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Mesures opérationnelles de mise en œuvre

Les instruments de la stratégie

Chaque niveau de responsabilité de la FAO, ses départements techniques au siège à Rome et au Bureau régional en particulier, identifie les ressources financières nécessaires à la réalisation des programmes techniques spécifiques ainsi que les partenaires dont il a besoin pour la réalisation des programmes de la stratégie. Les instruments de financement pour la mise en œuvre de la stratégie sont les suivants:

• Le programme régulier bi-annuel peut financer des activités plutôt de nature normative ou
statutaire. Le budget disponible par le programme régulier est relativement limité.

• Le programme de coopération technique (PCT) peut répondre à des activités nationales et
sous-régionales. Il est pour chaque projet limité à une période de deux ans, pour un montant
maximum de 400 000 $EU. La disponibilité d'un PCT est soumise à certaines conditions dont
la priorité relative que lui accorde le pays bénéficiaire.

• Le programme de partenariat de la FAO avec les gouvernements (GCP ou fonds fiduciaires)
peut être utilisé pour financer des activités indépendantes et propres à la FAO. Ces
programmes peuvent financer des activités importantes de développement (plusieurs millions
de dollars) sur plusieurs années en y incluant de l'assistance technique.

• Le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux peut mettre à la disposition des
gouvernements ou d'organisations non gouvernementales un fonds d'un montant maximum
de 300 000 $EU sur une période de trois ans. Le Mécanisme supporte particulièrement des
activités favorisant les débats, les formations et les échanges d'information sur les
programmes forestiers. Certaines conditions sont à remplir pour bénéficier de ce fonds.

• La formulation de projets et de programmes peut être réalisée avec l'assistance de
départements techniques spécialisés de la FAO tel le Centre d'investissement.

La recherche de partenaires financiers est indispensable pour mettre en œuvre des projets plus ambitieux et de grande envergure.

Le renforcement opérationnel

Afin de pouvoir mettre en œuvre la stratégie et les programmes d'actions qui la soutiennent, la FAO répondra aux contraintes opérationnelles internes suivantes:

• un renforcement de ses compétences techniques par une utilisation plus grande des nouveaux
outils de la gestion forestière, de la sylviculture tropicale, et du suivi des opérations en forêt;

• une amélioration de la circulation de l'information tant entre les unités et départements de la
FAO que vers les partenaires et le public;

• un recentrage des interventions sur des opérations de terrain mieux ciblées pour être encore
plus efficaces et professionnelles dans les domaines où ses prestations sont attendues;

• une meilleure coordination des activités propres et avec celles des autres bailleurs de fonds;

• une plus grande rapidité dans le traitement des dossiers des demandes d'assistance formulées
par les pays servie par une proactivité et une écoute de proximité facilitée par les représentations régionales et nationales de la FAO.

L'organisation et la coordination

L'organisation et la coordination s'articuleront autour des niveaux suivants.

A Rome, siège de la FAO, le Groupe thématique sur les forêts du Bassin du Congo continuera à fonctionner. Chaque niveau de responsabilité de programme contribuera à la définition itérative et à la réalisation des programmes d'actions proposés. Le Groupe aura plus spécifiquement pour tâches continues:

• le maintien d'une concertation interdépartementale sur les forêts du Bassin du Congo pour
mobiliser les moyens les plus appropriés et les compétences pour l'assistance de la FAO;

• le suivi des initiatives concernant les forêts du Bassin du Congo;

• le maintien du dialogue avec les coordinations sous-régionales tels que la COMIFAC et le
PFBC;

• la promotion d'initiatives nouvelles d'appui aux pays de la sous-région et aux institutions de
coopération sous-régionale;

• la formulation d'avis appropriés pour le renforcement de l'action concernant les forêts de
l'Afrique centrale.

A Accra, l'équipe du Bureau régional, membre à part entière du Groupe thématique sur les forêts du Bassin du Congo, outre ses engagements spécifiques dans les actions proposées, coordonne et assure de plus près le suivi de l'ensemble des activités proposées dans la stratégie d'action. En coopération avec les Représentations au niveau des pays, l'équipe régionale élaborera selon nécessité, des revues et des synthèses périodiques sur les développements dans les politiques sectorielles (agriculture, élevage, etc.) et en particulier forestières des pays, afin d'adapter la stratégie aux réalités du terrain.

Les Représentations de la FAO seront appuyées en personnel pour suivre les développements concernant le secteur forestier dans son ensemble et son interface avec les autres secteurs nationaux. Les représentations fourniront des informations pertinentes et nécessaires et participeront (voire animeront) aux concertations entre partenaires et gouvernements sur les activités forestières dans les pays du Bassin du Congo.

La Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique et son Groupe de travail sur l'aménagement de la faune et des aires protégées seront sollicités pour procéder à l'évaluation de la contribution de la FAO au secteur forestier et pour discuter des progrès réalisés ou nécessaires et des développements futurs dans la conservation, la gestion et le développement durable des forêts de l'Afrique centrale.

Les partenariats

Le développement de partenariats est un élément important de la stratégie générale de la FAO dans ses objectifs d'appui technique. Une démarche proactive de la part de la FAO est à intensifier pour identifier et intéresser les partenaires potentiels dans la mise en œuvre de cette stratégie d'appui au secteur forestier des pays du Bassin du Congo. Comme le niveau d'intervention de la FAO dans le Bassin du Congo dépendra des partenariats établis, la FAO

prendra en considération toute proposition de partenariat rencontrant les priorités et les orientations stratégiques telles que proposées auparavant.

Des synergies seront développées de manière continue avec d'autres agences des Nations Unies (PNUD, UNESCO, …), les agences multilatérales de développement (BM, BAD, CEMAC) et les agences de coopération bilatérales. La réalisation concrète de telles synergies et initiatives de coopération se font généralement à travers des niveaux suivants.

• Le niveau national revêt une importance particulière dans la mesure où les Représentations
sont au fait des besoins immédiats et des orientations des gouvernements et des partenariats
qu'ils créent. En outre, les coopérations, en particulier bilatérales, donnent de plus en plus la
priorité aux demandes faites et élaborées par ou avec les gouvernements en ce qui concerne
les opérations de terrain.

• Le Bureau régional joue un rôle important au travers des contacts établis lors des évènements
régionaux, au travers d'initiatives conjointes et du suivi des recommandations de la
Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique.

• Le siège central à Rome agit au niveau des programmes de coopération de la FAO avec les
gouvernements bailleurs de fond. Les activités normatives ou de démonstration peuvent être
initiées et financées au niveau de tels partenariats. Les activités de terrain pourront également
être développées en collaboration étroite avec les autres niveaux.

• Les moyens propres de la FAO tels que ses départements techniques et normatifs, le
Programme de coopération technique et le Centre des investissements de la FAO qui
continuent à jouer un rôle initiateur, catalytique et de formulation de projets et programmes.

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