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ETAT D'AVANCEMENT DU PROGRAMME MONDIAL DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES 1

par

Christel Palmberg

Division des ressources forestières
Département des forêts
FAO - Rome, Italie

1 Document présenté à la session d'étude et de travail de l'IUFRO sur l'amélioration génétique et la productivité des essences à croissance rapide, qui a eu lieu à Aguas de São Pedro, S.P. (Brésil) du 25 au 30 août 1980.

SOMMAIRE

Malgré les progrès considérables réalisés depuis que le Groupe d'experts de la FAO a approuvé le Programme mondial des ressources génétiques forestières, les tâches qui restent à accomplir sont aussi énormes que pressantes. Le présent document résume les résume les résultats obtenus au cours de la dernière décennie et met en évidence certains domaines où il faudrait agir sans tarder.

INTRODUCTION

La préoccupation pour l'appauvrissement génétique a augmenté rapidement depuis le début des années 1950 et a entraîné une série de mesures toujours plus amples au plan national et au plan international. Cet appauvrissement est dû principalement à deux facteurs: i) la disparition des écosystèmes à l'état naturel; et ii) la sélection et la culture intensive des essences économiquement intéressantes.

Le Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières a été créé en 1968 pour “… aider la FAO à organiser et à coordonner la prospection, l'exploitation et la conservation des ressources génétiques forestières”. A sa troisième session, tenue à Rome en 1974 (FAO, 1974a), le Groupe a examiné et fait sienne une proposition qui lui était soumise par le Secrétariat de la FAO et qui avait trait à un programme mondial de ressources génétiques forestières (FAO, 1975a). Le Groupe a confirmé son appui à ce programme lors de sa quatrième session (FAO, 1977b).

LE PROGRAMME MONDIAL

Le Programme mondial de ressources génétiques forestières est un programme pratique qui définit les essences appelant une action et les opérations de terrain à entreprendre, précise le rang de priorité de ces opérations, indique les établissements capables d'assumer la responsabilité opérationnelle des divers projets, présente le budget de projets susceptibles d'être financés par les programmes en cours et suggère d'autres sources possibles de financement pour les projets non pris en charge à ce titre. Le choix des essences, avec des rangs de priorité pour chacune des phases d'un programme de ressources génétiques, dépend de la gravité de la menace qui pèse sur l'espèce aussi bien que de son importance et de son potentiel socio-économique. Le programme est souple et il peut être mis périodiquement à jour conformément aux recommandations du Groupe d'experts de la FAO.

Au niveau de chaque projet, les activités jugées essentielles pour la préservation de la diversité génétique et l'utilisation plus complète des ressources génétiques existantes sont: i) la prospection; ii) la récolte; iii) l'évaluation; iv) la conservation; et v) l'utilisation. Les activités auxiliaires, indispensables à un programme équilibré, comprennent vi) la diffusion d'informations; vii) l'emmagasinage et la récupération des données; viii) la formation; ix) la certification des semences et x) une coordination générale.

REALISATIONS

Le Programme mondial, ou certains de ses éléments, a été présenté par la FAO à plusieurs organismes donateurs, à savoir le PNUD (1972, 1979); le GCRAI/CIRPG (1974); le PNUE (1975); et DANIDA (1979–80) 1. Ces organismes ont déjà approuvé ou vont sans doute approuver certains programmes à court terme. En revanche, aucun ne s'est engagé jusqu'ici à financer des programmes à long terme de portée mondiale ni à renforcer la coordination centrale actuellement assurée par la Division des ressources forestières de la FAO, à temps partiel.

Le Programme mondial est conçu ici au sens le plus large, c'est-à-dire que l'on tient compte de l'état d'avancement de toutes les activités qui tendent à atteindre les buts généraux du programme.

1 On trouvera une clé des sigles à la page 14.

Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières

Bien qu'à l'époque de la création du Groupe d'experts de la FAO (1968), quelques établissements nationaux aient déjà entrepris la collecte systématique de graines forestières pour l'usage international, le Groupe a sans aucun doute catalysé les activités internationales et nationales relatives à la prospection, la récolte et l'étude des ressources génétiques forestières en donnant à la communauté mondiale conscience de la nécessité de la conservation et en dirigeant des fonds internationaux et nationaux vers les projets pilotes et autres activités dans ces domaines.

Le Groupe a tenu quatre sessions; les rapports de session (résultats acquis, tendances passées et présentes, recommandations pour l'avenir) ont été publiés par la FAO (1969, 1972, 1974a, 1977b).

Les dépenses recommandées par le Groupe au titre des programmes coordonnés par le Département des forêts de la FAO se sont situées surtout dans deux domaines: prospection, collecte et conservation des ressources génétiques d'une part, diffusion de l'information et formation professionnelle d'autre part (voir un état récapitulatif des contributions financières directes de la FAO à l'Annexe I). La FAO coopère à ces activités non seulement avec les établissements nationaux mais avec des organismes internationaux tels que le PNUE, l'Unesco et l'UICN et elle collabore activement avec les groupes techniques et les groupes de travail de l'IUFRO; quelques fonds ont aussi été reçus ces derniers temps du CIRPG (voir ci-après).

Prospection, récolte, évaluation et utilisation

En se fondant sur les priorités définies par le Groupe d'experts de la FAO, on a accompli jusqu'ici des travaux de prospection et de collecte, suivis par des essais internationaux de provenances coordonnés à un échelon central, pour quatorze essences tropicales et six essences méditerranéennes ou subtropicales, à savoir Araucaria angustifolia, A. cunninghamii, A. hunsteinii, Cedrela odorata, Eucalyptus camaldulensis, E. microtheca, Gmelina arborea, Pinus caribaea, P. kesiya, P. merkusii, P. patula, P. oocarpa, P. pseudostrobus, Tectona grandis, Pinus halepensis, P. brutia, P. eldarica, Abies cephalonica, Pinus radiata, P. muricata.

Des activités de prospection, de collecte et de distribution sont en cours pour plusieurs autres espèces et genres, par exemple Aucoumea spp., Terminalia spp., Acacia aneura, A. auriculiformis, A mangium, Cordia alliodora, Eucalyptus deglupta, E. urophylla, E. globulus, E. delegatensis et Cedrela spp. (récoltes supplémentaires); on a prévu aussi la collecte et l'évaluation de quelques autres espèces telles que Pinus strobus var. chiapensis, P. canariensis, Prosopis spp. et Leucaena leucocephala. Les activités de l'IUFRO ont fait bien avancer la collecte, la distribution et l'évaluation d'essences tempérées, en particulier de résineux nord-américains et de Populus spp. 1. Des études biologiques approfondies sont actuellement consacrées à plusieurs espèces tropicales pouvant offrir de l'importance, par exemple Agathis spp. et Triplochiton spp.

Bien que la plupart des essais organisés à la suite de récoltes à l'échelle des aires de distribution soient de date trop récente pour avoir pu donner des informations précises, beaucoup d'entre eux font déjà apparaître des différences importantes selon les provenances et des interactions évidentes entre les provenances et les stations (voir par exemple Burley et Nikles 1972, 1973a, 1973b; Nikles, Burley et Barnes 1978).

Les premiers de ces essais, entrepris vers le milieu de la décennie 1960, ont porté sur des graines d'Eucalyptus camaldulensis de diverses provenances recueillies par une équipe mixte tunisienne et australienne. Les expériences, instituées dans 21 pays, ont montré des différences saisissantes (allant jusqu'à 800 pour cent) de croissance volumétrique selon les provenances et ont prouvé sans conteste que la provenance du lac Albacutya (Etat de Victoria) est la meilleure dans les zones méditerranéennes à précipitations hivernales tandis que les provenances Kathrine et Petford (Territoire du Nord et Queensland) donnent les meilleurs rendements dans les zones soumises à des précipitations estivales (Lacaze 1978).

Sans donner des résultats aussi nets que les essais sur E. camaldulensis, d'autres essais internationaux organisés dans les années 1960 et au début des années 1970 ont déjà suffisamment mis en évidence les provenances les plus susceptibles d'intérêt pour permettre aux établissements coordonnateurs de procéder à des récoltes “secondaires”, c'est-à-dire à un échantillonnage plus intensif de parties limitées de l'aire de distribution d'une espèce. Tel est le cas, par exemple, pour E. urophylla et E. alba. Faisant suite aux premiers travaux de prospection et de collecte entrepris par les forestiers indonésiens et australiens en 1963, 1968 et 1971, des récoltes de provenances de ces deux espèces ont été effectuées en 1973 et 1975 par une équipe franco-indonésienne (Martin et Cossalter 1975–76). Des collectes “secondaires” ont été effectuées récemment au prix d'un effort conjoint de la Direction des forêts (Indonésie), du CTFT (France) et du CSIRO, (Canberra) (Anonyme 1979). De même, des collectes “secondaires” de provenances de Pinus caribaea var. hondurensis et de P. oocarpa ont été accomplies ces dernières années par l'Institut forestier du Commonwealth (Oxford). On a procédé à des récoltes spéciales de graines en vue de la création de peuplements conservatoires ex situ pour Pinus caribaea var. hondurensis et P. oocarpa (CFI, Oxford) et pour Eucalyptus camaldulensis et E. tereticornis (CSIRO, Canberra).

Reconnaissant qu'il est nécessaire de normaliser l'appréciation de la performance générale des provenances soumises aux essais, le CFI a établi récemment des formulaires détaillés de mensuration et d'évaluation à l'usage des pays - au nombre de plus de 40 - qui participent aux essais internationaux de P. caribaea et P. oocarpa instaurés au milieu de la décennie 1970. Afin de posséder des critères strictement uniformes et des normes d'évaluation identiques pour un échantillon représentatif d'essais, on a retenu, en vue de les soumettre à une analyse d'ensemble, 28 stations (sur un total de 350 terrains d'expérience). L'évaluation des essais a été effectuée en 1979 par les divers établissements responsables, en collaboration avec un fonctionnaire itinérant du CFI. Les critères de sélection des 28 stations étaient les suivants: i) nombre maximal de provenances courantes; ii) haute valeur des techniques d'organisation, d'établissement et d'entretien et iii) souci de représenter tout le domaine climatique et géographique des essais. Tout en se chargeant de l'analyse d'ensemble, le CFI exécute des études sur ordinateur pour le compte des pays participants qui en font la demande. Voir aussi une évaluation plus ancienne dans la référence bibliographique (Greaves 1980).

Il est visible que depuis quelque temps on s'attache beaucoup plus activement, dans le monde entier, à créer des centres semenciers nationaux pour focaliser les activités relatives aux ressources génétiques forestières. Ces dernières années, des centres nationaux ont été créés dans beaucoup de régions-clé, par exemple au Chili, en Colombie, au Guatemala, au Honduras, en Inde, en Iraq, en Thaîlande et au Costa Rica (centre régional); d'autres ont été prévus dans bien d'autres endroits, par exemple en Iran, au Paraguay, au Pérou, au Sénégal et à Sabah (Malaisie). Beaucoup de ces centres ont reçu un appui bilatéral ou international. Il est probable qu'ils faciliteront l'acquisition de semences en quantités expérimentales et on peut espérer qu'ils pourront ultérieurement satisfaire des demandes massives de semences de provenances spécifiques ayant une source connue.

Un autre document soumis au présent colloque (Palmberg, Willan et Nikles 1980) rend compte des efforts accomplis en vue de la création d'un programme coordonné au plan mondial et exécuté conjointement pour l'obtention de semences de conifères des régions tropicales de basse altitude et l'amélioration génétique de ces essences. Il signale notamment les initiatives prises au niveau régional dans l'Asie du Sud-Est pour faire triompher cette idée.

1 Pour plus de détails sur la plupart des récoltes, voir les numéros 1 à 9 des Informations sur les ressources génétiques forestières (FAO 1973–80). Il a été établi aussi beaucoup d'excellents rapports sur des travaux de collecte particuliers, qui donnent la description détaillée des stations et des peuplements intéressés. Voir par exemple Anon. 1978d; Greaves 1978; Anon. 1979a, 1979b, 1979c; Greaves 1979; Martin et Cossalter 1975–76.

Conservation

Avec l'aide financière du PNUE, la FAO a exécuté en 1975 une étude pilote qui a abouti à la publication du document intitulé “Méthodologie de la conservation des ressources génétiques forestières” (FAO 1975b). Sur la base des recommandations techniques formulées dans cette étude et des premiers résultats des travaux de prospection et des essais internationaux de provenances mentionnés plus haut, la FAO et le PNUE ont mis en train en 1975/76 un projet de conservation des ressources génétiques de certaines essences et provenances forestières.

La partie de ce projet qui comportait des travaux ex situ a donné des résultats pleinement satisfaisants. Au cours des quatre dernières années, on a aménagé dans cinq pays d'Afrique et dans un pays d'Asie, 38 peuplements internationaux de conservation et de sélection ex situ ayant des superficies unitaires d'environ 10 hectares et combinant au total onze provenances de 4 essences différentes (voir FAO 1977b, Annexe 7/4). A côté des peuplements internationaux pris en charge par le PNUE et la FAO, quelques pays participant au projet ont constitué des peuplements nationaux de conservation et de sélection. DANIDA a entrepris un projet complémentaire en 1980. Un compte rendu des travaux de conservation ex situ est présenté dans un autre document soumis au colloque (Wood 1980) 1.

Il a été plus difficile de conclure des accords sur la conservation in situ. Un financement au titre du projet FAO/PNUE n'a été accordé qu'à deux réserves botaniques de Zambie, pour la conservation in situ de Baikiaea plurijuga (teck du Zambèse). L'agence SIDA a ensuite octroyé à la Zambie des fonds bilatéraux pour une étude botanique de cette essence.

Avec l'aide financière du CIRPG, la FAO a effectué en 1979 une étude des besoins et des possibilités de coopération internationale dans les domaines de la prospection, de la collecte, de l'utilisation et de la conservation des essences de la zone aride et semi-aride en vue de l'amélioration de la vie rurale. Les enquêteurs se sont rendus dans huit pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ayant exprimé de l'intérêt pour ce projet, ils ont établi un rang de priorité des essences et déterminé les besoins d'aide extérieure pour la prospection, la récolte, l'évaluation et la conservation de ces espèces. Le compte rendu de la première tranche du projet (FAO 1980a) fournit des recommandations en vue d'une seconde étape, dont la nécessité se fait vivement sentir. Les propositions ont été soumises au CIRPG, qui a accepté de financer les activités de terrain de la deuxième tranche (1981–82) sans toutefois prévoir de crédits pour la coordination centrale 1.

1 Note de l'éditeur: voir aussi pages 36 à 40 du présent numéro des informations.

1 Note de l'éditeur: voir aussi pages 32 à 35 du présent numéro des Informations.

Formation professionnelle et diffusion de l'information

Les activités d'information sur les ressources génétiques forestières ont compris, ces dernières années, l'organisation de plusieurs réunions. On peut citer celles des groupes de travail de l'IUFRO sur les essences, les provenances et les ressources génétiques (Gainesville, Floride 1971; Nairobi, Kenya 1973; Brisbane, Australie 1977); le colloque de la société linnéenne sur la variation, la reproduction et la conservation des arbres tropicaux, qui a eu lieu à Oxford en 1975 (Burley et Styles 1976); la troisième Consultation mondiale FAO/IUFRO sur l'amélioration des arbres forestiers, tenue en Australie en 1977 (Anon. 1978a, Anon. 1978b), et le huitième Congrès forestier mondial (Indonésie 1978).

Dans le domaine de la formation professionnelle, plusieurs cours sur l'amélioration des arbres, en langues anglaise, française et espagnole, ont été organisés par la FAO grâce à un financement de DANIDA (Kenya, voir FAO 1979b; Thaîlande, voir FAO 1976; Nigéria, voir FAO 1977a; Venezuela, voir FAO 1980b). Un cours sur l'amélioration des arbres organisé par le CSIRO et financé par le Gouvernement australien a eu lieu dans ce pays en 1977 (ADAA 1977). L'Association internationale d'essais de semences (ISTA) a organisé plusieurs sessions de travail sur les essais de semences forestières. Le “Overseas Development Ministry” du Royaume-Uni a organisé en 1980 une session de travail sur la manutention et l'entreposage des graines d'arbres au centre semencier récemment mis en place au Honduras.

Des renseignements sur ces réunions et sur d'autres analogues, sur les ouvrages nouveaux, sur les récoltes de graines de provenances diverses et sur la prospection, l'évaluation, l'utilisation et la conservation des ressources génétiques forestières sont donnés périodiquement dans les “Informations sur les ressources génétiques forestières” que la FAO fait paraître depuis 1973 à raison de trois numéros par exercice biennal. Plusieurs groupes de travail de l'IUFRO publient des bulletins sur des espèces ou des sujets particuliers et enquêtent sur les activités menées dans des domaines qui intéressent les ressources génétiques forestières. Le CFI d'Oxford fournit sur demande des listes périodiquement mises à jour de la documentation concernant les essais internationaux de provenances coordonnés par cet institut.

Après avoir fait paraître en 1970–71 des feuilles volantes préfigurant un “livre rouge” des espèces végétales menacées, l'UICN a publié en 1978 (Anon. 1978) un volume dont la matière englobe 250 espèces végétales considérées comme éteintes, vulnérables ou rares. On y trouve une soixantaine de fiches techniques sur les essences forestières. Un ouvrage supplémentaire, présentant les espèces forestières menacées dans des parties de leur aire de distribution, est actuellement établi par la FAO en collaboration avec l'UICN et avec l'aide financière du PNUE. Cet ouvrage doit attirer l'attention sur les essences forestières nécessitant des interventions destinées à sauvegarder la précieuse variation intraspécifique.

Entre autres publications de caractère général portant sur des domaines liés étroitement aux ressources génétiques forestières, il convient de signaler l'ouvrage intitulé “Genetics of Forest Ecosystems” (Stern et Roche 1974), le texte du CFI “A Manual on Species and Provenance Research with Particular Reference to the Tropics” (Burley et Wood 1976) et l'édition révisée du manuel de l'USDA “Seeds of Woody Plants in the United States” (Schopmeyer 1974). Le CSIRO de Canberra établit actuellement un manuel de la manutention et de l'entreposage des graines d'eucalyptus, qui paraîtra prochainement 2.

Une stratégie mondiale de la conservation élaborée par l'UICN, le PNUE et le WWF avec la collaboration de la FAO et de l'Unesco a été lancée officiellement en mars 1980 (Anon. 1980). Cette stratégie, qui veut apporter un cadre conceptuel et des orientations pratiques pour la conservation des ressources génétiques, préconise une coordination globale et une action concertée aux niveaux national et international en vue de l'exécution des programmes proposés. Elle a reçu l'aval des gouvernements de plusieurs pays développés et en développement.

Le PNUE a publié il y a peu de temps un aperçu de la situation des ressources génétiques pour la flore agricole et forestière, la faune terrestre et aquatique et les organismes microbiens (PNUE 1980).

2 Note de l'éditeur: cet ouvrage a été publié par le CSIRO (Canberra) au début de 1980 sous le titre: “Eucalyptus Seed” (prix: 18 dollars australiens).

Conservation et récupération des données

Le CFI d'Oxford a mis au point vers le milieu de la décennie 1970 un système automatisé d'emmagasinage et de récupération des données (INTFORPROV), essentiellement pour garder et exploiter les données relatives aux essais internationaux de provenances. Le système sera également applicable à d'autres domaines scientifiques connexes, par exemple les essais de sélection et de descendance, la conservation ex situ, etc. (voir Burley et Nikles 1973b).

A part cela, la coordination des données et la normalisation des critères et des résultats de la recherche au plan mondial ont fait peu de progrès. Ditlevsen (1979) a exposé les premiers résultats d'une collaboration régionale en vue de la mise au point d'un système automatisé d'information sur l'amélioration des arbres proposé pour les pays nordiques.

Certification des semences

Le système de certification des semences le plus utilisé à l'heure actuelle, le système de l'OCDE pour le matériel reproducteur entrant dans le commerce international (OCDE 1974), est en vigueur dans une douzaine de pays, tous développés. Mais en outre, les règles de l'OCDE ont servi de modèle à de nombreux pays en développement qui envisagent d'adopter des systèmes de certification susceptibles d'être acceptés par les acheteurs éventuels de semences et d'être utiles à leurs propres programmes de boisement (par exemple Colombie, Thaïlande).

POUR L'AVENIR

Les progrès faits durant la dernière décennie dans le domaine des ressources génétiques forestières sont sans aucun doute encourageants. Néanmoins, les tâches qui restent sont énormes et pressantes.

On peut signaler à l'attention trois domaines où il faudrait agir sans tarder: intensification des activités de prospection, de collecte, d'évaluation et de conservation des essences auxquelles le Groupe d'experts de la FAO a donné une priorité élevée; élargissement des aires et des types d'espèces auxquels on s'intéresse actuellement; fourniture de plus grandes quantités de semences de source connue.

  1. Comme il a été dit, une vingtaine d'espèces tropicales, subtropicales ou méditerranéennes ont déjà donné lieu à des prospections importantes et des lots de semences de provenances déterminées ont été distribués, pour évaluation, à une série de pays intéressés. Des peuplements de conservation ex situ ont été créés pour quatre espèces, alors que les réserves de conservation génétique in situ ne couvrent qu'une partie de l'aire de distribution d'une seule espèce. Le Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières, dans sa plus récente liste de priorité des ressources génétiques (FAO 1977b) dénombre 160 espèces tropicales, subtropicales et méditerranéennes devant appartenir à la classe l (action d'urgence indispensable). Néanmoins, il faut reconnaître que cette liste reflète l'état actuel des connaissances: seules des prospections et des évaluations ultérieures pourront nous apporter des renseignements exacts sur l'état et la valeur potentielle d'une essence. Il est donc probable que la liste s'enrichira d'autres espèces à mesure que nous connaîtrons mieux les essences actuellement négligées; à moins que la cadence actuelle des travaux (15–20 espèces par décennie) ne s'accélère, il est probable aussi que la liste des espèces pour lesquelles une action d'urgence s'impose s'allongera plutôt qu'elle ne diminuera à l'avenir.

  2. En fixant les priorités opérationnelles, on a misé avant tout jusqu'ici sur les essences pionnières à croissance rapide convenant pour les plantations. L'action a été facilitée par les quelques connaissances que l'on possédait déjà sur la variation génétique de ces espèces et par tout ce que l'on savait sur la méthodologie de la conservation des semences et sur l'établissement et le soin des plantations. En revanche, on s'est peu préoccupé, par exemple, des essences des zones arides et semi-arides ou des essences feuillues de la forêt tropicale humide hétérogène.

    Les essences des zones arides et semi-arides, qui apportent souvent une contribution essentielle à la subsistance des collectivités des régions marginales, suscitent de plus en plus d'intérêt pour les boisements artificiels à fins multiples (ombrage, abri, bois de feu, bois de poteaux). Néanmoins, on est peu renseigné sur la variation intraspécifique de la plupart des espèces utilisées. On travaille encore au niveau des essences plutôt qu'au niveau des provenances. Il faut se préoccuper sans tarder de la prospection, de la collecte, de l'évaluation et de la conservation de ces espèces.

    Une grande partie de la forêt mixte de feuillus tropicaux est immédiatement menacée de disparition ou d'appauvrissement génétique en raison des changements dans l'utilisation des terres et de la pression démographique croissante. A l'heure actuelle, les espèces composantes, dont la densité est souvent faible et le potentiel inconnu, ne peuvent se conserver autrement que in situ étant donné que dans la plupart des cas on ignore les techniques de conservation des graines ou de plantation qui leur conviennent. D'un autre côté, nos connaissances sur la biologie de la plupart de ces espèces (modes de variation intraspécifique, systèmes de reproduction, cycles biologiques, stade d'évolution, etc.) et nos techniques d'aménagement des forêts tropicales mixtes ne sont pas suffisamment avancées pour nous permettre de résoudre certaines questions fondamentales - dimension et emplacement des réserves in situ - nombre des individus qui constituent un réservoir génétique viable, etc. - et de vérifier par la suite le succès des efforts accomplis pour sauvegarder, en particulier, la variation intraspécifique. Un gros effort de recherche sur ces variétés s'impose donc d'urgence.

  3. L'identification de sources génétiques prometteuses au moyen des essais internationaux de provenances instaurés durant la dernière décennie entraînera une demande croissante de semences de provenances déterminées pour les peuplements de conservation et de sélection, pour les essais de croissance et d'adaptation (épreuve pratique des provenances), pour les plantations pilotes et pour les boisements industriels à une époque ultérieure. Les superficies totales à ensemencer, dans le cas de chaque provenance, seraient de l'ordre de 10 à 20 hectares pour les essais initiaux, de 250 à 500 hectares pour les peuplements de conservation, les essais sylvicoles et les plantations pilotes, et de 5 000 à 10 000 hectares par an pour une provenance de valeur supérieure présentant de larges possibilités d'adaptation dans des boisements à grande échelle. Les besoins de semences varieront en proportion. L'action internationale a fourni des graines pour les peuplements de conservation et de sélection d'un petit nombre de provenances d'espèces importantes, mais il reste beaucoup plus à faire dans ce domaine. Il appartiendra surtout aux administrations forestières nationales, aux centres semenciers ou aux grainetiers du secteur privé de fournir les quantités massives de semences nécessaires pour les boisements mais, même à ce stade, une action internationale peut rendre de grands services en aidant à constituer des centres semenciers efficaces dans les pays et en préconisant l'application de normes communes de qualité génétique et physiologique.

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Schopmeyer, C.S. (Editeur). 1974 Seeds of Woody Plants in the United States. USDA Forest Service. Agriculture Handbook No. 450. Washington, D.C.

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Wood, P.J. 1980 Establishment and Management of ex situ Conservation Stands. Paper submitted to symposium organized by IUFRO Working Parties S2.03-01, S2.02–08, S2.03–10, S2.02–09, P2.02-01 and S1.02-01, held in Aguas de Sǎo Pedro, S.P., Brésil, 25–30 August 1980.

1 A = anglais, E = espagnol, F = français.

SIGLES

CFICommonwealth Forestry Institute, Oxford (Royaume-Uni)
CIRPGConseil international des ressources phytogénétiques (Organe subsidiaire du GCRAI)
CSIROOrganisation de la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth australien, Canberra (Australie)
CTFTCentre technique forestier tropical, France
DANIDAOrganisme danois pour le développement international
GCRAIGroupe consultatif de la recherche agricole internationale
FAOOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
IUFROUnion internationale des instituts de recherches forestières
OCDEOrganisation de coopération et de développement économiques
PNUDProgramme des Nations Unies pour le développement
PNUEProgramme des Nations Unies pour l'environnement
SIDAOffice central suédois pour l'aide au développement international
UICNUnion internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources
UnescoOrganisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
USDADépartement de l'agriculture des Etats-Unis
WWFFonds mondial pour la nature

Annexe I
CONTRIBUTIONS FINANCIERES DU PROGRAMME ORDINAIRE DE LA FAO

(en dollars des Etats-Unis)

 1966/671968/691970/711972/731974/751976/771978/791980/81
ACQUISITION DE SEMENCES        
FRI & CSIRO, Canberra, Australie (Eucalyptus, Araucaria, Acacia, P. radiata)
10 00013 00010 00010 00015 00015 00018 000   
CFI, Oxford, Royaume-Uni (Pins d'Amérique centrale)
  15 00015 000 3 0005 000   
INIF, Mexique (Pinus spp.)  5 0005 00010 0005 00010 000   
IUFRO (conifères nord-américains)  1 2005 0001 000   
PNUD/FAO/Brésil (Araucaria)   8 0003 000   
FRI, Nigéria & CTFT, France (feuillus tropicaux)   5 0007 5006 00010 000   
Inst. Sper. Selvicoltura, Arezzo, Italie (conifères méditerranéens)
  5 0003 0001 500   
Seed Centre de Macon, Etats-Unis (coût des graines pour les pays en développement)
   5001 0001 0002 000   
Office forestier, Papouasie-Nouvelle-Guinée (Eucalyptus, Acacia, Araucaria)
     5 0005 000   
Centre des semences d'arbres forestiers (Danemark/FAO à Humlebaek (Gmelina)
      5 0001 
Département des forêts du Nicaragua (P. caribaea)
      3 500   
BANSEFOR, Guatemala (P. caribaea, P. oocarpa, P. strobus var. chiapensis)
      2 8001 
Fiji Pine Commission (P. caribaea)      3 000   
Direction des forêts du Queensland (graines et plants de P. caribaea)
    1 000   
Divers 1 500      
TOTAL PARTIEL10 00014 50036 20051 50040 00035 00064 300  (96 000)
PEUPLEMENTS DE CONSERVATION EX SITU        
FRI, Nigéria     5 000  
OCF, Congo     5 0002 000   
TOTAL PARTIEL     10 0002 000   
DIFFUSION DE L'INFORMATION        
Informations sur les ressources génétiques forestières
   16 00017 50038 00042 000  (34 000)
Méthodologie de la conservation (FO: MISC/75/8)     10 0007 000   
TOTAL PARTIEL   16 00017 50048 00049 000  (34 000)
REUNIONS        
Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières
 10 0009 000 14 00019 000 (67 000)
3ème Consultation mondiale sur l'amélioration des arbres forestiers
     58 0004 000   
TOTAL PARTIEL 10 0009 000 14 00077 0004 000  (67 000)
SERVICES D'EXPERTS CONSEIL        
Acquisition et conservation de graines de résineux tropicaux de basse altitude (Nikles)
     15 00017 000   
Conservation des ressources génétiques forestières en Afrique (Wood)
      14 000   
TOTAL PARTIEL     15 00031 000   
PERSONNEL DU SIEGE (COUTS DIRECTS)2 35 00010 00016 00035 00025 00064 00060 000  (60 000)
TOTAL (approximatif)15 00034 50061 200102 50096 500234 000210 300  257 000

1 Reporté totalement ou partiellement à l'exercice biennal suivant.
2 Y compris des postes financés par le Programme du Gouvernement finnois (1971–74) et par le PNUD (1976–80).
3 Y compris la mise en oeuvre de : i) Projet FAO/PNUE 1108-75-05 sur la conservation des ressources génétiques forestières (1975–81);
                                                        ii) Projet FAO/CIRPG sur les ressources génétiques pour l'améliorationde la vie rurale (1979; 1981).


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