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Livres - Un forestier en avance sur son époque


Références - contradiction entre la théorie et la pratique

Leben und Werk von Dietrich Brandis

par HERBERT HESMER. Extraits de la Rheinisch-Westfälischer, Akademie der Wissenschften, Vol. 58 XXIII u. 476. Westdeutscher Verlag, Opladen, 1975. Reliure toile. Prix: 120 DM.

Pour de nombreux forestiers, le nom de Dietrich Brandis (né en 1824 à Bonn, où il mourut en 1907) reste étroitement lié au taungya, système d'agrosylviculture pratiqué en Birmanie voici plus d'un siècle et adopté ensuite par d'autres pays tropicaux. Cependant, les intérêts professionnels de Brandis et la portée de son œuvre débordent largement le domaine de l'aménagement des forêts. Toute sa vie, il manifesta un vif intérêt envers des su jets scientifiques tels que l'écologie, la botanique, la géographie des plantes et autres domaines apparentés. En outre, dans l'exercice de ses activités forestières, il était profondément conscient des problèmes socio-économiques de la population rurale dont il s'occupait activement. Comme toutes les personnes qui ont laissé une trace durable, il avait de multiples intérêts et devançait son époque.

Aucun des forestiers allemands du siècle dernier n'ont eu une influence plus persistante sur la sylviculture mondiale que Brandis. Gifford Pinchot, lui rendant hommage dans une allocution à sa mémoire, déclarait en conclusion qu'aucune autre personne n'a accompli une œuvre d'un niveau plus élevé ni exercé une influence comparable sur la sylviculture pendant la seconde moitié du siècle dernier et tout au moins le début du siècle en cours.

Dans la biographie qu'il lui a consacrée, Herbert Hesmer évoque en termes pittoresques la vie et la carrière de Brandis et trace un portrait coloré de sa personnalité fascinante aux multiples aspects. Par ailleurs, on s'étonnera en lisant cet ouvrage de constater que nombre des problèmes auxquels se heurtait le développement de la sylviculture tropicale il y a un siècle étaient analogues à ceux qui se posent de nos jours.

Brandis commença sa carrière tropicale en Birmanie, en 1855 au sein du service forestier britannique. Il s'occupait surtout des forêts de teck dans la province de Pegu. Les traits distinctifs de son œuvre furent l'introduction du système taungya, mentionné précédemment, et l'exécution systématique d'inventaires des forêts tropicales par échantillonnage en bandes espacées. Cette dernière méthode d'échantillonnage linéaire, assortie de quelques modifications, a permis aux inventaires des forêts tropicales de conserver leur importance jusqu'à ce jour. Après sept ans passés en Birmanie, Brandis fut pendant vingt ans le premier inspecteur général des forêts en Inde. Ce serait une entreprise de trop longue haleine que de tenter d'énumérer ses nombreuses réalisations, qui lui valurent son élévation à l'ordre de la chevalerie britannique; elles vont en effet de sujets tels que la mise au point d'une législation forestière, l'élaboration de plans de travail et l'établissement d'institutions de recherche et de formation, jusqu'à la préparation d'ouvrages tels que Forest Flora of Northwest and Central India (La flore sylvicole de l'Inde nord-occidentale et centrale) et Indian Trees (Les arbres indiens).

Après avoir pris sa retraite, Brandis conserva des liens étroits avec la sylviculture indienne et, à l'âge de 75 ans, il entreprit son principal ouvrage de botanique, Indian Trees, qui traite de 4400 espéces. Cet ouvrage, publié pour la première fois en 1906, a été réédité plusieurs fois, la dernière édition remontant à 1971.

Outre son œuvre scientifique, Brandis continua à s'intéresser à la foresterie pratique. Il s'efforça notamment d'orienter et de soutenir les jeunes forestiers en maintenant d'étroits contacts avec nombre d'entre eux. Dans ce contexte, les noms de B. Ribbentrop, W. Schlich et C.A. Schenck méritent tout particulièrement d'être mentionnés.

Pendant plus de 20 ans, Brandis resta en rapport avec Gifford Pinchot qui, en 1898, devient le premier chef et le fondateur du service forestier des Etats-Unis. Bien que Brandis n'ait jamais mis le pied en Amérique du Nord, le président Théodore Roosevelt, dans une note écrite en 1905, lui exprima sa gratitude pour son utile contribution à la sylviculture américaine. Il convient de mentionner également que H.S. Graves, spécialiste américain qui fit ses études forestières en Europe sous la direction de Brandis, assuma en 1945 les fonctions de président du Comité des forêts et des produits forestiers à la première session de la Conférence de la FAO.

La biographie de Hesmer représente bien plus qu'une énumération d'événements biographiques. Elle constitue en fait une source authentique de renseignements d'une valeur inestimable sur la sylviculture mondiale au siècle dernier, spécialité dans laquelle Brandis occupa une place si éminente.

THEO ERFURTH FAO, Rome.

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Références - contradiction entre la théorie et la pratique

par Alf Leslie (pages 2-17)

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FAO: 6 ouvrages utiles la sylviculture

Une étude de la planification. Des renseignements techniques sur les matières premières et la fabrication de la pâte et du papier. En français, anglais et espagnol. 415 pages. 26 illustrations, reliure toile, lires italiennes: 8 200.

Une étude de l'agriculture itinérante en Amérique latine, en particulier au Venezuela, au Mexique et au Pérou. En français, anglais et espagnol. 354 pages 19 illustrations, lires italiennes: 4 000.

Guide pour la planification et la mise en œuvre d'un inventaire forestier. En français, anglais et espagnol. 136 pages, lires italiennes: 1600.

Un catalogue trilingue (français, anglais, espagnol). 283 pages, lires italiennes: 6 500.

Un manuel sur les méthodes, la productivité et les coûts de l'abattage, du débardage et du transport du bois. En français, anglais et espagnol. 100 pages, 36 illustrations, lires italiennes: 2 000.

Manuel destiné à faciliter la tâche de ceux qui doivent faire face aux problèmes du développement économique dans cette région. En français, anglais et espagnol. 194 pages, 30 illustrations, 3 cartes, lires italiennes: 4 500.

Disponibles à la Section distribution et ventes, FAO, via delle Terme di Caracalla, Rome, Italie. Les abonnements en monnaie locale peuvent être souscrits auprès des agents ou dépositaires FAO dont la liste figure à la page 3 de la couverture.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE


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