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Perspectives de l'AlimentationSystème Mondial d'Information et d'Alerte Rapide sur l'Alimentation et l'Agriculture |
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Les dernières informations reçues confirment,
pour 1999, une production céréalière supérieure
à la moyenne, soit 1 866 millions de tonnes (y compris
le riz usiné). Cependant, à un tel niveau, la production demeurerait
inférieure aux besoins prévus de consommation pour 1999/2000,
si bien qu'il faudrait prélever sur les réserves, qui ont augmenté
au cours des trois dernières années.
Les crises alimentaires persistent dans de nombreux pays, dans le monde entier. Elles sont principalement dues aux catastrophes naturelles, aux troubles intérieurs et aux crises économiques. Selon les estimations, 52 millions de personnes seraient aujourd'hui menacées par des pénuries alimentaires d'intensité variable dans 35 pays de la planète (voir page 6). Les échanges mondiaux de céréales en 1999/2000 sont estimés à 221 millions de tonnes, soit une augmentation de 8 millions de tonnes ou de près de 4 pour cent par rapport à la campagne précédente. La plus grosse part de cette augmentation devrait concerner le blé et les céréales secondaires, tandis que l'on prévoit pour l'instant un volume pratiquement inchangé des importations de riz. L'affaiblissement des cours internationaux des céréales s'est poursuivi depuis le mois de septembre, par suite principalement des bonnes récoltes rentrées. Le prix du blé et des céréales secondaires demeure inférieur aux cours d'il y a un an, et l'indice FAO des prix d'exportation du riz affichait, au mois d'octobre, sa moyenne la plus basse des cinq dernières années. La production et la consommation mondiales de manioc devraient, selon les prévisions, augmenter en 1999. En dépit de prévisions faisant état d'une reprise partielle des échanges internationaux de manioc, après la récession de 1998, la demande reste généralement atone et les cours mondiaux du manioc sont au plus bas. Les prix internationaux des produits laitiers pourraient connaître un raffermissement modéré pendant le reste de 1999 et les premiers mois de l'an 2000, par suite du faible volume des réserves maintenues dans la plupart des pays exportateurs, conjugué à une demande soutenue d'importations. Les cours mondiaux du sucre ont chuté, début 1999, à leur niveau le plus bas depuis 13 ans sous l'effet d'une offre très abondante, et l'on prévoit qu'ils resteront faibles pendant les derniers mois de 1999. Selon les premières estimations de la FAO, la production mondiale dépassera encore la consommation en 1999-2000, pour la sixième année consécutive, avec comme corollaire la poursuite de l'augmentation des stocks. |
