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Le monde forestier


Recommandations de la Conférence de Nairobi - Energie du bois
La conférence Nairobi - Analyse

Recommandations de la Conférence de Nairobi - Energie du bois

En ce qui concerne le bois et le charbon de bois, la Conférence des Nations Unies sur les sources d'énergie nouvelles et renouvelables, qui a eu lieu à Nairobi du 10 au 21 août 1981, a adopté les recommandations suivantes:

Bois de feu et charbon de bois

Etant donné que le bois de feu et le charbon de bois constituent des sources d'énergie importantes pour une bonne partie de la population des zones rurales des pays en développement; que, pour pouvoir gérer convenablement les ressources forestières pour en tirer du bois de chauffage, des produits alimentaires et du bois d'oeuvre, il faut estimer l'offre et la demande projetées et déterminer les zones déficitaires; étant donné que leur rôle doit être situé dans le contexte d'ensemble des besoins énergétiques et des problèmes particuliers aux zones rurales de la plupart des pays en développement, nonobstant les considérations financières surtout dans les systèmes d'agrosylviculture, et qu'un appui et une participation larges des hommes et des femmes à la mise en valeur, à la gestion et à la bonne utilisation du bois de feu sont essentiels, compte tenu de la nécessité de respecter l'équilibre écologique, les mesures spécifiques ci-après ont été identifiées:

a) EVALUATION ET PLANIFICATION

i) Etudier et évaluer les ressources forestières de manière à évaluer leur rendement possible en bois de feu susceptible d'être maintenu actuellement et dans l'avenir, à délimiter les zones déficitaires et les zones où le reboisement est à la fois urgent et réalisable.

b) RECHERCHE, DÉVELOPPEMENT ET DÉMONSTRATION

i) Intensifier ou entreprendre la recherche fondamentale et appliquée pour l'obtention d'essences plus productives.

ii) Appuyer et encourager les activités tendant à améliorer l'efficacité des poêles et fourneaux et des ustensiles de cuisine, mettre au point des poêles et fourneaux bon marché et encourager leur utilisation généralisée, compte tenu des conditions socio-culturelles.

iii) Améliorer le traitement préalable des combustibles, notamment de ceux qui sont actuellement perdus, tels que brindilles, branchages et feuilles mortes pour la combustion directe et d'autres procédés et améliorer le rendement de conversion de la fabrication du charbon de bois.

iv) Etudier les produits intéressants permettant de remplacer et de compléter le bois de chauffage et le charbon de bois par d'autres sources d'énergie nouvelles et renouvelables.

c) TRANSFERT, ADAPTATION ET APPLICATION DE TECHNIQUES AU POINT

i) Améliorer les pratiques d'aménagement forestier qui existent ou en instituer de nouvelles.

ii) Intensifier les programmes d'afforestation et de reboisement ou en organiser de nouveaux avec des espèces choisies, ayant fait l'objet d'essais.

iii) Encourager et appuyer les programmes, projets et activités nationaux portant sur la création de vastes plantations et de parcelles boisées et en particulier le boisement de zones déficitaires, la répartition, le contrôle et l'établissement des prix, et l'amélioration des techniques de conversion et d'utilisation (production et gazéification du charbon de bois, fours de séchage et fours).

Domaines d'action prioritaire

La conférence a décidé que la priorité doit être donnée à certains types d'action et de programmes... En particulier, la conférence reconnaît qu'il est très urgent... de répondre aux besoins en énergie des zones rurales dans le cadre de programmes de développement rural intégré portant sur la production agricole et les transports, les petites industries rurales, les besoins domestiques et les aspects socio-culturels.

D'un intérêt particulier pour les pays en développement est la nécessité de prendre des mesures urgentes pour remédier à la grave crise que subit l'offre intérieure d'énergie, en particulier pour ce qui est du bois de chauffage, crise qui prend actuellement des proportions inquiétantes. L'un des buts du Programme d'action de Nairobi est de faire en sorte qu'au cours de la présente décennie, les pays entreprennent des programmes planifiés propres à satisfaire en permanence les besoins des zones rurales en énergie. A cette fin, les mesures prioritaires ci-après ont été identifiées pour le transfert, l'adaptation et l'application de techniques au point dans les zones rurales:

i) Application généralisée de pratiques et techniques améliorées pour conserver et utiliser plus efficacement les ressources naturelles des forêts.

ii) Etablissement et intensification de programmes de boisement et de reboisement à grande échelle avec des essences sélectionnées et éprouvées, ainsi que création de parcelles boisées plus petites et de plantations de cultures énergétiques, en particulier dans les régions arides, semi-arides et déficitaires. l'objectif étant de quintupler le nombre d'arbres donnant du bois de chauffage plantés chaque année et de répondre efficacement et de façon soutenue à la demande en combustibles de la biomasse d'ici à l'an 2000.

iii) Dans les zones rurales. utilisation généralisée des sources d'énergie nouvelles et renouvelables localement disponibles, en particulier au sein de systèmes intégrés utilisant, si possible, des technologies au point ou éprouvées.

La conférence Nairobi - Analyse

La conférence Nairobi estime qu'il faudrait consacrer davantage de fonds aux besoins en énergie du tiers monde et souligne l'importance cruciale du bois de feu

Lloyd Timberlake

LLOYD TIMBERLAKE est le directeur de publication de Earthscan, à l'Institut international pour l'environnement et le développement, Londres. Il a écrit cet article en exclusivité pour Unasylva.

La deuxième journée de la Conférence des Nations Unies sur les sources d'énergie nouvelles et renouvelables (UNERG). qui s'est tenue à Nairobi. fut marquée par un défilé pittoresque: un millier de personnes porteuses de fagots et de jeunes plants d'arbres. après avoir parcouru les rues de la ville, pénétrèrent dans l'immense bâtiment où siégeait la conférence, pour déposer symboliquement leurs fardeaux aux pieds des personnalités présentes: les premiers ministres Pierre Trudeau (Canada), Thorbjoern Faelldin (Suède) et Edward Seaga (Jamaïque), M. Kurt Waldheim, Secrétaire général des Nations Unies, et M. Enrique Iglesias, Secrétaire général de l'UNERG. Aux manifestants (surtout des femmes et des enfants) qui brandissaient des pancartes éloquentes: «Une journée de marche pour se procurer du combustible - épargnez - nous ces corvées éreintantes», M. Trudeau devait déclarer: «Je suis heureux de savoir que ce que nous sommes venus faire ici est en rapport direct avec les besoins de ceux que nous avons mission de servir.»

Cette marche des porteurs de fagots, petite manifestation pacifique et symbolique, suscita plus de copie de la part des 700 journalistes venus «couvrir» la conférence que tout ce que celle-ci put faire pour tâcher de résoudre la crise du bois de feu dans le monde.

Il est vrai que délégués et journalistes devaient tous disserter abondamment sur «l'autre crise de l'énergie». L'UNERG avait à son ordre du jour une liste considérable d'énergies diverses «nouvelles et renouvelables». allant des cellules solaires et des barrages hydroélectriques géants à la tourbe et à la traction animale. Mais, de toutes ces énergies, la pénurie de bois de feu restait à peu près le seul thème véritablement populaire dont délégués et journalistes pouvaient exploiter le caractère émotionnel. Indira Gandhi, Premier ministre de l'Inde, devait déclarer par exemple aux quelque mille délégués que si l'on contrevient aux lois naturelles, on verra bientôt les sources renouvelables s'épuiser. L'abattage massif des arbres a dépeuplé nos forêts, y provoquant des déséquilibres écologiques catastrophiques qui menacent la qualité même de la vie. Mais la nature se venge brutalement des plaies que l'homme lui inflige: les montagnes dénudées deviennent très vite le siège d'éboulements et d'inondations dévastatrices, dont les alluvions ont tôt fait de combler barrages et rivières. Les pluies, peu à peu, se raréfient, et le désert poursuit sa progression inexorable.

Les délégués ont plus d'une fois rappelé que, pour la moitié de l'humanité, le bois de feu, le charbon de bois, les excréments des animaux constituent les seuls combustibles qui lui permettent de se chauffer et de cuire ses aliments. Le rapport de l'UNERG sur le bois de feu l'affirme: «Il n'y aura pas de source d'énergie capable de constituer une alternative possible au bois de feu... avant un quart de siècle», et il a recommandé à la conférence de s'assigner comme principal objectif de faire connaître la dimension et la nature des besoins en énergie qui doivent être satisfaits par le bois de feu et le charbon de bois. Le rapport cite des chiffres de la FAO indiquant que la pénurie de bois de feu qui a sévi l'an dernier a touché 100 millions de personnes, qu'un milliard d'individus ont vécu dans des zones où le bois de feu était en quantité insuffisante et que d'ici à vingt ans, il faudra trouver des quantités massives de combustibles de remplacement pour plus de 2.3 milliards de personnes.

Les rapports soumis à l'UNERG par les différents pays constituent également autant de cris d'alarme. Le Soudan a révélé par exemple que l'usage massif du bois de feu a provoqué dans ce pays la désertification, la dégradation des sols et l'accélération de l'aridité. Il faudrait planter au Soudan 120000 ha d'arbres par an, mais on n'atteint que 6 pour cent de ce chiffre. Le rapport prévoit même un déficit dans la production du bois peu après 1985. Le Kenya estime qu'il lui faudrait planter environ 2 millions d'ha au cours des 20 prochaines années pour satisfaire les besoins de bois de feu de sa population.

Et puis, au moment où les travaux de la conférence visant à mettre sur pied un «Programme d'action de Nairobi pour le développement et l'utilisation des sources d'énergie nouvelles et renouvelables» se voyaient confiés à deux comités siégeant à huis clos. on assista à un tournant singulier. Alors que les pays riches et industrialisés mettaient l'accent sur la crise du bois de feu et la nécessité de mesures d'urgence, les pays du tiers monde, dont beaucoup souffrant de graves pénuries de bois de feu, minimisaient l'urgence du problème. Des membres du secrétariat de l'UNERG tentèrent d'expliquer cette attitude. Les pays développés. disaient-ils, feraient mieux de se pencher en priorité sur la crise générale des pays pauvres plutôt que sur des problèmes locaux et à long terme comme le transfert des technologies de l'énergie, la création de nouveaux organismes de financement ou d'organisations internationales de l'énergie. Les pays en développement du Groupe des 77 (G77) se montrèrent hostiles à cette préoccupation de l'énergie des pauvres, considérée par eux comme paternaliste. Ces pays pauvres étaient venus à cette conférence avec l'espoir qu'on les aiderait à remplacer le pétrole consommé par leur secteur industriel, et qui absorbe plus de 60 pour cent des recettes d'exportation de beaucoup d'entre eux. Chaque fois que le problème du bois de feu venait sur le tapis, les 77 s'efforçaient de faire dévier la discussion vers le problème plus général des énergies rurales.

Au bout de deux semaines de débats relativement sans histoires (du 10 au 21 août), le Comité 2 de l'UNERG publia une longue liste de mesures à prendre dans les dix différents secteurs de l'énergie discutés à la conférence. Ces mesures couvrent une bonne part du programme d'action et sont mentionnées dans les recommandations.

Une autre partie du programme estime que la crise du bois de feu, qui prend des dimensions inquiétantes, doit faire l'objet d'une action prioritaire, et recommande que les programmes de reboisement fassent partie d'un effort pour quintupler le rythme annuel de plantation d'arbres producteurs de bois de feu et satisfaire effectivement et régulièrement la demande de combustibles d'origine végétale d'ici à l'an 2000. Le comité en revanche s'est déclaré hostile à l'idée de doubler le couvert forestier mondial, qu'il a jugée peu réaliste et dénuée de base scientifique.

De nombreux spécialistes du combustible d'origine végétale qui assistaient à la conférence en qualité d'observateurs plutôt que de délégués ont estimé toutefois que ces recommandations étaient des choses allant de soi, des mesures que n'importe quel pays disposant de moyens financiers et de main-d'œuvre devrait prendre spontanément, plutôt qu'elles ne constituaient un «programme d'action» sérieux, avec des priorités et une approche par étapes. M. Philip O'Keefe, directeur du projet sur le bois de feu au Beijer Institute du Kenya, a noté que le programme ne traitait d'aucun des facteurs essentiels du problème des pénuries de bois de feu: «La pénurie de bois de feu ne sévit pas dans les forêts, auxquelles la conférence semble s'être surtout intéressée, mais dans les zones de petites cultures rurales. où sont concentrées les populations D. De nombreuses nations sont dotées de ministères des forêts. Ces ministères s'occupent des forêts en tant qu'éléments régulateurs des eaux dans les bassins versants, en tant que sources de pâte à papier et de matériaux de construction, mais non en tant que productrices de bois de feu. Les ministres des forêts, les vulgarisateurs agricoles, et même les ministres de l'énergie, ignorent tous l'urgence - ou plutôt sont incapables d'affronter cette urgence faute de moyens adéquats - de faire planter des arbres dans les zones agricoles abandonnées. qui représentent pourtant des superficies étonnamment importantes dans les petites exploitations agricoles, a déclaré M. O'Keefe. Le four solaire idéal, pour autant qu'une telle chose existe, et même un poêle bon marché et efficace, n'est pas près de remplacer le simple feu de bois, a-t-il estimé. En effet, ce genre de feu ne cuit pas seulement les aliments; il donne de la lumière, prolongeant ainsi la journée du paysan; de la chaleur; c'est un «foyer». un centre d'animation sociale; sa fumée éloigne les insectes du toit de chaume de la maison, sèche le grain et la récolte entassés dans les combles, les protégeant aussi des insectes. Il faudrait plusieurs appareils modernes coûteux - lumière électrique, réchauds, pulvérisateurs d'insecticide, séchoirs d'aliments - pour remplir chacune de ces fonctions assumées par le feu domestique. Ce genre de petits détails de la vie rurale, pourtant essentiels, sont totalement absents du programme d'action de l'UNERG, ce qui lui donne un certain air d'irréalité.

L'autre groupe de rédaction de l'UNERG, le Comité 1, devait prendre les dispositions financières et institutionnelles susceptibles de faire passer le monde actuel de sa dépendance par rapport aux hydrocarbures. à l'ère des nouvelles énergies. Selon le délégué à qui on avait affaire, on pouvait avoir l'impression que ce comité avait fait complètement fiasco, ou bien au contraire qu'il avait réalisé un subtil compromis qui se révélerait très fécond dans le futur. La délégation des Etats-Unis avait reçu pour instruction de s'opposer à tout nouveau financement multilatéral et à toute création d'un nouvel organisme des Nations Unies sur l'énergie. Ce comité ne disposait pas de la responsabilité sur les problèmes de l'énergie accordée au Comité des ressources nouvelles des Nations Unies, dont l'effectif est limité et dont le mandat englobe, outre l'énergie proprement dite, l'eau et les minéraux. Les 120 pays du Groupe des 77 auraient voulu des engagements précis sur des fonds supplémentaires et une nouvelle organisation ouverte à tous les membres des Nations Unies.

A l'aube de la dernière journée de la conférence, pays riches et pays pauvres se mettaient tout de même d'accord sur le principe d'une attribution de fonds supplémentaires pour l'énergie (mais sans fournir aucun chiffre à l'appui). et de la création d'un comité intérimaire de durée indéterminée, et dont la mission et le financement seraient décidés par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1982. Ce comité ne sera pas un comité permanent, comme l'auraient voulu les pays du Groupe des 77 mais, sur leur insistance, il sera placé sous la haute autorité de M. Kenneth Dadzie (Ghana), Directeur général des Nations Unies au développement et à la coopération économique internationale. Le programme approuvé recommande également que l'on poursuive l'étude d'une éventuelle succursale de la Banque mondiale de l'énergie, motion dont les Etats-Unis, qui avaient pratiquement opposé leur veto à la création de ce genre d'organisme de financement, tinrent à se dissocier. De sorte qu'il n'existe aucun fonds, du moins dans le programme d'action de Nairobi, ni aucun nouvel organisme de coordination qui puissent garantir que les quelques superbes recommandations sur le bois de feu et les autres sources d'énergie seront jamais mises en œuvre.

Ce qui ne devait pas empêcher M. Iglesias, économiste uruguayen et Secrétaire général de la conférence, de proclamer que l'UNERG avait été à la fois un succès et une étape dans l'histoire des grandes conférences des Nations Unies. Cette conférence avait à son avis évité le piège qui consiste à créer, pour sauver la face, des fonds qui demeurent en grande partie inexistants, ce qui s'était déjà produit à deux reprises: à la Conférence des Nations Unies de 1976 sur la désertification et à la Conférence des Nations Unies de 1979 sur la science et la technique au service du développement. D'après M. Iglesias. l'autorité qui sera finalement chargée de mettre en œuvre le programme de l'UNERG par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1982 sera plus importante que tous les objectifs de dernière minute condamnés à rester théoriques, et que des fonds qui restent inexistants. Il a rappelé que le monde d'aujourd'hui se trouve, sur le plan financier, dans de mauvaises dispositions.

Il a souligné en revanche que l'engagement de «supplémentarité» - c'est-à-dire l'octroi de plus d'argent, dans l'ensemble. pour l'aide à l'énergie que de fonds prélevés sur un autre secteur et donnés à l'énergie inspirait la partie financière du programme, et avait été souscrit par tous les pays.

Mais en dernière analyse, et à long terme, pour cette conférence, il ne s'agissait pas tellement de programme, ou de fonds, ou d'institutions, mais plutôt d'aider le monde à prendre conscience du problème. M. Iglesias a déclaré: «Ce problème (des énergies nouvelles et renouvelables) a désormais droit de cité.» Il a rappelé que la conférence avait été suivie par 80 ministres, pour la plupart ministres de l'énergie, ainsi que par plusieurs premiers ministres: Mme Gandhi, MM. Trudeau, Faelldin et Seaga, qui tous jouent un rôle de premier plan dans les discussions sur le dialogue Nord-Sud, et sur le nouvel ordre économique mondial. M. Gustavo Best (Mexique) a déclaré qu'avant de se rendre à Nairobi, toutes ces personnalités politiques avaient bien dû, pour pouvoir s'exprimer à la conférence en connaissance de cause. s'enquérir de ce qui avait été fait chez elles dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables. Elles s'en sont retournées dans leurs pays parfaitement renseignées non seulement sur les aspects scientifiques du problème tels que les photovoltaïques et les unités de conversion de l'énergie des océans, mais aussi sur l'importance des sources d'énergie représentées par le bois de feu et la traction animale, aspects terre-à-terre du problème et qui sont, hélas, souvent négligés. surtout dans les ministères. Environ 5000 personnes ont suivi cette conférence où 125 nations étaient officiellement représentées. L'UNERG a obligé tous ces gens, toutes ces nations, à reconnaître que la crise du bois de feu existe et qu'elle a atteint de sérieuses proportions dans plusieurs pays du tiers monde.


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