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Le beau joint à l'utile

Photographies de Norman Myers

Si ces vues sont empreintes de beauté et de romantisme pour des non-Africains, pour des Africains, elles revêtent à la fois beauté et utilité.

Le gnou est plus résistant à la maladie et donne davantage de viande.

L'élan du Cap s'accommode très bien des régions arides où ne peuvent vivre les bovins, et on a parfaitement réussi à l'élever en ranch soit isolément, soit avec des bovins, au Kenya, en Rhodésie, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Zambie.

La gazelle de Waller s'accommode bien du désert, car elle ne boit pas, se contentant de l'humidité que lui apporte une végétation en apparence sèche.

La gazelle de Grant est plus grosse que la gazelle de Thomson et donne plus de viande (environ 63 contre 57 pour cent), une fois celle-ci parce. Cependant, la gazelle de Thomson (à droite) a été élevée expérimentalement comme animal semi-domestique au Kenya.

Le gnou, dont le poids moyen est de 240 kilogrammes chez les mâles et de 190 kilogrammes chez les femelles, a un rendement en viande de 56 pour cent, une fois celle-ci parée.

Les hippopotames et les buffles sont parmi les animaux sauvages les plus lourds. Chez les premiers, les mâles pèsent en moyenne 2 500 kilogrammes et les femelles 2100 kilogrammes. Outre leur viande et leur graisse, leur peau est précieuse pour la fabrication du cuir. Les buffles, dont les mâles pèsent en moyenne 750 kilogrammes et les femelles 600 kilogrammes, donnent une viande de bonne qualité et sont aussi dociles à l'état domestique qu'ils sont irascibles à l'état sauvage.

L'élan, le buffle et l'hippopotame se trouvent dans toute l'Afrique au sud du Sahara. Le gnou vit en Afrique orientale et australe, et les gazelles de Thomson, de Grant et de Waller en Afrique orientale. Aucun de ces animaux n'est en voie d'extinction et des mesures d'aménagement ont été prises pour les protéger tous.


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