à cela, on s’est détourné de l’espèce angsana. Beaucoup ont fait valoir que la haute densité de peuplement de cette espèce avait favorisé l’épidémie. Dans les boisements urbains, l’angsana est aujourd’hui remplacé par de nombreuses autres essences indigènes ou exotiques.

D’autres activités de boisements urbains ont été entreprises avec la création, en 1901, du Département des forêts des Etats fédérés de Malaisie. Dans le cadre de programmes d’alignement en bordure de routes exécutés en collaboration avec le Département de l’agriculture et le Département des travaux publics, dans les années 20 et 30, des espèces arborées locales telles que Syzygium grande (kelat jambu), Millettia atropurpurea (tulang daing), Peltophorum pterocarpum (flamboyant jaune), Mesua ferrea (penaga lilin) et Lagerstroemia speciosa (bungor) ont été largement utilisées pour les plantations urbaines (Adnan et Abdul Latiff, 1993). Parmi les autres espèces introduites au cours de ces mêmes années, on peut citer Arfeuillea arborescens, Ceiba pentandra (kapokier), Andira inermis, Spathodea campanulata (tulipier du Gabon), Jacaranda filicifolia (jacaranda) et Stereospermum fimbriatum (Wee et Corlett, 1986).

Durant l’ère coloniale, on savait peu de choses sur les propriétés et les besoins des essences indigènes, si bien que des espèces exotiques connues, comme Cassia fistula et Swietenia spp., ont été introduites pour accélérer le processus de revégétation dans les zones urbaines peu hospitalières (Chee et Ridwan, 1984). Par la suite, des parcs publics et des jardins botaniques, tels que les jardins du lac Taiping, le jardin du lac de Kuala-Lumpur et le jardin botanique de Penang, sont devenus très appréciés, et d’autres espèces provenant des quatre coins du monde ont été introduites, plantées sur de grandes étendues où elles se sont rapidement acclimatées (MARDI, 1993).

Le Jardin du lac de Kuala-Lumpur a été créé en 1888 à partir d’une idée de A.R. Venning, le Président de l’office sanitaire de Kuala-Lumpur, qui souhaitait en faire un lieu d’activité de plein air, de récréation et de détente pour le public. Avec une modeste allocation prélevée sur les fonds publics et approuvée par le gouverneur, la zone a été réhabilitée et agrémentée de palmiers et d’arbustes ornementaux. Le programme bénéficiait aussi du soutien de Cheow Ah Yeok, un riche bienfaiteur qui adorait les jardins et a offert une centaine de chempaka (Michelia spp.) et d’orangers (Citrus spp.) pour les plantations de la première année (Gullick, 2000). Ces parcs aujourd’hui adultes sont les fleurons des espaces verts urbains en Malaisie et ils attirent de nombreux touristes qui viennent s’y détendre (Adnan et Abdul Latiff, 1993). De nombreux autres parcs (Titiwangsa Park, Permaisuri Park, Bukit Jalil Park, Lembah Kiara Recreational Park, Menjalara Park, Datuk Keramat Park et Rimba Kiara Park) ont été créés à Kuala-Lumpur pour répondre à la demande d’aires de loisirs et d’agrément.


Les parcs municipaux sont des aires de récréation qui attirent de nombreux visiteurs ou touristes – sur la photo, un paysage planté d’espèces indigènes, dans le Parc du centre-ville de Kuala-Lumpur (KLCC)
M. SREETHERAN


LES PROGRAMMES DE VERDISSEMENT

Le premier programme de verdissement bien planifié en Malaisie a été lancé dans le Territoire fédéral de Kuala-Lumpur en 1973, avec la création de l’Unité d’embellissement des programmes d’aménagement paysager de Kuala-Lumpur (Ayoub, 1989). En 1979, cette unité est promue au rang de Département et porte aujourd’hui le nom de Département de contrôle de la qualité de l’environnement paysager et urbain. Le Programme initial «Pas de routes sans arbres» marque le point de départ d’un important mouvement visant à protéger les espaces verts de la ville et à «verdir» la jungle de béton grâce à de vastes programmes de plantations d’arbres et d’aménagement paysager. Les espèces d’arbres les plus appréciées ont été les suivantes:

La mairie de Kuala-Lumpur a lancé un important programme de boisements urbains en 1973 (voir tableau) avec son fameux concept de «plantations d’arbres instantanés», consistant à utiliser des souchets (grosses boutures) et à créer une ville verte pratiquement en 24 heures (Ayoub, 1989). La Mairie a divisé le programme de plantations d’arbres en cinq volets principaux:

Le programme de verdissement de la ville de Kuala-Lumpur a été incorporé dans le processus de planification avec la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire de 1982 (Loi 267), qui réglementait la plantation, l’abattage et la conservation des arbres en milieu urbain.

Outre le programme de plantation d’arbres, les boisements urbains ont aussi été mis à l’honneur dans le «Kuala Lumpur Structure Plan» (Kuala Lumpur City Hall, 1984), qui prévoit:

Nombre d’arbres plantés à Kuala-Lumpur, 1972-1988

Année

Nombre d’arbres plantés

1972-1982

~130 000

1983

~13 000

1984

14 753

1985

20 137

1986

18 898

1987

13 858

1988

12 593

Total
~231 000

Source: Ayoub, 1989.


L’essence exotique Khaya senegalensis est considérée comme idéale pour le boisement «instantané» des bords de route en Malaisie
H. MOHD. AFENDI


VERS UNE NATION-JARDIN

Durant la dernière décennie, beaucoup d’autorités locales et même de promoteurs immobiliers sont intervenus dans des programmes de verdissement et d’embellissement en Malaisie. Les promoteurs immobiliers ont incorporé des éléments verts, voire créé des «jardins à thème», reflétant l’intérêt du public pour un développement respectueux de l’environnement.

Cette tendance était dans la lignée des initiatives du gouvernement visant à créer et à préserver de beaux paysages dans le pays. Le Programme «Landscaping the Nation» a été lancé en mai 1995. Ce programme était notamment axé sur la plantation d’arbres en bordure des routes et des cours d’eau, ainsi que sur l’établissement de pépinières par l’Etat et les administrations locales, en vue de garantir une offre abondante de plants.

En juillet 1995, le Département de la planification urbaine et territoriale a publié des Directives nationales sur l’aménagement paysager (Jabatan Perancang Bandar dan Desa, 1995), qui servent de référence pour la création et l’entretien d’espaces verts aménagés, et fixent des règles pour la plantation d’arbres et d’arbustes, la protection des arbres dans l’aménagement urbain, etc. Les directives contiennent des détails sur les techniques de préparation des sites et de plantation applicables aux arbres, aux palmiers, aux arbustes, au couvert végétal, aux plantes grimpantes, à la végétation herbacée et aux plantes de terrasse en bac. Elles donnent également des indications sur des procédures de gestion appropriées, comme l’application d’engrais, le paillage, l’arrosage, la lutte contre les ravageurs et les maladies, et l’élagage (Ismail, 1997).

Pour assurer une coordination plus systématique des programmes de verdissement, le Département national de l’aménagement paysager, relevant du Ministère du logement et des affaires locales, a été établi en 1996. L’importance accordée à l’aménagement du paysage national venait du fait que le Premier ministre souhaitait un développement économique, social et environnemental équilibré pour le pays.

En mars 1997, le Premier ministre a lancé une campagne nationale de boisement, dans le but de faire de la Malaisie une «nation-jardin» avant 2005. Avec cette campagne, la Mairie de Kuala-Lumpur était chargée de planter 220 000 arbres pour l’an 2000 (Nordin, 1997). A ce jour, plus de 400 000 arbres et 6 millions d’arbustes ont été plantés. Environ 40 pour cent d’entre eux ont été établis en bordure de routes (figure 2), là où leur impact est le plus fort et leur visibilité la plus grande (Salleh, Wong et Ng, 1990). Ces arbres d’alignement servent d’écrans, proposant aux automobilistes un paysage agréable et leur cachant certains éléments inesthétiques. Ils procurent aussi des avantages à ceux qui vivent à proximité des axes routiers, en les isolant de la poussière et du bruit de la circulation et en offrant à leur vue des arbres au lieu des voitures (Salleh, Wong et Ng, 1990). En effet, la multiplication des autoroutes et des bretelles de raccordement en Malaisie, incite à planter plus d’arbres le long des routes.

Les plantations d’arbres ont été faites avec l’appui du secteur privé, des habitants des villes et d’autres institutions gouvernementales. Toutefois, la réalisation de l’objectif quantitatif n’est qu’un aspect de la campagne. Une fois plantés, les arbres ne devraient pas être délaissés, il convient de les soigner et de les entretenir pour les mener à maturité et éviter des risques et des nuisances potentiels, comme de boucher la vue des automobilistes et d’endommager des biens publics. L’idéal serait que les activités de boisement soient accompagnées par des directives et des règles concernant la gestion et l’entretien des arbres. Le Département national de l’aménagement paysager a proposé au gouvernement central d’établir une unité d’arboriculture, pour fournir un appui technique et contrôler la gestion et l’entretien des arbres dans le pays. Toutefois, le pays manque d’arboristes compétents et qualifiés à divers niveaux (Esa, 2003).

L’appui de la population est indispensable si l’on veut que la vision d’une «nation-jardin» devienne réalité. Dans cette campagne, un gros effort a été fait pour sensibiliser et associer le public en octobre 2000, lorsque l’on a tenté d’établir un record mondial en plantant 110 461 arbres en une minute (New Straits Times, 2000). Cet événement n’avait pas pour seul but d’établir un record – il visait aussi à montrer que la participation et l’implication de la population étaient cruciales et devaient être soutenues.

La sensibilisation du public a été encore renforcée grâce au Programme de purification et d’embellissement de l’environnement du Ministère du logement et des affaires locales et grâce à un concours national d’architecture paysagère. Ce concours comprend 15 catégories couvrant des contextes très divers, allant de l’aménagement du paysage autour des résidences, des écoles et des monuments religieux jusqu’à la création de parcs municipaux, de parcs de quartier et de parcs agricoles ou de forêts récréatives.

Globalement, la campagne pour la nation-jardin a été positive à tous les égards. C’est un grand défi, mais la réalisation de cet objectif améliorera la qualité de la vie des citadins. Aujourd’hui, les Malaisiens sont plus conscients de la valeur de la végétation dans leur environnement et ils consacrent des efforts et de l’argent à son embellissement.

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Emplacement des plantations d’arbres à Kuala-Lumpur, dans le cadre de la campagne pour une nation-jardin


Les routes sont des sites de choix pour la plantation d’arbres, où ils offrent aux automobilistes un paysage agréable et font écran contre la poussière et le bruit de la circulation: arbres de pluie (Samanea saman) le long d’une avenue menant au Parlement malaisien
H. MOHD. AFENDI


LES DÉFIS

Alors que les programmes de plantation ont progressé comme prévu, par la suite la gestion des arbres et de la végétation a laissé à désirer. L’entretien est encore souvent négligé et la sécurité publique n’est pas assurée. Les boisements urbains n’ont donc pas été un plein succès car les problèmes qui sont survenus n’ont pas été corrigés à temps. Faute d’une inspection régulière des arbres et de techniques d’élagage appropriées, certains arbres tombent lors des violentes tempêtes.

Les dégâts causés lors de la construction de bâtiments et de routes sont l’une des causes les plus communes de la mort et du dépérissement des arbres en zones urbaines (Lilly, 2001). Même quand les arbres sont destinés à être laissés en place, des engins lourds, comme des bulldozers et des grues, sont souvent manœuvrés à proximité et peuvent endommager les racines ou les arbres. Les arbres abîmés ne meurent pas toujours tout de suite, mais ils peuvent dépérir au fil du temps. Si l’on veut préserver les arbres présents sur les chantiers de construction, il faut que les mesures de protection qui s’imposent soient prises dès le départ du projet. La loi de 1976 sur la planification urbaine et territoriale contient une clause sur la sauvegarde des arbres, mais elle n’a pas encore été pleinement appliquée.

Les villes de Malaisie contiennent beaucoup d’arbres ornementaux qui ne sont pas originaires du pays. Bon nombre de ces espèces s’établissent facilement mais ne sont pas du tout typiques du lieu (Tho et al., 1983). Ainsi, le Département national de l’aménagement paysager a collaboré avec les conseils municipaux pour encourager la plantation d’essences indigènes testées avec succès et jugées appropriées pour des plantations urbaines.

Le pays manque encore cruellement d’architectes paysagers, d’arboristes, de concepteurs paysagistes et d’urbanistes. L’augmentation de leur nombre permettrait de mieux valoriser le verdissement et de promouvoir la recherche, la technologie et la pratique professionnelle de la plantation d’arbres et de l’architecture paysagère (Sreetheran, 2004).


LES PERSPECTIVES

De plus en plus conscient de l’importance d’un milieu vert et d’une vie saine, le public recherche aujourd’hui un développement respectueux de l’environnement, en particulier dans les villes. Dans le IXe Plan malaisien, le développement durable et la conservation des ressources biologiques sont mis en avant. Les plans de développement sont orientés vers la création d’une qualité de vie saine et équilibrée. Conformément à ces objectifs, de grandes villes comme Kuala-Lumpur multiplient la création de parcs urbains à vocation récréative ou éducative, et incitent les communautés locales à participer, en tant que gardiennes de l’environnement.

1 Les noms vernaculaires des espèces indiqués dans cet article sont ceux utilisés en Malaisie; il se peut que certaines espèces soient plus connues sous d’autres noms dans d’autres pays.

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