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Allocution de Monsieur le Ministre de l'Education nationale

Excellences, Messieurs les représentants des organisations de coopération bilatérale et multilatérale,
Monsieur le Recteur de l'Université nationale du Bénin,
Monsieur le Doyen de la Faculté des sciences agronomiques,
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Chers séminaristes.

PERMETTEZ-MOI TOUT D'ABORD, au nom du Gouvernement béninois, des autorités de la Faculté des sciences agronomiques, coorganisateurs du présent séminaire, et en mon nom propre, de vous souhaiter la bienvenue à Cotonou et de vous remercier par la même occasion de l'intérêt tout particulier que vous portez au thème de cet important séminaire sur la production et la valorisation du maïs au niveau villageois en Afrique de l'Ouest.

Votre présence ici est sans aucun doute la manifestation de votre volonté réelle de contribuer à atteindre l'un des objectifs prioritaires que nos gouvernements se sont fixés, à savoir la sécurité alimentaire.

En tout cas, le Bénin, où le maïs constitue près des deux tiers de la production céréalière et qui, de surcroît, se trouve être parmi les pays grands consommateurs de maïs de la région africaine, ne peut que se réjouir doublement de pouvoir abriter ce séminaire. La capacité d'adaptation de cette céréale à différentes zones écologiques et la diversité des formes traditionnelles de consommation développées chez nous ont beaucoup contribué à son adoption comme base de l'alimentation par la majorité de notre population.

Naturellement, d'autres pays africains, notamment ceux de la zone côtière et humide, ont emboîté le pas au Bénin en renforçant leur production et leur consommation de maïs au cours de ces dernières années. Il faut signaler que les pays soudano-sahéliens ne sont pas restés indifférents à cette situation.

Tout prouve aujourd'hui que la capacité d'adaptation du maïs à des agrosystèmes très variés, son importance en tant que source de revenu et d'emplois pour les petits producteurs ruraux, les commerçants et les vendeuses d'aliments, et la place qu'il occupe dans l'alimentation de nombreuses populations urbaines africaines, constituent des atouts majeurs pour le développement de cette céréale dans nos pays.

Nous devons reconnaître cependant que beaucoup de problèmes se posent pour la promotion de cette culture. Ils sont d'ordre technique et socio-économique et comprennent en particulier: le caractère rudimentaire et peu productif des méthodes culturales, les problèmes de stockage, de conservation et de transformation, les questions de débouchés, etc.

Heureusement, les acquis de la recherche et les expériences menées par les agriculteurs eux-mêmes montrent que le maïs, dans certaines conditions, peut connaître un développement notable et contribuer à la prospérité des paysans.

A notre sens, le présent séminaire régional, qui regroupe, outre les experts et chercheurs de la FAO, du CIRAD et de la Faculté des sciences agronomiques de l'Université nationale du Bénin (FSA/UNB), différents cadres et techniciens du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte-d'Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Sénégal et du Togo, doit permettre:

A cet effet, vous avez décidé d'approfondir différents sujets tels que:

J'ose espérer que toutes les discussions que vous aurez sur ces différentes questions vous permettront de trouver des approches de solutions aux problèmes liés au développement du maïs dans chacun de nos pays.

C'est le lieu de remercier publiquement et sincèrement la FAO et le CIRAD pour toute leur sollicitude et saluer par la même occasion tous leurs représentants ici présents.

Mesdames, Messieurs, chers séminaristes, je vous invite à tout mettre en œuvre pour que les résultats de vos échanges et discussions soient à la mesure des attentes de nos populations.

En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le séminaire régional sur «La production et la valorisation du maïs à l'échelon villageois en Afrique de l'Ouest».

Je vous remercie.


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