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Livres


Programme de reboisement en Espagne

Programme de reboisement en Espagne

Técnicas de Forestación 1975

Extraits de rapports rédigés par 43 forestiers, sous la direction de Juan Jesús Molina Rodríguez, Monographie N° 9 de l’institut national espagnol pour la conservation de la nature, ministère de l’agriculture, Madrid. 209 pages.
Le reboisement se poursuit avec dynamisme en Espagne. L’ouvrage, à travers les mille détails systématiques qu’il donne, le fait apparaître, après 35 ans d’existence comme un processus souple, adaptable et inventif, tout à fait en mesure d’accroître la surface boisée de près de 100 000 hectares par an. Malheureusement, pour le lecteur curieux, le livre ne traite ni de la structure de l’organisation, ni de la planification et des phases consécutives. Il est uniquement axé sur l’exécution des vastes opérations de reboisement. Mais les détails ressortent ainsi avec tant de clarté que le lecteur suit pas à pas les travaux qui portent à la création de forêts sur des terres qui sinon n’auraient qu’une faible utilité.

Les forestiers ne doivent plus se désintéresser de ce type de travaux. L’accent porte désormais sur la création de parcs et de plantations pour satisfaire la demande croissante d’espaces naturels et de produits forestiers. Les parcs et les plantations augmentent de plusieurs millions d’hectares par an, occupant une place toujours plus importante dans l’utilisation des terres.

Il n’est pas surprenant que le présent ouvrage nous vienne d’Espagne. Par son histoire et son climat, ce pays était autrefois recouvert en grande partie de forêts qui aujourd’hui ont fait place aux friches et aux pâturages, au grand désespoir des économistes et des sociologues. Depuis 1940, les forestiers espagnols ont reboisé trois millions d’hectares de ces terres, soit à peu près 6 pour cent du territoire national. Etant donné la diversité des conditions climatiques et pédologiques, ainsi que l’autonomie dont les services forestiers jouissent sur le plan local, toutes sortes de techniques ont été employées pour atteindre les buts visés: lutte contre l’érosion, bois, eau, agrément et emploi. L’ouvrage dresse un inventaire très sélectif et précis des techniques effectivement en usage, et il les définit, les décrit, les compare et les évalue.

La rédaction du livre est à la fois originale et curieuse. Les renseignements viennent presque tout droit de quarante-trois forestiers présentés au lecteur dans une série de biographies sommaires. Il s’agit de forestiers qui dirigent des opérations et qui s’efforcent sans relâche et à travers mille difficultés, semble-t-il, de trouver la meilleure manière de repiquer une plantule. Aussi simples que puissent apparaître les résultats, c’est là une tâche extrêmement compliquée, où l’ingéniosité humaine se mesure à la multitude presque infinie des conditions et des périls naturels. Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement la survie des forêts, mais aussi l’amélioration constante de leur croissance et de leur qualité, de leur agrément et de la commodité de leur exploitation, tout cela à peu de frais et avec le moins possible d’inconvénients. Cela suffit certes à défier l’imagination et l’esprit inventif des forestiers.

L’auteur principal et le directeur de publication, devant la complexité de leur tâche, ont réparti la multitude de détails entre vingt-huit chapitres structurés avec une certaine implacabilité digne de Procuste. Chaque chapitre commence par définir un procédé, puis l’examine de six points de vue différents: contraintes du milieu et objectifs, équipement, méthodes, mesures de lutte, rentabilité des travaux par rapport aux dépenses engagées, évaluation et parfois historique du procédé. L’étude du milieu à elle seule porte sur sept facteurs tels que la pente, la profondeur du sol, le compactage, etc., alors que dans la rubrique des objectifs sont traités les effets éventuels sur l’hydrologie et le paysage. Ainsi l’ouvrage accorde la même place à un homme qui se sert d’une pioche qu’à une équipe de six hommes utilisant des machines spécialisées qui coûtent des milliers de dollars. Il ne fait aucun doute que ce type de précisions et de nombreuses autres connaissances inexprimées demeurent enfouies au plus profond de l’esprit de ceux qui dirigent les opérations sur le terrain, classées, analysées et prêtes à être utilisées dès que l’occasion se présente. Les avoir mises en lumière, structurées et présentées d’une manière exhaustive et facile à lire constitue un dessein admirable qui a été réalisé à merveille.

Pour illustrer, clarifier et agrémenter le texte, les auteurs ont ajouté seize illustrations d’outils et de machines, quarante-neuf photographies (dont trente-deux en couleurs) et une carte de l’Espagne pour indiquer les zones climatiques qui limitent les procédés examinés. La bibliographie comprend 49 titres, et le glossaire 135 définitions.

Deux tableaux comparent les procédés dans des colonnes parallèles.

Malgré l’étroitesse de son propos, l’ouvrage donne une idée de l’évolution des valeurs et des problèmes sociaux en Espagne. Autrefois, le reboisement était fortement tributaire de la main-d’œuvre humaine et du travail animal autrement inutilisés. Leur raréfaction croissante a imposé l’emploi de machines spéciales, ce qui a permis d’élargir énormément le champ d’action du reboisement. Alors qu’il y a dix ans encore on ne se souciait guère de l’attrait d’un paysage agréable et bien aménagé, il semble aujourd’hui que l’on s’en préoccupe beaucoup. Si une nouvelle édition sort dans 35 ans, le paysage sera peut-être devenu la préoccupation essentielle.

Bien que l’ouvrage se présente un peu comme un instantané, il exprime à la fois la vitalité et le dynamisme propres à l’œuvre de reboisement.

Henry S. Kernan
South Worcester, New York

unasylva = présentation du manuscrit

unasylva

revue internationale des forêts et des industries forestières, paraissant trimestriellement en anglais, français et espagnol.

Langue et style

Les manuscrits sont acceptés en anglais, français ou espagnol. Bien articulés et clairement rédigés, non seulement ils aident à transmettre au lecteur les idées et informations mais facilitent l’édition et la traduction.

Préparation du manuscrit

Les manuscrits doivent être tapés à la machine en double exemplaire, double espacement et marge large, sur un seul côté de la feuille. Le comptage estimatif des mots sera simplifié si l’on respecte une moyenne de 250 mots par page. Nous devons pouvoir faire des photocopies propres et faciles à lire: nous vous prions donc d’utiliser des rubans de machine neufs. Sur la première page doivent figurer en haut, à droite, le nom et l’adresse de l’auteur, la date et le nombre de mots du texte principal, non compris les tableaux, figures, légendes ou titres. Sur les autres pages, n’indiquer que le nom en haut et à droite.

Système métrique

Toutes les mesures devraient être exprimées selon le système métrique.

Tableaux, figures, dessins

Chaque tableau, figure ou dessin doit occuper une page séparée et être numéroté de façon à correspondre aux références dans le texte. Ne jamais les incorporer dans le texte. Ils doivent être aussi clairs et simples que possible. Se limiter à n’inclure que les figures et tableaux essentiels et identifier leurs sources.

Photographies

unasylva utilise des épreuves en noir et blanc. Nous préférons des épreuves de bonne qualité, 18 x 24 centimètres, en noir et blanc et sur papier brillant. Si une diapositive en couleur est d’excellente qualité, nous pouvons en obtenir un négatif et tirer une photographie en noir et blanc de bonne qualité mais nous préférons l’éviter. Nous ferons tout notre possible pour renvoyer les diapositives en couleur et les négatifs en noir et blanc mais nous ne pouvons le garantir. Les épreuves en noir et blanc ne sont pas renvoyées.

Notes de bas de page et références

Les notes de bas de page et références doivent être répertoriées sur feuilles séparées en fin de manuscrit. Les notes de bas de page doivent être aussi peu nombreuses que possible et, de préférence, inexistantes. Les références doivent être strictement pertinentes et leur nombre également maintenu au minimum. En ce qui concerne la manière de rédiger les références, veuillez vous reporter à la revue.

Longueur

Les longs articles comptent de 3000 à 4000 mots; les courts entre 750 et 2000 mots.

Reproduction d’articles

Nos préférences pour unasylva vont aux articles originaux mais nous n’excluons pas les reproductions, surtout si elles permettent d’échanger des vues et innovations d’importance fondamentale en foresterie et industries forestières entre les lecteurs des régions développées et en développement ou si elles impliquent des problèmes d’ordre linguistique.

Demandes

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