Tableau X:

Table des matières - Précédente - Suivante

Évolution des importations de lait et produits laitiers dans 6 pays africains

 

BKF

BUR

C. I.

ETH.

MALI

SNG

Importations en Volume

(T)

n. c.

451

n. c.

n. c.

6 927

22 804

1989

9 906

1 258

n. c.

n. c.

11 234

23 655

1990

n. c.

1 224

27 911

n. c.

11 194

25 046

1991

n. c.

1 310

n. c.

n. c.

9 730

29 165

1992

        Etude non    

Remarques:

     

réalisée

   

Importations en m.T.

           

EqL:

69,0

n. c.

227,7

n. c.

28,9

147

1989

55,3

n. c.

182,6

n. c.

49,2

156

1990

n. c.

n. c.

217,9

n. c.

46,0

170

1991

n. c.

9 624

n. c.

n. c.

48,5

203

1992

           

Remarques:

93,9 en 1980

40 % = imp. illégales

Coef. deconv in- adaptés

     

Importations en valeur:

 

Mds FCFA

M. FBU

 

Mds FCFA

M. Birrs

 

Mds FCFA

Mds FCFA

1989

3,4

165

21,6

n. c.

3,0

n. c.

1990

4,7

333

13,0

n. c.

6,27

n. c.

1991

n. c.

244

13,3

n. c.

5,25

n. c.

1992

n. c.

n. c.

n. c.

n. c.

4,98

10

Remarques:

5,4 (86)

340 enmoy. sur 85/88

    Négligeable ?  

environ

Importations laitières au Burkina Faso

Les dernières statistiques disponibles sont celles de 1990.

 

en Tonnes de Produits

en Equivalent/lait

- Poudres

1 509 T

11 468 T EqL

vrac

(1 112)

 

autres

(397)

 

- Laits concentrés:

7 621 T

15 242 T

EqL sucré

(6 362)

 

non sucré

(1 259)

 

- Lait liquide

135 T

135 T EqL

- Fromages

88 T

387 T EqL

- Beurre

410 T

2 706 T EqL

- Yaourt

29 T

29 T EqL

- Autres

114 T

2 278 T EqL

TOTAL

9 906 T

30 195 T EqL


Sur Bobo-Dioulasso, les importations représentent 6 405 T EgL avec les produits suivants

- Poudres

50 T

2 660 T EqL

- Concentrés

350 T

2 700 T EqL

- Autres LPL

 

1045 T EqL
6 405 T EqL

Ces produits importés assument 93 % des approvisionnements de la ville et donnent une consommation de 20 Kg/hab/an.

Au Burkina Faso, la poudre de lait représente 38,2 % des approvisionnements extérieurs et les laits concentrés 50,8 %. Sur Bobo-Dioulasso ces deux produits totalisent chacun quelque 40 % des importations.

Importations Laitières au Burundi

Les statistiques officielles ne couvriraient que 60% des approvisionnements du pays. D'autre part, Bujumbura absorbe 90% des importations enregistrées.

Pour 1992, les chiffres des douanes sont les suivants:

 

en Tonnes de Produits

en Equivalent/lait

- Poudres

1 195 T

9 082 T EqL

aide alimentaire

(970)

 

ventes commerciales

(190)

 

traités en usine

(150)

 

- Laits concentrés

10 T

20 T EqL

- Lait liquide

21 T

21 T EqL

- Fromages

15 T"

66 T EqL

- Beurre

66 T

435 T EqL

TOTAL

1 307 T

9 624 T EqL


Sur Bujumbura, ces importations donnent un approvisionnement de 8 661 T EqL par an, soit 31,5 kg/hab/an/. Pour le Burundi, la poudre de lait représente 94,3 % des approvisionnements extérieurs -officiels -.

Importations laitières en Côte d'Ivoires

Le niveau des importations est comparable à celui du Sénégal, mais la Côte d'lvoire ne possède pas de bassins laitiers à proximité des centres urbains de la Côte. Les approvisionnements extérieurs couvrent 92 % des besoins.

Pour 1991, la ventilation des importations est la suivante:

 

en Tonnes de Produits

en Equivalent/lait

- Poudres

14 865 T

112 974 T

EqL vrac

(13 810) autres

(I 050)

- Laits concentrés:

7 620 T

15 240 T

EqL sucré

(4 810) non sucré

(2 810)

- Beurre

1 056 T

6 970 T EqL

- Huile de beurre

775 T

5 115T EqL

- Fromages

1 056 T

2 024 T EqL

- Lait liquide

2 842 T

2 842 T EqL

- Crème

137 T

274 T EqL

- Yaourt

157 T

157 T EqL

TOTAL

27 911 T

145 596 T EqL


Environ 40 % des tonnages de poudre sont destinés à des unités de lait reconstitué, ce qui représente près de 30 % des Equivalents-Lait. Les importations fournissent 11,0 kg d'EqL/hab/an pour l'ensemble du pays.

Les zones urbaines côtières absorbent la plus grande partie des laits et produits laitiers importés et les quantités se retrouvant sur Korhogo et Bouaké restent modestes. De plus, il existe à partir d'Abidjan un flux de réexportations vers le Togo, le Burkina Faso et vers le Liberia pour la poudre de l'aide alimentaire.

- Les produits importés sur Korhugo:

L'étude réalisée sur la ville donne un flux moyen de 4 700 T EqL par an sur Korhogo soit 32,4 kg/hab/an.

- Les produits importés sur Bouaké:

Le flux moyen de produits irnportés sur Bouaké est de l'ordre de 7 850 T/EqL ou dont l'essentiel sous forme de poudre ou de produits obtenus avec de la poudre dans les unités travaillant du lait reconstitué à Abidjan. La consommation de lait et produits laitiers ressort à 17 kg/hab/an.

Pour l'ensemble de la Côte d'Ivoire, la poudre de lait représente 77,6 % des approvisionnements extérieurs.

Importations laitières au Mali

Dans la pensée des planificateurs maliens, les importations doivent permettre l'apport aux populations urbaines des produits considérés comme de première nécessité. Sous forme de poudre essentiellement, ces laits et produits laitiers importés doivent également servir de base àune industrie laitière capable d'élaborer des produits diversifiés et de qualité.

Actuellement, 60 % des approvisionnements extérieurs restent sur la ville de Bamako. Pour 1992, les statistiques recueillies donnent les résultats suivants:

 

en Tonnes de Produits

en Equivalent/lait

- Poudres

5 207 T

39 573 T EqL

- Laits concentrés

5 190 T

10 380 T EqL

- Lait liquide

100 T

100 T EqL

TOTAL

10 497 T

50 053 T EqL


Sur Bamako:

- Poudres

23 742 T

- Laits concentrés

5 307T

- Lait liquide

90 T

TOTAL

39 139 T

ce qui donne une consommation moyenne de 41,2 kg/hab/an de produits importés.

Au Mali, les approvisionnements extérieurs sont surtout le fait de la poudre de lait qui couvre 79,1 % des apports.

Importations laitières au Sénégal

Avec le port de Dakar, le Sénégal possède une large porte ouverte sur le monde extérieur. Les importations alimentaires sont incontournables pour nourrir une population urbaine en pleine expansion.

Pour 1992, les importations de lait et produits laitiers ont été les suivantes:

 

en Tonnes de Produits

en Equivalent/lait

- Lait liquide (UHI)

1 437 T

1 347 T EqL

- Laits concentrés

434 T

868 T EqL

- Poudres

22 298 T

169 465 T EqL

- Beurre

4 180 T

27 588 T EqL

- Fromages

465 T

2 046 T EqL

- Huile de Beurre

321 T

2 188 T Eql

TOTAL

29 165 T

203 432 T EqL


Au Sénégal, une partie des importations de lait et produits laitiers sert à alimenter des unités de lait reconstitué, alors qu'un flux de réexportations est observé vers le Mali, la Gambie, la Guinée. Mais on peut estimer que 45 % des importations de lait et produits laitiers restent sur l'agglomération de Dakar soit environ 92 000 T EqL ce qui donne 53 kg/hab/an.

En moyenne, les poudres de lait représentent 83 % des approvisionnements extérieurs du Sénégal en lait et produits laitiers.

Sans la crise économique qui frappe plus particulièrement l'Afrique, les importations de lait et produits laitiers auraient dû continuer de croître au rythme soutenu du développement urbain. Le coup d'arrêt observé depuis la fin des années 80 va se traduire par une baisse très nette des importations après la dévaluation du FCFA. Or, l'approvisionnement des villes en lait et produits laitiers repose dans de très fortes proportions sur les importations (cf tableau XI) surtout en Afrique francophone où l'on atteint en moyenne 95 % de dépendance des centres urbains pour leurs besoins en lait et produits laitiers: l'effondrement des importations que devraient entraîner la dévaluation n'est pas supportable, d'autant que la filière lait en poudre 80 % en moyenne des approvisionnements en lait et produits laitiers sont effectués sous cette forme - est à la base d'une forte activité tant formelle - unités de lait reconstitué - qu'informelle : ce sont donc aussi des milliers d'emplois et de sources de revenus qui seraient remis en cause par l'arrêt ou même une forte baisse des importations de poudre: les mesures d'accompagnement de la dévaluation devraient probablement comprendre des livraisons de poudre de lait pour une durée importante (5 à 10 ans), car les ressources locales actuelles sont incapables de se substituer aux importations. Mais il sera nécessaire d'en apprécier correctement l'impact à terme sur la production locale. De plus, pour les régions où la production locale restera insuffisante ou impossible, les importations resteront un passage obligé pour satisfaire la demande locale en lait et produits laitiers.

Tableau XI: Places des importations dans l'approvisionement et la consommation de L.P.L. dans les villes africanes

  Importations de
LPL dans le pays
Part
restant
sur la
ville %
Importations
dans la ville
T EqL
Part de la
poudre de
lait dans
importations
Consom.en
kg/hab/an
de produits
importés
Rappel de la
condom. de LPL
d'originelocale kg EqL
Consom.
TOTALE
kg/hab/an
Part des
produits
importés
dans consom.
Rappel
population
de la ville
T EqL
Bobo-Dioulasso 9 906 30 195 21,2 % 6 405 50 %(1) 20,1 2 22,1 91 % 320 000
Bujumbura 1 307 9 624 90 % 8 661 94 % 31,5 31 62,5 51 % 275 000
Korhago 27 911 145 596 3 % 4 700 78 76 32,4 4,8 37,2 87 % 145 000
Bouaké 27 911 145 596 5 % 7 850 78 % 17,0 0,8 17,8 95 % 460 000
Bamako 10 497 50 053 60 % 39 139 79 % 41,2 3,5 44,7 92 % 950 000 ?
Dakar 29 165 203 432 45 % 92 000 83 % 53,0 0,6 53,6 98 % 1 735 000

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