C. AGIUS
PRINCIPE DE BASE :
Isolement de l'organisme responsable
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Croissance et caractérisation
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Préparation du vaccin
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Administration du vaccin
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Test d'infection expérimentale (et/ou essai des anticorps)
POURQUOI DEVELOPPER LES VACCINS ?
La liste des antibiotiques peut être limitée
Développement de la résistance des bactéries aux médicaments
Aucun antibiotique n'est valable pour traiter les maladies virales.
Le poisson peut, du point de vue pratique et économique être vacciné quand il est petit
- Les poissons deviennent immunocompétents quand ils sont jeunes
La protection conférée par la vaccination est plus durable que celle conférée par la chimiothérapie
Avec les vaccins tués, la procédure à suivre pour l'enregistrement des vaccins est moins rigoureuse que celle requise pour l'enregistrement des antibiotiques.
Méthodes de préparation des vaccins
Tué par la chaleur ou autoclavé
Bactéries tuées par la formaline ou d'autres produits
Extraction de l'antigène (méthodes chimiques ou autres)
Autres techniques telles que les ultrasons.
Administration des vaccins
AVEC OU SANS ADJUVANTS ?
Les adjuvants couramment utilisés sont :
L'alun,
L'adjuvant incomplet de Freund
L'adjuvant complet de Freund
Méthodes d'administration des vaccins
1. VOIE ORALE
le plus économique du point de vue travail
évite la manipulation des poissons
Problèmes - L'antigène est soumis aux processus digestifs comme les autres protéines
Les poissons établissent une hiérarchie
La durée de la viabilité des vaccins est incertaine
Gaspillage ?
Le poisson malade peut déjà manquer d'appétit de toutes façons.
2. IMMERSION DIRECTE (I.D.)
Elle semble offrir de bonnes perspectives mais n'est pas assez connue jusqu'ici
A présent, elle est sous investigation intensive
Problèmes 1. Stress provoqué par la pêche et la manipulation des poissons.
2. Nécessité de grandes quantités de vaccins.
3. On ne peut pas déterminer ce qui, comment et quelle quantité a pénétré.
3. INFILTRATION HYPEROSMOTIQUE (I.H.)
Deux méthodes
Tremper le poisson dans une solution hypertonique et puis dans le vaccin
Tremper le poisson dans un mélange des deux solutions.
Avantages
• Il est incertain que cette méthode soit supérieure à l'immersion directe
Inconvénients
Comme pour l'I.D.
"
"
La solution hypertonique est souvent stressante pour le poisson
4. INJECTION INTRAPERITONEALE ET INTRAMUSCULAIRE
Grands inconvénients
Nécessite de manipuler individuellement les poissons
Stressant - Nécessite une anesthésie
Economique ? Peut être pour les grands poissons
Pas du tout pratique pour les petits poissons
Avantages
Utilise de faibles quantités de vaccin
Résultats compatibles ; on a une idée précise sur la quantité d'antigènes introduite
5. VACCINATION PAR PULVERISATION
Test d'infection expérimentale
METHODES
1. I.D. ET I.H.
Avantages :
Situation la plus semblable possible à celle de l'infection naturelle
Inconvénients
Stress de manipulation
Nécessite de grandes quantités de bactéries
Nous avons obtenu des résultats consistants
2. INTRAPERITONEALE
Avantages
Résultats consistants, on sait quelle quantité a pénétré
Nécessite de faibles quantité d'inoculant
Désavantages :
Manipulation individuelle des poissons
Stressant
Pas du tout pratique pour les petits poissons
TRES LOIN DE LA SITUATION NATURELLE.
3. EXPOSITION A L'INFECTION NATURELLE
Meilleure méthode
Inconvénients
Implique des expériences à long terme
L'infection naturelle peut ne pas se produire
En raison de la cause 1., d'autres facteurs comme l'irruption d'autres maladies peuvent fausser l'expérimentation.
La durée de l'immunité n'est pas assez connue
Principaux problèmes
Les processus immunitaires chez le poisson sont très peu connus.
Les poissons sont ectothermiques ce qui a des implications sur :
La vaccination : le système immunitaire est thermodépendant
Test d'infection expérimentale - L'état de santé du poisson est directement lié à la température
L'utilisation facultative des vaccins peut se faire uniquement après des tests intensifs. L'utilisation de grandes quantités de poissons n'est pas toujours possible.
Malgrè tout ce qui précède, les vaccins fonctionnent. En utilisant la truite are-en-ciel à 15°C, la vaccination par voie orale contre Vibrio anguillarum nous a donné 60 % de protection en 6 semaines tandis que la vaccination par voie I.P. a donné 100 % de protection en 2 semaines. Le test d'infection expérimentale était vraiment fort : tous les “contrôles” sont morts 72 heures après, donc la protection pourrait être bien meilleure dans des conditions naturelles.
VIBRIO ANGUILLARUM
ANTIPA (1975)
Saumon royal | Une seule injection | Tué à haute T° | Tous apportent, pendant 6 mois après l'inoculation, une protection efficace |
Tué au formol | |||
Tué à H T° et F |
Avec le saumon argenté, il n'y a pas eu d'aussi bons résultats, quand on a testé par l'exposition à l'infection naturelle.
CROY et AMEND (1977)
Saumon rouge | Vacc. I.H | 10×HBSS | |
1×HBSS + 8 % NaCl | Vaccin tué ou inactivé au formol | ||
5,30 % NaCl | |||
Vacc. I.P |
Test d'infection expérimentale par I.D
Toutes les méthodes I.H. ont apporté une protection considérable mais peu ou pas d'anticorps agglutinants.
GOULD et, (1979)
Saumon rouge | Immersion du vaccin | Tué au F. | Des bactéries mono- et bivalentes sont utilisées, |
Le vaccin monovalent est efficace uniquement dans des tests d'infection expérimentale utilisant des homologues. L'immunisation avec des bactéries bivalentes a protégé efficacement le poisson de la vibriose.
INDICATIONS POUR LES VACCINS POLYVALENTS DES REGIONS OU PLUS D'UNE SOUCHE EST ENDEMIQUE
EGIDIUS et ANDERSEN (1979)
Utilisation de Vibrio anguillarum digéré par la trypsine et administré pendant deux heures, par un bain de traitement. Une protection adéquate est obtenue lors du test d'infection expérimentale, par immersion.
ANTIPA et al, (1980)
Saumon rouge | Vacc. I.H | 8 % NaCl | Bactéries tuées au formol |
Vacc. I.D. |
Test d'infection expérimentale par immersion
I.H. est légèrement supérieur à I.D.
AEROMONAS SALMONICIDA - Furonculose
Un travail immunologique important a été réalisé mais il a donné peu de résultats dans l'application des vaccins.
DUFF (1942)
Saumon clarki | immunisation orale | Tué au Chloroforme | Test par immersion |
Une protection efficace est obtenue
SPENCE et al (1965)
Saumon argenté (ou Saumon Coho) | Vaccin oral | Tué au Formol | Test par immersion |
Ni protection ni agglutinines ne sont obtenues
ANDERSON et KLONTZ (1970)
Truite arc-en ciel | Une seule injection | Antigène soluble | Des précipités sont détectés par diffusion de gel |
Préparation de l'antigène soluble :
Par la récolte de la portion soluble des cellules bactériennes développées sur papier cellophane posé sur TSA
PATTERSON et FRYER (1974)
Saumon argenté | I.P. + I.M. | Endotoxine + - alun | Production d'anticorps spécifiques qui en résultent |
La préparation d'endotoxine est toxique pour la souris!!!
AEROMONAS HYDROPHILA
POST (1966)
La réponse de la truite arc-enciel aux Aeromonas hydrophila a été étudiée :
Principaux résultats :
Vaccination I.P. :
La truite produit des anticorps spécifiques contre Aeromonas hydrophila
L'addition d'adjuvant a renforcé à la fois la production d'anticorps et les niveaux de protection
Vaccination orale
La truite a produit des anticorps spécifiques comme dans la vaccination I.V. mais
Les niveaux de protection obtenus sont discutables.
SHIMIZU (1969)
Les propriétés pathogéniques d'A. hydrophila ont été étudiées et deux facteurs toxiques ont été séparés par filtration au gel.
MALADIE BACTERIENNE RENALE
EVELYN (1971)
Saumon rouge | Vacc. I.P. | Tué à haute température | Des agglutinines spécifiques sont produites et pourraient être détectées pendant au moins 16 mois après une injection unique |
Adjuvant |
“ENTERIC REDMOUTH” (Maladie de la bouche rouge)
SNIESKO (1970)
Truite arc en ciel d'un an | Vacc. orale | Tué au phénol | I.P. test d'inf. exp. | Obtention d'une protection efficace |
CONCLUSION
La non-concordance de ces résultats pourrait être due à certains facteurs tels que:
Des différences dans l'état de santé du poisson
Des différences dans les conditions dans lesquelles les expériences ont été conduites.
Dans sa revue sur les mécanismes de protection des poissons, FINN (1970) a indiqué que si l'immunisation est une approche désirable, elle est, jusqu'à présent un but non atteint. SNISZKO (1970), dans sa revue sur l'immunisation des poissons, aboutit aussi à la même conclusion. Ces points de vue ont été exprimés plusieurs fois durant la dernière décennie.
Sans s'y opposer, on peut dire qu'il y a eu un progrès remarquable au cours de la dernière ou des deux dernières années et il semble qu'il soit bientôt possible d'appliquer plus largement la vaccination aux poissons. En effet, un ou deux vaccins homologués sont déjà commercialisés.
QUELQUES REFERENCES RETENUES
GENERAL
Snieszko, S.F. (1970). Immunization of Fishes : A review. Journal of Wildlife Diseases. 6 : 24–29
VACCINS CONTRE VIBRIO-ANGUILLARUM
Fletcher, T.C. and White, A. (1973). Antibody production in the plaice (Pleuronectes platessa L.) after oral and parenteral immunization with Vibrio anguillarum antigens. Aquaculture. 1 : 417–428
Hayashi, K. et al. (1968). Studies on the Vibrio-disease of rainbow trout (Salmo gairdneri irideus). II Prophylactic vaccination against Vibrio-disease. Journal of the Faculty of Fisheries, Prefectural University of Mic. 6(2) : 181-191
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VACCINS CONTRE AEROMONAS SALMONICIDA
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Duff, D.C.B. (1942). The oral ommunization of trout against bacterium salmonicida. J. Immunol. 44 : 87–94
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Fuller, D.W. et al. (1977). A leukocytolytic factor isoleted from cultures of Aeromonas salmonicida. J. Fish. Res. Bd. Canada. 34 : 1118–1125
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Michel, C. (1979). Furunculosis of salmonids : Vaccination attemts in rainbow trout (Salmo gairdneri) by formalin-killed germs. Ann. Rech. Vet. 10(1) : 33–40
AUTRES
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