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Section III. Principales questions budgétaires

Nécessité d'une gestion prudente des ressources

60.     Comme il était indispensable de garantir que le programme de travail révisé pour l’exercice biennal 2006-2007, qui allait éventuellement être approuvé, repose au plus tôt sur une base financière solide, les affectations de crédits provisoires pour 2006 ont été effectuées fin 2005. Elles seront converties en ouvertures de crédits plus définitives après que les Comités auront examiné le présent Programme de travail et budget révisé. Les crédits pour 2007 dépendront en partie des décisions du Conseil concernant les prochaines mesures de restructuration.

61.     Des mesures conservatoires ont été instituées pour l’attribution des postes et les recrutements, afin de laisser ouvertes toutes les possibilités. Il faudra continuer à gérer très prudemment les avis de vacance pendant toute l’année 2006 et au-delà. De plus, l’exécution du budget pourrait souffrir de l’accroissement non prévu au budget des traitements des services généraux, lorsque la CFPI aura pris une décision concernant les résultats de l’enquête sur les traitements qui vient d’être effectuée à Rome.

Souplesse des moyens d’action
62.     En examinant leurs propositions budgétaires, toutes les unités de la FAO ont contribué de manière tangible à la réalisation des objectifs quantitatifs qui avaient été mis en lumière dans les propositions de réforme soumises par le Directeur général et approuvés de façon générale par les Membres en ce qui concerne les réductions des postes de directeurs, l’accroissement du pourcentage d’administrateurs dans les bureaux hors siège et le meilleur équilibre entre les effectifs de personnel et les ressources hors personnel. Le Directeur général souhaite progresser de manière rationnelle dans la voie des objectifs quantitatifs fixés. Évidemment, les progrès sont entravés par le fait que le budget approuvé pour 2006-07 est inférieur de 9 pour cent aux propositions que le Directeur général avait soumises à la Conférence. Pour agir de manière rationnelle, il convient également de veiller aux incidences humaines et aux conséquences sociales des réductions budgétaires et des changements apportés.

Processus de gestion du changement
63.     En prévision de l’incidence des réductions ou des réaffectations des ressources, un processus de communication et de gestion du changement a été mis en place au sein du Secrétariat, notamment un Comité consultatif mixte ad hoc sur la réforme de la FAO et des équipes spéciales chargées de la réaffectation des effectifs qui ont été établies pour traiter les cas particuliers.

Ressources et postes

Ressources disponibles et budget intégré
64.     Le tableau suivant présente l’ensemble des ressources disponibles, à savoir les ouvertures de crédits nettes votées par la Conférence, les autres recettes et les contributions volontaires. Il contient une comparaison entre le PTB 2004-05 et le niveau du budget approuvé pour 2006-07.

Tableau 4: Vue d'ensemble des ressources totales disponibles
  2004-05 2006-07 révisé
Contributions nettes des États Membres 739 905 759 700
Total des Recettes accessoires 9 195 6 000
Crédits nets votés par la Conférence 749 100 765 700
Contributions volontaires visées à l’article 6.7 du Règlement financier: Versées aux "Autres recettes"
Autres recettes versées au Fonds général dans les comptes financiers
Banque mondiale 22 264 21 400
Autres institutions financières 7 492 4 285
Services d’appui technique 5 542 6 119
Coûts des services aux projets et services d'appui administratif et opérationnel 31 897 37 945
Contributions de contrepartie en espèces des gouvernements 1 820 2 399
Rapports de fin de projet 1 244 1 331
Autres rubriques (par exemple, remboursements pour des services administratifs fournis au PAM et au CODEX et virements depuis le compte de dépenses d'équipement) 3 976 12 519
Total des "Autres Recettes" imputées au Fonds général dans les comptes financiers 74 235 85 998
Autres recettes non imputées au Fonds général dans les comptes financiers
Organismes de coparrainage du Conseil scientifique 3 735 4 040
Dépenses directes de fonctionnement imputées aux projets d'urgence 12 834 19 756
Autres (ex. détachements divers) 1 107 1 379
Total des autres recettes non imputées au Fonds général dans les comptes financiers 17 676 25 175
Total des autres recettes 91 911 111 173
Ressources disponibles pour le Programme de travail 841 011 876 873
Contributions volontaires visées à l’article 6.7 du Règlement financier: Fonds fiduciaires nets des recettes au titre de l’appui aux projets
Autres projets de fonds fiduciaires 298 919 473 241
Projets d’aide d’urgence 201 179 305 933
Total estimatif des recettes des Fonds fiduciaires 500 098 779 174
TOTAL ESTIMATIF DES RESSOURCES DISPONIBLES 1 341 109 1 656 047


65.     Pour 2006-07, la Conférence a voté des ouvertures de crédits nettes de 765,7 millions de dollars EU; les contributions s’élèvent à 759,7 millions de dollars EU après déduction de 6 millions de dollars EU pour les recettes accessoires.

66.     Au titre des Autres recettes créditées au Fonds général, le principal changement est l’accroissement sous la rubrique « Divers » par suite de l’augmentation des virements du Compte des dépenses d’équipement relatifs aux reports des arriérés.

67.     Au titre des Autres recettes non créditées au Fonds général, le principal changement est un accroissement des coûts de soutien des projets imputés aux projets d’urgence du fait de la mise à jour des estimations sur la base des tendances et prévisions récentes.

68.     Le montant total estimatif des ressources disponibles pour l’exercice biennal – 1,7 milliard de dollars EU – est ventilé par chapitre dans la nouvelle structure qui figure au tableau suivant.

Tableau 5: Estimation du Programme de travail et budget 2006-07 et des activités de fonds fiduciaires, par chapitre
(tous les montants sont exprimés en milliers de dollars EU)
  Budget ordinaire Fonds fiduciaire Toutes sources de financement
Chapitre Programme de travail 2006-07 Appui direct au Programme de travail Autres contributions volontaires  
1 Gouvernance de l’Organisation 18 323 0 0 18 323
2 Systèmes alimentaires et agricoles durables 220 196 122 245 459 360 801 801
3 Échange des connaissances, politiques générales et activités de plaidoyer 219 433 35 611 105 216 360 260
4 Décentralisation, coopération à l’échelle du système des Nations Unies et exécution du programme 253 596 2 630 50 234 306 460
5 Services de gestion et de supervision 130 708 1 159 2 719 134 586
6 Imprévus 600 0 0 600
8 Dépenses d’équipement 13 575 0 0 13 575
9 Dépenses de sécurité 20 444 0 0 20 444
Total 876 873 161 645 617 529 1 656 047
Pourcentage par source de financement 53% 10% 37% 100%


69.     Le programme de travail comprend les activités qui sont financées par les contributions courantes des États Membres et par d’autres recettes à la disposition de l’Organisation et/ou gérées en étroite liaison avec les crédits du budget ordinaire. Les fonds fiduciaires sont des contributions volontaires autres que celles qui sont incluses dans le programme de travail qui apportent un soutien direct à la mise en oeuvre des activités prévues dans le programme de travail, et d’autres contributions volontaires servant à apporter une assistance technique et des secours d’urgence aux gouvernements.

70.     Le tableau ci-après présente le programme de travail, les recettes et les ouvertures de crédits nettes par programme.

Tableau 6: Programme ordinaire: allocations par chapitre et par programme
  Chapitre / Programme Programme de travail À déduire: Revenus Ouverture de crédits
1A Organes directeurs 7 794 0 7 794
1B Direction générale 9 814 214 9 600
1X Gestion du programme 714 0 714
1 Gouvernance de l’Organisation 18 323 214 18 109
2A Gestion des systèmes de production vivrière 20 164 323 19 841
2B Gestion des systèmes de production animale 8 498 433 8 065
2C Maladies et ravageurs des animaux et des plantes 23 870 423 23 447
2D Nutrition et protection du consommateur 23 695 1 428 22 267
2E Foresterie: information, statistiques, aspects économiques et politiques générales 11 277 253 11 024
2F Foresterie: gestion, conservation et remise en état 8 233 82 8 151
2G Industrie et produits forestiers 8 899 176 8 723
2H Pêches et aquaculture: information, statistiques, aspects économiques et politiques générales 17 857 623 17 234
2I Gestion et conservation des pêches et de l’aquaculture 12 912 482 12 430
2J Produits et industrie de la pêche et de l’aquaculture 9 248 880 8 368
2K Gestion durable des ressources naturelles 28 808 989 27 819
2L Technologie, recherche et vulgarisation 10 012 4 044 5 968
2M Infrastructure et agro-industries rurales 15 721 317 15 404
2X Gestion du programme 21 003 160 20 843
2 Systèmes alimentaires et agricoles durables 220 196 10 613 209 583
3A Effet multiplicateur sur les ressources et les investissements 50 829 26 553 24 276
3B Politiques alimentaires et agricoles 30 295 1 416 28 879
3C Commerce et commercialisation 11 899 322 11 577
3D Information et statistiques agricoles 10 719 136 10 583
3E Alliances et initiatives de plaidoyer contre la faim et la pauvreté 12 588 941 11 647
3F Parité et équité dans les sociétés rurales 9 400 528 8 872
3G Moyens d’existence en milieu rural 4 119 137 3 982
3H Échange d’informations et renforcement des capacités 22 251 58 22 193
3I Systèmes de technologie de l’information 28 952 0 28 952
3J Communication et information 18 069 0 18 069
3X Gestion du programme 20 312 204 20 108
3 Échange des connaissances, politiques générales et activités de plaidoyer 219 433 30 296 189 137
4A Coopération, intégration et suivi dans le système des Nations Unies 13 912 1 048 12 864
4B Coordination des services décentralisés 20 306 0 20 306
4C Sécurité alimentaire, lutte contre la pauvreté et autres programmes de coopération au développement 86 092 22 933 63 159
4D Gestion des situations d’urgence et de l’après-crise 15 838 14 875 963
4E Programme de coopération technique 103 550 0 103 550
4X Gestion du programme 13 898 2 061 11 837
4 Décentralisation, coopération à l’échelle du système des Nations Unies et exécution du programme 253 596 40 917 212 679
5A Contrôle 11 260 454 10 806
5B Services pour le budget-programme 7 013 822 6 191
5C Services financiers 17 880 6 896 10 984
5D Gestion des ressources humaines et bien-être du personnel 16 812 2 426 14 386
5E Contrats et achats 8 901 3 240 5 660
5F Gestion des locaux 33 454 1 159 32 296
5G Réunions, services linguistiques et protocole 7 882 126 7 756
5H Services communs 19 641 5 119 14 522
5X Gestion du programme 7 865 40 7 825
5 Services de gestion et de supervision 130 708 20 282 110 425
6A Imprévus 600 0 600
6 Imprévus 600 0 600
8A Dépenses d’équipement 13 575 8 851 4 724
8 Dépenses d’équipement 13 575 8 851 4 724
9A Sécurité au Siège 7 989 0 7 989
9B Sécurité sur le terrain 12 455 0 12 455
9 Dépenses de sécurité 20 444 0 20 444
Total   876 873 111 173 765 700


Incidences budgétaires dans toute la structure administrative
71.     Les principes de budgétisation des programmes sur la base des résultats appliqués par la FAO visent à relier les ressources aux entités de programme et à définir les réalisations attendues. Toutefois, étant donné que des entités de programme modifiées sont actuellement présentées dans une nouvelle structure par chapitre, les budgets des unités administratives peuvent aider à comprendre comment se composent les changements. La dimension organisationnelle permet également de comparer les ressources à celles de l’exercice biennal précédent, ce qui n’est pas possible avec la nouvelle structure par programme.

72.     Les départements et les bureaux indépendants se voient attribué un objectif global de planification des ressources. À partir de là, ils préparent en détail le programme de travail révisé, assignant des budgets aux entités de programme et aux unités chargées de l’exécution. Les ressources du Programme ordinaire disponibles pour chaque unité administrative pour exécuter le programme de travail révisé en 2006-07 sont présentées à l’Annexe V, qui inclut également une comparaison avec l’exercice 2004-05. Les principaux transferts de ressources sont expliqués ci-après.

73.     Les équipes multidisciplinaires dans les nouveaux bureaux sous-régionaux (dont le coût est établi pour la totalité de l’exercice biennal pour faciliter la comparaison) et la préservation du pouvoir d’achat dans le réseau des bureaux de pays s’accompagnent d’un transfert global de ressources du Siège vers les structures décentralisées. La baisse des ressources d’exécution dans plusieurs divisions au Siège (par exemple AGA, AGL et TCI) coïncide avec la création de postes dans des disciplines similaires dans les nouveaux bureaux décentralisés. On constate également le mouvement inverse, ainsi la croissance de SDA et les faibles diminutions de AGS, ESA et TCA sont compensées par des réductions proportionnellement plus élevées dans les mêmes disciplines dans les bureaux régionaux ou sous-régionaux.

74.     Le Département des pêches et le Département des forêts ont tous deux enregistré de faibles réductions de leurs ressources (0,3 million de dollars EU et 0,5 million de dollars EU, respectivement). Dans le cas du Département des forêts, un transfert supplémentaire de 1,2 million de dollars EU exécuté par le Département est dû à la mutation de fonctionnaires du Siège vers les bureaux régionaux et sous-régionaux. Toutefois, comme le montre le Tableau 11 dans la section suivante, les ressources totales utilisées pour les activités de foresterie et de pêche (définies comme étant les ressources de planification des Départements FO et FI pour tous les programmes et les contributions des autres unités chargées de l’exécution aux programmes des pêches et des forêts) ont en fait augmenté de 5 pour cent et de 4 pour cent, respectivement.

75.     L’écart dans certaines unités est dû au transfert de responsabilités fonctionnelles ou d’unités administratives entre départements, décrit précédemment. Ces transferts incluent le passage de la Division de l’alimentation et de la nutrition (ESN) à la Division de la nutrition et de la protection des consommateurs (AGN), l’abolition de OCDS et l’affectation d’une partie de ses fonctions à AFDS et au regroupement des fonctions de plaidoyer et de partenariat de GID, SAD et TCDS à OFA.

76.     Les fortes réductions de AFS et PBE sont dues à la réaffectation des dépenses de sécurité au nouveau Dispositif pour les dépenses de sécurité au Chapitre 9. La forte croissance apparente du budget des Représentants de la FAO est due à l’augmentation des dépenses pour les postes des bureaux de pays, imputable essentiellement à la baisse du dollar des États-Unis.

Synthèse des postes
77.     Le tableau ci-après résume l’évolution des postes prévus au budget par emplacement et par catégorie, du PTB 2004-05 au PTB révisé 2006-07.

Tableau 7: Évolution des postes - nombre de postes par niveau et par lieu d'affectation
Classe PTB 2004-05 PTB 2006-07 révisé Variation Changement en %
Siège
Directeurs et au-dessus 143 122 (21) (15%)
Cadre organique 850 797 (53) (6%)
Total administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur 993 919 (74) (7%)
Services généraux 959 872 (87) (9%)
Total Siège 1 952 1 791 (161) (8%)
Décentralisé
Directeurs et au-dessus 54 58 4 7% 
Cadres recrutés sur le plan international 269 242 (27) (10%)
Cadres recrutés sur le plan national 106 181 75 71% 
Total administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur 429 481 52 12% 
Services généraux 813 800 (13) (2%)
Total bureaux décentralisés 1 242 1 281 39 3% 
Tous bureaux
Directeurs et au-dessus 197 180 (17) (9%)
Cadres recrutés sur le plan international 1 119 1 039 (80) (7%)
Cadres recrutés sur le plan national 106 181 75 71% 
Total administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur 1 422 1 400 (22) (2%)
Services généraux 1 772 1 672 (100) (6%)
TOTAL 3 194 3 072 (122) (4%)
% de postes du cadre organique décentralisés 30%  34%     


78.     Ce tableau fait apparaître une réduction totale nette de 122 postes, représentant 161 réductions nettes au Siège (dont 74 postes du cadre organique/directorial et 87 postes des services généraux) et un accroissement net de 39 postes dans les bureaux hors siège (soit une augmentation de 52 postes du cadre organique/directorial et une diminution de 13 postes des services généraux).

79.     La diminution du nombre de postes de directeurs et de cadres de niveau supérieur est de 17 au total – 21 au Siège, soit une réduction de 9 pour cent pour cette catégorie de postes, tandis que le nombre de postes de fonctionnaires recrutés au plan national a augmenté de 71 pour cent depuis 2004-05.

80.     Le pourcentage d’administrateurs dans les bureaux hors siège est passé de 30 à 34 pour cent avec la mise en place complète de la nouvelle structure en Afrique et en Asie centrale. Le profil d’ensemble des fonctions des postes d’administrateurs hors siège a également évolué, avec davantage de postes dans l’agriculture, les pêches, les forêts et l’investissement et moins pour les services consultatifs et le développement durable. L’accroissement significatif du nombre de fonctionnaires recrutés au plan national est dû à la substitution de certains postes internationaux non techniques dans les bureaux régionaux et sous-régionaux et au remplacement de postes des services généraux par des fonctionnaires recrutés au plan national dans les bureaux de pays.

Évolution des ressources hors personnel
81.     L’évolution des ressources hors personnel apparaît dans le tableau ci-après. La réduction effective par rapport au programme de travail du scénario de croissance réelle zéro pour 2006-07 a été plus que largement couverte en ce qui concerne les ressources en personnel, si bien que les ressources hors personnel en pourcentage du programme de travail sont passées de 33 à 35 pour cent. Cette tendance est conforme à l’esprit de la réforme, qui vise à assurer davantage de souplesse dans l’exécution des services aux Membres.

Tableau 8: Évolution des ressources hors personnel
Catégorie PTB 2004-05 PTB CRZ 2006-07 (avec augmentation de coûts) Variation PTB 2006-07 révisé
Ressources en personnel 553 880 606 890 (40 156) 566 734
Ressources hors personnel 287 131 305 384 4 756 310 140
Total Programme de travail 841 011 912 274 (35 401) 876 873
Pourcentage hors personnel 34%  33%    35% 


Estimation des coûts ponctuels et de transition

82.     L’estimation des coûts de transition fournie au document C 2005/3 Sup.1 Add. 1 a été mise à jour pour tenir compte des mesures approuvées par la Conférence au niveau du budget pour 2006-07. Les coûts ponctuels et de transition sont des coûts non récurrents et non financés, nécessaires pour aboutir aux effectifs et aux infrastructures requis pour appliquer le programme de travail révisé.

Coûts ponctuels relatifs au personnel (formation, réaffectation et cessation de service)
83.     La formation est un outil indispensable à la bonne mise en oeuvre des réformes. Plusieurs catégories de personnel – en particulier les Représentants de la FAO et le personnel réaffecté dans des équipes multidisciplinaires sous-régionales – nécessitent une préparation plus poussée que la simple formation professionnelle ordinaire. Le programme de formation se compose de trois principaux modules: i) formation des fonctionnaires chargés des investissements; ii) politiques et stratégies de développement agricole et rural; et iii) mise en valeur des compétences des Représentants de la FAO. Une formation est également prévue pour tous les nouveaux fonctionnaires recrutés au plan national et fonctionnaires administratifs. Le coût ponctuel total de la formation est estimé à 1,8 million de dollars EU.

84.     Dans la formulation de leurs propositions de PTB révisées, les unités de la FAO ont tiré parti, dans la mesure du possible, des postes vacants, des départs à la retraite prévus et des possibilités de réaffectation des effectifs, tout en tenant dûment compte des priorités exprimées par les Membres. Toutefois, l’abolition d’un certain nombre de postes occupés sera également nécessaire.

85.     Il est prévu que beaucoup de spécialistes touchés par les réductions de postes et la redistribution des tâches dans la structure administrative auront des compétences qui leur permettront d’être réaffectés dans des équipes multidisciplinaires sous-régionales. Le coût de la réaffectation des fonctionnaires entre le Siège et les bureaux hors siège, ainsi qu’au sein des régions, est estimé à 1,7 million de dollars EU. Le personnel des services généraux est presque exclusivement recruté sur place et ne sera qu’à titre tout à fait exceptionnel déplacé vers d’autres lieux d’affectation.

86.     Tout sera fait pour réaffecter la majorité des fonctionnaires du cadre organique et des services généraux à des postes appropriés, mais dans certains cas des postes devront être supprimés. Le Directeur général s’efforcera de réduire les coûts en tirant parti des possibilités offertes par les postes actuellement vacants et par les départs à la retraite. Lorsque aucun poste ne correspondra au profil particulier des fonctionnaires devant être réaffectés, des modalités de départ équitables et conformes aux dispositions du Statut du personnel seront offertes aux fonctionnaires. Par ailleurs, l’Organisation aidera activement le personnel local touché par ces mesures à trouver un emploi approprié dans d’autres organisations des Nations Unies.

87.     Le montant total des dépenses de réaffectation ou de cessation de service du personnel des bureaux décentralisés, notamment les bureaux de pays, est estimé à 4,0 millions de dollars EU, tandis que pour le personnel du Siège il est estimé à 3,3 millions de dollars EU, soit un montant global de 7,3 millions de dollars EU.

Autres dépenses non récurrentes: sécurité, infrastructure et nouveaux processus
88.     Dans le cadre de la mise en oeuvre de la première étape de la réforme, en particulier la rationalisation des procédures administratives et l’amélioration des processus de gestion, des investissements sont nécessaires pour améliorer les logiciels de gestion et de communication et créer de nouveaux bureaux.

89.     L’Organisation négociera avec les gouvernements des arrangements en matière de sécurité dans les nouveaux bureaux décentralisés. Outre des locaux à usage de bureaux, l’Organisation demandera en premier lieu aux gouvernements hôtes respectifs de fournir des bâtiments et des équipements qui soient conformes aux normes minimales de sécurité opérationnelle. Les dépenses ponctuelles de sécurité pour mettre les locaux aux normes dans le cadre de la mise en oeuvre des réformes en cours sont estimées à 1,0 million de dollars EU.

90.     On estime que 1,4 million de dollars EU seraient nécessaires pour fournir l’infrastructure matérielle requise dans les bureaux décentralisés, en particulier pour équiper les nouveaux bureaux en véhicules, matériel, fournitures et systèmes de technologie de l’information, s’ils ne sont pas fournis par les gouvernements concernés.

91.     Un montant de 1,3 million de dollars EU devrait être nécessaire pour adapter les processus de gestion à l’introduction de tâches et structures nouvelles. Cela inclut des versions à jour des manuels de l’Organisation et l’amélioration des logiciels de gestion et de communication. Les dépenses relatives au projet de Système de gestion des ressources humaines et à la mise en application de Oracle Financials dans les régions, sont incluses dans les propositions de budget pour les dépenses d’équipement (Chapitre 8).

Financement des coûts de transition ponctuels
92.     L’estimation ci-dessus des coûts de transition ponctuels pourrait être révisée et affinée durant la mise en oeuvre de la réforme. Outre les mesures conservatoires déjà mises en oeuvre, le Directeur général demande un montant de 15 millions de dollars EU aux Membres qui souhaitent soutenir le processus de changement.

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