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Résultats d’ensemble de l’Organisation

211.     On notera que même s'il s'appuie sur les comptes financiers non vérifiés de la FAO et sur les registres comptables qui les sous-tendent le Rapport sur l'exécution du Programme (PIR) n'est pas conçu comme un document comptable. Il sert plutôt à faire le point sur l’origine et l’utilisation des ressources dans l’exécution du programme et sur leurs rapports avec celui-ci. Il s’intéresse en particulier à l'évolution des ressources, au coût du programme de terrain et aux résultats budgétaires en général. En outre, il poursuit l’étude de la politique linguistique de la FAO et de la répartition géographique du personnel de la FAO.

Évolution des ressources totales

212.     Les dépenses pour 2002-03, telles qu'indiquées dans les comptes financiers pour 2002-03 par source de fonds, sont présentées dans le Tableau 2.1 sous les rubriques comptables « Fonds général et Fonds connexes » et « Fonds fiduciaires et Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) »:


Tableau 2.1. Résumé des dépenses par source de financement (en millions de dollars EU)

Source de financement 2000-01 2002-03  
Fonds général et fonds annexes      
Ouverture de crédit au titre du Programme ordinaire (pour un budget de 651,8 millions de dollars EU) 638,3 651,1  
Activités d'investissement financées conjointement 22,9 29,4  
Remboursement des dépenses d'appui (Fonds fiduciaires/PNUD) 29,1 32,6  
Ajustements au PCT (tableau 2.2 ci-dessous) (13,1) 15,7  
Variation de coûts de personnel due au change (24,0) 34,8  
Dépenses financées grâce au règlement des arriérés (Résolution 6/2001) 0,0 3,5  
Autres* 16,6 12,8  
Total partiel 669,8 779,9  
Fonds fiduciaires et PNUD      
Fonds fiduciaires (à l'exclusion des projets d'urgence) 275,2 285,8  
Opérations spéciales de secours (projets d'urgence) 325,3 309,0  
PNUD 33,8 25,2  
Total partiel 634,3 620,0  
Total des dépenses  1 304,1  1 399,9  
* Comprend des éléments tels que les services financiers fournis au PAM, les dépenses du fonds spécial des produits d'information et les contributions de contrepartie en espèces des gouvernements aux bureaux de pays.


213.     En 2002-03, les dépenses totales ont atteint 1 400 millions de dollars EU , soit une hausse de 96 millions de dollars EU (7,3 pour cent) par rapport à 2000-01.

214.     Les dépenses au titre du Fonds général et des fonds connexes, qui ont augmenté de 110 millions de dollars EU (16,4 pour cent) par rapport à l’exercice biennal précédent, ont connu des changements importants entre 2000-01 et 2002-03:



215.     Les dépenses au titre des fonds fiduciaires et du PNUD, qui ont reculé de 14 millions de dollars EU (2,3 pour cent), ont connu d’importantes variations entre les deux exercices biennaux:



216.     En ce qui concerne les dépenses au titre des arriérés déjà citées l’Organisation a reçu de son principal bailleur de fonds, à la fin de 2002, un montant de 100 millions de dollars EU au titre du règlement d’arriérés de contributions. L'utilisation de ces fonds était régie par la Résolution 6/2001 de la Conférence. En accord avec le principal bailleur de fonds, les montants ont été répartis de la manière suivante: 1,25 million de dollars EU ont été payés au titre d’arriérés de contributions au Fonds de roulement et 6,0 millions de dollars EU ont été versés à ce même titre au Compte de réserve spécial. Conformément à la Résolution 6/2001, le montant de 92,75 millions de dollars EU versé au Fonds général devait être utilisé pour rembourser le Fonds de roulement et réduire le déficit accumulé, le solde étant laissé disponible pour des dépenses ponctuelles aux termes du paragraphe 4 du dispositif de la Résolution 6/2001. À cet égard, 8,4 millions de dollars EU ont été transférés au Fond de roulement et 39,5 millions de dollars EU appliqués au déficit accumulé au 31 décembre 2001. Le montant total de 44,9 millions de dollars EU ,disponible conformément au paragraphe 4 du dispositif de la Résolution 6/2001, devait être utilisé pour les activités suivantes:


217.     Plusieurs activités ont commencé en juillet 2003. Comme indiqué, les dépenses engagées en 2003 s’élevaient à 3,5 millions de dollars EU ,le solde de 41,4 millions de dollars EU pouvant être dépensé en 2004-05. Les activités n’ayant vraiment démarré qu’à la fin de 2003 et le pourcentage des ressources utilisées étant inférieur à 8 pour cent, il est prématuré de présenter le résultat de l’utilisation des ressources. Cependant, un bilan détaillé de leur utilisation est prévu dans le rapport sur l’exécution du programme 2004-05.

218.     L’exposé qui suit porte essentiellement sur les ressources et les dépenses relatives au Fonds général et aux fonds connexes qui couvrent l’exécution du Programme de travail. Les activités liées au Programme de terrain sont examinées par programme dans la présente section et dans certaines parties du Résumé de l’exécution du Programme, notamment les Grands Programmes 3.2 (Appui à l’investissement) et 3.3 (Opérations de terrain).

219.     Le programme de travail pour 2002-03 incluait la disponibilité prévue de ressources provenant d'autres recettes, rubrique qui couvre les contributions volontaires qui sont mises à la disposition de l'Organisation et qui sont gérées en étroite coordination avec les crédits du budget ordinaire. L'inclusion d'autres recettes dans le programme de travail a l'avantage de fournir un tableau plus complet des ressources associées aux activités entreprises. Toutefois, les fluctuations des recettes au cours de l'exécution du programme par rapport aux niveaux budgétisés exigent la modification correspondante des dépenses, de façon à les faire coïncider avec les crédits budgétaires approuvés, ce qui ajoute un degré d’incertitude et de complexité à la gestion financière des crédits budgétaires.

220.     Le programme de travail 2002-03 et les ajustements apportés pendant son exécution sont présentés au Tableau 2.3. Les ressources planifiées initialement dans le PTB 2002-03 se sont élevées au total à 725,4 millions de dollars EU , soit 651,8 millions de dollars EU de crédits au titre du Programme ordinaire et 73,6 millions de dollars EU provenant d’autres ressources. Les ajustements sont nécessaires parce que la réalisation du programme de travail diverge inévitablement de celle qui avait été planifiée parce que des facteurs tels qu’un taux d’inflation imprévu et non budgétisé, voire d’autres coûts, n’ont pas été pris en compte ou à cause des changements de priorité qui traduisent les fluctuations de l’environnement extérieur et les efforts entrepris par l’Organisation pour répondre aux besoins les plus pressants des Membres. Conformément au Règlement financier, tous les virements de crédits au titre du Programme ordinaire entre les chapitres du PTB doivent être approuvés par le Comité financier de la FAO. En l’occurrence, à sa session de septembre 2003, le Comité financier a approuvé les virements du chapitre 2 Programmes techniques et économiques et du chapitre 4 Programme de coopération technique au chapitre 1 Politique et direction générales et au chapitre 3 Coopération et partenariats. Les virements définitifs demandés s’élevaient à 5,8 millions de dollars EU du chapitre 2 et 0,3 million de dollars EU du chapitre 4, compensés par les virements de 6 millions de dollars EU au chapitre 3 et 0,1 million de dollars EU au chapitre 1. Tous les virements correspondaient aux montants préalablement approuvés par le Comité financier. Au total, le Programme de travail final indiquait une réduction de 1,4 million de dollars EU qui compensait le déficit des revenus escomptés en 2002-03.

221.     Les virements entre les Grands Programmes étaient essentiellement dus aux facteurs suivants:


222.     Le tableau 2.4 indique les dépenses prévues pour la réalisation du programme de travail par rapport au budget définitif de 2002-03. Le montant total des dépenses est de 723,4 millions de dollars EU 3 contre un budget définitif correspondant de 724,0 millions de dollars EU . Les recettes se sont élevées à 72,2 millions de dollars EU . Les dépenses nettes totales se sont élevées à 651,8 millions de dollars EU pour une ouverture de crédits de 651,1 millions de dollars EU au titre du Programme ordinaire.

223.     Les transferts budgétaires entre programmes sont dus le plus souvent à des causes sur lesquelles les attributaires n'ont aucun contrôle et dépendent, par exemple, des déficits de recettes, des variations des taux de change sur les coûts hors effectif, de décisions de la Commission de la fonction publique internationale concernant les traitements du personnel, etc. C'est pourquoi dans les tableaux récapitulatifs précédant chaque programme, dans la section du rapport intitulée Résumé de l'exécution du Programme, les dépenses sont indiquées par rapport au programme de travail définitif incluant les virements budgétaires. Figure également un pourcentage des ressources du PTB visées par des virements, pour montrer, en valeur comptable, l’écart entre l’exécution réelle des programmes et celle qui avait été planifiée à l’origine.

Tableau 2.3. Programme de travail et virements budgétaires, 2002-03 (en milliers de dollars EU)

    Programme de travail 2002-03 Recettes 2002-03 Ouvertures de crédits nettes/Recettes 2002-03
 CH/ GP  Description Programme de travail Ajustements au Programme de travail découlant de virements budgétaires Programme de travail final Recettes Ajustements des recettes Recettes finales Ouverture totale de crédits (chiffre net) Virements approuvés Crédit final
1.1 Organes directeurs 17 030 (400) 16 630 0 (50) (50) 17 030 (450) 16 580
1.2 Politique, direction et planification 22 623 (900) 21 723 (2 633) 400 (2 233) 19 990 (500) 19 490
1.3 Coordination extérieure et liaison 14 072 900 14 972 0 0 0 14 072 900 14 972
1.9 Gestion du programme 731 150 881 0 0 0 731 150 881
Ch.1 Politique et direction générales 54 456 (250) 54 206 (2 633) 350 (2 283) 51 823 100 51 923
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 91 826 (1 810) 90 016 (1 282) (1 200) (2 482) 90 544 (3 010) 87 534
2.2 Politiques et développement alimentaires et agricoles 86 471 (440) 86 031 (1 505) (1 050) (2 555) 84 966 (1 490) 83 476
2.3 Pêches 39 605 (1 090) 38 515 (623) (490) (1 113) 38 982 (1 580) 37 402
2.4 Forêts 30 627 (100) 30 527 (451) (700) (1 151) 30 176 (800) 29 376
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux 48 767 1 050 49 817 (1 088) 30 (1 058) 47 680 1 080 48 760
Ch.2 Programmes techniques et économiques 297 296 (2 390) 294 906 (4 949) (3 410) (8 359) 292 348 (5 800) 286 548
3.1 Assistance aux politiques 28 063 (220) 27 843 (723) 20 (703) 27 340 (200) 27 140
3.2 Soutien à l'investissement 47 019 1 300 48 319 (28 847) (1 850) (30 697) 18 172 (550) 17 622
3.3 Opérations de terrain 12 180 1 070 13 250 (9 569) 2 930 (6 639) 2 613 4 000 6 613
3.4 Représentants de la FAO 76 434 1 060 77 494 (12 457) 1 040 (11 417) 63 977 2 100 66 077
3.5 Coopération avec les partenaires extérieurs 9 539 (100) 9 439 (2 415) 550 (1 865) 7 124 450 7 574
3.9 Gestion du programme 1 777 150 1 927 (184) 50 (134) 1 593 200 1 793
Ch.3 Coopération et partenariats 175 012 3 260 178 272 (54 195) 2 740 (51 455) 120 819 6 000 126 819
4.1 Programme de coopération technique 92 457 (400) 92 057 0 0 0 92 457 (400) 92 057
4.2 Unité chargée du PCT 2 738 100 2 838 0 0 0 2 738 100 2 838
Ch.4 Programme de coopération technique 95 195 (300) 94 895 0 0 0 95 195 (300) 94 895
5.1 Soutien à l’information et aux publications 16 080 50 16 130 0 (50) (50) 16 080 0 16 080
5.2 Administration 43 835 (1 290) 42 545 (7 337) 1 290 (6 047) 36 498 0 36 498
Ch.5 Services de soutien 59 915 (1 240) 58 675 (7 337) 1 240 (6 097) 52 578 0 52 578
Ch.6 Charges communes 42 922 (490) 42 432 (4 527) 490 (4 037) 38 395 0 38 395
Ch.7 Imprévus 600 0 600 0 0 0 600 0 600
  TOTAL 725 396 (1 410) 723 986 (73 641) 1 410 (72 231) 651 758 0 651 758
Pour calculer les chiffres concernant le Programme de travail et les recettes ci-dessus, des ajustements ont été faits aux montants inscrits au budget pour les éléments qui sont repris dans les fonds fiduciaires dans les comptes de l'Organisation. Ces ajustements ont été nécessaires pour pouvoir comparer les crédits budgétaires et les dépenses figurant dans les comptes vérifiés de l'Organisation.


Tableau 2.4. Exécution du budget, 2002-03 (en milliers de dollars EU)

    Budget final 2002-03 Dépenses 2002-03 Variation: Budget moins Dépenses/Recettes
CH/ GP Description Programme de travail Recettes Crédits budgétaires Dépenses brutes Recettes Dépenses nettes Programme de travail (dépassement)/sous-utilisation Recettes supérieures/ (inférieures) Ouverture de crédit (dépassement)/sous-utilisation
1.1 Organes directeurs 16 630 (50) 16 580 16 625 (46) 16 579 5 (4) 1
1.2 Politique, direction et planification 21 723 (2 233) 19 490 21 721 (2 228) 19 493 2 (5) (3)
1.3 Coordination extérieure et liaison 14 972 0 14 972 14 956 (10) 14 946 16 10 26
1.9 Gestion du programme 881 0 881 859 0 859 22 0 22
Ch.1 Politique et direction générales 54 206 (2 283) 51 923 54 161 (2 284) 51 877 45 1 46
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 90 016 (2 482) 87 534 90 017 (2 486) 87 531 (1) 4 3
2.2 Politiques et développement alimentaires et agricoles 86 031 (2 555) 83 476 86 028 (2 556) 83 472 3 1 4
2.3 Pêches 38 515 (1 113) 37 402 38 514 (1 106) 37 409 1 (7) (7)
2.4 Forêts 30 527 (1 151) 29 376 30 525 (1 154) 29 371 2 3 5
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux 49 817 (1 058) 48 760 49 815 (1 055) 48 760 2 (3) (1)
Ch.2 Programmes techniques et économiques 294 906 (8 359) 286 548 294 900 (8 357) 286 543 6 (2) 4
3.1 Assistance aux politiques 27 843 (703) 27 140 27 806 (699) 27 107 37 (4) 33
3.2 Soutien à l'investissement 48 319 (30 697) 17 622 48 297 (30 693) 17 604 22 (4) 18
3.3 Opérations de terrain 13 250 (6 639) 6 613 13 326 (6 641) 6 685 (76) 2 (74)
3.4 Représentants de la FAO 77 494 (11 417) 66 077 77 475 (11 421) 66 054 19 4 23
3.5 Coopération avec les partenaires extérieurs 9 439 (1 865) 7 574 9 436 (1 869) 7 567 3 4 7
3.9 Gestion du programme 1 927 (134) 1 793 1 889 (134) 1 755 38 0 38
Ch.3 Coopération et partenariats 178 272 (51 455) 126 819 178 229 (51 455) 126 774 43 0 43
4.1 Programme de coopération technique * 92 057 0 92 057 92 039 0 92 039 18 0 18
4.2 Unité chargée du PCT 2 838 0 2 838 2 857 0 2 857 (19) 0 (19)
Ch.4 Programme de coopération technique 94 895 0 94 895 94 896 0 94 896 (1) 0 (1)
5.1 Soutien à l’information et aux publications 16 130 (50) 16 080 16 175 (46) 16 129 (45) (4) (49)
5.2 Administration 42 545 (6 047) 36 498 42 353 (6 048) 36 305 192 1 193
Ch.5 Services de soutien 58 675 (6 097) 52 578 58 528 (6 094) 52 434 147 (3) 144
Ch.6 Charges communes 42 432 (4 037) 38 395 42 178 (4 039) 38 139 254 2 256
Ch.7 Imprévus 600 0 600 472 0 472 128 0 128
  TOTAL 723 986 (72 231) 651 758 723 364 (72 229) 651 135 622 (2) 623
* Les dépenses au titre du PCT comprennent les revenus différés, de manière à traduire le fait que le solde non utilisé peut servir à couvrir les engagements de dépenses pour l'exercice 2004-05, conformément à l'Article 4.3 du Règlement financier.


224.     Le montant total des dépenses au titre des principaux chapitres du PTB est résumé dans la Figure 2.1. Les activités techniques de l'Organisation ont représenté 79 pour cent des dépenses de 2002-03, en légère hausse par rapport à 2000-01, et réparties comme suit:



225.     Le Grand Programme 1.1 (Organes directeurs), y compris les coûts de gouvernance, et le Grand Programme 5.1 (Soutien à l’information et aux publications) ont représenté 10 pour cent de dépenses supplémentaires, les 11 pour cent restants étant imputables au Grands Programmes 5.2 (Administration) et 6 (Charges communes).



226.     La répartition des dépenses entre le siège et les bureaux décentralisés est indiquée dans la Figure 2.2. Les dépenses du siège ont représenté 62 pour cent du montant total des dépenses pour 2002-03, contre 65 pour cent en 2000-01. Les dépenses du programme de terrain pour le Programme de coopération technique (PCT) et le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA), financées par le Programme ordinaire, ont représenté 12 pour cent du montant total des dépenses en 2000-01, contre 14 pour cent en 2002-03, et celles des Représentants de la FAO 10 pour cent, contre 9 pour cent précédemment. Les dépenses des bureaux régionaux sont restées stables à 10 pour cent, celles des bureaux sous-régionaux à 3 pour cent et celles des bureaux de liaison à 1 pour cent. Comme l'indiquent ces chiffres, le siège demeure la principale source de dépenses pour l'Organisation, malgré le processus de décentralisation poursuivi depuis 1994.



227.     Le Tableau 2.5 présente de manière détaillée les dépenses concernant le Chapitre 2: Programmes techniques et économiques. Le Chapitre a pleinement utilisé les ressources dont il disposait en 2002-03. Toutefois, il a été l’objet de virements budgétaires de 2,4 millions de dollars EU vers d’autres Chapitres du Programme de travail pendant l’exercice biennal. En outre, un montant de 2,1 millions de dollars EU a été transféré d’autres programmes au titre du Chapitre 2 pour appuyer le Programme spécial pour la sécurité alimentaire. La baisse des ressources du programme de travail aurait pu être plus importante si les départements techniques n’avaient pas bénéficié de revenus supplémentaires d’un montant de 3,4 millions de dollars . Comme l’indique le Tableau 2.3, les recettes au titre du Chapitre 2 se sont élevées en définitive à 8,4 millions de dollars , contre un montant projeté de 5,0 millions de dollars pour 2002-03.

Tableau 2.5. Exécution du budget pour le Chapitre 2: Programmes techniques et économiques (en milliers de dollars EU)

GP/ RP Description Programme de travail Ajustements au Programme de travail Programme de travail final Dépenses (Dépassement)/ Sous-utilisation Programme de terrain
2.1.0 Entités de programme départementales pour la production agricole et les systèmes de soutien   4 535 100 4 635 4 652 (17) 10 937
2.1.1 Ressources naturelles 15 994 (810) 15 184 15 180 4 110 462
2.1.2 Cultures 23 700 (200) 23 500 23 504 (4) 208 522
2.1.3 Réalisations 16 928 (570) 16 358 16 348 10 85 812
2.1.4 Systèmes de soutien à l’agriculture 14 929 (330) 14 599 14 602 (3) 31 801
2.1.5 Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies 5 508 270 5 778 5 776 2 540
2.1.9 Gestion du programme 10 232 (270) 9 962 9 956 6 0
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 91 826 (1 810) 90 016 90 017 (1) 448 075
2.2.1 Nutrition 17 050 1 000 18 050 18 049 1 11 978
2.2.2 Information en matière d'alimentation et d'agriculture 33 364 (260) 33 104 33 107 (3) 19 250
2.2.3 Suivi, évaluation et perspectives de l’alimentation et de l’agriculture 13 228 (580) 12 648 12 643 5 7 968
2.2.4 Politiques relatives à l’agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce 14 138 (500) 13 638 13 641 (3) 17 269
2.2.9 Gestion du programme 8 691 (100) 8 591 8 589 2 0
2.2 Politiques et développement alimentaires et agricoles 86 471 (440) 86 031 86 028 3 56 465
2.3.1 Information sur les pêches 6 451 (260) 6 191 6 207 (16) 2 568
2.3.2 Ressources halieutiques et aquaculture 10 429 (230) 10 199 10 233 (34) 15 705
2.3.3 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques 8 239 (340) 7 899 7 842 57 4 450
2.3.4 Politiques halieutiques 9 448 (200) 9 248 9 281 (33) 10 369
2.3.9 Gestion du programme 5 038 (60) 4 978 4 951 27 0
2.3 Pêches 39 605 (1 090) 38 515 38 514 1 33 092
2.4.1 Ressources forestières 7 889 170 8 059 8 065 (6) 32 606
2.4.2 Produits forestiers 6 031 (250) 5 781 5 777 4 6 743
2.4.3 Politique et planification forestières 7 516 (140) 7 376 7 370 6 21 160
2.4.4 Coordination et information relatives aux programmes forestiers 4 265 170 4 435 4 434 1 1 645
2.4.9 Gestion du programme 4 926 (50) 4 876 4 878 (2) 0
2.4 Forêts 30 627 (100) 30 527 30 525 2 62 154
2.5.1 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies 17 765 (870) 16 895 16 936 (41) 24 395
2.5.2 Les femmes et la population 5 259 50 5 309 5 295 14 6 146
2.5.3 Développement rural 8 283 (210) 8 073 8 075 (2) 16 685
2.5.6 Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier 10 475 2 090 12 565 12 569 (4) 26 439
2.5.9 Gestion du programme 6 985 (10) 6 975 6 941 34 0
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux 48 767 1 050 49 817 49 815 2 73 665
  TOTAL 297 296 (2 390) 294 906 294 900 6 673 450


228.     La dernière colonne du Tableau 2.5 indique les dépenses au titre du programme de terrain, qui couvrent toutes les activités d'assistance technique et de secours d'urgence financées par des sources extrabudgétaires, ainsi que les projets d'assistance technique et de secours d'urgence financés par le Programme ordinaire au titre du PCT et du PSSA. Il convient d’attirer l’attention sur la distinction entre les ressources extrabudgétaires,qui englobent toutes les sources de fonds autres que le Programme ordinaire et les dépenses connexes figurant dans les comptes financiers de l'Organisation, et le programme de terrain,qui couvre les dépenses directement liées à l'exécution par la FAO de projets d'assistance technique et de secours d’urgence. Dans ce contexte, la contribution de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires (Codex Alimentarius) fait partie des ressources extrabudgétaires, mais pas du programme de terrain. Inversement, le PCT et les crédits ouverts pour le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) relèvent des crédits du Programme ordinaire, mais font partie du programme de terrain.

229.     Le ratio des dépenses de 2002-03 du programme de terrain aux dépenses du programme de travail financé par le Programme ordinaire pour le Chapitre 2:Programmes techniques et économiques, est indiqué dans le Tableau 2.6. Globalement, les dépenses du programme de terrain ont été plus de deux fois supérieures à celles du programme de travail. Toutefois, il existe d'importantes différences entre les Grands Programmes. Ainsi, le Grand Programme 2.1: Production agricole et systèmes de soutien, a représenté à lui seul les deux tiers des dépenses totales du programme de terrain pour 2002-03 et a enregistré le ratio le plus élevé, avec des dépenses du programme de terrain plus de cinq fois supérieures à celles du programme de travail. On notera, toutefois, que ce ratio tomberait à 2,9 si le programme Pétrole-contre-nourriture en faveur de l'Iraq était exclu. Le Grand Programme 2.4: Forêts a également enregistré un ratio relativement élevé, égal au double de celui du programme de travail. En revanche, les dépenses du programme de terrain pour le Grand Programme 2.2: Politiques et développement alimentaires et agricoles n'ont atteint que 70 pour cent de celles du programme de travail. Le ratio est également inférieur à 1 pour le Grand Programme 2.3: Pêches.

Tableau 2.6. Rapport entre les dépenses du programme de terrain et les dépenses du programme de travail au titre du Chapitre 2: Programmes techniques et économiques, 2002-03

Grand Programme Programme de travail normatif, en milliers de dollars EU Programme de terrain, en milliers de dollars EU Rapport Programme de terrain/Programme ordinaire
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 90 017 448 075 5,0
2.2 Politique et développement alimentaires et agricoles 86 028 56 465 0,7
2.3 Pêches 38 514 33 092 0,9
2.4 Forêts 30 525 62 154 2,0
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux* 40 999 73 665 1,8
Total 286 083 673 450 2,4
* Afin d'éviter toute distorsion du rapport, le programme de travail financé par le Programme ordinaire pour le Chapitre 2 comprend toutes les dépenses à l'exclusion de l'exécution des projets au titre du PSSA, d'une valeur de 8,8 millions de dollars EU en 2002-03, qui figure dans la colonne intitulée "Programme de terrain".


Coût de l’appui au programme de terrain

230.     La fourniture d'une assistance fait partie du mandat de l'Organisation comme spécifié au paragraphe 3 a) de l'Article premier de son Acte constitutif, libellé comme suit: « l'Organisation a en outre pour fonction de fournir aux gouvernements l'assistance technique qu'ils demandent ». Cette assistance technique est en général fournie sous la forme de contributions directes au programme de terrain, financées soit par le Programme ordinaire - comme c'est le cas pour la Programme de coopération technique (PCT) et le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) - soit par des sources extrabudgétaires, au titre du Programme de coopération avec les gouvernements, de fonds fiduciaires unilatéraux, du PNUD ou d'autres arrangements concernant des contributions volontaires.

231.     L'Organisation fournit aussi une assistance technique importante, grâce à son soutien au programme de terrain par le biais des services d'appui technique (SAT) et des services de soutien administratif et opérationnel (SAO).

232.     Depuis 1992, l'Organisation s'efforce d'identifier et de documenter de manière transparente le coût de l'appui au programme de terrain au titre de ces services. Elle utilise pour cela un questionnaire sur la charge de travail, envoyé à près de 1 000 fonctionnaires chaque année. Les données ainsi recueillies ont été utilisées à des fins utiles:

233.     Toutefois, on se souviendra que les coûts ne sont pas totalement maîtrisables et peuvent fluctuer en raison de facteurs externes comme les fluctuations de taux de change entre le dollar EU et la monnaie dans laquelle les dépenses ont été engagées et la proportion générale par exemple de projets de secours d'urgence dans l'ensemble des projets réalisés.

Services d’appui technique

234.     Ces services incluent:



235.     Le Tableau 2.7 indique le niveau global des SAT fournis en 2002-03 par rapport à l'exercice biennal précédent. On notera que des renseignements plus détaillés sur les SAT sont inclus dans les tableaux relatifs au programme figurant dans la suite du document, au chapitre Résumé de l'exécution du Programme.

Tableau 2.7. Services d’appui technique (SAT) *

Élément du budget 2000-01 2002-03
  en millions de dollars EU Pourcentage d'exécution du total en millions de dollars EU Pourcentage d'exécution du total
Exécution 687,8            709,1           
Conception et formulation de projets 12,5          1,8%          12,8          1,8%         
Examen préalable des projets 6,9          1,0%          7,1          1,0%         
Suivi des projets 19,2          2,8%          18,8          2,6%         
Évaluation et vérification des comptes des projets 5,0          0,7%          5,2          0,7%         
Établissement de rapports sur les projets 5,7          0,8%          5,1          0,7%         
Réunions des projets 7,2          1,0%          8,6          1,2%         
Total SAT 56,5          8,2%          57,6          8,1%         
* Ces chiffres tiennent compte de l'incidence de la différence des dépenses de personnel, de manière à présenter les coûts réels au taux budgétaire de change entre l'euro et le dollar EU.


236.     Si l'exécution totale du Programme de terrain a progressé en 2002-03 de plus de 3 pour cent par rapport à 2000-01, le coût des services d'appui technique n'a augmenté que d'un million de dollars EU pour atteindre 57,6 millions de dollars EU . De ce fait, les SAT évalués en pourcentage de l'exécution totale sont virtuellement restés inchangés à 8,1 pour cent en 2002-03. Le pourcentage de l'exécution totale en tant que composante des SAT a cependant varié comme le montre l’augmentation des coûts imputés aux « Réunions de projets» (en hausse de 1,4 million de dollars EU ) en partie compensée par la baisse constatée dans le suivi des projets et l’établissement de rapports sur les projets (en baisse de 1 million de dollars EU ). Ce résultat est en partie un ajustement technique dû à une dénomination qui ne met plus désormais l’accent sur les opérations de terrain mais sur les services d’appui techniques et de contrôle. Concrètement, ces coûts augmentent peut-être en raison de la réaffectation des équipes spéciales du projet en septembre 2002 et de la participation nettement accrue des représentants de la FAO dans le processus de réalisation.

237.     Le tableau 2.7 montre que le coût des services d’appui technique fournis aux projets en 2002-03, sous la forme essentiellement de temps consacré par le personnel, s’est élevé à 57,6 millions de dollars EU . Le financement de cette assistance technique provient de projets financés par des ressources extrabudgétaires (3,9 millions de dollars EU ), de projets PCT et PSSA (10,5 millions de dollars EU ) et de crédits prévus pour les SAT au titre du budget du Programme ordinaire pour les divisions techniques. La forte hausse des ressources provenant des projets PCT correspond à la progression de l’exécution des projets PCT et traduit l’amélioration du suivi des projets qui a encouragé les divisions techniques à demander de manière plus systématique le remboursement des services fournis.

238.     La plus grande partie des services d’appui technique est fournie sous la forme de temps consacré par le personnel à l’appui du programme de terrain. Le tableau 2.8 montre le pourcentage du temps du personnel technique consacré à ces services.

Tableau 2.8. Part du temps des fonctionnaires techniques du cadre organique consacrée aux services d'appui technique au programme de terrain, 2002-03 (pourcentage)

  Programme Au siège Bureaux régionaux Bureaux sous-régionaux Total
2.1.0 Entités de programme départementales pour la production agricole et les systèmes de soutien 19      46      45      21     
2.1.1 Ressources naturelles 32      52      39      37     
2.1.2 Cultures 26      48      45      32     
2.1.3 Réalisations 31      53      50      36     
2.1.4 Systèmes de soutien à l’agriculture 36      48      48      41     
2.1.5 Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies 35      0       0       35     
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 30      50      44      35     
2.2.1 Nutrition 17      42      53      23     
2.2.2 Information en matière d'alimentation et d'agriculture 10      45      59      18     
2.2.3 Suivi, évaluation et perspectives de l’alimentation et de l’agriculture 5      33      0       6     
2.2.4 Politiques relatives à l’agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce 14      48      0      18     
2.2 Politiques et développement alimentaires et agricoles 12      44      55      17     
2.3.1 Information sur les pêches 10      41      48      16     
2.3.2 Ressources halieutiques et aquaculture 26      48      38      29     
2.3.3 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques 28      32      39      29     
2.3.4 Politiques halieutiques 22      38      45      27     
2.3 Pêches 22      40      43      26     
2.4.1 Ressources forestières 29      43      34      32     
2.4.2 Produits forestiers 18      42      35      23     
2.4.3 Politique et planification forestières 26      40      30      29     
2.4.4 Coordination et information relatives aux programmes forestiers 16      42      40      25     
2.4 Forêts 24      41      33      29     
2.5.1 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies 29      36      66      32     
2.5.2 Les femmes et la population 27      51      0       36     
2.5.3 Développement rural 37      60      53      43     
2.5.6 Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier 54      0       0       54     
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux 33      46      59      37     
3.1 Assistance aux politiques 34      57      55      48     
  Moyenne 24      49      49      31     


239.     Le temps consacré par les cadres techniques aux SAT a sensiblement augmenté, passant de 29 pour cent en 2000-01 (voir Tableau 2.6 du document C 2003/8, paragraphe 42) à une moyenne de 31 pour cent en 2002-03. Cette augmentation est attribuable essentiellement à la participation accrue du personnel technique décentralisé à ces services.

240.     La décentralisation des responsabilités en matière de SAT vers les bureaux régionaux et sous-régionaux et l’importance accrue accordée au programme de terrain apparaît clairement dans la Figure 2.3. Dans les bureaux régionaux, les cadres techniques ont consacré 49 pour cent de leur temps à l'appui technique au programme de terrain en 2002-03, contre 33 pour cent en 1998-99. Dans les bureaux sous-régionaux, le temps consacré aux SAT est passé de 40 pour cent en 1998-99 à 49 pour cent en 2002-03. Au siège, le pourcentage a également augmenté de 20 à 24 pour cent pendant la période considérée.



241.     Avec quelques variations selon les régions, comme indiqué dans la Figure 2.4, le soutien au programme de terrain a occupé plus de 31 pour cent du temps de travail du personnel des bureaux régionaux et sous-régionaux. Pour l’ensemble des bureaux, le temps consacré par le personnel technique à l’appui du programme de terrain a varié selon les bureaux décentralisés, passant de 45 pour cent dans la région Asie-Pacifique à 57 pour cent en Amérique latine et dans les Caraïbes. 



Soutien administratif et opérationnel

242.     Par services de soutien administratif et opérationnel (SAO), on entend tous les coûts indirects variables qui peuvent être associés à l'exécution d'activités directement liées à des projets. Ces services incluent:



243.     Le Tableau 2.9 compare ces coûts à ceux des deux exercices biennaux précédents. Deux nouvelles rubriques y ont été ajoutées, à savoir: le temps consacré aux responsabilités budgétaires des projets et le soutien administratif aux projets, afin de montrer clairement la structure des coûts du soutien administratif et opérationnel aux bureaux régionaux et nationaux.

244.     Au cours de l’exercice biennal 2002-03, les dépenses totales de SAO ont augmenté de 6,8 millions de dollars EU soit, en pourcentage de l’exécution des projets, une hausse de 9,3 pour cent à 10,1 pour cent. Si le volume total de l’exécution est resté pratiquement constant à 700 millions de dollars EU , la proportion de projets du PCT dans le total est passée de 20 à 29 pour cent, soit une augmentation de 43 pour cent. Compte tenu de la petite taille et de la relative complexité des projets du PCT, cette hausse représente un surcroît de charge pour les unités opérationnelles et techniques qui se traduit par des coûts supplémentaires. L’autre facteur clé est l’augmentation des coûts de SAO dans la Division des finances, due entièrement au changement de la base de répartition des ressources pour le Service de la trésorerie et l’unité responsable de la comptabilité décentralisée.

245.     Le tableau 2.9 montre aussi que le pourcentage des dépenses directes de fonctionnement liées à l’exécution des projets de secours d’urgence est passé de 1,9 à 2,4 pour cent. Ce résultat est dû au recul proportionnel des projets Pétrole-contre-nourriture en faveur de l'Irak, relativement moins coûteux, qui sont passés de 70 pour cent du total en 2000-01 à 64 pour cent en 2002-03 et peut-être au retard dans la réduction des coûts à mesure que le programme s’achève.

Tableau 2.9. Coûts du soutien administratif et opérationnel *

Élément du budget 2000-01 2002-03
  en millions de dollars EU Pourcentage d'exécution des éléments du budget en millions de dollars EU Pourcentage d'exécution des éléments du budget
Personnel des projets 14,0          6,5%          14,2          6,6%         
Achats des projets 8,0          15,2%          7,7          14,7%         
Contrats de sous-traitance des projets 4,2          7,8%          3,4          6,2%         
Formation pour les projets 4,2          16,1%          3,6          13,7%         
Contrôle non technique des projets 11,6          3,1%          12,6          3,4%         
Budgétisation et comptabilité des projets 10,9          2,9%          7,3          1,9%         
Responsabilités des responsables de budget de projets n.d.          n.d.          5,5          1,5%         
Secrétariat des projets n.d.          n.d.          3,0          0,8%         
Coûts indirects marginaux 5,2          1,4%          6,2          1,7%         
Dépenses directes liées aux opérations d'urgence (y compris le programme Pétrole contre nourriture en Iraq) 6,7          1,9%          8,1          2,4%         
Total SAO 64,8          9,3%          71,6          10,1%         
* Ces chiffres tiennent compte de l'incidence de la différence des dépenses de personnel, de manière à présenter les coûts réels au taux budgétaire de change entre l'euro et le dollar EU.


246.     Les coûts de SAO sont couverts en partie par les remboursements obtenus des programmes eux-mêmes par le biais de prélèvements des frais de gestion du projet (PSC). Le tableau 2.10 présente le montant total des remboursements, y compris les projets de secours d’urgence.

Tableau 2.10. Coûts du soutien administratif et opérationnel et remboursements reçus à ce titre

en millions de dollars EU 2000-01 2002-03 Variation
(Fonds fiduciaires, PNUD, PCT, PSSA et OSRO)      
Coûts du soutien administratif et opérationnel 64,8 71,6 (6,8)
Remboursements 45,6 47,3 1,7
Montant non recouvré des coûts du soutien (19,2) (24,3) (5,1)
Total      
Pourcentage net des coûts recouvrés 70,4% 66,1%  


247.     Au total, les dépenses de SAO ont augmenté de près de 7 millions de dollars EU pour atteindre 71,6 millions de dollars EU en 2002-03, tandis que les remboursements se sont élevés à 47,3 millions de dollars EU , en hausse de 2 millions de dollars EU . Le pourcentage des dépenses remboursées a reculé nettement, passant de 70,4 pour cent à 66,1 pour cent. Ce recul est entièrement dû à une baisse ponctuelle des recouvrements au titre des projets du PCT, attribuable à un changement de méthodologie comptable visant à mettre les projets du PCT en conformité avec la méthode adoptée pour tous les autres projets. Celle-ci impute les dépenses du projet au moment de l’exécution et non au moment de son approbation comme c’était le cas auparavant. La situation des remboursements redeviendra normale en 2004-2005.

Politique linguistique

248.     En 1999, la trentième session de la Conférence de la FAO a réaffirmé que « la politique linguistique de la FAO reposait sur la parité et l'équilibre entre toutes les langues de l'Organisation et qu'un contrôle de la qualité des traductions et de l'interprétation était indispensable. Convaincue que la situation allait encore s'améliorer dans les années à venir, la Conférence était convenue que les Membres devraient suivre de près les progrès réalisés grâce à des contrôles et à des évaluations périodiques » (document C 99/REP, paragraphe 94).

249.     Au cours de l'exercice biennal 2002-2003, des améliorations considérables ont été apportées au système de gestion des langues afin de faire face à la charge de travail accrue résultant de l'application des procédures recommandées pour la production simultanée de documents et de publications dans les cinq langues officielles. Ces efforts combinés ont abouti à des résultats positifs. Ainsi, l'adoption de nouvelles technologies, notamment en matière de terminologie/traduction, facilite désormais le travail des traducteurs, tandis que d'autres technologies ont permis de réduire les délais de production des documents des réunions officielles, tant dans leur langue d'origine que dans les autres versions linguistiques, et d'afficher presque simultanément ces documents dans toutes les langues de l'Organisation sur le site Web de la FAO. Le Groupe de travail interdépartemental sur la terminologie a été renforcé afin d'accélérer la mise à jour et d'assurer l'exactitude de la base de données terminologique. À la fin de l'année 2002, un crédit spécial pour l'application de la politique linguistique a encouragé la parution de nouvelles publications et a permis d'améliorer les systèmes de gestion.

Réunions de la FAO

250.     Utilisation relative des langues dans les réunions4 Les langues utilisées lors des réunions sont décidées par l'organe qui convoque la réunion en fonction du lieu où celle-ci se déroule et de l'origine géographique des participants. L'anglais est la langue prédominante pour les réunions tenues au siège, ainsi que dans la région Asie-Pacifique et en Europe. En Afrique, le français et l'anglais sont utilisés pratiquement à égalité. En Amérique latine et dans les Caraïbes, les principales langues sont l'espagnol et l'anglais. Au Proche-Orient et en Afrique du Nord, ce sont l'arabe et l'anglais. La plupart des réunions de la FAO se tiennent sur le terrain, mais en 2002-03, le pourcentage de réunions qui se sont tenues en dehors du siège de la FAO a reculé de 66 à 62 pour cent.

251.     Le principal indicateur de l'équilibre linguistique pour ce qui est des réunions de la FAO est le pourcentage de réunions tenues dans les cinq langues officielles. En 2002-03, bien que le nombre total de réunions ait reculé de 328 à 323, le pourcentage de réunions tenues dans les cinq langues de l'Organisation a légèrement augmenté, passant de 12 à 13 pour cent, tandis que le pourcentage de réunions tenues dans quatre langues est demeuré constant (Figure 2.5).



252.     Le nombre total de journées d'interprétation assurées par des interprètes extérieurs s'élèvait à 8 730 jours pour l'exercice biennal, soit une augmentation de 2,7 pour cent par rapport à l'exercice 2000-01. Comme indiqué dans la Figure 2.6, l'augmentation la plus conséquente concerne l’anglais (5,9 pour cent) et l’espagnol (5,9 pour cent), suivis du français (4,5 pour cent) et de l’arabe (1,4 pour cent). Le nombre de journées d'interprétation en chinois a diminué de 6,4 pour cent, conséquence d’un recrutement pendant l’exercice biennal d’un interprète chinois sur un poste du siège. Le nombre de journées d’interprétation a augmenté au siège et baissé sur le terrain, où un certain nombre de réunions ont été financées par des ressources extrabudgétaires.



253.     Du fait de l'augmentation des services d’interprétation assurés par la FAO, 14 pour cent seulement de la charge de travail a pu être assurée par des interprètes permanents. Par conséquent, pour la plupart des réunions de la FAO, les services d'interprétation ont été assurés pour l'essentiel par des interprètes extérieurs appartenant au circuit des interprètes de conférence. Le recrutement d’interprètes locaux a été effectué dans la mesure du possible pour réduire les frais de voyage. Si ce système permet une certaine souplesse, la qualité n'est pas toujours garantie, compte tenu du large éventail d'interprètes recrutés à titre contractuel.

254.     En ce qui concerne la traduction, le nombre total de mots traduits en 2002-03 par le service de traduction s’est élevé à 23,1 millions de mots, soit une baisse de 3 pour cent par rapport aux 23,9 millions de mots traduits en 2000-01. Si le nombre de mots traduits en chinois et en arabe est en baisse de 11 et 3 pour cent respectivement, il est pratiquement resté comparable à celui de 2000-01 pour ce qui est de l’espagnol et du français. Cependant, il est à noter qu’un volume de traduction important vers le chinois a été sous-traité à L’Académie chinoise des sciences agricoles (CAAS) dans le cadre d’un accord permanent. Pendant l’exercice biennal, près de 2,4 millions de mots ont été traduits en chinois au titre de cet accord.

255.     La politique visant à réduire les coûts de traduction et gérer plus efficacement les fortes variations de la demande de services de traduction s’est poursuivie pendant l’exercice biennal. Bien que les traducteurs extérieurs qualifiés fournissent généralement des traductions de qualité pour un bon rapport qualité-prix, il apparaît que la cohérence de la terminologie technique et l'utilisation correcte des titres et expressions propres à la FAO ne sauraient être assurées que par des traducteurs permanents. Au cours de l’exercice biennal 2002-03, quatre postes de chargés des opérations de traduction ont été créés pour appuyer la mise en œuvre de nouvelles technologies de traduction. En outre, les technologies de traduction assistée par ordinateur ont été de plus en plus utilisées par les traducteurs permanents pour améliorer l’efficacité et la cohérence des traductions produites.

Publications

256.     Le Comité de la communication de l'Organisation détermine la politique en matière de traduction des publications de la FAO. Toutes les grandes publications, à savoir La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture, La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture, La situation des forêts du monde, L'état de l'insécurité alimentaire dans le mondeet d'autres publications particulièrement importantes, ont été publiées dans les cinq langues pendant l’exercice biennal. Il appartient à l'auteur de décider de la traduction éventuelle des autres publications en fonction du public visé. Il convient d’attirer l’attention sur le fait que, en complément des publications déjà mentionnées, il a été décidé de publier un nombre supplémentaire d’annuaires de la FAO dans toutes les langues de l’Organisation. Neuf titres ont déjà été publiés au cours du présent exercice.

257.     Au cours de l'exercice biennal considéré, le pourcentage de publications de la FAO parues en français (20 pour cent) et en arabe (8 pour cent) a augmenté par rapport à 2000-01. Dans les autres langues, les publications sont parues en anglais (43 pour cent), en espagnol (17 pour cent) et en chinois (12 pour cent)(Figure 2.7).



Matériel électronique (WAICENT et le site Internet de la FAO)

258.     Grâce aux fonds disponibles au titre de l'allocation spéciale au programme d'amélioration de la couverture linguistique, WAICENT a mis en place un certain nombre de solutions techniques visant à faciliter l'accès des utilisateurs à l'information électronique de la FAO dans les cinq langues officielles pendant l’exercice biennal 2002-03. La mise au point du chercheur d’information WAICENT s’est poursuivie en s'appuyant sur le système électronique de gestion de l’information (EIMS) et le système de gestion des nouvelles et des événements (NEMS) qui identifient et classent l'information de la FAO dans toutes les langues officielles. Le Tableau 2.11 indique le nombre d'informations données, par système et par langue.



Tableau 2.11. Nombre d'éléments sur le site web de la FAO, par langue, tels qu'ils apparaissent dans les systèmes EIMS et NEMS de l'Organisation

  Anglais Français Espagnol Arabe Chinois Total  
2000-01              
EIMS 2 666 992 1 438 293 761 6 150  
NEMS 744 363 837 27 24 1 995  
Total 3 410 1 355 2 275 320 785 8 145  
2002-03              
EIMS 17 113 6 355 4 934 3 113 2 158 33 673  
NEMS 2 506 1 251 2 343 489 308 6 897  
Total 19 619 7 606 7 277 3 602 2 466 40 570  


Terminologie

259.     Fin 2003, la base de données terminologique FAOTERM comprenait 57 000 mots en anglais, 56 500 en français, 55 500 en espagnol, 34 500 en arabe et 35 000 en chinois (Figure 2.8). Au cours de l'exercice biennal, environ 3 000 nouveaux termes ont été introduits dans la base de données. Le projet de terminologie, élaboré dans le cadre du Programme d’amélioration de la couverture linguistique (voir ci-dessous) a fortement contribué à renforcer l’équilibre linguistique entre les langues officielles de la FAO dans FAOTERM. La base de données permet d'avoir directement accès aux outils de traduction assistée par ordinateur et par conséquent de rationaliser et d'harmoniser les différentes versions linguistiques de la documentation de la FAO. La qualité des fiches terminologiques introduites dans la base de données a été vérifiée de façon à en garantir la fiabilité. La base de données FAOTERM en cinq langues a été intégrée dans le site Web terminologique de la FAO et une nouvelle interface a été créée pour améliorer son utilisation et sa diffusion. Ces perfectionnements ont conduit à une utilisation accrue de cet outil par les fonctionnaires de la FAO, les autres organisations internationales et le public en général. La base de données sur les noms de pays dans les cinq langues de l'Organisation, intégrée au site, a été constamment mise à jour et enrichie.



Programme d’amélioration de la couverture linguistique

260.     Depuis l’exercice biennal 2000-01, une nouvelle entité de programme 222P5, intitulée Programme d'amélioration de la couverture linguistique, a servi à financer:



261.     Les dépenses effectuées à cette fin se sont élevées à 1,2 million de dollars EU pour l'exercice biennal. L'utilisation de ces fonds a été décidée par le Comité de communication de l'Organisation (CCC) et est décrite ci-après. Les ressources allouées à cette entité de programme couvrent également l'accord conclu avec CAAS pour la traduction des documents en chinois et la réserve non programmée.

262.     Les investissements à impact immédiat ont inclus: l'amélioration de la couverture linguistique du site Web de la FAO, des matériels audio et vidéo et des publications importantes, ainsi que la formation linguistique. Les pages Web ont été préparées dans toutes les langues pour le Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après, ainsi que la page Salle de presse et toutes ses sous-pages, les articles correspondants, et les Dossiers de fond, la FAO en action et les pages Audio en ligne et Vidéo. Le site du TeleFood a été refondu et adapté dans toutes les langues, et de nouveaux articles ont été ajoutés sur une base périodique. Un effort particulier a été fourni pour renforcer la disponibilité de l’information en chinois sur le site Web de la FAO. Le travail entrepris a inclus la préparation d’une version chinoise des pages Web sur la Journée mondiale de l’alimentation, le programme Nourrir les esprits et combattre la faim, le portail WAICENT, la section du site relative aux Organes directeurs et la section du site centrée sur le Programme spécial pour la sécurité alimentaire. Des versions chinoises ont également été préparées pour tous les sites Web DPAI et les sites Web en soutien du PTB et du PMT. En outre, des pages Web de premier niveau de l’ensemble des départements techniques ont été sélectionnées et adaptées dans les cinq langues de travail.

263.     Des matériels audio et vidéo supplémentaires ont été produits en arabe, en français, en italien et en espagnol, notamment pour la Journée mondiale de l’alimentation 2003, les Systèmes de production maraîchère en milieu urbain aux Philippines et l’Alliance internationale contre la faim. Des rubriques spéciales ont été créées pour le SIDA, les forêts, les femmes et le Traité international sur les ressources phytogénétiques.

264.     Les investissements dans l'infrastructure ont inclus le soutien à la mise au point des fonctions multilingues du poste de travail standard de la FAO, surtout en ce qui concerne l’impression des documents en chinois et en arabe, la conversion des documents en chinois et en arabe au format PDF, et le renforcement important des fonctionnalités du logiciel de traduction Trados utilisé par la Division de la Conférence, du Conseil et du Protocole. Le thésaurus multilingue AGROVOC est désormais disponible dans toutes les langues officielles et les liens entre les différentes versions linguistiques ont été améliorés.

265.     Un projet de terminologie a été lancé en 2002-03 dans le but de corriger les lacunes concernant l’arabe et le chinois dans FAOTERM et d’ajouter les mots équivalents manquants en français et en espagnol. Au total, 21 000 mots équivalents ont été ajoutés en arabe, 23 000 en chinois, 7 000 en espagnol et 3 000 en français. Dans le cadre du projet, le travail d’alignement des textes en arabe et en chinois a permis d’enrichir les mémoires de traduction anglais-arabe et anglais-chinois et d’ajouter 66 000 unités de traduction dans la mémoire de traduction anglais-arabe et 59 000 unités dans la mémoire anglais-chinois, ce qui renforce les capacités de traduction des groupes de traduction chinois et arabe.

266.     Les investissements visant à combler les lacunes persistantes ont été essentiellement consacrés à la traduction de titres supplémentaires en arabe, ce qui complète l’effort particulier consacré au chinois au cours du précédent exercice biennal. Les ressources utilisées pour produire des publications en arabe ont inclus les ouvrages suivants: A Reference Manual; Gender Analysis in Macroeconomic and Agricultural Sector Policies; Improved Irrigation Management for Green House Vegetables; Summary of World Food and Agricultural Statistics – 2003; Review of the State of World Marine Fishery Resources; Forest Resources Assessment 2000: Main Report (Forestry Paper 140).



Représentation géographique et ventilation du personnel féminin et masculin: personnel du cadre organique

267.     Représentation géographique du personnel du cadre organique. Les principes de représentation géographique des États Membres mis en œuvre par l'Organisation ont été définis par le Conseil de la FAO en 1957, à l'occasion de sa vingt-septième session. Les règles relatives à la représentation d'un pays sont fondées sur le montant de la contribution de celui-ci au Programme ordinaire et concernent les fonctionnaires ressortissants de ce pays financés par le Programme ordinaire et nommés à titre permanent ou bénéficiant de contrats à durée déterminée5.

268.     Des tableaux de synthèse indiquant les pays situés en dehors de la fourchette de représentation équitable au 31  décembre 2001 (110 des 180 États Membres) et au 31 décembre 2003 (123 des 183 États Membres) sont présentés à l'annexe III Représentation géographique du personnel du cadre organique.

269.     Fin 2003, 77 pays étaient surreprésentés, contre 73 à la fin de 2001; 16 pays étaient sous-représentés, par rapport à 11 à la fin de 2001; et 30 pays n'étaient pas représentés, par rapport à 26 à la fin de 2001. Une priorité spéciale est donnée à l'embauche d’administrateurs issus des pays non représentés et 5 des 21 pays non représentés à la fin 2001 étaient représentés équitablement à la fin de 2003. Cependant, 21 des pays non représentés à la fin de 2001 n'étaient toujours pas représentés à la fin de 2003 et sur les 30 nouveaux pays non représentés à la fin de 2003, 3 étaient des pays devenus membres en novembre 2001.

270.     La Conférence de la FAO, à l’occasion de sa trente-deuxième session de novembre/décembre 2003, a adopté un nouveau système de calcul de la représentation géographique fondé sur le système appliqué par le Secrétariat des Nations Unies et plusieurs organisations du régime commun des Nations Unies. Le nouveau système sera appliqué à partir du 1 janvier 2004.

271.     Ventilation du personnel féminin et masculin: personnel du cadre organique. En matière de politiques liées aux ressources humaines, l'augmentation du nombre de femmes fonctionnaires du cadre organique est l'un des principaux objectifs de l'Organisation. Les dispositions prises en ce sens au cours des quatre derniers exercices biennaux ont permis d'augmenter le nombre de femmes occupant des postes du cadre organique au siège de 21 pour cent en 1996 à 30 pour cent en 2003 et, tous lieux d´affectation confondus, de 18 à 27 pour cent (Figure 2.9). Ces chiffres ont été calculés pour le total des fonctionnaires internationaux du cadre organique ayant des contrats à durée déterminée ou de caractère continu au siège ou dans des bureaux extérieurs6. Alors que le pourcentage de femmes occupant des postes du cadre organique dans les bureaux extérieurs de la FAO est nettement inférieur à celui du siège, leur nombre augmente à un rythme relativement soutenu, puisque le pourcentage est passé de 8 pour cent en 1996 à 18 pour cent en 2003.



272.     Le Tableau 2.12 indique le nombre de femmes et d’hommes du personnel du cadre organique par grade à la fin de 2003. Au total, les femmes représentent près de la moitié (49 pour cent) du personnel de l’Organisation, soit 66 pour cent du personnel des services généraux (G1 – G7), 29 pour cent des administrateurs (P1 – P5), 34 pour cent des autres administrateurs (fonctionnaires recrutés localement et cadres associés) et 13 pour cent des cadres supérieurs (de D1 à Directeur général adjoint). Parmi les cadres dirigeants, les femmes occupent environ 20 pour cent des postes de directeurs des grades D2 et Directeur général adjoint et seulement 13 pour cent des postes de nivau D1. Dans la catégorie des administrateurs, la proportion de femmes varie de 55 pour cent pour les administrateurs des grades P1/P2 et de 41 pour cent pour les administrateurs du grade P3 à 17 pour cent pour les administrateurs du grade P-5. Le plus grand pourcentage de femmes occupant des postes des niveaux P-1 à P-3 s’explique par le nombre croissant de jeunes femmes qualifiées dans les domaines techniques de l’Organisation, ce qui leur permet de postuler avec succès aux fonctions d’administrateurs de niveau débutant ou intermédiaire. Les départs à la retraite des cadres et des dirigeants devraient permettre d’accroître le pourcentage de femmes occupant les postes libérés. La correction du déséquilibre entre les effectifs masculins et féminins au niveau des postes de rang supérieur est en cours et devrait se traduire par des résultats tangibles dans les années à venir.

Tableau 2.12. Ventilation des hommes et des femmes parmi les fonctionnaires, par classe

Classe Femmes Hommes Total % de femmes
Directeur général adjoint 0 1 1 0%
Sous-Directeur général 3 12 15 20%
D-2 8 34 42 19%
D-1 15 121 136 11%
DIRECTEURS 26 168 194 13%
P-5 56 276 332 17%
P-4 103 307 410 25%
P-3 104 147 251 41%
P-2 58 48 106 55%
P-1 2 1 3 67%
CADRE ORGANIQUE 323 779 1 102 29%
FRN 17 69 86 20%
APO 39 41 80 49%
AUTRES FONCTIONNAIRES DU CADRE ORGANIQUE 56 110 166 34%
G-7 39 17 56 70%
G-6 175 77 252 69%
G-5 355 78 433 82%
G-4 430 117 547 79%
G-3 220 165 385 57%
G-2 61 184 245 25%
G-1 5 33 38 13%
SERVICES GÉNÉRAUX 1 285 671 1 956 66%
Total 1 651 1 687 3 338 49%


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