Avant-propos

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Si l'on veut inciter les agriculteurs à produire davantage, il faut leur permettre de commercialiser leurs produils à des prix remunerateurs. Pour s'intégrer au secteur commercial, la petite agriculture doit produire pour le marché au lieu de se contenter de vendre des excedents occasionnels. Il faut donc adapter la production à la demande et éliminer ou réduire les contraintes de tous ordres qui entravent la commercialisation.

Dans la plupart des pays, la commercialisation n'est pas du ressort des vulgarisateurs de hase. Même lorsque ceux-ci réussissent à identifier les problèmes, ils sont impuissants faute d'expérience et parce qu'ils ne savent pas à qui s'adresser.

Le présent m anuel, de référence et de formation, rédigé par G. Dixie de la Compagnie High Value Horliculture (plc) (Royaume-Uni) pour le compte de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), est destiné aux vulgarisateurs qui travaillent avec les horticulteurs produisant pour le marché intérieur et pour l'exportation. La majorite des vulgarisateurs le trouveront trop détaille pour leur usage quotidien, mais on espère que les écoles d'agriculture l'utiliseront et qu'il les incitena à faire plus de place à la commercialisation dans leurs programmes. Il pourra aussi servir aux ministeres de l'agriculture pour la formation des vulgarisateurs; il sera un précieux outil de réference pour les vulgarisateurs spécialisés dans la commercialisation lorsque cette spécialisation sera possible. Il devrait aussi être utile aux industries agroalimentaires, aux commerçants, etc., ainsi qu'à leurs associations, et en général à tous ceux qui s'occupent de commercialisation des produits horticoles.

L'auteur tient à remercier J. Spector pour les graphiques et les illustrations, C. Penn pour la photographie de couverture, et E. Seidler et A. Shepherd de la FAO, qui ont bien voulu relire le manuscrit et formuler des observations constructives. Beaucoup d'autres personnes ont également donné des idées, souvent à leur insu. Nous remercions en particulier B. Blower, A. El-Beltaqq, E. Burton, L. Koyn, A. Dhriani, M. Mulandi, A. Paldi, O. Karsegard, C. Guichard, K. Martin, K. Thompson, S. New, S. Harris, R. Bond, H. Dhad, G. Hawtin, D. Phillips, R. Watkins, J. Green, H. Khan, Koranteng, G. West, A. Sargent, M. Sargent, J. Nishtar, J. Leggett, le professeur L. Hudson, Ikram Ullah Khan, ainsi que tous les agriculteurs, commerçants, fonctionnaires et chercheurs dont nous avons oublié le nom, mais dont le visage et la sagesse restent gravés dans nos mémoires.


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