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ANNEXE A

Liste des participants
BA, AmadouJOSSE, Erwan
Centre National de RecherchesAntenne ORSTOM
Océanographiques et des Pêches (CNROP)Centre IFREMER
B.P. 22B.P. 337
Nouadhibou, Mauritanie29273 Brest CEDEX, France
BA, Moctar (Directeur du CNROP)LY, Boubacar
CNROPCNROP
B.P.22B.P.22
Nouadhibou, MauritanieNouadhibou, Mauritanie
BOUKATINE, PeterMAIGRET, Jacques
CNROPInstitut Océanographique de Monaco
B.P. 22Avenue St Martin
Nouadhibou, MauritanieMC 98 000 Monaco
BRAVO DE LAGUNA, JeronimoM'BARECK OULD SOUEILEM, Mohamed
Instituto Espa&nmacr;ol de OceanogrfiaCNROP
Centro Costero de CanariasB.P.22
Carretera de S. Andrés, s/nNouadhibou, Mauritanie
Apartado de Correos 1373 
Santa Cruz de Tenerife, EspagneOULD BOUKHARY, Mohamed
 SMCP
CAVERIVIERE, AlainB.P. 259
Centre de Recherches Océanographiques deBoulevard Médian
Dakar-Thiaroye (CRODT)Nouadhibou, Mauritanie
B.P. 2241 
Dakar, SénégalOULD CHEIKH, Mohamed
 CNROP
CSIRKE, JorgeB.P. 22
FAO (FIRM)Nouadhibou, Mauritanie
Via delle Terme di Caracalla 
00100 Rome, ItalieOULD MOHAMED AHMED, Ahmeda
 CNROP
DAMIANO, AlainB.P.22
CNROPNouadhibou, Mauritanie
B.P. 22 
Nouadhibou, MauritanieOVERKO, Sergie
 CNROP
DIOP, Mika SambaB.P. 22
CNROPNouadhibou, Mauritanie
B.P. 22 
Nouadhibou, MauritanieSAMB, Birane
 CRODT
DOMAIN, FrançoisB.P. 2241
Antenne ORSTOMDakar, Sénégal
Centre IFREMER 
B.P. 337SOK, Mathoeung
29273 Brest CEDEX, FranceCellule Economique d'Appui au
 Ministère des Pêches
GARCIA, Serge (Coordonateur)B.P. 601
FAO (FIRM)Nouakchott, Mauritanie
Via delle Terme di Caracalla 
00100 Rome, Italie 
SOW, Amady T.Secrétariat
CNROP 
B.P. 22DIATTA, Aminata
Nouadhibou, MauritanieProjet COPACE
 B.P. 154
 Dakar, Sénégal
TALL, Amadou 
CNROP 
B.P. 22 
Nouadhibou, Mauritanie 

ANNEXE B

Discours d'ouverture prononcé par Monsieur Kamil Abdel Majid, Secrétaire Général du Ministère des Pêches et de l'Economie Maritime

Bismillah

Monsieur le Gouverneur, Messieurs,

Je voudrais tout d'abord vous souhaiter, au nom du Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime, et au nom du Gouverneur de la région de Dakhlet-Nouadhibou, la bienvenue en République Islamique de Mauritanie.

Mon pays est heureux et honoré de recevoir aujourd'hui, et pour la première fois, du moins pour certains d'entre vous, les éminents spécialistes que vous êtes.

Je vous demande de vous considérer ici chez vous. Ici au CNROP, dans ce centre à l'édification duquel chacun d'entre vous à contribué, de près ou de loin, mais également ici en terre mauritanienne où je puis vous l'affirmer, vous comptez beaucoup d'amis.

Le Gouvernement mauritanien attache une importance particuliére aux thèmes dont vous aurez à débattre à savoir l'évaluation de l'importance et de l'état actuel des ressources mauritaniennes en vue de leur gestion rationnelle. Cet intérêt s'explique par le défi que est aujourd'hui lancé à l'ensemble des pays côtiers à savoir: “Comment gérer rationnellement la mer?” c'est-à-dire quelles sont les contraintes biologiques en de&ccedel;à, et au delà desquelles il ne faut pas aller, si l'on veut optimaliser comme on dit l'exploitation de cette richesse? Bien sûr, la gestion de la mer ne saurait être uniquement biologique.

La République Islamique de Mauritanie qui a pendant longtemps débattu du modèle de développement à choisir pour ce secteur est bien placée pour le savoir. Fallait-il se contenter de pêcher et vendre ou pouvait-on créer des filières industrielles dans la pêche?

Si la question est simple en apparence, la réponse est difficile. Développer une industrie nationale implique des moyens humains, techniques et financiers très importants. A ce titre, nous mauritaniens restons très attentifs aux suites de la Conférence de la FAO qui s'est tenue à Rome l'année dernière ou à l'évolution des conventions telle que la Convention ACP/CEE par exemple, tout comme nous sommes attachés à la coopération sous-régionable et régionale et à la coopération avec les institutions et les pays amis.

Il faut en effet que le fossé accentué par la révolution informatique et ses conséquences, c'està-dire les conquêtes de l'espace et des fonds marins, soit un jour comblé.

Nous y sommes pour notre part fermement attaché et nous lutterons pour cet objectif avec l'ensemble de nos modestes moyens.

Votre Groupe de travail ne peut donc que nous réjouir. Le gouvernement sera très attentif à vos recommandations et à l'appui que vous apporterez au CNROP, instrument nécessaire d'un développement harmonieux du secteur.

Avant de terminer, je tiens à exprimer notre gratitude à Monsieur le Directeur général de la FAO, Monsieur Edouard Saouma, au responsable du Département des Pêches de la FAO, Monsieur Jean Carroz, au COPACE, au CRODT, à l'IEO, à l'Institut Océanographique de Monaco, à l'ORSTOM.

Je remercie également le CNROP, ses cadres nationaux, ses cadres expatriés, que ce soient nos amis français ou nos amis soviétiques.

Et je déclare ouverte la réunion de votre Groupe de travail.

Kamil Abdel Majid
Secrétaire Général
Ministère des Pêches et de l'Economie Maritime

ANNEXE C

Note sur la présence et la possibilité d'une exploitation
de la praire Vénus verrucosa en Mauritanie

par

F. Domain1

Les dragages effectués en 1981 et 1982 par le N/O N'DIAGO du Centre National de Recherches Océanographiques et des Pêches (CNROP) de Nouadhibou, en vue de la réalisation de la carte sédimentologique du plateau continental mauritanien ont permis d'identifier à l'ouest du banc d'Arguin et entre 10 et 25 m de fond des zones où paraît vivre en abondance la praire (Venus verrucosa).

Les prélèvements de sédiments à la benne Smith McIntyre dont la surface d'échantillonnage est de 1/10 m2. Les stations étaient r'parties tous les trios milles nautiques sur des radiales distantes de 6 milles (Fig. 1).

Pour les quatre stations où des praires ont été pêchées la densité s'échelonnait de 4 à 14 individus par prélèvement soit une densité de 40 à 140 individus au m2.

Les sédiments associés à ce peuplement présentent les caractéristiques suivantes:

Si l'on considère que la praire se recontre avec une densité moynne de l'ordre de 1 à 2 individus par m2 sur les fonds où elle est communément exploitée en Europe il y a en Mauritanie l'indice de la présence d'une biomasse considérable compte tenu du fait que l'échantillonnage a été mené au hasard et sans recherche systématique des zones de praires.

Afin de donner un ordre de grandeur très approximatif du volume de ce stock on a tenté l'approximation suivante:

Le résultat de cette approximation donne une biomasse de l'ordre de 173 000 tonnes.

Ce stock vierge constitue une ressource potentielle d'un intérêt économique certain pour la Mauritanie compte tenu de la bonne valeur marchande de l'espèce et de l'existence d'un marché dans des pays européens tels que la France, l'Italie ou, plus proche de Nouadhibou, l'Espagne dont les Canaries.

L'exploitation de la praire se fait généralement à partir de petites embarcations de 16 à 18 m de long, équipées de suceuses qui permettent d'éviter les bris de coquilles occasionnés par les dragues traditionnelles, à l'origine d'une mortalité importante dans les stocks ainsi exploités. Ces petites unités peuvent être polyvalentes et pratiquer également le chalutage côtier ou la pêche à la palangre. Il y a donc là une possibilité de diversification pour la pêche artisanale en Mauritanie.

Cependant, préalablement à sa mise en exploitation, la praire de Mauritanie devra faire l'objet d'une étude de dynamique afin de déterminer les conditions optimales de l'exploitation et le volume de la fraction exploitable du stock.

1 Océanographe biologiste de l'ORSTOM, Antenne ORSTOM - Centre IFREMER, B.P. 337, 29273 Brest CEDEX, France

Fig. 1

Figure 1 Zones de praires localisées à partir des dragages du N'DIAGO en 1981 et 1982

ANNEXE D

Distribution, migration and spawning of the main fish resources
in the northern CECAF Area

compil é par

S.M. Garcia1

(10 cartes)

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

Garcia, S., 1982 Distribution, migration and spawning of the main fish resources in the northern CECAF Area, FAO, CECAF/ECAF Series 82/25 (En.): 9 p, 11 cartes hors format

1 Département des pêches, FAO, Rome, Italie

ANNEXE E

Les ressources biologiques du talus continental mauritanien

compilées par P. Boukatine1

1. INTRODUCTION

Les ressources biologiques du talus continental mauritanien sont composées de nombreuses espéces de poissons et d'invertébrés parmi lesquelles certaines font déjà l'objet d'exploitation de la part de flottilles de pêche (Merluccius spp., Umbrina canariensis, Trichiurus lepturus ainsi que certains Sparidae, Serranidae, les requins, les céphalopodes, les crustacés). D'autres espéces appartenant aux familles des Chlorophthalmidae, Apogonidae, Trachichthyidae, Scorpaenidae par exemple et qui ne font pas actuellement l'objet d'une pêche spécifique peuvent présenter également un intérêt économique.

2. MATERIEL ET METHODES

Les données compilées ici proviennent essentiellement des résultats de campagnes d'exploration et d'évaluation des ressources du talus continental mauritanien effectuées entre 1982 et 1985 par 5 navires dont les caractéristiques ainsi que celles des engins de pêche utilisés sont résumées dans le tableau l.

Les résultats de certaines de ces campagnes ont déjà été publiés (Bast et al., 1983, 1984a, 1984b; Gaudechoux, 1983, Gaudechoux et Richer de Forges, 1983) d'autres sont originaux (Boukatine, Comm.pers.). Dans la suite de ce document nous nous efforcerons, à chaque fois que des informations ont été reprises de travaux déjà publiés de citer les références. Par contre les résultats relatifs à la campagnes du N/O BAKHTCHISARAY sont originaux (Boukatine, données originales).

Pour la campagne conjointe du WALTER BARTH et du ERNST HAECKEL d'avril 1982 une Intercalibration entre ces deux bateaux aété effectuée. Une comparasion des rendements de ces deux bateaux (une radiale commune avec des chalutages à 200, 400, 600 et 800 m montre que les différences sont négligeables) (Rendements E. HAECKEL = Rendements W. BARTH X 1,14).

D'une manière générale pour toutes les campagnes les chalutages ont été effectués, le long de radiales, aux profondeurs de 200, 400, 600 et 800 m. Pour la pr é sentation des r é sultats les eaux mauritaniennes ont été divisées en trois zones:

Zone I: du cap Blanc au cap Timiris;
Zone II: du cap Timiris à Nouakchott;
Zone III: de Nouakchott à St. Louis.

On trouvera au tableau 2, la répartition des traits de chalut réalisés au cours des diverses campagnes, par zone, et par strate de profondeur.

3. ANALYSE DES RENDEMENTS GLOBAUX

Ceux ci sont résumés pour les campagnes du W. BARTH-E. HAECKEL, EISBAR et BAKHTCHISARAY dans le tableau 2. On peut noter que quel que soit le bateau, les meilleurs rendements sont généralement observés à 200 m. On peut également constater, que lors de la campagne du W. BARTH-E. HAECKEL des rendements élevés ont été observés à 600–800 m de profondeur.

Il est cependant difficile de comparer les résultats bruts de tous ces bateaux, car aucune intercalibration n'a été effectuée.

1 Océanographe biologiste, CNROP, B.P. 22, Nouadhibou, Rép. Islam. de Mauritanie

4. ETUDE DE QUELQUES ESPECES

4.1 Les Merlucciidae

(Voir également les tableaux 3, 4 et 5, données compilées par P. Boukatine, et tableau 6, et figure 1, résultats du N/O BAKHTCHISARAY données originales.)

4.1.1 Composition par espèces1

Les résultats des rcherches en 1983 (données des campagnes N'DIAGO et EISBAR de chalutage sur le plateau continental et le talus de la Mauritanie) montrent que Merluccius senegalensis domine parmi les merlus de la région. Ainsi en février-mai sur le plateau continental dans la zone nord (cap Blanc-cap Timiris) le pourcentage de M. senegalensis dans les captures de contrôle représentait 97,9 pour cent et M. merluccius 2,1 pour cent. Dans la zone centrale (Cap Timiris-Nouakchott) Merluccius senegalensisatteignait 96,5 pour cent et Merluccius polli atteignait 3,5 pour cent.

Au mois de juillet, pendant les recherches sur le talus continental, le pourcentage de Merluccius senegalensisétait de:

80,4% au nord
60,8% au centre
57% au sud (Nouakchott-Saint Louis)

La valeur des autres espèces était respectivement de: 19,6%, 39,2% et 43%1.

En août le pourcentage de M. senegalensisdans la zone atteignait 100 pour cent dans le nord et 80 pour cent au centre et dans le sud.

4.1.2 Répartition géographique et bathymétrique1

Les recherches effectuées à bord des bateaux de la RDA et du N/O N'DIAGO pendant la saison froide 1982–1983 en février-avril ont montré que les merlus et en particulier Merluccius senegalensis Habitent dans les profondeurs de 26 à 815 m. Si en 1982 la capture la plus importante a été effectuée à des profondeurs maximales au sud du pays (zone III Nouakchott-Saint Louis), en 1983 par contre elle s'est située dans la partie centrale (Zone II Timiris Nouakchott).

La répartition des merlus en fonction de la profondeur n'était pas homogène et les captures variaient de 0,04 à 382 kg pour une heure de chalutage; les plus fortes concentrations étaient observées dans des fonds de 200 à 600 m.

4.1.3 Distribution des tailles

(Voir tableau 7: Distribution des tailles des merlus échantillonnés lors de la campagne du N/O BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'aprés Boukatine, données originales.)

On remarquera l'évolution de la taille moyenne en fonction de la profondeur.

4.2 Les Sparidae

(Voir également le tableau 8 (compilé par P. Boukatine) et la figure 2 (Boukatine, données non publiées).)

- Campagne E. HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1982), d'aprés Bast et al., 1983

Dentex macrophthalmus est la seule espèce du talus continental qui puisse présenter un intérêt commercial. On la rencontre régulièrement, bien qu'en petite quantité, sur les fonds de 200 m, plus exceptionnellement à 400 m. Cette espèce est caractéristique du rebord du plateau continental et les fonds de 200 m sont proches de sa limite inférieure de répartition.

- Campagne EISBAR (février 1983), d'après Bast et al., 1984

1 Extrait de Overko, Boukatine et Ly, 1985

Fig. I et 2

Figures 1 et 2 Répartition et abondance de Merluccius senegalensis et de Dentex macrophthalmus observées au cours des campagnes du N/O “BAKHTICHISARAY” (avril 1985)

Comme l'année précédente, nous n'avons pas capturé de sparidés sur les fonds de 200 m. Les deux espèces caractéristiques de la bordure du plateau continental sont Dentex macrophthalmus et D. angolensis (ex. D. polli, Roux, 1954). Entre le cap Timiris et Nouakchott, nous avons obtenu donc des rendements (140 kg/h) principalement en D. macrophthalmus, plus au sud les rendements diminuent et c'est D. angolensis qui domine.

- Campagne BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'aprés Boukatine (données orignales)

Sur le talus, les sparidés n'ont été capturés quaà la profondeur de 200 m. On distinguait principalement deux espèces: Dentex macrophthalmus et Dentex angolensis, mais c'est la première espèce qui est dominante. Les distributions de fréquence des tailles de Dentex macrophthalmus observées au cours de la campagne du N/O BAKHTCHISARAY se trouvent au tableau 9.

4.3 Umbrina canariensis

(Voir également le tableau 8 (données compilées par P. Boukatine).)

- Campagne E. HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1982), d'après Bast et al., 1983

Cette espèce de Sciaenidae trouve sa limite de répartition ver 400 m, nous l'avons rencontrée fréquemment à 200 m, mais elle est abondante seulement dans la zone nord.

- Campagne EISBAR (février 1983), d'après Bast et al., 1984

Cette espèce, fréquente sur le plateau continental où elle peut atteindre de grandes tailles, se rencontre également sur le talus jusqu'à 400 m. Les meilleurs rendements ont été fournis par les traits de la Zone II (131,6 kg/h) sur les fonds de 200 m, mais ces concentrations sont occasionnelles. Les fréquences de tailles des captures s'étendent de 24 à 44 cm avec un mode aux environs de 30 cm, ce qui en fait une bonne espèce pour l'exploitation.

- Campagne BAHKTCHISARAY (avril 1985), d'après Boukatine, données orignales

Les principales concentrations de Umbrina canariensis ont été localisées au nord du cap Timiris à une profondeur de 200 m. La capture maximale (630 kg/h) a été effectuée par 18°42'N–17°08'W. Dans la partie centrale et sud du talus continental de la ZEE mauritanienne l'abondance de ces poissons était peu élevée.

4.4 Brotula barbata

(Voir également le tableau 8 (données compilées par P. Boukatine).)

- Campagne E. HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1982), d'après Bast et al., 1982

Cette espèce a été trouvée seulement sur le fonds de 200 m ou sur le plateau continental. Les plus fortes densités ont été observées au sud de Nouakchott avec des tailles de 35 à 50 cm.

- Campagne EISBAR (février 1983), d'aprés Bast et al., 1984

Cette espèce est la seule d'intérêt commercial dans la famille Ophidiidae. D'après la carte de répartition donnée par Fischer et al. (1981) elle ne serait pas signalée sur les côtes mauritaniennes. Effectivement la répartition observée au cours de cette mission se limite au sud de Nouakchott (Zone III) où nous avons obtenu des rendements de 25 kg/h. En 1982, cependant, nous avions récolté quelques spécimens à plus de 20°N. La gamme de taille des individus a variée de 32 à 68 cm.

- Campagne BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'après Boukatine

Cette espèce a été seulement dans la partie sud de la région (Zone III) à une profondeur de 200–230 m. Les rendements ont varié de 26,6 à 201,5 kg/h, avec des individus dont la taille était comprise entre 49 et 70 cm.

4.5 Les Serranidae

- Campagne E.HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1'82), d'après Bast et al., 1982

La seule espèce rencontrée sur le talus continental a été Epinephelus (Promicrops) esonue. Cette espèce a été capturée à deux reprises au sud de Nouakchott:

13 individus = 239 kg soit 29,4% de la capture;
21 individus = 333 kg soit 39,9% de la capture.

- Campagne EISBAR (février 1983), d'après Bast et al., 1984

Cette famille de poissons, très importante sur le plateau continental, n'est représentée que par l'espèce Epinephelus (Promicrops) esonue dans les captures du talus continental.

Deux spécimens seulement ont été pris sur les fonds de 200 m, l'un de 100 cm en Zone II et l'autre de 102 cm et 19 kg en Zone III.

- Campagne BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'après Boukatine (données originales)

Cette famille n'est signalée que dans un seul chalutage réalisé en Zone III (17°41'N–16°33'W) par 200 m de fond. Deux exemplaires femelles de Epinephelus caninus de 126 et 128 cm de long et d'un poids total de 52,6 kg ont été capturés.

4.6 Les requins

(Voir également le tableau 10 (données compilées par P. Boukatine) et le tableau 11 (d'après Bast et al. 1983).)

- Campagne E. HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1982), d'après Bast et al., 1983

Une vingtaine d'espèces de requins sont présentes dans nos captures. Ces espèces sont très différentes par leur tailles, leurs formes et les possibilités d'utilisation.

Les requins sont assez rares à 200 m de profondeur où l'on rencontre seulement des espèces du plateau continental, genres Scyliorhinus et Galeus. A la profondeur de 400 m les genres Galeus et Centrophorus sont caractéristiques mais apparaissent également des espèces de profondeur du genre: Centroscymnus, Deania, Scymnodon et Dalatias. Dans les fonds de 600 et 800 m, les requins sont très abondants et représentent une part importante de la capture. Nous avons observ é des rendements jusqu'à 600 kg/h dans la zone nord.

- Campagne EISBAR (février 1983), d'après Bast et al., 1984

Nous avons déjà signalé en 1982 l'abondance des requins dans les eaux mauritaniennes à partir de 400 m. Ceci est encore confirmé par la mission du EISBAR, les rendements augmentent avec la profondeur et les stocks deviennent importants a partir de 600 m. En effet, nous observons des rendements de 50 à 100 kg/h à 600 m (60 à 120 kg/h en 1982). Mais c'est surtout à 800 m que l'on rencontre une énorme quantité de requins du genre Centrophorus et Deania (400 kg/h et 67 pour cent de la capture dans la zone nord en 1982).

Les espèces du genre Centrophorus sont très recherchées pour la grande quantité d'huile contenue dans leur foie; cette huile présentant des propriétés physiques particulières est vendue très cher.

- Campagne BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'après Boukatine (données originales)

Selon les observations de N/R BAKHTCHISARAY la composition qualitative et la répartition bathymétrique des Pleurotremata sur le talus continental correspondent aux données des missions de 1982–1983 (Bast, et al., 1983, 1984).

4.7 Les Scorpaenidae

4.7.1 Helicolinus dactylopterus

(Voir également le tableau 12 (données compilées par P. Boukatine).)

- Campagne E. HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1982), d'après Bast et al., 1983

Cette espèce de Scorpaenidae est la plus abondante dans toute la région prospectée et elle atteint une taille suffisante pour être exploitée. Les plus grandes concentrations ont été rencontrées dans la Zone I entre 200 et 400 m. Le rendement maximum a atteint 365 kg/h sur fonds de 200 m. A partir de 600 m, sa présence devient plus rare, mais on rencontre encore quelques grands individus de cette espèce jusqu'à 800 m. On observe également une diminution des rendements en allant vers le sud.

- Campagne Eisbar (février 1983), d'après Bast et al., 1984

Cette espèce de Scorpaenidae de petite taille est l'une des plus fréquentes dans les eaux mauritaniennes entre 50 et 800 m et représente parfois une part importante des captures. Les plus importantes concentrations ont été trouvées entre le cap Blanc et le cap Timiris jusqu'à 600 m mais avec un maximum vers 200 m. Dans la Zone II l'espèce se raréfie légèrement et on la retrouve en abondance dans le sud sur les fonds de 400 m. Ces résultats sont similaires à ceux de mars 1982 bien que légèrement plus faibles. On observait également une rareté de l'espèce dans les fonds de 200 m dans le sud de la zone, alors qu'elle est encore bien représentée en profondeur.

Dans les fonds de 200 m, la taille moyenne des spécimens est de 15 cm avec de rares individus à 20 cm et quelques jeunes de 4 à 5 cm. A 400 m et 600 m, les individus de plus de 20 cm sont fréquents et l'on a pu observer des spécimens de 33 cm à 600 m dans la zone sud.

- Campagne BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'après Boukatine (données originales)

Les principales concentrations de cette espèce ont été localisées au nord, à la profondeur de 200 m, où la capture moyenne a été 526,3 kg/h. Entre le cap Timiris et Nouakchott, les rendements, bien que plus faibles, sont encore importants (91,3 kg/h à 200 m et 119,8 kg/h à 400 m). Au sud de Nouakchott les rendements sont plus faibles, et même nuls à 400 et 600 m.

4.7.2 Autres Scorpanidae

(Voir également tableau 13 (données compilées par P. Boukatine).)

- Campagne E. HAECKEL-W. BARTH (mars-avril 1982), d'apréces Bast et al., 1983

Mise à part l'espèce Helicolenus dactylopterus, 8 ou 9 autres espèces de Scorpaenidae ont été rencontrées. Il nous a été souvent difficile de déterminer les espèces car la systématique de ce groupe est complexe. Les Scorpaenidae peuvent présenter un intérêt commercial en raison de leur abondance, de leur taille et de la bonne qualité de leur chair. Ils ne sont abondants que dans less fonds de 200 m et la région la plus riche se situe entre le cap Blance et le cap Timiris.

- Campagne EISBAR (février 1983), d'après Bast et al., 1984

D'autres espèces de tailles plus importantes sont présentes dans la région et peuvent compter parmi les espèces commercialisables: Pontinus accraensis, Scorpaena angolensis, S. elongata, S. stephanica, Trachyscorpia cristulata echinata. Mise à part Trachyscorpia cristulata echinata qui est une petite espèce trouvée seulement à 600 m et S. elongatus présente à 400 m, les autres espèces étaient fréquentes à toutes les profondeurs.

La petite espèce Pontinus accraensis représente une faible part des captures. Dans la partie nord (Zone I) c'est Scorpaena elongata qui domine et les rendements sont importants à 200 m (157,7 kg/h soit 11,6 pour cent des captures). La majorité des individus avait une taille comprise entre 24 et 34 cm. Dans la zone sud par contre, c'est l'espèce Scorpaena stephanica qui est la plus abondante. Les individus mesuraient de 21 à 34 cm et pouvaient parfois atteindre 40 cm.

- Campagne BAKHTCHISARAY (avril 1985), d'après Boukatine (données originales)

Les espèces Pontinus accraensis, Scorpaena angolensis, S. stephanica, S. normani, etc., ont été capturées dans toutes les zones en bordure du plateau continental. On en a rencontrées également dans la Zone I a 400 m et dans la Zone III à 800 m.

4.8 Autres espèces de poissons (d'après Boukatine, données originales)

Les répartitions qualitatives et bathymétriques de certaines espèces de la famille des Trachichthyidae (Hoplostethus sp.), Chlorophthalmidae (Chlorophthalmus atlanticus) et Apogonidae (Synagrops microlepsis) sont mentionnées dans le tableau 14 (données du N/R BAKHTCHISARAY, avril 1985).

4.9 Les crustacés

4.9.1 Geryon maritae

- Campagne W. BARTH-E. HAECKEL (mars-avril 1982), Bast et al., 1983

Cette espèce de crabe de profondeur a déjà fait l'objet d'études et d'exploitation en Côte d'lvoire au Sénégal et au Congo. Nous l'avons rencontrée à 600 et 800 m et plus rarement à 400 et 200 m. Il semble que les meilleures récoltes aient eu lieu en profondeur dans la zone sud (Tableau 15).

Campagne EISBAR (février, 1983), d'après Bast et al., 1984

Geryon maritae n'a jamais été trouvé en quantité. Il représente 2,6 à 6,0 pour cent des captures totales à 600 et 800 m. Le rendement maximal observé a été de 13 kg/h.

- Pas de données concernant la campagne du BAKHTCHISARAY (Boukatine, données originales)

4.9.2 Les langoustes

Pour la répartition de la langouste rose, on se référera à l'article de Maigret (1978). Nous ne donnerons ici que les rendements obtenus au cours des diverses campagnes (Tableau 16).

4.9.3 Les crevettes

Une compilation des données sur les crevettes de la ZEE mauritanienne a été effectuée par Overko et al. (1985). Nous ne donnerons ici que les rendements observés au cours des différentes campagnes (Tableau 17, données compilées par P. Boukatine).

4.10 Les céphalopodes

Dans l'ensemble les récoltes de céphalopodes ont été faibies, ces espèces étant plutôt abondantes sur le plateau. Nous donnons cependant au tableau 18 les rendements horaires obtenus au cours des différentes campagnes (données compilées par P. Boukatine).

5. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Bast, et al., 1983 Exploration par chalutage du talus continental des côtes mauritaniennes (mission du N/R ERNST HAECKEL et du WALTER BARTH, mars-avril 1982). Bull.Centr.Nat.Rech. Océanogr. et Pêches, Nouadhibou, 11(1):157–216

Bast, et al., 1984 Evaluation des ressources démersales du talus continental mauritanien (N/R EISBAR, février-mars 1983). Bull.Centr.Nat.Rech.Océabigr. et Pêches, Nouadhibou, 12(1):127– 48

Gaudechoux, J.P. et B. Richer de Forges, Mission d'exploration du talus continental (N/O N'DIAGO, juin et août 1983). Arch.Centr.Nat.Rech.Océanogr. et Pêches, 5:pag.var

Bergerard, P. et B. Richer de Forges, 1983 Campagne de chalutages du N/O N'DIAGO en 1983 (données brutes mission 8301). Arch.Centr.Nat.Rech.Océanogr.et Pêches, 2:pag. var.

Maigret, J., 1978 Contribution à l'étude des langoustes de la côte occidentale d'Afrique (Crustacea, Decapoda, Palinuridae). Panulirus regius Brito Capello, 1864, Palinurus mauritanicus Gruvel, 1911. Thése Doc. d'Etat, Univ.Marseille:pag.var.

Overko, S., P. 1985 P. Boukatine et B. Ly, Quelques données sur les merlus de la zone mauritanienne. Bull.Centr.Nat.Rech.Océanogr. et Pêches, 13(1):106–18

Overko, S., P. Boukatine et B. Ly, les crevettes de la zone économique de Mauritanie: composition par espèces, particularitiéces de répartition et biomasse lors des campagnes des N/O EISBAR et KARL WOLF en 1983. In Rapport du groupe de travail sur les ressources halieutiques de la Mauritanie. Annexe P

Tableau 1 Caractéristiques des navires et des engins de pêche utilisés lors des campagnes de prospection du talus
 N/O BAKHTCHISARYN/O EISBARN/O ERNST HAECKELN/O N'DIAGOchalutier WALTER BARTH
NationalitéRusseAllemand de L'estAllemand de L'estMauritanienAllemand de L'est
Longueur (m)82,2 683463
Puissance (cv) 2×1 160 1 4006751 500
Type chalutHekh 4 MRG 560RG 560Irlandais RG 470
Vitesse chalutage (nd)3,63,73,5 à 43 à 3,53,5 à 4
Ouverture horizontale (m)20–2423232023
Ouverture verticale (m) 773–44–5
maillage10 mn  41mn 
Duree des chalutages30'1h1h30'1h
   plan du chalut et gréement dans Bast et al, 1983plan du chalut dans Bergerard et al, 1983Plan du chalut et gréement dans Bast et al, 1983
périodes deavril 1985 prospectionfévrier 1983mars-avril 1982féier et juin 1983 mars-avirl 1982

Tableau 2 Résultats quantitatifs des chalutages Rendements observés selon la profondeur et la latitude en 1982–1985
  N/R WALTER BARTH ERNST HAECKELmarsavril 1982N/R EISBAR, féer 1983N/R BAKHTCHISARAY, avril 1985
ZoneProfond., mNombre de chalutageRendements en kg/hRendements moyens en kg/hNombre de chalutageRendements en kg/hRendements moyens en kg/hNombre de chalutageRendements en kg/hRendements moyens en kg/h
I (cap Blanccap Timiris2002523–94073221254–1469136231400–30782492
400153531105105294–300197
600296–2051502116–2601883205–697510
8003480–777639------
II (cap Timiris-Nouakchott) 2005281–7825856702–262213544600–91702892
400574–3511844131–2241852134–459296
6005260–6144594170–744420213–7343
8004184–833394------
III (Nouakchott- Saint Louis)  2007195–20017248217–8134035287–59941956
407207–8645277124–366190---
6007230–392330860–48324113838
800870–627273---1221221

Tableau 3 Répartition géographique et bathymétrique des merlus en sur le talus continental en 1982–1985
  N/R W.BARTH et HAECKEL mars-avril 1982N/R EISBAR fevrier 1983N/R N'DIAGO fevrier 1983N/R N'DIAGO juin 1983N/R N'DIAGO août 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
ZoneProfond.,m200400600800200400600200200400600200400200400600800
IRend. kg/h19,86,514,6-12437519,265,045,248,42,629,2452,787,2115,9-
Rend. n/h----420858------1856135196 
L de..a(cm)30–42-39–54-22–4632–4944–48------22–7230–6636–66 
L (cm)----31,7238,8046,83----------
IIRend. kg/h40,325,051,5-242311628,814,053,222,21,84,0108,779,64,8-
Rend. n/h----96412113------1663476-
L de..a(cm)21–5124–5439–69-21–4728–4033–56------30–6226–5444–56-
L (cm)-----------------
 IIIRend. kg/h22,3155,575,510,6603212-38,659,228,08,05,418,4--34,2
Rend. n/h----45614515------85--30
L de…à(cm)21–5721–5727–66-18–4421–5629–58------27–54--50-64
L (cm)-----------------

Tableau 4 Répartition géographique et bathynétrique de Merluccius senegalensis sur le talus continental en 1983–1985
  N/R EISBAR février 1983N/R N'DIAGO février 1983N/R N'DIAGO juin 1983N/R N'DIAGO août 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
ZoneProfond., m200400600200200400600200400200400600800
IRend. kg/h12437-18,854,040.226,842,629,2452,779,8104,6-
Rend. n/h42085-------1856125183-
L de..à (cm)22–4632–49-------22–7230–5236–66-
L (cm)31,7238,80-------284446–50-
IIRend. kg/h170251027,87,234,812,81,83,882,019,50,7-
Rend. n/h5807910------801241-
L de..à (cm)21–4332–4033–56------42–6236–5446-
L (cm)33,2135,3545,00------5046–50--
IIIRend. kg/h1010--35,658,811,48,05,25,2---
Rend. n/h4324-------8---
L de..à(cm)26–4426–56-------40–54---
L (cm)35,5036,96-----------

Tableau 5 Répartition géographique et bathynétrique De Merluccius polli (M. cadenati) sur le talus continental en 1983–1985
  N/R EISBAR février 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
ZoneProfond.,m Données200400600200400600800
IRend. kg/h--5-7,411,3-
Rend. n/h--8-1013-
L de … à (cm)--44–48-36–6644–56-
&Lmacr; (cm)--46,83--50-
IIRend. kg/h726626,760,14,1-
Rend. n/h384427862235-
L de … à (cm)21–4728–2953–5530–3626–5444–56-
&Lmacr; (cm)27,6428,8354,503434--
IIIRend. kg/h50221213,2--34,2
Rend. n/h4131211577--30
L de … à (cm)18–4121–5029–5827–33--50–64
&Lmacr; (cm)24,9729,2847,7430---

Tableau 6 Rendements (kg/h) des merlus par zones et profondeurs (avril 1985, N/O BAKHTCHISARAY)
ZoneP r o f o n d e u r s, m
205075100200400600800
R e n d e m e n t s (kg/h)
Total Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. SénégalTotal Merl.Merl. Sénégal
cap Blanc-17,417,476,676,6225,5225,5137,8137,8452,7452,787,279,8115,9104,6--
cap Timiris(8)*(8)(5)(5)(6)(6)(6)(6)(3)(3)(2)(2)(3)(3)  
cap Timiris--------108,782,079,619,54,80,7--
Nouakchott(6)(6)(5)(5)(3)(3)(5)(5)(4)(4)(2)(2)(2)(2)  
Nouakchott--0,50,50,4-4,5-18,45,2----34,2-
Saint-Louis(5)(5)(5)(5)(5)(5)(5)(5)(5)(5)  (1)(1)(1)(1)
Moyenne 7,37,325,725,796,896,653,151,8155,2142,283,449,659,652,634,2-
(19)(19)(15)(15)(14)(14)(16)(16)(12)(12)(4)(4)(6)(6)(1)(1)

* Nombre de chalutages


Tableau 7 Distributions des tailles des merlus échantillonnés (BAKHTCHISARAY, avril 1985)
EspeceMerluccius senegalensisMerluccius polli
ZoneI cap Blanc-cap TimirisII cap Timiris-NouakchottIII
Prof., m205075100200400600Total200600400
L. cmNmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%Nmb%
8  10.2          10.05      
10  306.0          301.4      
1210.913727.410.2        1396.3      
1443.413527.0102.3        1496.8      
162824.37615.24610.7        1506.8      
183429.6397.84310.0        1165.3      
203530.4285.68118.810.3      1456.6      
2297.8214.210023.341.320.4    1366.2      
2432.6193.87517.43611.9101.8    1436.5      
26--71.45212.112441.18114.6    26412.0    10.5
2810.951.0163.711437.713123.6    26712.1    10.5
30  20.451.2227.38515.310.6  1155.2    136.2
32    10.210.3101.8--  120.5    5626.7
34        244.321.2  261.2    9042.8
36        325.863.6  381.7    4119.5
38        498.81810.8  673.0    31.4
40        5710.32816.921.5874.0    10.5
42        325.83319.910.8663.0210.0  21.0
44        203.64325.975.3703.2210.015.3--
46        91.62112.62418.2542.515.0210.521.0
48        30.563.62518.9341.5315.0315.8  
50        10.231.83728.0411.9420.0736.8  
52        10.242.41712.9221.015.0421.0  
54        ----75.370.3420.015.3  
56        ----64.560.3210.015.3  
58        ----53.850.2--    
60        10.2--10.820.1--    
62        20.4--  20.115.0    
64        10.2--  10.05      
66        --10.6  10.05      
68        --    --      
70        20.4    20.1      
72        10.2    10.05      
74                      
Total 11599.9500100.043099.930299.9554100.016699.9132100.02199100.020100.019100.0210100.1
(échantillon) P (kg)6.1 16.9 38.4 52.3 159.6 108.7 120.7 502.7 20.5 17.0 55.1 
(échantillon) Rt (kg/h)17.4 76.6 225.5 137.8 452.7 79.8 104.6   82.0     

Tableau 8 Répartition de quelques espèces sur le talus continental en 1982-1985
 SparidaeUmbrina canariensis
Rendements (kg/h) par zone et profondeursRendements (kg/h) par zone et profondeurs
 N/R W.BARTH mars *N/R EISBAR février 1983N/R BAKHTCHISARAY * avril 1985N/R W.BARTH mars-N/R EISBAR février 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
E.HAECKEL avril 1982E.HAECKEL avril 1982
Prof.,m/Zone200400200400200400200400200400200400
I11.5-10.0-270.4-33.7-36.5-288.8-
II5.9-139.7-57.3-2.8-131.64.30.6-
III10.70.65.5-58.6-1.40.53.1-3.8-
Total9.00.354.4-111.1-6.90.323.11.474.0-

*D. macrophthalmus seulement

 Brotula barbata
Rendements (kg/h) par zone et profondeurs
 N/R W.BARTH E.HAECKEL  mars-avril 1982N/R EISBAR février 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
Prof.,m/Zone200400200400200400
I0.4-----
II4.9-----
III38.6-25.41.467.2-
Total19.9-12.70.828.0-

Tableau 9 Distribution des tailles de Dentex macrophthalmus échantillonnés par zone sur la profondeur 200 m (BAKHTCHISARAY, avril 1985)
ZoneIIIIII
L.cmNombre%Nombre%Nombre%
15      
16  10.4  
17  --  
18  62.4  
1942.4104.021.5
20116.6145.664.9
212615.53514.096.9
222615.56325.24332.8
233822.85722.82913.7
241810.82911.6187.6
25127.2197.6103.8
26159.052.054.6
2784.883.262.3
2853.020.83 
2931.8--  
3010.610.4  
Total
N (zéchantillon)
167100.0250100.013199.9
P (kg)
(échantillon)
51.3 60.6 37.9 

Tableau 10 Les requins Rendements (kg/h) par zone et profondeur
 N/R W. BARTH et E. HAECKEL mars-avril 1982 N/R EISBAR février 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
Prof.,m/Zone200400600800200400600200400600800
I5.11.959.7404.29.313.851.68.512.236.4-
II0.614.269.8141.110.015.860.8-8.71.1-
III22.556.4122.0158.87.820.495.92.9-5.476.2
Total11.535.994.3202.18.818.379.53.410.419.576.2

Tableau 11 Réartition par prodondeur des Pleurotremata (requins)
 P r o f o n d e u r, m.
Espè200400600800
Heptranchias perlo  X 
Sogliorhinus caniculaX   
" stellarisXX  
Paragaleus pectoralis  X 
Galeus polliXXXX
Centrophorus granulosus XXX
" Lusitanicus XXX
" uyato XX 
Centroscyllium fabricii   X
Centroscymnus crepidater  XX
Centrophorus aquamosusXXXX
Deania profundorumXXXX
Etmopterus pusillusXX X
Scymnodon obscurus  XX
" ringens XXX
Squalus blainvilleiXXX 
Dalatias licha XXX

Tableau 12 Helicolenus dactylopterus Pourcentage de La capture totale par zone et profondeur
 N/R W. BARTH et E. HAECKEL mars-avril 1982N/R EISBAR février 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
Prof.,m/Zone200400600800200400600200400600800
I51.644.10.41.540.123.11.421.19.88.9-
II23.031.41.10.210.922.72.33.240.544.6-
III12.221.04.01.012.329.72.81.4--0.8
Total23.223.72.40.917.529.02.47.228.310.40.8

Tableau 13 Scorpaenidae (sauf Helicolenus dactylopterus) Rendements (kg/h) par zone et profondeur
  N/R W. BARTH et E. HAECKEL mars-avril 1982 N/R EISBAR février 1983 N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
Prof.m,/Zone200400600800200400600200400600800
I73.71.80.512.1157.7--20.3-11.2-
II13.60.34.30.22.2-0.87.6---
III23.80.51.40.632.50.41.936.6--1.6
Total27.50.52.32.636.80.21.422.8-5.61.6

Tableau 14 Répartition quelques espèces sur Le talus continental (N/R BAKHTCHISARAY avril 1985) Rendements (kg/h) par zone et profondeur
EspècesHoplostethus sp.Chlorophthalmus atlanticusSynagrops microlepsis
Prof.,m/Zone200400600800200400600800200400600800
I29.724.0124.0-66.4---22.9---
II-35.22.9-2176.60.40.8-133.01.0--
III0.3--24.6300.4--1.1163.9---
Total7.629.663.024.6867.30.20.31.1118.30.5--

Tableau 15 Geryon maritae Rendement (kg/h) par zone et profondeur (d'après Bast et al, 1983)
  Rendement/heure (kg)
Prof., m/Zone200m400m600m800m
I0.9-0.64.2
II-0.51.22.0
III1.4-4.39.2
Total0.80.22.66.0

Tableau 16 Les langoustes roses (Palinurus mauritanicus) Rendements (kg/h) par zone et profondeur (données compilées par P. Boukatine)
  W,BARTH E.HAECKEL mars avr. 1982EISBAR février 1983BAKHTCHISARAY avril 1985
Prof., m/Zone200400200400600200400600
I0.3----12.12.00.7
II6.42.65.012.1--2.3-
III8.61.41.60.10.3---
Total6.51.72.74.10.23.02.10.3

Tableau 17 Les crevettes Rendements (Kg/h) par zone et profondeur
  N/R W.BARTH et E.HAECKEL mars avr. 1982 N/R EISBAR fevrier 1983N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
zone Prof.,m200400600800200400600200*400600800
I4.9-2.01.3--16.214.7---
II16.30.20.40.833.27.70.45.9---
III12.12.07.20.319.33.95.511.7-+-
Total12.61.14.00.719.34.85.010.6-+-

* Forte dominance de Parapenaeus Longiorstris


Tableau 18 Les céphalopodes Rendements (kg/h) par zone et profondeur
  N/R W. BARTH et E. HAECKEL mars avr. 1982* N/R EISBAR février1983 N/R BAKHTCHISARAY avril 1985
Prof ., m/zone200400600800200400600200400600800
I4.4-4.11.33.31.29.314.7120.4**3.8***-
II2.22.09.94.1-5.514.37.619.0**4.8***-
III12.910.85.14.81.05.57.96.1**-11.8***-
Total7.56.66.73.90.94.79.98.819.7**5.5***-

* Calmars seulement

1 Octopus Vulgaris seulement

** Dominance des calmars

*** Dominance des poulpes profondes

ANNEXE F

Evolution saisionnière des ressources pélagiques et de la pêche de l'URSS en 1983 et 1984 en Mauritanie

par

S.Overko1

1 Océanographe biologiste, CNROP, B.P. 22, Nouadhibou, Rép. Islam. de Mauritanie

Tableau 1 Evolution saisonnière des ressources pélagiques et de la pêche de l'URSS en 1983 et 1984 en Mauritanie
Périodes (mois)ZonesProfondeursEspèces principalesParticularités de la distribution
1983
I-II18°–20°–20 N 16,6–18, 8°CT. trachurus 
III" 17–19°CT.trachurus 10%
S.japonicus
S.aurita
Captures épisodiques de
S. aurite de III à V dans toute la zone (profondeur 30–60 m)
IV-V"  T.trecae
Sardinella
T.trachurus se déplace vers le Sahara. L'essentiel des captures se compose de T. trecae et Sardinella sp.
VI"25–500 m  Arrivée massive de T.trecae et Sardinella spp. en provenance du Sénégal
VII-VIII19°–20°30 N25–70 et
200–400 m canyons
 T.trecae Sardinella D.rhonchus 
IX–X"  "Déplacement de ces espèces vers le nord (T.trecae et Sardinella sp.)
XI–XII"  "Premières captures de T.trachurus dans le nord (20°30–19°30)
1984     
I–II19°–20°30 N 18°45–1925–300 m17–19°C 18–20°CT.trachurus S.japonicus S.pilchardus 
III-IV"  T.trecaePetites quantités de sardinelles, S.Japonicus, T.lepturus
V18°30–19°40 N 17°30–18°20 N200–900 60–100 16°30–17°N19°–20°C 19°–21°CT.trecae Sardinella- T.Tepturus S.japonicus 
VI19°20–20°20 N 18°20–18°50 17°–17°30 16°20–16°5050–100/ 400–500 60–150 70–500 70–8019°–20° 20°–23° 24°–25°T. trecae Sardinella T.trecae Sardinella D.rhonchusT.trecae se déplace du sud vers le nord. Arrivée de Sardinella en ZEM. Grandes profondeurs: T. trecae; petites profondeurs (100 m): Sardinella
VII   T.trecaePremière moitié de juillet au sud du cap Timiris à 30–60 m arrivée de Sardinella et D.rhonchus en provenance du sud. Dans les grands fonds capture de T.trecae. Deuxième moitié déplacement rapide de T.trecae et Sardinella dans la zone 19°40–20°20 par 25–270 m de profondeur
VIIIlère moitié 20–20°30 N 2ème moitié 16°–18° 20°–20°30Elévation de température Baisse de température  Une brusque baisse de tempéra- ture dans la deuxième moitié a entraîné le déplacement de Sardinella et D.rhonchus au sud de 18° N. Au nord (20°–20de30) concentrations de Trachurus, T. lepturus, S: japonicus venues du Sahara
IX19°30–20°30 N Parfois 18–19°N150–500 m 25–150Température basseT.trecae Sardinella et Trachurus 
X-XICap Timiris Cap Blanc 19°50–20°35Au dessus des fossesTempérature basse au nordT.trecae et autresLe passage en saison froide n'a pas été aussi brusque qu'en 1983. C'est pourquoi T. trecae, D. rhonchus et Sardinella ne se sont pas déplacés en masse vers le sud. La migration de Sardinella et D.rhonchus vers le sud n'a débuté qu'en novembre. Arrivée de S.pilchardus et d'anchois en provenance du Sahara
XII16°20–18°N 18°–20°30Au dessus des fosses Petits fondsBaisse de températureT. trecae T.lepturus T.trachurus S.pilchardus Engraulidae T. treachurusDeuxième moitié - captures dominées par T.trachurus

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