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Part II
COUNTRY BRIEFS (continued)

GUINEE

La Guinée couvre une surface de 245 857 km2, entre les parallèles 7° et 12°30' N et les méridiens 8° et 15° O. Une chaîne de montagnes érodées partant du Sénégal et du Mali traverse le pays en direction du sud-est et du sud vers la Sierra Leone, le Libéria et la Côte-d'Ivoire. En Guinée la partie nord de cette chaîne atteint 1 500 m d'altitude au Fouta Djalon qui donne naissance à la plupart des grands fleuves d'Afrique de l'ouest (8). On distingue en général quatre régions naturelles (4) (8) (9):

  1. la Guinée Maritime est une plaine basse, chaude et humide qui borde l'océan sur 300 km environ, caractérisée par une pluviométrie élevée comprise entre 2 000 et 4 000 mm et égale en moyenne à 3 400 mm. Conakry reçoit 4 600 mm de pluie par an;

  2. la Moyenne Guinée est dominée par le massif montagneux du Fouta Djalon. C'est un grand plateau entre 600 et 1 500 m d'altitude au climat plus froid et plus sec que celui de la Guinée Maritime avec une pluviométrie annuelle de l'ordre de 1 800 mm;

  3. la Haute Guinée est une région plate située à l'est du Fouta Djalon, au climat soudano-guinéen, avec une pluviométrie entre 1 000 et 1 700 mm (moyenne des stations: 1 550 mm);

  4. la Guinée Forestière est constituée par la partie sud-est du pays limitée à l'ouest par la Sierra Leone, au sud par le Libéria et à l'est par la Côte-d'Ivoire. De climat ditguinéen forestier, avec une pluviométrie de l'ordre de 2 000 mm, elle est caractérisée par une topographie assez marquée et comprend la plus grande partie des forêts denses du pays.

La population vivant en Guinée est très voisine de 5 millions d'habitants en 1980 (statistiques des Nations Unies) et augmente au rythme de 2,5% par an, 85% environ de la population vit dans les zones rurales et le nombre d'hommes travaillant dans le secteur agricole était estimé par l'Organisation Internationale du Travail à 784 000 en 1960 et 884 000 en 1970 (soit un taux d'accroissement annuel de 1,2% lequel, projeté sur 1980, correspond à un effectif de 1 085 000 travailleurs agricoles en 1980). La densité moyenne de la population est de 20 habitants au km2 très exactement, la Guinée Forestière ayant une densité moyenne légèrement supérieure à la moyenne nationale (environ 23 habitants au km2 dans l'ensemble des régions de Beyla, Guéckédou, Macenta et Nzérékoré).

1. Situation actuelle

1.1 Végétation ligneuse naturelle

1.1.1 Description des types de végétation

Formations forestières feuillues denses (NHC)

Les forêts denses humides de basse et moyenne altitude de la Guinée forestière constituent le prolongement des forêts du Libéria et de l'ouest de la Côte-d'Ivoire (les trois pays se partageant le massif du Mont Nimba). Elles correspondent à la catégorie “mosaïque de forêt ombrophile planitiaire guinéo-congolaise de basse altitude - types relativement humides- et de forêt cmbrophile planitiaire guinéo-congolaise - types relativement secs” de la carte de végétation de l'Afrique Unesco/AETFAT par F. White. Leur composition est semblable à celles des forêts du Libéria voisin et les essences commerciales de bois d'ceuvre sont celles des forêts denses sempervirentes et next-décidues de l'ouest africain, à savoir: essences de bois rouge comme les Méliacées (acajous - Khaya spp., aboudikro, sipo, kosipo - Entandrophragma spp., bossé - Guarea cedrata, dibétou - Lovoa trichilioides), le niangon (Tarrietia utilis) et l'iroko (Chlorophora excelsa); bois blancs de menuiserie et de déroulage comme le samba (Triplochiton scleroxylon), le fraké (Terminalia superba), le framiré (Terminalia ivorensis), l'avodiré (Turraeanthus africana), l'ilomba (Pycnanthus angolensis), le fromager (Ceiba pentandra), l'ako (Antiaris welwitschii); et les bois durs et lourds comme l'azobé (Lophira alata), le badi (Nauclea diderrichii), et le dabéma (Piptadeniastrum africanum) (5) (7) (9). Dans la zone de mosaïque forêt-savane (région de Guéckédou, Kissidougou et Beyla), qui sont des transitions entre la savane et la zone forestière proprement dite (régions de Macenta et et Nzérékoré), la forêt dense se disperse en îlots forestiers, lesquels sont en voie de disparition sous l'effet des feux de brousse et des défrichements. On y trouve, cutre certaines des espèces mentionnées ci-dessus, des essences comme le Parinari excelsa (sougué du commerce), Pentadesma butyracea, Anisophyllea zaurina1. Plus au nord ces peuplements se retrouvent seulement dans les zones humides et plus particulièrement le long des cours d'eau sous forme de galeries forestières. Celles-ci couvrent une surface non négligeable sur l'ensemble du pays puisque leur surface a été estimée à partir de l'interprétation manuelle des images satellite à près de 500 000 ha.

Des communautés montagneuses de forêt sempervirente de faible étendue existent en Moyenne Guinée, notamment sur les rebords sud et sud-ouest du plateau du Fouta Djalon. Elles ont été mis en évidence sur les images satellite et comporteraient du caïlcedrat (Khaya senegalensis) et de l'iroko (4). Des peuplements naturels de bambou (Oxytenanthera abyssinica) dont la surface totale a été estimée à 1 200 000 ha, sont nombreux également dans cette région, à proximité de Gaoual (4) (6).

Les mangroves occupent une surface importante du fait du découpage de la côte en estuaires, îles et presqu'îles nombreux (9). Leur surface a été estimée par l'interprétation des images satellite à 260 000 ha environ. Deux espèces dominent, à savoir le palétuvier rouge (Rhizophora racemosa) et le palétuvier blanc (Avicennia nitida) (4) (9). Deux autres Rhizophora sont aussi mentionnés, à savoir R. mangle et R. harrisonii. Les mangroves sont utilisées pour le bois de feu et le bois de service. Un inventaire systématique avec une carte au 1/10 000ème d'après photographies aériennes et prospections au sol aurait été réalisé dans les années cinquante ainsi que des études de croissance en vue d'un aménagement rationnel (3).

Formations forestières feuillues ouvertes (NHc/NHO)

La carte de végétation de l'Afrique Unesco/AETFAT (F.White) distingue quatre grands types de végétation et de mosaïque comportant ces formations ligneuses ouvertes:

La version antérieure de cette carte partageait l'ensemble des savanes de la Guinée (outre celles que l'on peut trouver dans les parties élevées du Fouta Djalon) entre (14):

L'action du feu, des défrichements, de l'exploitation pour le bois de feu et le bois de service entraîne un processus de dégradation plus ou moins marqué suivant la densité de la population. Toute tentative de classification et d'estimation de l'extension des différentes classes est rendue difficile et hasardeuse en l'absence d'une cartographie précise à grande échelle. Les chiffres de surface donnés au paragraphe 1.1.2 proviennent de l'interprétation visuelle des images satellite, laquelle ne constitue qu'un premier “dégrossissage”.

Formations (essentiellement) arbustives (nH)

Une partie des formations mixtes forestières et graminéennes mentionnées au paragraphe précédent a pour éléments ligneux prépondérants des espèces arbustives et leur séparation avec les formations à base d'arbres est rendue difficile pour les mêmes raisons que celles indiquées à l'alinéa précédent.

1 Des îlots de vieille forêt secondaire sont également mentionnés dans la région côtière, où l'on trouve des iroko et des ilomba.

1.1.2 Situation actuelle de la végétation ligneuse

Surfaces actuelles

En l'absence d'une synthèse cartographique relativement récente de l'utilisation des terres et de la végétation, les images satellite ont été interprétées visuellement sur l'ensemble du pays (diapositives noir et blanc des bandes 5 et 7 et diapositives fausses couleurs, à partir des bandes 4, 5 et 7, au 1/1 000 000ème). Les surfaces par catégorie ont été déterminées suivant la méthode par points décrite au chapitre 2 (section 3) de la première partie de ce rapport. On trouvera les caractéristiques des images utilisées à l'annexe 1 de ce résumé (pages 220–221).

Les résultats de cette interprétation sont données ci-après:

Distribution de la surface totale entre les différentes catégories de végétation et d'utilisation des terres à la fin de 1974

Catégorie de l'interprétationCatégories correspondantes de l'étudeNombre de pointsSurfaces
%en milliers d'ha
“Forêts denses”NHCf 518    6,07  1493
“Galeries forestières”NHCf 170    1,99    490
“Mangroves”NHCf2i   91    1,07    262
Sous-total- (779)   (9,13)  (2245)
“Forêts dégradées”NHCa  491   5,76  1415
“Savanes boisées”NHc/NHO 11023 11,99  2948
“Savanes arborées et arbustives”NHc/NHO2i - nH4831 56,6313922
Sous-total-(5854) (68,62)(16870)
“Zones intensément cultivées”- 994 11,65 2865
Savanes herbeuses-  397   4,66 1144
Surfaces dénudées-     4   0,05    12
Agglomérations-     2   0,02      6
Sous-total-(1397) (16,38)  (4027)
Eaux intérieures-    10   0,12     29
Total Guinée8531100,0024586

A partir des résultats précédents et tenant compte des taux de déforestation tels qu'ils ont été estimés pour la période 1974–1980 (voir paragraphe 2.1) on est parvenu aux estimations suivantes à la fin 1980.

Surfaces estimées de végétation ligneuse naturelle à la fin de 1980.1
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCfNHCaNHc/NHO1NHc/NHO2NHc/NHONHc/NHOanH
(1150)(300)(1450)2(600)2050216002850(5750)(8600)(1300)(7000)

1 Les chiffres indiqués entre parenthèses sont très approximatifs.
2 Y compris 460 000 ha de galeries forestières.

Les explications suivantes sont nécessaires à la compréhension du tableau:

 (milliers d'ha)
savanes arborées et savanes boisées improductives (NHc/NHO2):5 920
jachères de formations arborées (NHc/NHOa):1 000
formations essentiellement arbustives (nH):7 000
  (y compris les jachères correspondantes)   

Propriété

La forêt est un domaine public dont les collectivités disposent suivant leurs besoins, sauf lorsqu'elles appartiennent au domaine classé. Ce dernier est en principe soustrait à certains usages notamment le défrichement pour les besoins agricoles (9). Sa superficie totale est d'environ 1 047 000 ha, soit 4,25% du territoire, réparti comme suit:

Guinée Maritime:  95 000 ha  (9,0%)
Moyenne-Guinée:312 000 ha(29,8%)
Haute-Guinée:330 000 ha(31,5%)
Guinée Forestière:310 000 ha(29,7%)

Trois forêts classées dans la région de Macenta couvrent les deux-tiers du domaine classé de la Guinée Forestière à savoir: forêt classée de Ziama (110 000 ha), forêt classée de Diecké (64 000 ha) et forêt classée de la chaîne des Fons (30 000 ha) (3).

Statut légal et aménagement

Hormis le domaine classé, il ne semble pas qu'il existe d'autres formes de statut particulier, notamment de celles qui interdisent toute exploitation forestière, si ce n'est la réserve naturelle intégrale des Monts Nimba couvrant 13 000 ha de foîets et de savanes et prairies herbeuses.

Des traitements sylvicoles ont été expérimentés en Guinée Forestière dans les années cinquante (1) (3): essai de conduite de peuplements naturels d'acajou par délianage et ouverture du couvert en forêt classée de Ziama; délianage, ouverture du couvert et introduction de niangon en forêt classé de Diecké, plantations d'enrichissement par la méthode dite des layons dans la forêt classée dite des collines de Macenta. Ces essais n'ont pas été poursuivis et auoun aménagement intensif qui les intégrerait n'existe actuellement en Guinée (NHCf1m = O).

Exploitation forestière

Bois en grumes

L'exploitation forestière existe à petite échelle. Elle se fait en partie par sciage de long, et est de toutes façons peu ou pas mécanisée, sauf dans quelques entreprises travaillant en Guinée Forestière comme la SOFOREX à Nzérékoré (production annuelle moyenne de 1969/70 à 1972/73: 16 000 m3) et le Centre forestier de formation professionnelle et de démonstration de Sérédou.

Les chiffres de production de bois d'oeuvre trouvés sont assez variables. L'annuaire FAO des produits forestiers donne pour les années 1961–65 une moyenne de 50 000 m3 et pour les années 1967–69 une production constante de 140 000 m3. Pour 1970 elle est estimée dans le même document à 160 000 m3 et à 180 000 m3 pour les années 1972 à 1978. Il semble cependant, à en croire le document (8), que cette production soit actuellement de l'ordre de 35 000 m3.

L'exploitation est sélective et les douments étudiés s'accordent sur un rendement de grumes à l'ha de l'ordre de 7 m3 (5). Dans la région de Sérédou par exemple, un maximum de six essences sont traditionnellement exploitées, à savoir l'acajou, le fraké, le framiré, l'iroko, le movingui (Distemonanthus benthamianus) et le samba. Le Centre forestier de Sérédou en a retenu une vingtaine donnant un cubage moyen exploitable d'environ 20 m3 à l'ha (5). Si l'exploitation parcourait systématiquement les surfaces forestières, on pourrait estimer à environ 5 000 ha de forêt dense la surface couverte annuellement. Du fait, d'une part, que l'exploitation est encore plus sélective dans certaines zones, d'autre part, qu'une partie du volume est extrait des jachères forestières et, enfin, que tous les volumes exploités ne sont pas répertoriés, ce chiffre, qu'on utilisera en l'absence d'estimations plus valables, est impossible à vérifier.

Autres produits forestiers

(8) estime la production actuelle de bois de construction (perches, poteaux, piquets de clôture) à 88 000 stères (ou 48 000 m3) et du bois de feu à 5 350 000 tonnes (ou 8 920 000 m3). L'annuaire FAO estime ces quantités à 330 000 m3 et 2 800 000 m3 respectivement.

1.1.3 Situation actuelle des volumes sur pied

Il n'existe pas d'inventaire forestier tant au niveau national qu'au niveau de préinvestissement dont les résultats soient disponibles, bien qu'un inventaire du deuxième type ait lieu actuellement en Guinée Forestière. Utilisant les chiffres de l'inventaire du sud-ouest ivorien, on aboutit à un volume brut sur écorce des tiges des arbres de diamètre supérieur à 10 cm (VOB) égal à 180 m3 pour les forêts denses non exploitées (NHCf1uv), voisin de celui adopté pour le Libéria. Pour les forêts exploitées, compte-tenu d'un volume utilisé (VAC) de 7 m3, on estime le volume brut sur pied (VOB) à 165 m3 (≅ 180 - (2 × 7)).

Les forêts improductives sont constituées par 260 000 ha de mangroves (pour lesquelles on utilise un volume brut moyen de 30 m3/ha) et 340 000 ha de formations sur relief abrupt dont on estime le volume brut moyen à 140 m3/ha. La moyenne pondérée de ces estimations, correspondant au volume brut moyen des forêts improductives, est donc de 90 m3. Le chiffre de 90 à 150 tonnes à l'ha (soit à peu près des mêmes chiffres en m3) de volume utilisable pour les mangroves est parfois cité, mais il se réfère sans doute aux mangroves les plus belles (pour lesquelles il est dit par ailleurs (9) que les 800 à 1 000 arbres à l'hectare n'atteignent jamais de grandes dimensions, rarement plus de 40 cm).

Dans la forêt sempervirente de Diecké, (4) et (7) estiment la masse ligneuse entre 230 m3 et plus de 250 m3, ce qui ne contredit qu'apparement l'estimation de 180 m3 faite ci-desseus, si l'on considère que cette dernière s'applique aussi à des types de forêts moins bien venantes dans des zones moins favorables au développement de la forêt dense.

Les résultats en volume sont résumée dans le tableau ci-dessous:

Volumes sur pied estimés à la fin de 1980
(totaux en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf2NHCfNHc/NHO 1
VOBVACVOBVOBVOBVOBVAC
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
180207781655090543085205725,7

Aucun chiffre n'a été trouvé sur l'accroissement en volume des différentes formations forestières guinéennes.

1.2 Plantations

1.2.1 Introduction

En 1913, le botaniste Auguste Chevalier introduisait près de Dalaba (dans le jardin rebaptisé Jardin Gassimou Barry) des pins exotiques, notamment le Pinus khasya, ainsi que d'autres espèces exotiques comme le benjoin (Styrax tonkinensis) et le Cassia siamea. Jusqu'en 1945, il y eut quelques autres introductions (eucalyptus notamment) et quelques parcelles de P. khasya réalisées dans ce même secteur en plaine irriguée particulièrement fertile (2) (3) (4) (7). De 1945 à 1958, les travaux de plantation se sont développés soit dans le but essentiel de fournir du bois pour l'industrie (plantations de Pinus khasya et P. patula dans la région de Dalaba au Fouta Djalon, périmètres de Tinka, Tangama, Sebory, Pitawi, Pita), soit pour fournir aussi du bois de feu et du bois de service (plantations de teck, de Cassia siamea, de Gmelina arborea et d'Anacardium excelsum, cette dernière essence étant souvent utilisée comme pare-feu vivant) dans les régions de Dubreka, Forecariah, Kindia et Mamou (1) (3). A ces deux ensembles importants de plantations il faut ajouter les plantations réalisées en Guinée Forestière (régions de Beyla et Kissidougou, surtout pour le bois de feu et bois de service, de Macenta et Nzérékoré pour le bois d'oeuvre) utilisant les essences feuillues précédentes mais aussi des essences indigènes de forêt dense comme l'acajou, le fraké, l'iroko, le lingué (Afzelia spp.) et le samba (3). Des plantations d'enrichissement en layons ont aussi été réalisées à cette époque en Guinée Forestière sur de petites surfaces dont il est dit un mot à la section 1.1.2 (1) (3). Après une courte interruption suivant l'Indépendance du pays, les plantations ont été reprises dans le cadre du plan triennal 1960–63 avec surtout le teck (régions de Kindia et Mamou), le Gmelina (300 ha environ entre 1965 et 1971 pour la production de bois de déroulage (allumettes) et de sciage léger) et les pins dans la région de Dalaba. Les plantations d'essences feuillues indigènes et de teck semblent avoir été interrompues, du moins à une grande échelle, à partir de 1963, si l'on compare les différentes statistiques, notamment celles données en (5) et (9).

Dans l'ensemble les plantations guinéennes se caractérisent surtout par une réussite certaine du Pinus khasya et du P. patula dans la zone non forestière du Fouta Djalon et l'importance relative d'un nombre restreint d'essences exotiques (teck, Gmelina arborea et Cassia siamea). Plusieurs autres essences exotiques ont été essayées mais n'ont pas été retenues dans les plantations à grande échelle (25 variétés d'eucalyptus, d'après (5), et plusieurs autres pins: P. pinaster, P. merkhusii, P. caribaea (1) (4)).

1.2.2. Surfaces des plantations réalisées

Les sources d'information sont essentiellement les documents (4), (5) et (9). Le document (5) donne les résultats d'un inventaire détaillé des plantations de teck, de Gmelina et de pins, jusqu'à l'année 1969 qui s'est averé très utile pour donner les résultats ci-dessous. En effet les surfaces ont été déterminées avec précision périmètre par périmètre, et plantation par plantation et les résultats comparés avec les données statistiques, ce qui a permis de déterminer un taux de survie et de succès pour les plantations de teck et de pins jusqu'en 1969: 57% pour le teck (672 ha restants sur 1 173 donnés par les statistiques) et 61% pour les pins (330 ha contre 545 ha). Des pourcentages de cet ordre ont été appliqués également aux autres catégories de plantations, légèrement supérieur pour le Gmelina, légèrement inférieur pour les plantations d'essences de bois d'oeuvre réalisées en Guinée Forestière. Les chiffres donnés dans ces tableaux ont été arrondis à 50 ha près et restent approximatifs, faute des résultats d'un inventaire exhaustif récent des surfaces plantées.

Bien que les plantations de teck et de Gmelina soient utilisées en proportion plus ou moins importante pour le bois de service et le bois de feu, elles ont été entièrement classées comme plantations industrielles du fait que les produits de la coupe finale sont ou seront utilisés pour le bois d'oeuvre ou d'industrie. Par contre les plantations de Cassia siamea et d'Anacardium excelsum sont considérées comme plantations non-industrielles, la première espèce étant utilisée pour le bois de feu, la seconde comme pare-feu vert et pour la production de fruits.

Plantations industrielles

Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

CatégorieEspècesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'age0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
 PHL 1Tectona grandisεεε0,350,300,05 0,70
 Espèces diverses de bois d'oeuvre. 1εεεε0,050,05 0,10
 PHH 1Gmelina arborea0,100,100,300,050,10  0,65
PH. 1Sous-total espèces feuillues0,100,100,300,400,450,10 1,45
PS. 1Pins (P. khasya et P. patula)0,150,150,050,100,25εε0,70
 P..1   Total plantations industrielles0,250,250,350,500,700,10ε2,15

1 Acajou (Khaya spp.), fraké (Terminalia superba), framiré (Terminalia ivorensis), iroko (Chlorophora excelsa) lingué (Afselia spp.), samba (Triplochiton scleroxylon), tali (Erythrophleum ivorense), et une essence exotique, Cedrela odorata.

Plantations non-industrielles

Surfaces estimées des plantations non-industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

CatégorieEspècesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'age0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHL 2Anacardium excelsum0,05ε0,05ε0,05ε 0,15
PHH 2Cassia siamea0,050,050,050,050,100,05 0,35
Espèces diverses 10,050,050,050,05   0,20
P..2=PH.2Total plantations nonindustrielles0,150,100,150,100,150,05 0,70

1 Bambou (Bambusa vulgaris), benjoin (Styrax tonkinensis), divers eucalyptus

Toutes plantations

Surfaces esimées des plantations réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

CatégorieEspècesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'age0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHLTectona grandisεεε0,350,300,05 0,70
Espèces diverses de bois d'oeuvreεεεε0,050,05 0,10
Anacardium excelsum0,05ε0,05ε0,05ε 0,15
PHHGmelina arborea0,100,100,300,050,10  0,65
Cassia siamea0,050,050,050,050,100,05 0,35
Espèces diverses0,050,050,050,05εε 0,20
PHSous-total espèces feuillues0,250,200,450,500,600,15 2,15
PSPins (P. khasya et P. patula)0,150,150,050,100,25εε0,70
PTotal toutes plantations0,400,350,500,600,850,15ε2,85

1.2.3 Caractéristiques des plantations

EspècesRévolution
(ans)
A.M.A.
m3/ha/an
Coupe finaleSource
Gmelina arborea15–1614220(5)
 13,7 s.e.
(6 ans)1
 (16)
18,5 s.e
(15 ans)
 14–18, 7 s.e1
(9 ans)
 (7)
25 s.e.
(9 ans)
23,5 s.e
(6 ans)
Pinus khasya 23
(40 ans)
 (3)
 29*
(12 ans)
 (4)
13,7–15,6**
(10 ans)1
22,1 – 23,4
(10 ans)
15 –20***
(10 – 12 ans)
 21,2**
(13 ans)
 (7)
23,4**
(14 ans)
20,5**
(15 ans)
17,6**
(16 ans)
16,5 –23,5**
(20 ans)
10,8 – 14,8***
(18 ans)
12,6***
(14 ans)

1   Théorique
*   Site de plaine irriguée (Jardin Gassimou Barry, ex-arboretum Chevalier)
**  Site de plaine non irriguée
*** Site de montagne

2. Tendances actuelles

2.1 Végétation ligneuse naturelle

2.1.1 Déforestation

Une seule estimation globale de la déforestation a été trouvée dans le document (8) où l'on indique que de 1960 à 1977 la surface de forêt dense est passée de 1,3 à 1,2 million d'ha soit une réduction annuelle de 5 à 6 000 ha. Cependant l'absence d'une couverture photographique aérienne postérieure aux années cinquante et de tout travail systématique d'inventaire et de cartographie aux environs de ces deux dates amène à penser que ces chiffres correspondent à des estimations globales subjectives auxquelles il convient de n'attribuer qu'une faible valeur. Il convient cependant de noter que la surface de forêt dense donnée pour 1977 correspond assez exactement à la surface de forêt dense en Guinée Forestière telle qu'elle a été estimée à partir des images satellite de 1974.

Il a donc fallu estimer la déforestation à partir d'hypothèses sur l'agriculture itinérante, riziculture essentiellement. Le nombre d'agriculteurs mâles adultes dans les cinq régions de Beyla, Guékédou, Kissidougou, Macenta et Nzérékoré a été évalué à 255 000 environ entre les années 1976 et 1980. Si l'on suppose que chacun défriche 1 hectare tous les deux ans et que dans un cas sur cinq il s'agit de forêt dense (NHCf) et dans les autres cas de jachères forestières (NHCa) on aboutit à une déforestation annuelle moyenne de 26 000 ha en Guinée forestière. Ces hypothèses prennent en compte un taux annuel d'accroissement de la population agricole de 1,2% et le fait que le faible développement de l'infrastructure des routes publiques et d'exploitation forestière n'a pas permis une ouverture aussi rapide des massifs forestiers qu'au Libéria et en Côte-d'Ivoire.

Dans les autres régions de la Guinée où se trouvent encore des massifs de forêt dense on a adopté une déforestation proportionnelle à celle de la Guinée forestière (5 000 ha par an au total). Pour les galeries forestières la déforestation a été estimée à 4 000 ha par an. Enfin on a supposé un faible “grignotage” des mangroves de l'ordre de 1 000 ha par an. Toutes ces hypothèses, que seule une analyse comparative de photographies aériennes permettrait de vérifier, aboutissent aux estimations du tableau suivant:

Déforestation annuelle moyenne
(en milliers d'ha)

Périodes

1976–80et1981–85
(projections)
NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHC f
(15)(15)(30)(6)36

Les estimations données pour les forêts vierges (NHCf1uv) et les forêts déjà exploitées (NHCf1uc) se basent sur une exploitation annuelle de 5 000 ha en Guinée forestière, que l'on suppose accaparés en priorité par les cultivateurs et le fait que la déforestation dans les autres régions et dans les galeries forestières affectent dans leur grande majorité des forêts probablement déjà exploitées. Toutes les estimations par catégorie de forêt restent très approximatives et c'est la raison pour laquelle elles ont été mises entre parenthèses.

En Guinée forestière l'action combinée des défrichements culturaux et des feux de brousse a pour conséquence la modification du climat local (sècheresse inaccoutumée préjudiciable aux plantations de café et de palmier à huile) et l'accéleration de la savanisation sur la lisière septentrionale de la forêt dense (sud des régions de Beyla, Kérouané et Kissidougou) (8) (9).

L'agriculture est aussi responsable du défrichement des formations mixtes forestières et graminéennes un peu partout dans le pays. A partir du nombre de cultivateurs itinérants estimés à 550 000 à l'extérieur de la Guinée Forestière on a estimé à 100 000 ha environ le défrichement annuel des formations arborées (NHc/NHO) et arbustives (nH) non encore dégradées par l'agriculture, dont 20 000 ha en forêt claire/savane boisée (NHc/NHO 1) et 30 000 ha environ en formations de savane arborée (NHc/NHO 2i), les 50 000 ha restants étant défrichés en savane arbustive (les estimations de défrichement sont proportionnelles aux surfaces telles qu'elles ont été acceptées pour ces différentes catégories au paragraphe 1.1.2).

2.1.2 Dégradation

Les facteurs de dégradation proprement dite sont les mêmes que partout ailleurs dans les savanes africaines, notamment les feux de brousse et la surexploitation pour le bois de feu et la carbonisation aux abords des agglomérations et le long des routes et voies ferrées. L'élevage par contre ne semble pas avoir un impact important, si ce n'est dans la région de Labe, dans le Fouta Djalon, où se manifeste une légère surcharge de pâturage et où la technique traditionnelle de régénération des herbes par le feu réduit la vitalité de la végétation ligneuse et empêche sa régénération naturelle (8).

Défrichements culturaux et facteurs de dégradation ont par leur action destructive de la végétation des effets néfastes signalés par M. Dialla Khalidou dans le document (9):

2.1.3 Tendances dans l'exploitation forestière

Il n'existe pas d'indice qui permette d'envisager des changements significatifs dans l'exploitation forestière dans les cinq prochaines années, tant en ce qui concerne le bois d'ceuvre que le bois de feu et de service, si ce n'est une légère augmentation de ces derniers produits compte-tenu d'un accroissement régulier de la population. On peut penser éventuellement à une légère augmentation du volume exploité à l'ha par l'utilisation d'un plus grand nombre d'espèces, comme la possibilité en a été démontrée par le centre de Sérédou.

2.1.4 Surfaces et volumes sur pied à la fin de 1985

Les considérations des paragraphes précédents permettent de projeter la situation des ressources forestières à la fin de 1985, résumée dans les deux tableaux suivants.

Surfaces de végétation ligneuse naturelle estimées à la fin de 19851
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCfNHCaNHc/NHO 1NHc/NHO 2NHc/NHONHc/NHOanH
(1050)(250)(1300)25701870217502750(5600)(8350)(1500)(7000)

1 Les chiffres entre parenthèses sont très approximatifs
2 dont 440(.000) ha de galeries forestières.

Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCfNHc/NHO 1
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOBVAC
18974123051281555,5

2.2 Plantations

On a supposé un doublement des plantations effectivement réalisées et réussies dans la période 1981–85 par rapport à la période 1976–80, compte-tenu des intentions des responsables (19) et des besoins accrus du pays mais aussi des nombreuses contraintes (financières surtout) qui limitent actuellement les plantations effectivement réussies à une centaine d'ha par an (8). Les tableaux suivants résument quelle pourrait être la situation en 1985.

Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

CatégorieEspècesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classe d'age0–55–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHL 1Tectona grandisεεεε0,600,10ε0,70
Espèces diverses de bois d'oeuvreεεεε0,050,05 0,10
PHH 1Gmelina arborea0,250,100,100,300,15  0,90
PH.1Sous total espèces feuillues0,250,100,100,300,800,15ε1,70
PS.1Pins (P. khasya et P. patula)0,300,150,150,050,35εε1,00
P..1Total plantations industrielles0,550,250,250,351,150,15ε2,70

Surfaces estimées des plantations non industrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

CatégorieEspècesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classe d'age0–55–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHL 2

PHH 2
PH.2=P..2Anacardium excelsum
Cassia siamea

Espèces diverses
0,300,150,100,150,150,15ε1,00

Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

CatégorieEspècesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classe d'age0–55–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHPlantations feuillues0,550,250,200,450,950,30ε2,70
PSPlantations résineuses0,300,150,150,050,35εε1,00
PTotal toutes plantations0,850,400,350,501,300,30ε3,70

Bibliographie 1

  1. FAO 1960 “Travel report No. 22: Guinea” - Rapport de mission par G.G. Watterson - Bureau régional de la FAO pour l'Afrique - Accra

  2. Meyrignac, J. 1961 “Expériences et travaux de reboisement forestier et de restauration des sols - Travaux effectués à Dabala” - Direction des Eaux et Forêts - Centre Technique Forestier Tropical - Nogent-sur-Marne (France)

  3. Rouanet, R. 1961 “Expériences et travaux de reboisement forestier et de restauration des sols - Conservation des sols et reforestation” - Direction des Eaux et Forêts - Centre Technique Forestier Tropical - Nogent-sur-Marne (France)

  4. FAO 1967 “Rapport au gouvernement de Guinée sur les plantations d'essences forestières à croissance rapide” - par E. Maudoux - Rapport FAO No. AT 2 400 - Rome

  5. FAO 1973 “Etablissement d'un centre forestier de formation professionnelle et de démonstration - Rapport sur les résultats, conclusions et recommendations du projet” - FO: DP/GUI/64/503 - Rapport terminal - Rome

  6. ECA/FAO 1974 Forest Industries Advisory Group for Africa - “Outline of a Development Programme for a Pulp and Paper Industry in Guinea” - Rapport de K.R. Meyer - Addis Abeba

  7. Avanzo, E. et Rossi Marcelli, A. 1976 “Rapport sur la mission effectuée par le professeur E. Avanso et par Monsieur A. Rossi Marcelli en Guinée, pour une évaluation de la sylviculture et de la factibilité d'une fabrique de pâte mécanique” - non publié

  8. FAO 1978 “Assistance préparatoire - Programmation par pays - Guinée - Programmation, identification et formulation de projets concernant les secteurs alimentaire et agricole” - AG: DP/GUI/78/003 - Rapport de mission - Rome

  9. Khalidou Diallo 1978 “La forêt guinéenne - Etat actuel et perspectives d'avenir” - Conakry

  10. FAO 1979 “Travel Report - Guinea”- Rapport de mission par R. Levingston - Départment des Forêts de la FAO - Rome

1 D'autres documents utilisés pour l'interprétation des images satellite sont indiqués en Annexe 1.

Annexe 1

Caractéristiques des images Landsat (1 et 2) utilisées pour l'estimation des surfaces

La liste des images interprétées avec leurs caractéristiques est donnée ci-dessous (d'ouest en est et du nord au sud);

No. d'ordreCoordonnées orbite - ligneNo. d'identificationDateCouverture nuageuseNombre de points interprétés
  1218 - 0511229–104639/03/73nulle 58
  2218 - 0521229–104709/03/73nulle480
  3218 - 0531229–104729/03/73nulle366
  4217 - 0512044–102857/03/75nulle144
  5217 - 0522044–102917/03/75nulle928
  6217 - 0532062–1029225/03/75nulle813
  7216 - 0522403–1019529/02/76nulle846
  8216 - 0532403–1020229/02/76nulle580
  9215 - 0522402–1014128/02/76nulle866
10215 - 0532402–1014428/02/76nulle919
11215 - 0542402–1015028/02/76pratiquement nulle362
12214 - 0522041–101204/03/76nulle214
13214 - 0532023–1012314/02/76nulle813
14214 - 0541513–1021318/12/73nulle863
15213 - 0541548–1014422/01/74nulle194
16213 - 0551548–1015122/01/74nulle  85
    Total:8531 

4 scènes marginales n'ont pas été interprétées, représentant un total de points égal à 233, négligeable par rapport au nombre total de points pour l'ensemble de la Guinée (2,65%).

La qualité des images utilisée s'est trouvé être la suivante:

bandes 5 = bonnes:  9;moyennes:7
bandes 7 = bonnes:13;moyennes:3;
compositions fausses couleurs: bonnes: 4; moyennes: 12.

Comme on peut le constater l'ensemble des images correspond à la saison sèche (mois de Décembre à Mars). Une date moyenne pondérée par les surfaces correspond à la fin de l'année 1974 pour l'ensemble des formations, à la mi-74 pour les forêts denses. Par mesure de simplification on a retenu fin 74 comme la date unique moyenne de prise de vues.

Toutes les images utilisées sont des diapositives au 1/1 000 000 ème, noir et blanc pour les bandes 5 et 7, et couleur par la composition colorée à partir des bandes 4, 5 et 7, à l'exception des scènes 23–054 et 23–055 pour lesquelles les seuls produits utilisés sont des tirages noir et blanc sur papier correspondant aux bandes 4, 5, 6 et 7. Tous ces produits sont des produits standard n'ayant fait l'objet d'aucun traitement spécial.

Images Landsat interprétées

Echelle:-1/10.000.000

L'interprétation des images a été effectuée par un spécialiste ayant déjà travaillé en Guinée (Monsieur J. Guellec), lequel s'est aidé en outre des documents suivants:

Obermuller, A. 1941 “Description pétrographique et étude géologique de la région forestière de la Guinée française” - Bulletin du service des mines-Gouvernement Général de l'A.O.F. No. 5 - Dakar

Aubréville, A. 1949 “Climats forêts et désertification de l'Afrique tropicale”- Paris

Adam, J.G. 1952 “Les possibilités de la région forestière de la Haute Guinée française” - Bois et Forêts des Tropiques No. 24 - Nogent-sur-Marne (France)

Schnell, R. 1952 “Végétation et flore de la région montagneuse du Nimba” - Mémoires de l'IFAN No. 22 - Dakar

Schnell, R. 1952 “Contribution à une étude phytosociologique et phytogéographique de l'Afrique occidentale - Les groupements et les unités géobotaniques de la région guinéenne” - Mémoires de l'IFAN No 18 - Dakar

Pouquet, J. 1958 “Aspects morphologiques du Fouta Djalon, régions de Kindia et de Labé” - Première partie: la flore et ses groupements" - Gouvernement général de l'A.O.F. - Dakar

Aubréville, A. 1959 “La flore forestière de la Côte-d'Ivoire - La forêt de la Côte-d'Ivoire et les formations forestières de l'A.O.F. - Description des diverses formations forestières et non forestières de l'ouest africain” - 2ème édition révisée - Nogent-sur-Marne (France).


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