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Partie 1 - Compte rendu résume de la consultation d'Addis Abeba sur les normes AFRICOVER de géométrie et de cartographie


1. Le projet AFRICOVER - Présentation générale
2. Résume des minutes du séminaire d'Addis Abeba
Annexes du séminaire


1. Le projet AFRICOVER - Présentation générale


1.1 Origine et objectifs du projet AFRICOVER
1.2 Mise en place du projet AFRICOVER
1.3 L'état d'avancement du projet AFRICOVER


1.1 Origine et objectifs du projet AFRICOVER

Depuis deux ans, la FAO s'est engagée dans le montage d'un important projet appelé AFRICOVER, visant à l'établissement, par et pour tous les pays africains, d'une base de données digitale géoréférencée de l'occupation du sol et d'un référentiel géographique (toponymie, routes, hydrographie) à une échelle au 1:250000/1:200000 (et au 1:100000 pour certaines zones prioritaires et les pays de petite taille). Cette base de données sera généralisée au 1:1000000, puis mise à jour. Elle garantira une homogénéité et sera comparable d'un point de vue thématique et géographique sur tout le continent africain.

AFRICOVER a aussi pour objectif de renforcer et mettre à niveau les capacités nationales et sous-régionales pour l'établissement, la mise à jour et l'utilisation opérationnelle du référentiel géographique et des cartes d'occupation du sol.

Ce projet a été préparé pour répondre aux nombreuses requêtes des pays pour une assistance à la mise en place d'informations fiables et géographiquement référencées sur les ressources naturelles à une échelle à la fois sous-nationale, nationale et régionale.

L'analyse des besoins en information des pays a montré qu'aucune composante information sur les ressources, qu'elle concerne l'alerte rapide, le suivi des forêts et des pâturages, la planification, la gestion des bassins versants, la production de statistiques, la biodiversité ou le changement climatique, ne pouvait être réalisée sans informations de base géographiques fiables et homogènes montrant à la fois les repères usuels tels que les infrastructures, l'habitat, l'hydrographie, et l'occupation du sol.

Ainsi, la finalité d'AFRICOVER est de préparer dans les pays, l'information géographique de base commune à l'ensemble des composantes information des programmes actuels et futurs sur les ressources naturelles en Afrique.

1.2 Mise en place du projet AFRICOVER

D'un point de vue technique, la préparation des produits AFRICOVER s'appuie essentiellement sur les techniques de télédétection et de systèmes d'information géographique (SIG).

L'occupation du sol sera principalement dérivée de l'interprétation visuelle d'images satellite haute résolution récentes et améliorées numériquement. La cartographie sera réalisée à partir d'un système de classification hiérarchique de l'occupation du sol dont la conception est actuellement en cours de finalisation par un groupe de travail international. Cette classification permettra aussi de faire communiquer et d'homogénéiser tous les systèmes de classification et les nomenclatures existants dans les pays. Le référentiel géographique sera extrait à la base à partir des cartes topographiques existantes et mis à jour à partir de documents de télédétection et de relevés de terrain géoréferencés avec des GPS. La base géométrique utilisée comme base de référence dépendra du réseau géodésique et de la qualité des cartes topographiques existantes. Cette base pourra être, soit les cartes topographiques existantes, soit les images satellite corrigées géométriquement avec des points GPS et les techniques de spatiotriangulation.

Les méthodes de cartographie feront appel à des techniques optimisant le travail en équipe et permettant la division des tâches, afin de réaliser le maximum de synergies et d'économies d'échelle (p. ex. approche multiphases).

D'un point de vue opérationnel, la cartographie sera réalisée par des équipes nationales, aidées par des experts internationaux spécialisés et quand cela sera possible en provenance d'autres pays africains. Plusieurs approches selon les pays et sous-régions, parfaitement compatibles, peuvent être envisagées pour la mise en place de ce projet:

· Une approche strictement nationale, dans laquelle chaque pays adhère au projet de manière indépendante. Cette approche correspond aux politiques développées par la Banque mondiale et plusieurs agences de coopération bilatérales. Dans ce cas, les pays auront la responsabilité et la maîtrise d'œuvre des contrats et de l'expertise internationale. Dans la mesure du possible, certaines responsabilités de coordination et de suivi ou de formation pourront aussi être données à une organisation sous-régionale.

· Une approche à la fois nationale et régionale, grâce à laquelle les pays d'une sous-région s'organisent pour exécuter en même temps le projet. Dans ce cas, une coordination sous-régionale sera prévue ainsi que l'exécution commune d'activités techniques.

Les utilisateurs finaux des données AFRICOVER sont les techniciens et décideurs impliqués dans la gestion et le suivi des ressources naturelles aux niveaux régional, national et sous-national, c'est-à-dire, les ministères (Plan, Développement rural. Environnement, Statistiques, Agriculture, Forêts, Pêches, Eaux, etc.), les organisations internationales de développement (Nations Unies, Banque mondiale, Union Européenne, FIDA, BAFD, etc.), les organisations intergouvernementales (IGAD, SADC, CILSS. OACT, etc.), les agences de coopération bilatérales, les organisations non gouvernementales, les groupements locaux et les opérateurs privés dans les pays.

L'objectif de la FAO est d'assister d'une part à la préparation du projet AFRICOVER (montage technique, institutionnel et financier) et d'autre part au suivi technique du projet.

En dehors de ce rôle d'assistance technique, la FAO se propose comme agence de normalisation et de labélisation du projet AFRICOVER: ceci consiste à définir dans le détail, dans le cadre de deux groupes de travail internationaux, les standards en termes d'information, d'outils, de méthodes d'analyse et procédures d'utilisation qui seront appliqués dans tous les pays africains. Cette standardisation tiendra largement compte des spécificités nationales et sous-régionales. Elle est absolument nécessaire d'un point de vue technique pour permettre une homogénéisation et une meilleure diffusion des produits finaux (bases de données, cartes). Elle permet aussi d'importantes économies d'échelle que ce soit pour la production, la mise à jour et l'utilisation des données géoréférencées sur les ressources. La FAO s'assurera du respect de ces normes et délivrera un label AFRICOVER. La FAO peut éventuellement intervenir en tant qu'agence d'exécution (ou de co-exécution) du projet, pour les pays et sous-régions qui en font la demande.

· Le budget du projet AFRICOVER varie de 1 à 2.5 EU$/km2 selon les pays et les approches utilisées.

· Les délais d'exécution sont estimés entre 2 et 4 ans, pour une couverture nationale exhaustive, selon la taille du pays et l'échelle utilisée.

1.3 L'état d'avancement du projet AFRICOVER

Le projet AFRICOVER a été approuvé par une Consultation internationale au siège de la CEA à Addis Abeba en juillet 1994, où ont participé 8 organisations sous-régionales (p. ex., IGAD, SADCC, CILSS, RCSSMRS, OACT, CRTO, CRTEAN, RECTAS) ainsi que 4 organisations des Nations Unies (UNEP, PNUD, FAO, UNITAR) et 19 organisations internationales et nationales (OSS, CNITG, CSE).

En parallèle, des enquêtes et études détaillées ont été menées dans chacun des pays africains, en vue d'évaluer les capacités nationales et régionales, les cartes et données disponibles, les projets/programmes en cours et futurs qui pourraient être liés à AFRICOVER, ainsi que les besoins des utilisateurs finaux.

Aujourd'hui la sous-région Afrique de l'Est (11 pays du Bassin du Nil - Burundi, Djibouti, Ethiopie, Egypte, Erythrée, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan, Tanzanie, Rwanda et Zaïre) a amorcé la réalisation du projet, suite à un financement de 5,4 millions de dollars E.-U. reçu du Gouvernement italien. Son exécution suivra une approche à la fois nationale et régionale. Pour cette sous-région, la FAO est aussi l'agence d'exécution du projet.

En ce qui concerne les autres sous-régions et pays, des négociations avancées sont en cours avec les différents partenaires africains concernés et de nombreux bailleurs de fonds ou agences de collaboration telles que la Coopération française, l'Union Européenne, le GTZ, le CIDA et la Banque mondiale, qui soutiennent tous dans le principe le projet AFRICOVER et envisagent de participer au niveau des différents pays. Jusqu'à ce jour plusieurs pays africains, tels que le Togo, le Nigeria, la Guinée Equatoriale, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Mozambique, la Mauritanie, le Sénégal, la Namibie, la Guinée et le Zimbabwe ont déjà envoyé des requêtes officielles et des demandes sont en cours dans différents ministères d'autres pays africains. Certains pays comme le Sénégal ou la Tunisie ont monté des groupes de travail nationaux AFRICOVER chargés entre autres de formuler des documents de projet suivant l'approche nationale.

Compte tenu des derniers développements et négociations, la mise en place des bases de données AFRICOVER se fera certainement au sein de projets nationaux et sous-régionaux d'information environnementale et d'aide à la décision pour la gestion des ressources, tels que ceux en cours de préparation en Afrique centrale et en Afrique de l'ouest.

Ainsi pour les pays du Bassin du Congo (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République démocratique du Congo et RCA), la Banque mondiale en partenariat avec la FAO, l'Union Européenne et plusieurs agences bilatérales a mis sur pied un projet très important, le PRGIE (15 millions de EUS) où les normes AFRICOVER ont été adoptées pour la préparation des bases de données topographiques et d'occupation du sol.

Pour 15 pays du Sahel et de la zone côtière de l'ouest, les standards AFRICOVER devraient être appliqués dans le cadre de la mises en oeuvre du projet financé par l'Union Européenne (25 millions de EUS) sur l'inventaire et de l'évaluation des ressources naturelles et d'environnement. Un accord de partenariat entre la FAO et cet important projet est en cours de négociation.

Enfin, la FAO a commencé la mise en place de groupes de travail internationaux chargés de la préparation des spécifications et normes techniques du projet pour l'occupation des terres, la géométrie et la topographie et les méthodes techniques à mettre en œuvre. Ces groupes sont composés de plus de 50 experts, de haut niveau de la communauté scientifique internationale où la plupart des pays africains sont représentés.

· Le premier groupe sur l'occupation du sol s'est réuni à Dakar en juillet 1996 et a déjà défini une classification de l'occupation du sol élaborée. Cette classification, indépendante de l'outil de télédétection et de l'échelle de travail, permet la traduction des principales légendes d'occupation du sol utilisés en Afrique. Elle a déjà reçu un large consensus de la part d'un grand nombre de pays africains et de plusieurs importants programmes internationaux, européens et américains. Des discussions ont lieu pour une extension de la classification à un niveau mondial.

· Le second groupe dont est issue le présent rapport a pour charge de définir les spécifications normalisées de géométrie et de cartographie en terme de datum, sphéroïde, projection cartographique, de précision planimétrique et altimétrique, pour tous les pays africains.

Les spécifications de ces groupes ont déjà été adoptées dans le principe par la Neuvième Conférence Africaine de Cartographie en novembre 1996. De plus, des développements sont en cours pour la finalisation et un logiciel très élaboré de cartographie et d'aide à la photo-interprétation "AIMS" incluant les différents étapes de contrôle qualité

Enfin, est actuellement en préparation un manuel résumant toutes les méthodes et procédures techniques qui seront appliqués dans les pays pour la mise en oeuvre du projet AFRICOVER. Ce manuel incluera aussi les résultats de projets pilote réalisés dans différentes conditions environnementales du continent africain.

2. Résume des minutes du séminaire d'Addis Abeba


2.1 Ouverture du séminaire et présentation générale du projet
2.2 Présentation et discussions sur la base géométrique AFRICOVER
2.3 Présentation des participants
2.4 Résumé des travaux des sous-groupes de travail 1 et 2
2.5 Recommandations finales


2.1 Ouverture du séminaire et présentation générale du projet

Le séminaire s'est ouvert par une intervention du Chef de l'ECA/CRSU. Il a introduit M. P.A. Traoré, chargé de mission de la Division des Ressources Naturelles et M. Muftah Unis, Secrétaire Général de l'OACT, président du Séminaire. M. Traoré a été invité à ouvrir le séminaire sous l'égide de la Commission Economique pour l'Afrique et la FAO (cf annexe). M. Traoré a souhaité la bienvenue aux délégués et a remercié la FAO pour sa coopération avec l'ECA dans les projets de développement en Afrique. Il a brièvement résumé le développement du projet AFRICOVER par la FAO depuis 1991. Il a par ailleurs insisté sur l'importance de définir un système géoréférencé de cartographie pour l'Afrique et le développement d'une base de données géographique cohérente établie selon un système cartographique normalisé, ce qui constitue l'un des objectifs principaux du projet AFRICOVER. Après avoir énoncé les principaux points du projet, il a présenté les résultats attendus du présent séminaire à savoir un état des lieux clair de la situation cartographique en Afrique, des méthodes standard de cartographie et de géométrie, des méthodes de préparation de la base de données AFRICOVER, et déclaré la session ouverte.

Le bureau suivant a été élu:

Président:

M, Muftah Unis, OACT

Vice - Président:

M. Dominique Lantieri, FAO

Membre:

M. Mohamed Ait Belaid, CRTS, Maroc

Membre:

M. Orlando Nino-Fluck, CEA

Rapporteur:

M. Martins L. Chodota, RCSSMS, Nairobi

Le projet AFRICOVER a été présenté par M. Lantieri sous l'égide de la FAO (cf résumé précédemment). Il a notamment été rappelé qu'AFRICOVER a pour but de répondre aux besoins d'information communs à tous les systèmes d'information géographiques en Afrique. Une présentation a aussi été faite des objectifs et du mode de fonctionnement des groupes de travail internationaux.

2.2 Présentation et discussions sur la base géométrique AFRICOVER


2.2.1 Etat de la cartographie en Afrique
2.2.2 Spécifications générales proposées au groupe de travail pour la géométrie et la cartographie
2.2.3 Scénarios proposés pour la mise en place de bases de données géoréférencées
2.2.4 Considérations pour la mise en oeuvre des projets AFRICOVER


M. A. Le Guellec, recruté comme consultant pour le groupe de travail, a été invité à présenter le rapport technique préliminaire composé de quatre parties:

 

2.2.1 Etat de la cartographie en Afrique

Une revue a été faite de l'état actuel des systèmes géodésiques, des projections, ellipsoïdes, des échelles, des cartes topographiques rencontrés dans les différents pays africains (cf présentation Partie 2 de ce rapport).

· Discussion

L'assemblée a noté que le résumé présenté par le consultant reflétait un état correct de la cartographie existante en Afrique. Cet état a été approuvé comme base de la discussion sur les spécifications techniques. Cependant, les participants ont précisé que:

(i) La composante verticale du datum n'a pas été mentionnée dans l'exposé.

(ii) Une conversion connue au système WGS84 ne serait applicable que sur 20% du continent.

2.2.2 Spécifications générales proposées au groupe de travail pour la géométrie et la cartographie

· Présentation

Des spécifications de géodésie et de cartographie AFRICOVER ont été proposées pour discussion par le consultant du groupe de travail. Celles-ci concernent:

(i) Le datum de référence WGS84 qui apparaît comme le plus approprié à la cartographie d'AFRICOVER.

(ii) L'ellipsoïde de référence IAG-GRS80 qui a été proposé comme base de projection cartographique car il sert de référence pour la détermination des grilles de référence des satellites d'observation de la terre et est en cohérence avec le système WGS84.

(iii) La projection Mercator Transverse Universelle (UTM) qui a été proposée comme projection standard. Cette projection est largement utilisée en Afrique, utilisable par fuseaux normalisés, transformable en projections locales le cas échéant.

(iv) Les carroyages géographiques standards suivants ont été recommandés:

- 1° x 1° pour le 1:200000. 0,5°x 0.5° pour le 1:100000.
- Une grille UTM de 15' x 15' avec une bordure vide de 1 cm.

(v) Une précision planimétrique de base comprise entre 20 m et 50 m a été proposée comme standard pour les échelles moyennes. Cette précision est cohérente avec la méthodologie et les délais de production des données AFRICOVER.

(vi) Une précision altimétrique qui dépendrait de l'utilisation qui serait faite des MNT et des données de base disponibles, ainsi:

- Les Modèles Numériques de Terrain (MNT) pourraient être utilisés pour corriger les images de satellite des effets du relief, de sorte à atteindre la précision planimétrique souhaitée. Pour la plupart des régions les MNT seront obtenues à partir des bases de données comme la BD NOAA GLOBE, ou à partir des cartes topographiques existantes (150 m de précision altimétrique). Cependant, pour des régions fortement accidentées, des modèles de terrain plus précis (50 à 100 m de précision altimétrique) seraient requis.

- Les MNT serviraient également de référence à des applications thématiques (gestion de bassins versants, analyse des pentes, contrôle de l'érosion, déforestation, etc.). Dans ce cas, un MNT d'une précision altimétrique de 50 m a été proposé.

(vii) Pour la réalisation du fond topographique simplifié, il a été proposé d'inclure les réseaux hydrographiques, les réseaux routiers et ferrés principaux, et éventuellement les courbes de niveau dérivées du MNT.

· Discussion

Le séminaire a pris note de la présentation du consultant et agréé la plupart de ses recommandations tout en apportant de légères modifications et précisions. Plus particulièrement:

(i) Concernant le référentiel géodésique, le DMA a informé l'assemblée qu'un nouveau modèle de géoïde très précis serait bientôt finalisé. Celui-ci pourrait être utilisé pour déterminer des côtes altimétriques de grande précision lors des campagnes GPS des projets AFRICOVER. Par ailleurs, la base ADOS pourrait être utilisée de manière complémentaire avec les nouveaux géoïdes. Le DMA et l'IFAG sont prêts à apporter une assistance pour les campagnes GPS, permettant la prise de réseaux de points GPS fondamentaux.

(ii) Concernant les carroyages géographiques, il a été mentionné l'usage de grilles 1° x 1° au 1:200000 et 1° x 1.5° pour le 1:250000.

(iii) Concernant la précision planimétrique il a été requis que la précision proposée soit ramenée à une valeur entre 50 et 100 m qui est plus compatible avec l'erreur de tracé d'unités thématiques que l'on peut attendre à partir d'images d'une résolution entre 20 et 50 m.

(iv) Concernant la précision altimétrique. il a été mentionné que la précision des bases de données globales disponibles actuellement s'avérait incertaine. Les participants ont insisté sur la nécessité d'utilisation de MNT aussi précis que possible, compatibles avec les échelles de restitution des projets AFRICOVER, et permettant l'utilisation ultérieure pour des applications thématiques. Il a été ainsi défini deux précisions altrimétriques:

- une correspondant à celle du MNT nécessaire pour les corrections géométriques des images satellite et qui est de 100 à 150 m:

- une correspondant à celle du MNT qui seraient requis pour les applications thématiques et qui de préférence serait entre 50 et 100 m.

(v) II a été noté par ailleurs que les standards géométriques proposées pouvaient impliquer des surcoûts dans le budget actuel du projet AFRICOVER Afrique de l'Est. Pour ce projet particulier, il a été suggéré que soit revu le budget de ce projet pour intégrer des remises à niveau géométrique dans certains pays avec le support des organisations nationales concernées.

2.2.3 Scénarios proposés pour la mise en place de bases de données géoréférencées

· Présentation

Quatre scénarios ont été présentés par le consultant:

(i) cas où des cartes topographiques de haute qualité sont disponibles et où les images de satellites sont facilement disponibles.

(ii) cas où la qualité planimétrique des cartes existantes est faible.

(iii) idem que (ii) mais dans des zones de forte dénivelée.

(iv) cas des zones équatoriales ayant un accès limité en images satellites optiques du fait du couvert nuageux permanent.

Pour chacun de ces scénarios, une première réflexion a été apportée sur des considérations opérationnelles pour la mise en place de la base de données AFRICOVER. Dans ce contexte, diverses techniques ont été exposées comme celle de la spatiotriangulation des images satellite optique ou radar, les possibilités de création de MNT à partir des cartes existantes, des images de satellite et/ou de campagnes de GPS.

· Discussion

L'assemblée a pris note de ces considérations et a soulevé les points suivants:

(i) Les cas des pays où toutes les bornes géodésiques avaient été détruites.
(ii) L'utilisation de l'imagerie radar dans la zone intertropicale.

Il a été décidé que l'ensemble des considérations techniques sur la mise en place opérationnelle serait discuté et finalisé lors de la réunion de sous-groupes de travail portant respectivement sur la géométrie et sur l'établissement du fond topographique simplifié (cf Partie 2).

 

2.2.4 Considérations pour la mise en oeuvre des projets AFRICOVER

· Présentation

Cette partie de l'exposé a eu pour objet de présenter les conditions de faisabilité opérationnelle des projets AFRICOVER, de discuter la participation des pays au niveau régional et sous-régional et de détailler les activités concernant la préparation du fond topographique simplifié.

Les besoins en assistance technique ont été évoqués. Ces besoins comprendraient la formation sur site ou à l'extérieur, et la sous-traitance par des prestataires spécialisés (triangulation spatiale, prétraitement géométriques complexes, la corrélation automatique d'images stéréo...).

· Discussion

Des commentaires ont été apportés quant aux besoins en formation des capacités africaines, ainsi que le rôle des centres régionaux de cartographie et de télédétection.

2.3 Présentation des participants


2.3.1 Présentation du système russe SPIN CONTROL
2.3.2 Présentation des activités cartographiques au Zimbabwe
2.3.3 Présentation des activités cartographiques en Tunisie


Quelques brèves présentations ont été faites par les experts de Russie, du Zimbabwe, de France et de Tunisie.

 

2.3.1 Présentation du système russe SPIN CONTROL

L'expert russe a présenté le système SPIN CONTROL qui utilise les caméras KVR 1000 ou TK350. Un système de télémesure par positionnement Doppler et laser permet de fournir des images d'une précision planimétrique de 10 m. Le positionnement planimétrique des images pourrait permettre de remplacer les techniques de prise de points d'appui au sol. La caméra TK350 a une résolution de 10 m sur une fauchée de 200 x 300 km. La caméra KVR 1000 fournit quant à elle une résolution au sol de 2 m sur une fauchée de 40 x 40 km. Les deux types d'images peuvent être utilisées en stéréoscopie. L'expert a proposé de tester ces images pour la réalisation de corrections géométriques d'images LANDSAT TM comme alternative aux méthodes pour la prises de points d'appui sur les zones difficile d'accès en particulier. L'expert a indiqué que le système pouvait être mis à la disposition du projet.

Après une discussion, l'assemblée a recommandé que des tests soient ultérieurement effectués, plus particulièrement sur la relation entre le système géodésique utilisé par le satellite russe et le WGS84, ainsi que sur la précision planimétrique du système.

 

2.3.2 Présentation des activités cartographiques au Zimbabwe

Pendant la discussion, il a été suggéré que le Zimbabwe suive l'exemple Sud Africain pour la conversion des produits géographiques dans les normes d'occupation du sol établies par AFRICOVER. A ce propos, la FAO a informé l'assemblée que des discussions étaient en cours avec les pays de la SADC, incluant le Zimbabwe pour démarrer le projet AFRICOVER.

 

2.3.3 Présentation des activités cartographiques en Tunisie

La première présentation a été faite par l'expert tunisien. Il a exposé successivement les principales bases de données thématiques récemment mises en oeuvre, et précisé que les projets SIG seraient réalisées selon un seul et même référentiel géodésique national.

La seconde présentation a été effectuée par l'expert français qui a présenté le projet SAIDE, mis en œuvre conjointement avec l'Agence nationale pour la protection de l'environnement - ANPE - sur un financement de l'Union Européenne. L'objet de ce projet est de créer un système de décision environnemental national, plus particulièrement axé sur la gestion des zones côtières.

L'expert du DMA a informé l'assemblée que l'Organisation Cartographique Tunisienne prévoyait d'établir le système WGS84 en Tunisie, mais qu'il n'avait pas eu connaissance de l'existence du projet SAIDE. La FAO a remarqué qu'il existait un manque de coordination entre les différents projets nationaux dans le même pays et que ceci illustrait la justification des objectifs normatifs du projet AFRICOVER.

2.4 Résumé des travaux des sous-groupes de travail 1 et 2

Le séminaire a ensuite procédé à la partition de deux sous-groupes de travail:

Le sous-groupe 1 a détaillé et finalisé les spécifications discutées auparavant au cours de la session plénière, concernant: Datums géodésiques et réseaux, ellipsoïdes, projections, grilles synoptiques, niveaux de précision planimétriques et altimétriques. Le groupe a par ailleurs finalisé les méthodes techniques, les temps et coûts impartis selon plusieurs scénarios prenant en compte les différents cas de figure observés au cours de la session plénière.

Le sous-groupe 2 a défini les ensembles minima d'entités à inclure dans le fond topographique simplifié. Des termes de référence ont également été établis pour les projets pilotes, en particulier pour la préparation des fonds topographiques simplifiés. Il a été par ailleurs recommandé que les résultats devraient comparer l'utilisation de diverses sources d'images de satellites à des résolutions variées, comprises entre 5 et 30 m, selon le densité démographique et qu'un test soit effectué en zone équatoriale à partir de données radar. Il a également été recommandé d'expérimenter les techniques possibles visant à réduire la prise de points d'appui au sol pour les corrections géométriques, telles que l'utilisation des images russes ou des techniques de spatiotriangulation.

2.5 Recommandations finales

L'assemblée a exprimé sa satisfaction en les résultats obtenus et sur le consensus agréé pour l'établissement des normes standards sur les spécifications de géométrie AFRICOVER. Finalement, le séminaire a émis les recommandations finales suivantes:

(i) Le bureau, le groupe de travail et les organisateurs finaliseront la publication du rapport du séminaire qui comprendra, en plus des actes, une partie technique élaborée sur les spécification de géométrie.

(ii) Les spécifications d'AFRICOVER seront présentées pour la 9ème Conférence Régionale de Cartographie pour l'Afrique de l'ONU, à la CEA.

(iii) La Conférence de Cartographie pourrait rédiger ultérieurement les principes d'une résolution invitant les gouvernement africains à soutenir les spécifications du projet AFRICOVER.

(iv) Chaque Etat membre africain sera sollicité pour exprimer son engagement concernant les spécifications d'AFRICOVER et pour fournir les informations nécessaires sur ses capacités et les données existantes disponibles pour la mise en œuvre des projets. Les capacités requises incluent les ressources humaines et en équipements (récepteurs GPS, informatique...). Il a aussi été requis que les pays mettent à disposition du projet leurs données géodésiques, et les cartes et données satellites déjà disponibles au niveau national.

(v) Les pays membres donneront dès que possible leur accord pour la mise en œuvre des projets pilotes.

(vi) La FAO, la CEA et l'OACT s'emploieront à mobiliser les fonds nécessaires pour la mise en place du programme AFRICOVER dans les pays africains, en particulier en soutenant fermement le projet auprès des bailleurs de fonds et agences internationales concernées par le développement durable en Afrique.

Annexes du séminaire


Annexe 1 - Discours d'ouverture
Annexe 2 - Programme du séminaire
Annexe 3 - Liste des participants


Annexe 1 - Discours d'ouverture

Prononcé par Monsieur P.A. Traore, en Charge du Département des Ressources Naturelles (CEA) au nom de la FAO et de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA)

Chers participants et collègues,

Mesdames, Messieurs,

J'ai l'immense plaisir d'inaugurer la première conférence du Groupe de Travail AFRICOVER Sur la Géométrie et la Cartographie, et le privilège d'adresser quelques premiers commentaires au nom de la FAO et de l'ECA.

Avant de commencer, je désire donner la bienvenue à tous ceux qui sont parmi nous, au siège de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique, à Addis Abeba.

En tant que branche régionale des Nations Unies responsable des études sur les politiques et les stratégies pour le développement socio-économique de l'Afrique, nous sommes heureux d'accueillir en ces lieux cette importante rencontre. Nous nous engageons à part entière à soutenir les décisions qui s'ensuivront.

Comme vous le savez, l'ECA s'est associée à la FAO dans le programme AFRICOVER dès 1991, lorsqu'une première ébauche du projet a été présentée au Interagency Meeting on Space Applications tenu à Genève. Le projet a pu suivre son cours, et en juillet 1994, l'ECA a eu l'honneur d'accueillir la première rencontre de consultation technique, qui a permis de lancer le projet. C'est à cette occasion qu'AFRICOVER, qui n'était encore qu'une tentative de projet a été approuvé par un comité international d'experts représentant huit pays africains, dix organisations sous-régionales, quatre organisations des Nations Unies et dix-neuf institutions nationales et internationales.

Je voudrais, à présent, remercier la FAO qui a renouvelé sa confiance en notre organisation en associant la Division des Ressources Naturelles à la préparation de cette première rencontre du Groupe de Travail sur la géométrie et la cartographie. Je désire également féliciter l'équipe de la FAO chargée de la préparation du projet, pour ses remarquables efforts de création, de financement et d'organisation. Au cours de cette dernière décennie, AFRICOVER est devenu l'une des initiatives africaines les plus importantes et ambitieuses dans le domaine de la cartographie et de la technologie d'information en ressources naturelles.

Je veux tout particulièrement vous exprimer notre profonde reconnaissance pour l'excellent travail que vous avez accompli avec cet important Groupe de Travail en prenant à coeur de définir les normes et les standards d'une cartographie unifiée de l'Afrique.

Le développement économique de l'Afrique dépend en grande partie de réseaux complets et précis car ils permettent d'offrir le cadre pour aboutir à une cartographie fiable des ressources naturelles et de l'environnement. Toutefois, dans beaucoup de régions de l'Afrique, comme c'est souvent le cas dans d'autres pays en voie de développement, les réseaux géodésiques présentent de nombreuses imperfections, aussi bien du point de vue de la précision que de la qualité et qui sont la source de nombreux problèmes cartographiques au niveau des projets. En particulier, les projets multinationaux qui couvrent plusieurs pays ne pouvant être planifiés et mis en oeuvre d'un point de vue économique, donneront suite à des transformations de coordination compliquées et nécessiteront d'une nouvelle cartographie.

Il arrivera que l'établissement et l'utilisation de bases de données sous-régionales, tout comme l'intégration de différentes bases de données référencées dans le Système d'Informations Géographiques (SIG), se heurtent à des problèmes qu'il ne sera pas toujours possible de résoudre. C'est là quelque chose de particulièrement inquiétant, étant donné que le SIG est en train de devenir un instrument essentiel dans la planification et dans la gestion des ressources.

Cette question de standardisation de la référence géométrique cartographique n'est pas nouvelle en Afrique. Même en 1949, la conférence scientifique africaine de Johannesburg avait fixé parmi ses priorités, d'étudier la possibilité d'harmoniser et de standardiser certaines données cartographiques comme l'ellipsoïde, le système de projection, les formats des feuilles, les échelles, les signes conventionnels et les transcriptions de toponymie. La conférence de Johannesburg donna suite à une rencontre entre experts dans le domaine de l'étude de la cartographie, tenue à Bukavu (Zaire) en septembre 1953. Toutes les observations faites lors de ces rencontres ont certainement mis l'accent sur certaines des différences, mais les objectifs n'ont jamais été atteints.

Cette question a été, par la suite, soulevée pratiquement à chaque Conférence Cartographique Régionale des Nations Unies pour l'Afrique, ce qui a mené à un nombre considérable d'initiatives et d'études réalisées par un grand nombre d'organisations, telles que l'Association de Cartographie Africaine qui a maintenant été reprise par l'Organisation Africaine de Cartographie et de Télédétection, et en particulier par l'Association de Géodésie Africaine qui a mené à bien l'extraordinaire Projet ADOS sous la protection de l'Association Internationale de Géodésie.

Il n'est donc pas surprenant que la rencontre de consultation technique AFRICOVER ait comme priorité la nécessité de mettre sur pied un Groupe de Travail qui s'occupe de cette standardisation cartographique et qui fournisse des recommandations concrètes et pratiques.

Il semble nécessaire de rappeler brièvement que la préparation des produits AFRICOVER repose essentiellement sur des données de télédétection et sur des techniques de systèmes d'information géographique (SIG), mais que les données disponibles dans les différents pays seront utilisées le plus possible. Les bases de données d'occupation du sol seront principalement extraites de l'interprétation visuelle d'images satellite récentes à haute résolution, numériquement améliorées. Ceci se fera conformément à un système de classification homogénéisé et hiérarchique dont la conception est actuellement en cours de finalisation par un groupe de travail international qui s'est réuni au Sénégal en juillet dernier. Les résultats accomplis par ce groupe de travail ont été couronnés de succès et ils pourraient devenir le standard pour un système global de classification d'occupation du sol! Le référentiel géographique ou les bases de données cartographiques, qui sont au coeur-même de la rencontre, devraient être dérivés, en principe, de l'ensemble de cartes topographiques disponibles, de documents de télédétection et de relevés de terrain géoréférencés avec des GPS. On devra définir les spécifications détaillées et les principales techniques qui doivent être appliquées, en tenant compte des inégalités géométriques de la cartographie du continent africain. J'ose escompter que le travail de ce groupe connaîtra le même succès que celui de Dakar.

Je voudrais conclure en récapitulant les résultats espérés de ce séminaire:

1. Une image claire et synthétique du statut de cartographie dans les pays africains, en tenant compte de tous les paramètres pertinents: disponibilité, échelle et couverture du sol, précision, fiabilité, état complet et mise à jour, système de référence, et autres.

2. La disposition de normes et de standards pour la préparation de la base de données topographiques AFRICOVER: ainsi, le Groupe de Travail devra définir les éléments qui méritent d'être retenus, leurs valeurs et le processus de standardisation. Des exemples de ces éléments sont le sphéroïde, les systèmes de projection, la précision planimétrique et altimétrique, le contenu, le type et la description des éléments qui doivent être inscrits, les formats, etc.

3. Les méthodes et les procédures pour la préparation des bases de données AFRICOVER conformément aux différentes références cartographiques. A ce propos, on devrait s'attendre à ce que le séminaire identifie pour chaque situation, les opérations principales qui doivent être exécutées, en incluant autant que possible, les bilans de travail et de planification et les procédures de contrôle de qualité. Le Groupe de Travail devra également examiner le rôle de l'expertise nationale et internationale requise.

4. Pour finir, nous comptons sur des recommandations nettes et concrètes en matière d'actions de suivi, afin de garantir que les recommandations techniques faites au cours de ce séminaire soient mises en oeuvre. Parmi celles-ci pourraient figurer des études faites en bureau, des études-pilote dans les pays, l'introduction de logiciels, et des procédures de validation à un niveau institutionnel et technique au sein d'institutions clé et dans les pays africains. Nous nous attendons également à recevoir des propositions concernant les rôles respectifs des organisations internationales, régionales et nationales dans le processus de normalisation requis pour l'établissement de bases de données topographiques AFRICOVER.

Chers invités et collègues, la tâche que vous avez devant vous est loin d'être facile, mais je suis persuadé que vous appréciez le défi. Je vous souhaite beaucoup de réussite à ce séminaire.

Au nom de la FAO et de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), j'ai le plaisir d'inaugurer cette conférence.

Merci.

Annexe 2 - Programme du séminaire

Lundi, 23 septembre

Matin:

08.30-09.30

Inscriptions

09.30-10.00

1.

Bienvenue adressée par l'ECA et l'OACT

09.15-09.30

2.

Choix du Bureau. Préparation du Programme

09.30-09.50

3.

Présentation d'AFRICOVER et du rôle des Groupes de Travail,

09.50-10.20

4.

Présentation du rapport technique préliminaire




4.1 Contexte et objectifs




4.2 Définitions fondamentales

10.20-10.40

Pause café

10.40-13.00



4.3 Examen du statut de la cartographie en Afrique




4.4 Proposition des spécifications cartographiques AFRICOVER




4.5 Scénario suggéré pour l'établissement de bases de données cartographiques AFRICOVER




4.6 Conclusions

Après-midi:

14.30-15.15

5.

Présentation des participants (max. 15 min. chacun)

14.15-16.00

6.

Discussion sur les concepts et les procédés concernant la proposition de géométrie pour la géométrie du projet AFRICOVER



- Discussion générale



- Synthèse des thèmes qui doivent être abordés en détail

16.00-16.20

Pause café

16.40-17.00


- Organisation des sous-groupes de travail en vue d'une discussion approfondie des sujets proposés

17.00-18.00


- Première session des sous-groupes de travail:




sous-groupe 1: réseau géodésique et géométrie




sous-groupe 2: mise à jour des éléments topographiques, mise en place des projets-pilote

Mardi, 24 septembre

Matin:

08.30-09.30

7.

- Deuxième session des sous-groupes de travail

09.30-10.00

8.

- Compte rendu des débats menés par les sous-groupes de travail

10.00-10.30

Pause café


10.30-11.30

9.

- Troisième session des sous-groupes de travail

11.30-12.30

10.

- Présentation des résultats et discussion générale

Après-midi:

14.00-16.00

11.

- Quatrième session des sous-groupes de travail

16.00-16.30

Pause café


16.30-18.00

12.

- Discussion générale et suggestions

Mercredi, 25 septembre

Matin:

08.30-10.20

13.

Formulation de termes de référence pour l'établissement du système géographique de référence AFRICOVER: phases techniques, plan de travail, bilan, assistance extérieure.

10.20-10.40

Pause café


10.40-11.30

14.

Continuation du thème précédent

11.30-12.30

15.

Termes de référence du projet pilote requis pour tester les recommandations et formulation des actions de suivi

Après-midi:

14.00-16.40

16.

Projet de résolutions et recommandations sur le séminaire

16.40-17.00

Pause café


17.00-17.50

17.

Présentation, discussion et finalisation des résolutions et des recommandations

17.50-18.10

18.

Conclusion.

Annexe 3 - Liste des participants

NOM

ORGANISATION

PAYS

TELEPHONE/FAX/EMAIL

Unis, M.

Organisation africaine de la cartographie et de télédétection (OACT)

Algérie

Tél.: 2132777938
Fax.: 2132777934

Toutin, T.

Centre Canadien de télédétection (CCRS)

Canada

Tél.: 16139471293
Fax.: 16139471385
Email: [email protected]

Séverin, M'Bra Kouadio

Centre National de télédéctection et d'information géographique (CNTIG)

Côte d'Ivoire

Tél.: 225640304
Fax,: 225640306
Email: [email protected]

Fatouh, M. Hawela

Soil and Water Research Institute

Egypte

Tél.: 202348904
Fax.: 20284880/716331

Kumar, M.

Defence Mapping Agency (DMA)

Etats-Unis d'Amérique

Tél.: 17032758672
Fax.: 17032758465
Email: [email protected]

Genta, Z.

Ethiopia Mapping Authority

Ethiopie

Tél.: 2511518445
Fax.: 2511515189
Télex: 21140 MAPET

Traoré, P.A.

Chargé de la Divisions des Ressources Naturelles (CEA)

Ethiopie

Tél.: 2511515832
Fax.: 2511514416

Nino Fluck, O.

Cartographie et télédétection (CEA)

Ethiopie

Tél.: 2511510275
Fax.: 2511514416

Guilaid, A.

Cartographie et télédétection (CEA)

Ethiopie

Tél.: 2511510275
Fax.: 2511514416

Le Guellec, A.

Institut Géographique National, IGN FI

France

Tél.: 33142345656
Fax.: 33142345651
Email: [email protected]

Cannizzaro, G.

FAO; Projet Afrique de l'Est AFRICOVER

Italie


Di Gregorio, A.

FAO; Projet Afrique de l'Est AFRICOVER

Italie


Lantieri, D.

Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (OAA/FAO)

Italie

Tél.: 39657053295
Fax.: 39657055731
Email: [email protected]

Latham, J.

Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (OAA/FAO)

Italie

Tél.: 39657054026
Fax.: 39657055731
Email: [email protected]

Chodota, M.W.L.

Regional Centre for Services in Surveying, Mapping and Remote Sensing (RCSSMRS)

Kenya

Tél.: 2542803320
Fax.: 2542802767

Aid Belaid, Mohamed

Centre Royal de télédétection

Maroc

Tél.: 212776305/776306
Fax.: 212776300

Dei Ilonga, M.

Institut Géographique de la RDC

République Démocratique du Congo (RDC)


Lavrov, V.

Russia Sovinformsputnic

Russie

Tél.: 70959430157
Fax.: 75019430585

Minant, C.

Ministère des Travaux Publics et de l'Energie

Rwanda

Tél.: 2505771

Ndong, Y.

Direction des Travaux, Géographiques et Cartographiques

Sénégal

Tél.: 221321181 Fax.: 221238279

Elhag-Musa, B.M.

Sudan Survey Department

Soudan

Tél.: 776941/771659
Fax.: 780308 or 774058

Masele, Zabron Y.

Directeur de la Cartographie

Tanzanie

Tél.: 2555123735
Fax.: 2555123735
Télex: 21894

Laaribi, A.

Ministère du Développement Economique

Tunisie

Tél.: 2161354339
Fax.: 2161351666

Okia, Y.

Surveys and Mapping Department

Ouganda

Tél.: 25642231020
Fax.: 25642235856/258708

Buka, L.T.

Department of the Surveyor-General, Ministry of Lands, Agriculture and Rural SetTélement

Zimbabwe

Tél.: 2634794545
Fax.: 2634794540


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