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Part II
COUNTRY BRIEFS (continued)

NIGERIA (continued)

Annex 1
Plantation characteristics1

SpeciesRotation yearsM.A.I.
(m3/ha/yr)
Final cut
(m3/ha)
Planting distance
(m)
Thinnings
m3(year)
RemarksSource
Azadirachta indica(neem)82.6–20.121–1611.8×1.8 Sudan zone(8)
82.2–17.917.5–1432.4×2.4 1st rotation(8)
81.3–16.610.5–1333.0×3.0 o.b.down to 4cm diam.(8)
82.6–20.121–1611.8×1.8 Sudan zone(8)
81.7–17.914–1432.4×2.4 Coppice(8)
     o.b.down to 4cm.diam.(8)
98.657.3fuelw.
20.3poles
  Coppice(10)
81.75–18.214–1462.4×2.4 o.b.down to 4cm diam.(13)
Cedrela odorata 12.6
(25 years)
   u.b.(3)
11.1–12.4
(32 years)
u.b.(3)
 13.5
(32 years)
   u.b.(33)
14.1
(37 years)
  
Eucalyptus camaldulensis 16.6–21.8
(5 years)
   o.b.down to 7.5cm diam.(26)
(27)
(34)
(37)
(13)
18.8–21.0
(4 years)
16.1
(3 years)
Eucalyptus cloeziana 10.5
(5 years)
   Down to 7.5cm diameter(26)
(27)
(34)
(37)
11.6–11.7
(4.5 years)
Eucalyptus grandis 9.5–10.0
(4 years)
    (26)
(27)
(34)
(37)
12.5–30.6
(5 years)
8.8–20.8
(7 years)
22.4
(8 years)
18.3
(24 years)
Eucalyptus grandis (hybrid) 10.2–12.9
(5 years)
     
610.3
(6 years)
23.2fuelw.
38.8poles
  
Growth model for savanna zone.
(22)
Eucalyptus tereticornis 9.1–11.8
(4.5 years)
   Down to 7.5cm diameter(26)
(27)
(34)
(37)
 9.4
(5 years)
   Northern Guines savanna(34)
17.6
(7 years)
Eucalyptus torelliana 4.4–5.7
(9 years)
     
Gmelina arborea 7.0
(8 years)
   Down to 7.5cm diameter(26)
(27)
(37)
18.7–25.6
(15 years)
18.7–23.2
(16 years)
18.7
(21 years)
23.2
(23 years)
 22.4
(8 years)
    (13)
16.1–21.7
(11 years)
19.6
(12 years)
28.7
(13 years)
16.8
(23 years)
 17.3
(5 years)
   Derived savanna(33)
14.0
(8 years)
      "        "
6.2
(10 years)
      "        "
16.1
(11 years)
Forest/savanna transition
17.1–19.6
(12 years)
Forest and transition
16.8
(23 years)
Forest/savanna transition
4.1
(35 years)
Forest
 29.0–41.7
(7 years)
   
o.b.yield varying according to situation on hill top, mid-slope or valley bottom
(30)
19.9–40.7
(8 years)
26.1–30.8
(9 years)
825200  
Growth model for moist forest zone
 
15  20200 100(8)
820160  
Growth model for derived savanna zone
(42)
15  14.7   140 80(8)
Khaya invorensis Lovoa trichilioides and Nauclea didarrichii in mixture 14.1
(30 years)
    (3)
12.6
(31 years)
Nauclea diderrichii (Opepe) 9.7–10.3
(34 years)
    (3)
7.4–10.3
(38 years)
 4.6
(9 years)
    (33)
0.9
(11 years)
3.0
(39 years)
4.5
(40 years)
5.1
(47 years)
Mixture of Nauclea diderrichii(83%) and Meliaceae (7%)607200 -(10) non marketable productsGrowth model(42)
-(15) poles
-(20) poles
15(30) sawlogs
70(40) sawlogs
60(50) sawlogs
Tectona grandis 8.3
(6 years)
   Down to 7.5 cm diameter(26)
(27)
(37)
5.6–10.6
(8 years)
10.3
(11 years)
14.2
(17 years)
3.2
(53 years)
9.9
(15 years)
    (3)
10.3
(20 years)
7.0
(26 years)
6.1
(42 years)
6.5
(45 years)
 7.7
(7 years)
    (13)
14.7
(10 years)
 23.6
(10 years)
 1.4×1.4  (40)
21.4
(10 years)
2.0×2.0
19.6
(10 years)
2.9×2.9
16.3
(10 years)
4.1×4.1
 12.9
(8 years)
    (33)
12.1
(15 years)
16.3
(17 years)
13.3
(20 years)
6.6
(23 years)
5.5
(48 years)
 10.9–13.6
(8–10 years)
    (39)
11.0–14.9
(12–16 yrs)
6.9–8.6
(53–61 yrs)
60>5.1216 29 (25)
60 (40)
u.b. Growth model(42)
606–8   u.b.(42)
318.918.3fuelw.
123.6 sawlogs
 8.2 (7) fuelwoodSavanna region(22)
27.4 (11) fuelwood (14.8)+poles (12.6)
39.1 (16) fuelwood (12.4)+poles (26.7)
35.1 (21) fuelwood (10.1)+poles (25.0)
24.0 (26) fuelwood (6.9)+sawlogs (17.1)
Terminalia ivorensis 14.9
(11 years)
   Plot heavily thinned in year 6(3)
>7.9
(31 years)
   
Records of trees died or felled missing
2510.4200
(sawlogs)
 -(10) not marketableGrowth model(25)
30(14) small sawtimber
30(18) small sawtimber
2511200
(sawlogs)
 -(6) not marketableGrowth model(42)
-(10) poles
30 (14)
30 (18)
Triplochiton scleroxylon (obeche) 4.5–7.6
(8 years)
    (3)
11.5–13.3
(12 years)
4.7–6.0
(27 years)
8.1
(32 years)
607300 -(10) polesGrowth model(42)
15 (20) sawtimber
30 (30) sawtimber
35 (40) sawtimber
50 (50) sawtimber
 5.4
(14 years)
    (3)
6.6
(15 years)
12.5
(17 years)
6.0
(32 years)
Cupressus lusitanica 13.9
(24 years)
    (26)
(27)
(37)
Pinus caribaea 10.0–13.2
(6 years)
   Northern Guinea savanna(26)
(27)
(35)
(37)
5.5
(7 years)
Derived savanna
23.7
(11 years)
Jos plateau (down to 7.5cm diam.)
 7.3or12.4
(5.5 years)
   Northern Guinea savanna(13)
(33)
23.4
(10 years)
Jos plateau
2010   
Yield estimate for moist forest zone
(42)
1510.1160  Pulpwood u.b.(42)
Pinus kesiya 3.6
(6 years)
   Derived savanna(35)
 8.1–16.5
(10 years)
   Jos plateau(26)
(27)
(35)
(37)
Pinus occarpa 3.2
(4 years)
   Derived savanna(26)
(27)
(37)
7.6–11.8
(6 years)
12.9
(18 years)
Jos plateau
 12.6
(4 years)
 1.8×1.8 Jos plateau(13)
7.3
(5.5 years)
Northern Guinea savanna
10.5
(17 years)
5.5×5.5 Jos plateau
3.4–12.4
(6 years)
Northern Guinea savanna
10.4
(9 years)
Northern Guinea savanna
11.9–16.8
(6 years)
Jos plateau
12.9
(18 years)
Jos plateau
Pinus spp.
(P. caribaea, P. kesiya and P. oocarpa)
3114.352.4fuelw.
253.5 sawlog
   7.2 (7) fuelwood
Growth model for savanna region
(22)
20.0 (9) 5.9 fuelwood
11.6 poles 2.5 sawlogs
30.9 (13) 18.3 fuelwood
12.6 sawlogs
77.8 (22) 13.6 fuelwood
66.2 sawlogs

1 Ranges of mean annual increment at a given age are sometimes large and this is explained mainly by the wide variety of sites over the country, especially in the savanna zones.

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

La République Centrafricaine, enclavée au milieu du continent comme son nom l'indique, est bordée à l'ouest par le Cameroun, au nord-ouest par le Tchad, au nord-est par le Soudan, et au sud par le Zaïre et la République Populaire du Congo. D'une étendue totale de 622 984 km2, le pays s'étend de 14°30'est à 27°30' est de longitude (plus de 1 400 kilomètres) d'est en ouest et de 2°20'nord à 11°nord du sud au nord. Le relief est peu accentué. C'est une vaste pénéplaine ondulée séparant la cuvette congolaise de la cuvette tchadienne, dont l'altitude moyenne varie de 500 à 850 mètres, bien que deux massifs montagneux, culminent à 1 400 mètres (1). Le réseau hydrographique se partage entre le système tohadien et le système congolais, d'où le nom ancien du pays (Oubangui-Chari).

Aubréville distingue quatre types de climat tropical, du sud au nord (1);

Le gradient régulier des conditions climatiques jointe à la relative uniformité du relief expliquent en partie l'uniformité de la végétation qui se présente comme une immense savane boisée à l'exception des formations forestières du sud-ouest (préfectures de Lobaye, Sangha-Economique et Haute-Sangha) et de la région de Bangassou à l'est (préfectures de Basse-Kotto et M'bomou).

La population totale en 1980 est pratiquement égale à 2 millions d'habitants représentant une densité humaine très faible de 3,2 habitants au km2, croissant au taux de 2,4%. Cette population est concentrée dans le sud et l'ouest du pays; le tiers nord-est du pays (préfectures de Bamingui-Bangoran, Vakaga, Haute-Kotto et Haut-Mbomou) a une densité de population réduite (0,4 à 1,1 habitant au km2).

1. Situation actuelle

1.1 Végétation ligneuse naturelle

1.1.1 Description des types de végétation

Formations forestières feuillues denses (NHC)

Les forêts denses humides, essentiellement semi-décidues, du sud-ouest et, dans une moindre mesure, de la région de Bangassou, couvrent plus de 3 millions d'hectares et seulement 5,5% du pays. Elles constituent au sud-ouest une masse relativement homogène correspondant à la frange septentrionale des forêts de la cuvette congolaise et à la transition entre celle-ci et les forêts du sud-est camerounais.

Le contact forêt-savane est d'orientation générale est-ouest. Cependant la forêt remonte le long des grandes rivières (Oubangui, Mambéré - un affluent de la Sangha) en s'effilochant progressivement vers le nord en massifs forestiers de plus en plus petits. Le dessin de cette mosaïque montre une certaine continuité, entre les inclusions de savane dans la forêt au sud et les ïlots forestiers en savane plus au nord.

Cette forêt semi-décidue est, sur le plan économique, l'une des plus riches d'Afrique. Outre une densité relativement élevée de sapelli (Entandrophragma cylindricum) et d'autres Meliacées, on y rencontre des concentrations importantes d'ayous (Triplochiton scleroxylon) et de limba (Terminalia superba), deux essences de bois d'oeuvre particulièrement appréciées. On peut introduire une division en au moins trois régions forestières, occidentale (Haute-Sangha), centrale (bassin de la Mbaeré) et orientale (Lobaya) qui se différencient en particulier par la fréquence des essences importantes.

Les considérations précédentes ont trait essentiellement à la forêt dense hetérogène sur sol ferme. Le long des rivières, notamment dans le bassin de la Mbaeré et le sud de la Haute-Sangha, une bande marécageuse pouvant atteindre 500 mètres ou plus le long des cours d'eau, est recouverte de types forestiers différents. Il peut s'agir d'une forêt mélangée caractérisée par la présence du bahia (Mitragyna ciliata), ou de peuplements purs ou presque purs de paka ou bubinga (Guibourtia demeusei) le long de la Sangha et de la Ngoko (8), et dans la région de Bimbo (10), ou encore de raphiales (Raphia spp.).

Dans la points sud de la Haute-Sangha entre le Cameroun et le Congo, sur la rive gauche de la Sangha, des peuplements purs importants, d'une Caesalpiniacée, le Gilbertiodendron dewevrei (ex-Macrolobium) occupent les vallées, les cuvettes et en général les endroits marécageux, humides ou seulement frais, et prolongent vers le nord les masses importantes de ces peuplements de la cuvette congolaise (nord de la République Populaire du Cango, cuvette zairoise) (8) (16). 36 000 hectares de ces peuplements ont été identifiés en République Centrafricaine.

Les parasoleraies (Musanga oecropioïdes) couvrent des superficies non négligeables. Ils correspondent souvent au premier stade de recolonisation forestière après abandon des défrichements agricoles et sont facilement identifiables sur les photographies aériennes par leur “toit” pratiquement plat et homogène.

Ils occupent en particulier le bord des pistes et les emplacements d'anciens villages et terrains de culture abandonnés après regroupement des populations le long des grands axes routiers.

Les galeries forestières longent les rivières, notamment celles du système hydrographique congolais, et leur largeur se réduit progressivement vers le nord. Une cartographie de ces galeries n'est pas disponible qui permettrait une évaluation de leur surface totale. Elles ne sont pas de ce fait incluses dans les surfaces de forêt dense données dans cette étude.

Formations forestières feuillues ouvertes (NHc/NHO)

90% environ du pays sont couverts de savanes arborées et arbustives plus ou moins denses. La composition floristique - notamment la nature des espèces ligneuses dominantes - varie d'un endroit à l'autre, mais le paysage général et la physionomie d'ensemble, changent peu. Le facteur déterminant de cette uniformisation est l'homme qui, par ses méthodes culturales et les feux de brousse, a fait disparaître les formations forestières originelles dont on voit encore des témoins. Mises à part les forêts denses humides demi-décidues dont des lambeaux existent le long des grandes rivières, ces formations originelles sont les forêts denses sèches à Albisia et Anogeissus et des forêts sèches claires à Anogeissus, à Isoberlinia, Uapaca et Monotes, à Tetrapleura et Burkea, à Erthrophleum, Prosopis et Daniellia. Une cartographie de la végétation du pays montrant l'emplacement et l'extension de ces reliques de forêts sèches n'existe pas encore1. Pour les besoins de cette étude leur surface a été incluse dans l'estimation globale des surfaces de formation arborées mixtes forestières et graminéennes productives (NHc/NHO 1).

Un classement des savanes d'Afrique Centrale selon R. Sillans est donné dans le document (11). Il distingue:

Outre les espèces cl-dessus, d'autres essences sont relativement abondantes dans les savanes arborées centrafricaines à savoir (11) (16): Afzelia africana, Bombax costatum, Butyrospermum parkii (karité), Daniellia oliveri (un arbre de bonnes dimensions, très abondant dans l'ouest et le centre du pays, notamment dans les zones habitées et cultivées), Khaya senegalensis (ou caïlcadrat, essence de bois d'oeuvre que l'on trouve dans le nord et l'est du pays), Parinari curatellaefolia, Pterocarpus lucena, Stereospermum kunthianum, Prosopis africana, Tetrapleura andongensis, Tamarindus indica (introduit).

Il faut également noter la présence en de nombreuses zones de savanes à rôniers ou röneraies (Borassus ethiopium). On trouve ces peuplements dans les savanes incluses en forêt, les savanes periforestières, et disseminée en différenta endroits du pays lorsque la nappe phréatique est proche. (16)

Faute d'une cartographie à échelle suffisamment grande (égale ou supérieure au millionième) utilisant cette classification des savanes ou toute autre, il est très difficile d'évaluer les surfaces des formations arborées mixtes, d'autant plus que les facteurs édaphiques et climatiques joints aux influences anthropiques plus ou moins marquées suivant les régions rendent difficiles les séparations entre, d'une part, formations arborées productives et improductives (distinction basée essentiellement sur la densité du couvert arboré) et, d'autrepart, entre formations arborées et formations essentiellement arbustives. Les chiffres de surfaces donnés au paragraphe 1.1.2 devront être revus soigneusement lorsqu'une carte de la végétation de la République Centrafricaine paraîtra enfin.

Formations (essentiellement) arbustives (nH)

Une certaine proportion des formations mixtes forestières et graminéennes du pays est couverte d'arbustes ou de petits arbres ne dépassant pas 5 mètres de hauteur totale. L'analyse des différents documents disponibles a conduit à estimer cette proportion à un peu plus de 30% de la surface totale couverte par les formations mixtes, sans qu'il soit possible dans l'état actuel de nos connaissances de corroborer ou d'infirmer cette hypothèse. Parmi les espèces arbustives les plus fréquentes en République Centrafricaine il convient de citer Annona senegalensis, Bridelia spp., Combretum spp., Grewia spp., Hymenocardia acida, Parinari curatellaefolia, Piliostigma (ex-Bauhinia), Sarcocephalus esculentus, Zisiphus spp. (surtout au nord du pays), et plusieurs Acacia. (16)

1 Une carte phytogéographique au millionième est en cours d'élaboration sous la direction de M. Boulvert de l'Office Français de la Recherche Scientifique et Technique d'Outre-Mar. (16)

1.1.2 Situation actuelle de la végétation ligneuse

Surfaces actuelles

Les informations données dans les documents (13), (14), (15) et (17) sur l'étendue des forêts denses humides du sud-ouest et de la région de Bangassou sont vraisemblablement tirées des photographies aériennes noir-et-blanc et des cartes au 1/200 000ème de l'Institut Géographique National français. 1960 peut être prise comme date moyenne pour ces photographies prises dans la zone forestière entre 1951 et 1964. Ces estimations ont été actualisées à 1980 en tenant compte des taux de déforestation (cf. paragraphe 2.1.1).

Pour ce qui est des formations mixtes forestières et graminéennes on a utilisé essentiellement les données de population par préfecture pour ventiler les surfaces de savanes entre formations arborées productives (NHc/NHO 1), formations arborées improductives (NHc/NHO2) et formations arbustives (nH). En effet les influences anthrophiques sont déterminantes dans l'évolution de ces formations compte-tenu d'un gradient relativement limité de conditions écologiques. Les 30 millions d'hectares des régions est et nord (préfectures de Bamingui-Bangoran, Vakaga, Haute-Kotto, Mbomou et Haut-Mbomou) sont très peu peuplés (en général moins d'un habitant au km2) et la proportion de savanes boisées et forêts claires y est plus élevée que dans l'ouest du pays. Cette répartition des formations mixtes forestières et graminéennes, est réalisée après déduction des surfaces agricoles, des agglomérations, et en estimant à 10% environ de la surface totale des savanes la surface de l'ensemble des savanes herbeuses et des zones marécageuses ou périodiquement inondées sans élément ligneux ou avec éléments ligneux très disseminés. Ces estimations restent très approximatives et ne pourront être précisées que lorsque sera disponible une carte de la végétation du pays à l'échelle du millionième ou supérieure, et une légende suffisamment détaillée.

Surfaces estimées de végétation ligneuse naturelle à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCfNHCaNHc/NHO1NHO/NHO2iNHc/NHO2rNHc/NHO2NHc/NHONHc/NHOanH
312035034701203590300159001240040001640032300380017000

Le tableau précédent appelle les remarques suivantes:

Propriété

Les “forêts” au sens du code forestier centrafricain - c'est-à-dire toute formation végétale naturelle arborée ou non, excluant les jachères - appartiennent soit au domaine privé de l'Etat (ou domaine forestier classé), soit sont des forêts coutumières où les communautés exercent leurs droits d'usage et que le service forestier est chargé de mettre en valeur. Il n'existe pas de propriété forestière privée de dimensions significatives (15) (17).

Statut et aménagement

Le domaine forestier classé est constitué de la façon suivante:

NatureSurface (en milliers d'ha)
d'après (15)d'après (19)
Forêts domaniales360surface non indiquée
Pépinières, arboretum, périmètre de reboisement    6surface non indiquée
Réserve intégrale (Vassaka-Bolo)15084
Parcs nationaux1270 (1426)   
 Saint Floris 264
 Bamingui-Bangoran 992
 André Felix 170
Réserves de faune3860   (2890)   
 Koukourou-Bamingui 114
 Ouandjia-Vakaga 130
 Nana-Barya 234
 Aouk-Aoukalé 330
 Yata-Ngaya 423
 Gribingui-Bamingui 434
 Zemongo 1225  
Parc impérial   70surface non indiquée
Total domaine forestier classé5716   

La réserve de faune est une “aire affectée à la protection de la faune et de son environnement naturel dans laquelle les activités agro-pastorales traditionnelles sont réglementées ainsi que l'accès du public” (18).

La réserve intégrale est située en zone de savane jouxtant le complexe de Bamingui-Bangoran près de la frontière tchadienne. Il n'existe pour le moment aucune zone de forêt dense interdite par statut à l'exploitation (NHCf2r=0). Les forêts domaniales fout partie du domaine productif en forêt dense et sont constituées de forêts particulièrement riches que leur classement à l'origine protégeait contre les défrichements et réservait pour une organisation plus rationnelle de l'exploitation. Malgré l'existence de clauses précises dans les conventions d'établissement des sociétés d'exploitation forestière, on ne peut pas parler d'aménagement intensif des forêts denses en République Centrafricaine (NHCf1m=0). (15) 1

Exploitation forestière

Bois en grumes

L'exploitation forestière n'a vraiment commencé qu'a partir de 1945. Les 8 000 m3 de grumes produites en 1946 2 furent exploitées par quelques exploitants-scieurs installés en Lobaye, au sud de Bangui. A la fin des années 50, juste avant l'Indépendance, près de 100 000 m3 de grumes étaient annuellement exploitées à partir de concessions couvrant quelques 90 000 hectares en Lobaye. Quelques milliers de m3 étaient à cette époque exportés sous forme de grumes vers le Zaïre, tout le reste étant transformé en sciage consommés sur place ou exportés vers les autres pays de l'ex-Afrique Equatoriale Francaise (1) (2).

A partir de 1966–67, un nouvel élan était donné à l'exploitation (19) “après la publication des résultats des inventaires forestiers et la décision de délivrer des autorisations de coupe sous forme de conventions d'établissement prévoyant une production minimale, la transformation d'un pourcentage obligatoire de grumes et l'exploitation d'une partie des produits obtenus, et des travaux sylvicoles conçue dans le cadre d'un aménagement du type élémentaire” (15). En 1970, 740 000 ha étaient ainsi attribués par ces systèmes à une douzaine de sociétés et l'exploitation atteignait 280 000 m3 de grumes transformées et commercialisées (12). Les chiffres correspondants pour 1976 sont 1 070 000 hectares et 280 000 m3 (15) (17).

Les méthodes d'exploitation ont évolué avec le temps. Réalisée dans les premiers temps avec de simples camions GMC avec treuil dans les zones plates de la Lobaye, l'exploitation mécanisée du type de celle pratiquée par exemple au Gabon s'est développée, vers la fin des années 60, avec l'arrivée d'un plus grand nombre de sociétés importantes et l'extension de l'exploitation aux autres zones du sud-ouest centrafricain.

L'exploitation très sélective reste limitée à un petit nombre d'espèces comme le montre le tableau ci-dessous.

EssencesPourcentage du volume des grumes exploitées
1959 (1)1970(14)
Ayous  36%46,3%
Sapelli  47%42,5%
Sipo3,5%   5,5%
Iroko5,0%?
Limba?   1,0%
Doussié1,5%?

En 1959, l'ayous, le sapelli et le sipo représentaient 86,5% du volume exploité et leur contribution en 1970 s'élevait à plus de 94%. 15 m3 seulement de grumes sont exploitées en moyenne à l'hectare, représentant un volume de fût abattu de l'ordre de 24 m3. Une raison en est la difficulté et le coût de l'évacuation vers le port de Pointe-Noire, en République Populaire du Congo, seul débouché actuel pour l'exportation hors de l'Afrique Centrale 1. L'absence d'un grand axe d'évacuation direct par le Cameroun, souvent étudié et toujours différé, continue à hypothéquer une mise en valeur rationnelle des forêts centrafricaines. Ceci est d'autant plus regrettable que celles-ci constituent une richesse renouvelable essentielle du pays et que, contrairement à ce qui s'est passé dans le nombreux autres pays, la politique forestière a été remarquablement judicieuse et progressive. La R.C.A. est en effet le seul pays d'Afrique tropicale où un programme d'inventaire forestier a précédé l'attribution à grande échelle de concessions sur l'ensemble du territoire, et le premier pays d'Afrique forestière francophone où des règlements détaillés d'exploitation prévoyaient des travaux sylvicoles et un cadre d'aménagement simplifié.

L'exploitation de bois d'oeuvre en dehors de la forêt dense (savanes arborées, boisées, forêts claires et galeries) est pratiquement inexistante et ne dépasse pas le stade artisanal (par exemple construction de pirogues).

Autres produits forestiers

La production de bois de feu et de charbon de bois est evaluée à 2,5 million de m3 et celle de bois de service à 200 000 m3 environ par l'annuaire FAO des produits forestiers. La récolte de bois de feu et de service a entrainé une dégradation ou une destruction des peuplements autour des agglomérations les plus importantes (1) (15).

1 Les principales clanses d'aménagement incluses dans ces conventions sont les suivantes (15):

2 Les statistiques forestières centrafricaines s'expriment en volumes des fûts abattus qu'il convient de transformer en volumes de grumes effectivement transformées et commercialisées par un coefficient égal à environ 63,5%. (15)

1 1210 km de voie d'eau (600 km sur l'Oubangui et 610 km sur le Congo) et 515 km de chemin de fer (Brazzaville - Pointe Noire) séparent actuellement Bangui de l'Océan Atlantique, et 1250 km de voie d'eau et 515 km de chemin de fer en séparent Nola, dans la préfecture de la Sangha-Economique (13).

1.1.3 Situation actuelle des volumes sur pied (fin 1980)

Les inventaires forestiers de type préinvestissement réalisés entre 1960 et 1968 couvrent une superficie totale de 1 325 000 ha de la forêt dense productive du sud-ouest soit près de 40% de la surface forestière productive totale du pays (4), (5), (6), (7), (8) et (10). C'est dire que les forêts denses centrafricaines sont bien connues. Cependant ces inventaires réalisés à des fins essentiellement économiques ne fournissent pas d'estimation de volume brut total (sur écorce) des arbres au-dessus de 10 cm de diamètre (VOB) et des approximations ont du être faites utilisant des inventaires réalisés au Cameroun et au Congo. Le volume brut moyen finalement retenu pour l'ensemble des forêts denses productives non exploitées (NHCf1uv) est de 320 m3 par hectare.

Le “volume actuellement commercialise” a été choisi égal pour l'ensemble des forêts denses à 15 m3 par hectare (volume sous écorce des grumes effectivement extraites de de la forêt). Le volume brut sur pied des forêts déjà exploitées (NHCf1uc) a été pris égal à 290 m3, c'est-à-dire le volume brut des forêts vierges moins deux fois le volume des grumes extraites (pour tenir compte des pertes d'abattage, mais sans tenir compte des dégâts d'abattage ni de la croissance du peuplement après exploitation).

Volumes sur pied estimés à la fin de 1980
(totaux en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf2
(raphiales)
NHc/NHO1
VOBVACVOBVOBVOBVAC
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
3201000154729010250630475232

La récapitulation des résultats des quarante blocs inventoriés (d'une surface moyenne de 33 000 hectares) fait apparaître un nombre d'arbres par hectare de diamètre supérieur à 60 centimètres égal en moyenne à 15, compris en général entre 11 et 18, à l'exception des zones à forte concentration d'ayous où ce nombre moyen dépasse 20 et peut atteindre 28 comme en Haute-Sangha dans un bloc situé sur la rive gauche de la rivière Kadei. Le volume brut total des arbres de diamètre supérieur à 60 on est de l'ordre de 130–140 m3, représentant près de 40% du volume brut total de tous les arbres de diamètre supérieur à 10 cm (VOB). Les blocs à forte concentration d'ayous (et de limba éventuellement) peuvent atteindre un VOB égal ou supérieur à 500 m3/ha.

Les forêts pures ou presque pures à Gilbertiodendron dewevrei ont un nombre de tiges de diamètre supérieur à 60 cm de l'ordre de 22 à 30 dont 17 à 26 de cette essence. Le volume brut au-dessus de 60 cm de diamètre est de l'ordre de 170–180 m3 soit un volume brut au-dessus de 10 cm de diamètre de l'ordre de 450 m3. Le nombre de tiges de Gilbertiodendron dewevrei de diamètre supérieur à 20 cm est compris entre 40 et 80 à l'hectare.

Accroissements

Des études de croissance des arbres ont été réalisées pour les principales essences exploitées. Les résultats ci-dessous sont indiqués dans le document (17) qui ne précise cependant pas si les mesures ont été faites en forêt non exploitée, ou en forêt récemment ou anciennement exploitée et sur quelles catégorie d'arbres (dominants, dominés, petits, moyens ou gros diamètres)

Nom piloteNom scientifiqueAccroissement annuel sur le diamètreAge moyen à 80 cm de diamètre
Ayous
(samba, obéché)
Triplochiton scleroxylon 9,08 mm  88
LimbaTerminalia superba 9,45 mm  85
SapelliEntandrophragma cylindricum 4,75 mm168
SipoEntandrophragma utile 5,64 mm142
TiamaEntandrophragma angolense 4,39 mm182
KosipoEntandrophragma candollei 5,05 mm158
DibetouLovoa trichilioïdes 7,56 mm106
Khaya
(acajou blanc)
Khaya anthotheca 7,70 mm104
BosséGuarea cedrata 5,83 mm137
IrokoChlorophora excelsa 4,98 mm161
DoussiéAfzelia spp. 5,63 mm142
MukulunguAutranella congolensis 6,10 mm131
PadoukPterocarpus soyauxii 5,94 mm135
DifouMorus mesozygia 4,83 mm166
DabemaPiptadeniastrum africanum 8,15 mm  98
  Moyenne:6,34 mm126

Les essences de “bois rouge” (Méliacées essentiellement) ont des accroissements en général inférieurs à la moyenne à l'exception de l'acajou et du dibétou. Les essences de “bois blanc”, notamment l'ayous et le limba ont par contre des accroissements nettement supérieurs à la moyenne.

1.2 Plantations

Il n'existe pratiquement aucune indication sur des plantations en République Centrafricaine. Des essais de plantations en layon effectués sur 700 hectares de forêt dense sont mentionnés en (17) mais suivant les conventions utilisées dans cette étude ne pourraient tout au plus figurer que sous la rubrique des forêts denses “intensivement aménagées”. Il n'en a pas été tenu compte du fait de leur faible surface relative (NHCf 1m=0).

Le document (1) fait état de 750 ha de reboisements traités en taillis à courte révolution, à proximité de certains grands centres, de Cassia siamea notamment, bois réputé pour son pouvoir calorifique élevé. Mention est également faite dans le même document de l'introduction à la fin des années cinquante du Gmelina arborea. Persson (dans “Forest Resources of Africa”) mentionne également le limba et les eucalyptus comme espèces plantées. Des “peuplements artificiels sur quelques centaines d'hectares” sont signalés dans le document (15). En l'absence d'indications plus précises on adoptera provisoirement les chiffres suivants.

Surfaces estimées des plantations pour le bois de feu réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'âge0 – 56 –1011–1516–2021–3031–40>40
P = P..2 = PHH2Cassia siames (et autres)    0,5ε 0,5

On suppose qu'il reste environ 500 ha des 700 ha plantés avant 1960. Aucune donnée n'a été trouvée sur les caractéristiques de ces plantations.

2. Tendances actuelles

2.1 Végétation naturelle

2.1.1 Déforestation

Depuis de nombreuses années on a parlé d'une déforestation de “quelque milliers d'hectares” en forêt dense. Compte-tenu d'une certaine stabilité de la population agricole dans la zone forestière, d'une part, et, d'autre part, d'un développement de l'infrastructure routière et de l'exploitation forestière et minière artisanale (diamant) dans le sud-ouest, l'ordre de grandeur de la déforestation annuelle semble devoir s'élever actuellement à environ environ 5 000 hectares. Autrement dit chaque année 5 000 hectares de nouvelles forêts - NHCf - sont défrichés par l'agriculture (cultures vivrières ou industrielles comme le café dans le sud-ouest et le coton dans la région de Bossangoa), auxquels s'ajoutent les défrichements dans les jachères forestières - NHCa - qui peuvent être des “forêts degradées”, des “recrûs forestiers”, des parasoleraies, des “vieilles cultures”, etc. Ce chiffre de 5 000 hectares est compatible avec celui de 15 000 familles en zone forestière pratiquant l'agriculture et défrichant un ha tous les deux ans pour les deux tiers en forêt et pour le tiers en jachère forestière déjà existante.

Déforestation annuelle moyenne
(en milliers d'ha)

Périodes

1976–80 1981–85
(projections)
NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCf
145 5

La déforestation n'intervient qu'en forêt productive (NHCf1), les raphiales sur sol marécageux ou inondable (NHCf2) n'étant pas affectées. On peut considérer qu'une petite proportion seulement, estimée à 20%, affecte les forêts productives vierges (NHCf1uv) du fait de l'extension de l'exploitation aux différentes régions forestières du sud-ouest (contrairement à ce qui se passait avant 1965 où l'exploitation était essentiellement concentrée en Lobaye).

L'exploitation forestière et minière ne devant pas augmenter dans des proportions significatives dans les cinq prochaines années (du fait pour la première des difficultés d'évacuation), on n'a pas supposé d'afflux massif de la population des savanes qui pourrait entraîner une déforestation plus sérieuse et on a par suite maintenu les mêmes taux de défrichement pour la période 1981–85.

Les 265 000 familles agricoles du reste du pays, défricheront environ 150 000 hectares par an, qu'on a suposé moitié dans les jachères (NHc/NHO a et partie de nH déjà en jachère) et moitié dans les autres catégories (NHc/NHO 1, NHc/NHO2i et nH non en jachère). Le transfert de NHc/NHO 1 à NHc/NHO a est ainsi évalué à 40 000 ha par an.

Il convient toutefois de signaler que les forêts du sud-ouest centrafricain relativement protégées actuellement par une croissance raisonnablement lente de l'exploitation forestière et une densité faible de population, restent à la merci de déséquilibres “induits”, comme par exemple des incitations à la migration des populations des savanes vers la forêt ou un développement excessif de l'exploitation forestière faisant suite à une amélioration de l'évacuation des produits forestiers pour l'exportation.

Enfin il convient de signaler un phénomène de recolonisation spontanée par les espèces de forêt dense des savanes incluses (2).

2.1.2 Dégradation

Comme presque dans toutes les savanes africaines, mais avec une intensité plus faible, notamment au nord et à l'est du pays, du fait d'une densité de population réduite, les feux et, dans une moindre mesure, les pâturages et la surexploitation entraînent une dégradation de la végétation ligneuse. Ces effets s'ajoutent à ceux de l'agriculture - et en particulier de la culture du coton - et se traduisent par un transfert des savanes “productives” en jachères constituées de savanes dégradées.

Le document (3) montre qu'une mise en défens contre les feux et l'exploitation penda une dizaine d'années de parcelles de savans parmet une reconstitution spectaculaire de la végétation ligneuse (au rythme de 5 stères/ha/an pour une pluviométrie annuelle égale à 1 500 mm et une saison sèche de 4 mois environ).

2.1.3 Tendances dans l'exploitation forestière

Il ne semble pas justifié d'envisager des changements significatifs dans la production forestière et les caractéristiques de l'exploitation dans les cinq années à venir compte-tenu d'un marché local réduit et des difficultés d'évacuation pour l'exploitation. La production du bois de chauffe et des bois de service devrait augmenter au rythme d'accroissement de la population, la pénurie ne se faisant pas sentir sauf à proximité de certaines agglomérations importantes.

2.1.4 Surfaces et volumes sur pied à la fin de 1985

Compte tenu de ce qui précède et en supposant une surface de forêt dense exploitée annuellement égale environ à 19 000 ha, la situation de la couverture ligneuse en 1985 devrait être sensiblement la suivante:

Surfaces de végétation ligneuse naturelle estimées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCfNHCaNHc/NHO 1(u)NHc/NHO2(i)NHc/NHO2rNHc/NHO2NHc/NHONHc/NHOanH
30104303440120356033015750123004000163003205040501700

Les volumes en forêt dense devraient peu varier par rapport à 1980 comme le montre le tableau suivant:

Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCfNHc/NHO 1
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOBVAC
9654512510906109647031

2.2 Plantations

L'abondance relative de bois pour l'industrie et l'énergie et les contraintes financières ne créent pas des conditions favorables au développement d'une foresterie de plantation. C'est pourquoi on a supposé qu'il n'y aurait pas d'ici 1985 de surfaces plantées importantes en plus des quelques centaines d'hectares déjà existants.

Surfaces estimées des plantations pour le bois de feu réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classe d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–40>40
P=P..2=PHH 2Cassia siamea (et autres)    0,30,2 0,5

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