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Le monde forestier


Utilisations chimiques du bois: les perspectives s'améliorent

Le potentiel d'utilisation des arbres dans les domaines énergétique et chimique apparaît chaque jour plus grand, à mesure que s'accumulent de nouveaux résultats de recherche et que la nécessité de trouver des sources d'énergie renouvelables devient plus pressante. Une récente conférence consacrée à la biomasse comme produit de remplacement des combustibles liquides tenue à Campinas (Brésil) du 9 au 12 février 1982, a fait ressortir ce point encore plus énergiquement qu'auparavant.

Le problème a toujours été économique, d'autant plus qu'il concerne le petit propriétaire pour qui, normalement, les cultures annuelles sont plus rémunératrices que l'arboriculture. La situation a maintenant commence de changer, ainsi que l'explique Philip H. Abelson dans un éditorial de la revue Science (Vol. 215, no. 4538, 12 mars 1982, p. 1349).

Dans certaines zones, telles que le nord-ouest des Etats-Unis en bordure du Pacifique, les forêts couvrant les collines sont naturellement à même de procurer un revenu à l'hectare supérieur à celui qui peut être tiré de l'agriculture. Dans d'autres zones, les nouvelles pratiques en matière d'aménagement forestier et une meilleure sélection génétique peuvent assurer des rendements plus élevés à l'hectare et rendre les cultures arboricoles économiquement plus avantageuses que les cultures annuelles.

Abelson donne deux exemples. L'un concerne la Caroline du Sud où, avant 1960, le taux d'accroissement annuel en volume du pin à l'encens (Pinus taeda) était de 3 t. ha de poids sec. Ce chiffre a déjà pu être porté à 11 t/ha et l'on prévoit pour l'avenir des rendements de 18 à 30 t/ha. Au Brésil, une espèce d'eucalyptus ayant un cycle de végétation d'une durée de 7 ans et occupant une superficie de 40 000 ha produisait à l'origine 23 t. ha. Grâce à la sélection génétique, la production a pu être portée à 33 t/ha à la deuxième révolution et à 40 t/ha à la troisième.

La demande de bois de feu accroîtra l'importance économique de ce produit et contribuera à augmenter sa valeur commerciale à longue échéance, mais un facteur plus important à prendre en considération pourrait être la meilleure exploitation des produits chimiques tirés du bois.

Organiquement, le bois se compose d'environ 50 pour cent de cellulose 20 pour cent d'hémicellulose et 30 pour cent de lignine. Le problème a toujours été de séparer ces trois constituants afin d'en disposer pour d'autres utilisations. Comme l'indique Abelson, une méthode relativement nouvelle, appliquée à l'heure actuelle, consiste à extraire la lignine à l'aide d'un solvant, puis à séparer l'hémicellulose de la cellulose. Une autre méthode consiste en une brève exposition à la vapeur, suivie d'une «décompression explosive» et de la séparation de la lignine avec un alcali dilué.

Employée comme adhésif, la lignine se vend actuellement au prix de 400 $U.S./t. Elle a d'autres applications comme filtre dans les plastiques et, après pyrolysation, elle peut servir à obtenir un coke métallurgique de qualité supérieure. La cellulose peut être utilisée directement pour l'alimentation du bétail ou bien elle peut être convertie en glucose, soit par hydrolyse acide soit en utilisant un enzyme. Les perspectives pour le glucose dérivé du bois sont donc excellentes. Le glucose lui-même peut être utilisé dans l'alimentation, comme source de carbone pour la formation microbienne de protéines ou comme matière de base pour la préparation de combustibles liquides, et de produits chimiques et pharmaceutiques.

«Pendant une brève période de l'histoire humaine, écrit Abelson, le pétrole a dominé la scène énergétique et chimique. Le bois est en train de reconquérir le rôle de premier plan qu'il avait autrefois, mais sur une échelle plus large car la science et la technologie permettront de le produire et de l'utiliser plus efficacement.»

Les ventes de bois au Proche-Orient

En 1982, le boom de la construction au Proche-Orient était fini, mais on n'avait pas encore enregistré de recul. Plutôt, l'activité construction marquait un palier, en fait très élevé. C'est la conclusion des recherches effectuées par le Centre du commerce international CNUCED/GATT, à Genève, et publiées dans la revue du Centre, Forum du commerce international (vol. XVIII, n° 1/1982, janvier-mars).

Les ventes de matériaux de construction à base de bois ont atteint le niveau de 1 milliard de SUS. sur sept grands marchés du Proche-Orient (Arabie Saoudite, Iraq, Egypte, Emirats arabes unis Koweït, Jordanie Oman), et l'on prévoyait qu'elles se maintiendraient. Ces marchés sont traditionnellement orientés vers les bois de résineux plutôt que vers les bois de feuillus, et cette tendance ne devrait pas se modifier pendant un certain temps. Il est aussi probable que les sciages et les contreplaqués conserveront la même part du marché des matériaux de construction dérivés du bois, à savoir les deux tiers.

La raison de cette situation est que les marches du Proche-Orient sont traditionnellement circonspects. Ils ont mis longtemps à accepter des matériaux de construction nouveaux tels que le chipboard (carton obtenu à partir de vieux papiers) ou les panneaux de fibres et ris ont mis longtemps aussi à envisager l'utilisation du bois de feuillus pour autre chose que la menuiserie et la fabrication de mobilier. Selon le Centre du commerce international (CCI), un processus graduel d'éducation s'impose pour modifier cet état de choses.

Le CCI prévoit que l'Arabie saoudite restera probablement le plus gros importateur de matériaux de construction dérivés du bois au Proche-Orient. Le meilleur potentiel d'accroissement de ce marché se situe en Egypte et en Iraq, la première place revenant à l'Egypte qui doit répondre aux besoins d'une population toujours plus nombreuse. Au Koweït, en Jordanie, en Oman et dans les Emirats arabes unis, la demande de bois a atteint un maximum et elle pourrait même commencer à reculer légèrement.

Si les marchés du bois au Proche-Orient ont été dominés ces dernières années par les fournisseurs européens, de nouveaux pays, en particulier le Chili et la Nouvelle-Zélande, ont commencé à s'y faire une place. Le CCI estime qu'en ce moment les pays asiatiques pourraient aussi y accomplir quelques progrès.

La plus grande partie des sciages achetés au Proche-Orient consistent en bois de construction brut, non classé; peu d'acheteurs demandent du bois séché ou traité. En ce qui concerne les sciages, le meranti, le keruing et le kapur sont les bois de feuillus les plus populaires, tandis que le pin et l'épicéa sont les bois de résineux favoris. Le marché de l'ameublement se développe rapidement, le teck et l'acajou d'Afrique (sapele) étant actuellement les bois les plus demandés.

Le contreplaqué utilisé au Proche-Orient consiste essentiellement en contreplaqué intérieur de type standard, fabriqué en lauan ou autres bois de feuillus analogues de provenance asiatique. A mesure que les produits disponibles seront mieux connus dans ces pays, il est probable que d'autres types de contreplaqués - placages ou panneaux revêtus de plastique, panneaux lattés, chipboard, panneaux de construction en fibres deviendront plus populaires.

Toujours selon le CCI, les placages, aussi bien déroulés-centrés que tranchés fabriqués en lauan et espèces analogues seront de plus en plus demandés par les usines de contreplaqués égyptiennes. Les placages décoratifs en teck. bois de rose et acajou, en particulier pour la fabrication des portes laquées trouveront des acheteurs en Egypte, Jordanie, Iraq et Arabie Saoudite.

Au Proche-Orient, la plupart des portes sont à âme creuse et à usage intérieur, et elles sont traditionnellement achetées à de gros producteurs automatisés d'Europe, des Etats-Unis de Taiwan (Chine) et de la République de Corée. Un petit marché des parquets en bois se développe en Egypte.

NIGER PLANTATION D'ARBRES DE «GAO» : le boisement accélère le relèvement agricole au Sahel

Bibliographie de l'exploitation forestière au Sahel

Une bibliographie de l'exploitation forestière en Mauritanie, au Sénégal. en Gambie, au Mali, en Haute-Volta, au Niger, au Tchad, au Nigéria et au Soudan, divisée en deux parties et intitulée Forestry in the Sahel, a été publiée dans A current bibliography on African affairs. Chaque partie contient quelque 250 références provenant d'index, de résumés et de bases de données. Cette bibliographie est destinée à aider les forestiers travaillant le long de la bordure méridionale du Sahara. Elle devrait également présenter de l'intérêt pour ceux qui s'occupent de questions économiques, d'agriculture, de conservation des sols, d'aménagement territorial et de développement rural au Sahel. Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser à: African Bibliographie Center, 1346 Connecticut Ave. NW, Washington, D.C., Etats-Unis.

SAHEL. TERRE DESSÉCHÉE : après cinq de pluies inférieures à la normale

Les chevaux de trait an Canada

Selon un article du Toronto Globe and Mail, les préoccupations croissantes suscitées par le coût de l'énergie et la pollution font que les chevaux de trait prennent au Canada le début d'une modeste revanche. Dans l'ouest du pays on achète maintenant des chevaux pour les opérations forestières et les travaux agricoles. On estime à 300 000 l'effectif actuel des chevaux de trait au Canada - un pour 80 habitants. Il y a soixante ans, il y en avait un pour 2,5 habitants.

Regard sur les pays de colline

«Utilisation des collines pour la production alimentaire et l'exploitation forestière». C'est là le thème d'un colloque international qui se tiendra à l'université d'Etat de l'Oregon, aux Etats-Unis, du 25 au 28 avril 1983. Un groupe d'éminents conférenciers venus du monde entier examineront l'intégration de l'agriculture et de l'exploitation forestière en tant que moyen d'améliorer la capacité de production des vastes zones de colline existant dans le monde. Les principaux orateurs seront l'économiste spécialisée dans l'utilisation des ressources Marion Clawson, de Resources for the Future et l'écologiste des parcours Frederick Hall, de l'U.S. Forest Service. Une session spéciale sera réservée à la présentation de brèves communications sur des questions appropriées. Des excursions seront organisées dans des zones adjacentes de développement de l'agrosylviculture. Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser à: Dr. John Beuter, Department of Forest Management, Oregon State University, Corvallis, OR 97331, Etats-Unis.

Banque de données pour l'Amérique latine et les Caraïbes

Des données sur l'exploitation forestière dans les pays tropicaux de l'Amérique latine et des Caraïbes peuvent être obtenues d'Agrinter, banque de données destinée aux échanges de renseignements agricoles. Les informations disponibles concernent les sciences agricoles, les sols, la météorologie l'écologie, la production forestière l'aménagement des forêts et leur utilisation, les systèmes aquatiques, les ressources naturelles et la pollution. Ces données, qui sont mises en forme par le Centro Interamericano de Documentación e Información Agrícolas (CIDIA), au Costa Rica sont communiquées par un réseau de 120 institutions réparties dans 19 pays.

CHANGA MANGA. PLANTATION DE PEUPLIERS ÂGÉS DE SEPT ANS : contribution à l'autosuffisance en bois

Agrinter fournit des données bibliographiques, effectue des recherches en vue de procurer des renseignements à jour, diffuse sélectivement des informations, fournit des statistiques et des services signalétiques. La Banque centrale de données contient des références à 70 000 documents et s'enrichit de 15 000 références par an.

Pour tout renseignement complémentaire, écrire à: CIDIA, Apartado 10281, San José, Costa Rica.

Le Pakistan plante des peupliers

Le Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et des coopératives du Pakistan (secteur de la sylviculture) a publié un manuel de 20 pages, intitulé Planting of poplars in Pakistan, et rédigé par Mahmood Iqbal Sheikk. Etant donné que les essences pakistanaises indigènes ont tendance à avoir une croissance lente, ce qui oblige le pays à importer du bois, l'auteur propose de planter certains clones à croissance rapide de Populus suramericana et de P. deltoides dans le cadre d'une agrosylviculture intensive, comme moyen d'aider à atteindre l'autosuffisance en bois. Le manuel examine le choux des sols, les méthodes de pépinière pour la production de boutures, les méthodes de plantation et l'aménagement des plantations.

Les enseignements d'un déversement de bois débité

Un important déversement de bois non loin de la côte de Californie centrale a permis aux chercheurs de l'U.S. Fish and Wildlife Service de mieux se rendre compte comment on pouvait protéger des déversements d'hydrocarbures la loutre de mer menacée d'extinction (Enhydra lutris nereis, Merriam). Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur aux Etats-Unis, cette espèce est classée comme «menacée d'extinction» parce qu'il suffirait d'un important déversement d'hydrocarbures pour la détruire. Jusqu'à présent, toutefois, on ne savait guère comment un tel déversement pourrait être dispersé.

Le 12 février 1978, par gros temps. un chaland en remorque se trouvant à 40 km à l'ouest de Point Sur répandit dans l'océan un chargement de 2 millions de pied-planches de bois débité. Une étude du mode d'entraînement de ce bois par les courants (Science, Vol. 215, no. 4539, 19 mars 1982, p. 1503-1504) a permis de recueillir d'utiles renseignements sur ce qui pourrait se passer après un déversement d'hydrocarbures et sur le meilleur moyen de le maîtriser.

Rapport sur l'exploitation forestière en Pologne

Les effets de la crise économique, les ravages sans précédent de l'ouragan de 1981 et l'ampleur croissante des dommages causés par le bombyx nonne sont les principaux faits concernant les forêts polonaises survenus au cours des trois dernières années, selon un rapport soumis en 1982 par ce pays à la Commission FAO des forêts pour l'Europe.

L'infestation par le bombyx nomme (Lymantria monacha) a commencé en 1978 dans les forêts de pin sylvestre et les forêts mélangées de pi sylvestre et d'épicéa pilier qui s'étendent dans le nord de la Pologne. La lutte chimique - principalement avec des insecticides importes à base d'hydrocarbures chlorés, tels que Ambush, Decis et Ripcord, ai si qu'avec certaines préparations biologiques - a été pratiquée sur 180 000 ha en 1979. Le nombre d'hectares traités est passé à 510000 en 1980 et 1,74 million en 1981, soit 20 pour cent du total des superficies boisées en Pologne. Plus d'hectares ont été traités par pulvérisation en 1981 qu'au cours des 35 années écoulées depuis la guerre. Le programme de pulvérisation devrait s'intensifier encore en 1982, puisqu'il est prévu de traiter plus de 2 millions d'ha, soit 25 pour cent de la superficie des forêts polonaises.

Le désastreux ouragan de 1981 s'est produit en Pologne septentrionale et a touché en gros la même zone que celle où avait commencé l'infestation par le bombyx nonne. Plus de 8 millions de ma de bois ont été abattus ou gravement endommagés. Les autorités forestières estiment qu'une grande quantité de ce bois ne pourra pas être retirée en temps voulu pour empêcher la destruction par des ravageurs secondaires.

Du côté positif, la Pologne a créé son quinzième parc national, celui de Gorzow, en 1981, et elle a également accru la dimension de quelques parcs existants. La superficie totale maintenant protégée par le statut de parc national en Pologne est de 140 000 ha. En 1980, une nouvelle législation globale sur l'environnement a été promulguée; elle prévoit notamment un aménagement rationnel de ressources naturelles telles que les forêts.

Des changements structurels et la décentralisation de l'administration figurent parmi les modifications actuellement envisagées pour le secteur forestier dans le cadre de la réforme économique générale du pays. Dans le système forestier d'Etat, qui est autofinancé, le nombre de travailleurs a diminué d'en moyenne 3 à 7 pour cent par an au cours des dix dernières années, si bien que leur effectif total est tombé à 97 800 en 1980 contre 131 100 en 1970. En 1980, 57000 travailleurs seulement, soit 58 pour cent de l'effectif total, avaient un emploi permanent. La diminution des effectifs n'est pas attribuable à la mécanisation, ce qui signifie que la productivité globale a diminué et que toutes les activités forestières ont marqué un recul. Pour attirer à nouveau les travailleurs dans ce secteur, une augmentation de salaire de 25 pour cent a été instituée en 1981.

Dans le secteur privé, le gouvernement polonais a pour objectif de boiser les terrains sans végétation et d'accroître la productivité des petites forêts. Parmi les services et équipements gratuits fournis par l'Etat aux propriétaires privés figurent l'établissement de plans d'aménagement des forêts, la fourniture d'arbres pour le boisement, la lutte contre les ravageurs, la location d'outils et la préparation des sols.

Etude en vue de la construction d'une usine de pâle d'eucalyptus au Congo

La société suédoise Billerud a passe un contrat avec la Société d'études de la cellulose du Congo (SECC) pour entreprendre une étude de faisabilité d'une durée d'un an sur la possibilité de construire une usine de pâte utilisant l'eucalyptus à Pointe-Noire (Congo), port de toute marée de l'Atlantique sud. La SECC est un consortium qui regroupe le gouvernement congolais, la société pétrolière française Elf Aquitaine, les Silos du Sud-Ouest, la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et la société Billerud elle-même.

Cette installation, dont la capacité n'a pas encore été déterminée fabriquerait de la pâte commerciale blanchie à l'intention des usines de papeterie. Billerud exploite la fabrique de pâte d'Aracruz (Portugal), qui est la plus grande usine du monde utilisant le bois d'eucalyptus.

La recherche forestière dans le centre-sud du Brésil

EMBRAPA, la société agricole nationale du Brésil, dirige, conjointement avec l'Institut brésilien de mise en valeur des ressources forestières (IBDF) et le Programme national de recherche forestière (PNPF). une station de recherches forestières pour le centre-sud du pays, située à Colombo, Paraná. Le programme se concentre dans neuf Etats: Bahia, Minas Gerais, Mato Grosso do Sul, Espírito Santo, Rio de Janeiro, São Paulo, Santa Catarina et Rio Grande do Sul.

Les recherches, entreprises en coopération avec des universités, d'autres instituts de recherche et des sociétés privées, sont conduites par une équipe de 14 experts scientifiques. A l'heure actuelle, le programme apporte un appui à 15 projets, notamment: adaptabilité d'essences de feuillus et de résineux dans la région; conservation des ressources génétiques et amélioration des espèces arborescentes; techniques de reproduction; plantations énergétiques; régénération des sols épuisés.

Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser à: URPFCS/EMBRAPA, P.O. Box 3319, Curitiba, P.R. 80000, Brésil.

Les Etats-Unis consomment davantage de bois de feu

La première étude importante effectuée par le U.S. Department of Energy sur les utilisations énergétiques du bois montre que le nombre de ménages américains utilisant le bois comme principal moyen de chauffage a plus que doublé au cours des deux dernières années. Un rapport à ce sujet indique que 5,5 pour cent des foyers nationaux utilisent le bois comme principale source de chaleur. La consommation totale de bois à des fins énergétiques aux Etats-Unis a augmenté de 56 pour cent depuis 1970.

Utilisation d'un système informatisé en agroforesterie

Un nouveau système informatisé australien, mis au point pour analyser le potentiel économique des projets d'agroforesterie, est actuellement expérimenté au Kenya. Il sera installé à Nairobi par une équipe de l'université nationale australienne dans le cadre d'un projet entrepris en commun par cette université et le Conseil international pour la recherche en agroforesterie.

Le bloc de programmes, qui porte le nom de MULBUD (budgétisation multicultures multi-périodes), s'adapte à un micro-ordinateur qui se replie comme une machine à coudre portative. Cette facilité de transport fait que le système convient particulièrement bien pour les pays en développement. Le projet est financé par un don du Centre de recherches pour le développement international du Canada.

Extrait de Science Newsletter, Australian Information Services, Vol. 9, no. 8, page 19.


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