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Le maïs dans les systèmes de production du sud du Mali: historique et perspectives

Bino TEME, avec la collaboration de Ousmane SANOGO et Duncan BOUGHTON
IIER, Bamako, Mali
Michigan State University, Etats-Unis

Résumé. Le maïs est une culture à haute potentialité et permet de résoudre les problèmes de déficit vivrier si elle est bien conduite. Convaincues de ces données, les autorités maliennes ont décidé de promouvoir la production du maïs dans le sud du Mali au cours des années 70. Ainsi, des paquets technologiques issus de la recherche agronomique, accompagnés d'un système de crédit, ont été proposés aux agriculteurs. Des dispositions ont également été prises pour acheter les surplus de production auprès des producteurs. Ces actions ont eu pour conséquence l'accroissement de la production, aussi bien par l'accroissement des superficies que par les rendements (qui sont passés de 2 000 kg/ha à 3 000 kg/ha). Mais, avec la libéralisation du commerce des céréales, ce processus s'est désorganisé. L'objet de nos propos est de mettre en relief comment les agriculteurs ont réagi, à travers leurs systèmes de production, à ces différentes mesures, et comment la place du maïs a évolué, dans les systèmes de culture comme dans le fonctionnement global des exploitations. A ce propos, force est de remarquer que la sécurité de l'approvisionnement en intrants par le biais du crédit et les facilités d'écoulement de la production ont amené les paysans à adopter la culture intensive du maïs. Avec la libéralisation du commerce des céréales, le marché est devenu incertain et les risques encourus sont devenus importants. Ces différents aléas ont fait naître chez les agriculteurs des stratégies adaptatives qui s'apparentent à un repli sur soi-même, à une recherche de sécurité alimentaire. Ainsi, de culture de soudure, le maïs est devenu culture commerciale pour devenir à nouveau culture de soudure. Après une revue des différentes stratégies paysannes, une analyse des contraintes de développement est présentée. Celles-ci concernent dans une large mesure le volet consommation-transformation de la filière maïs Des propositions concrètes sont faites en fin de parcours pour relancer la production du maïs dans le sud du Mali.

Abstract. Maize, if well cropped, has high potentials that can help in solving food shortages. Based on this data the Malian authorities decided in the 70's to promote maize production in southern Mali. Different technological packages from research and a credit system were proposed to farmers. Policies were adopted to purchase maize surplus at the producer's level. As a result of these actions, there has been an increase in maize production due-to both an increase in cultivated area and in maize yield (which has gone up from 2000 kg/ha to 3000 kg/ha). However, with the liberalization of cereal markets, this process has become disorganized. Our purpose is to explain, considering the circumstances, farmer's reactions throughout the farming process, maize in the cropping pattern, and the role of maize in the functioning of the whole farming system. Thus, it was observed that the security in input provision through a credit system and marketing facilities has led farmers to move toward maize intensification. Due to cereal market liberalization there was uncertainty and a bigger risk. Due to these uncertainties new adaptive strategies, close to food security strategies, were used by farmers. Thus, maize moved from being a stopgap crop (food shortage period just before harvest) to a cash crop and then back again to its former position. After a review of different farming strategies, development constraints are presented. These cover the maize subsector, its consumption and its transformation. Finally, concrete propositions are made to relance maize production in southern Mali.

Les actions de développement menées par la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT) au cours des années 70 en faveur du maïs ont eu pour conséquence l'accroissement de la production et de la productivité de cette culture. Cette situation a découlé de l'adoption massive par les paysans de la culture intensive du maïs Mais ce regain de vitalité s'est estompé rapidement avec la libéralisation du commerce des céréales. Le rendement a baissé considérablement et les paysans ont tendance à revenir depuis cette époque au mode traditionnel de production du maïs. Que s'est-il passé? Pourquoi la dynamique de développement n'a-t-elle pas pu être maintenue? Que faire pour relancer à nouveau la production du maïs? Telles sont les questions que nous nous proposons d'aborder dans la présente communication.

L'évolution de la culture du maïs

La situation avant 1970

Avant les années 70, la culture du maïs occupait une place négligeable en terme de superficie. Mais la culture était connue et pratiquée par les exploitations agricoles dans les différentes zones du pays. Les superficies en zone sud du Mali étaient plus importantes, en raison des conditions climatiques plus favorables. Les cercles de Kadiolo et de Yanfolila par exemple sont assez bien connus pour la place accordée au maïs dans les systèmes de culture (30 à 50 % des surfaces emblavées sont consacrées au maïs). La production de maïs était surtout destinée à l'autoconsommation et jouait un rôle important pendant la période de soudure. En effet, les variétés précoces de maïs arrivent à maturité au cours de la période août-septembre, qui correspond à la soudure en milieu rural. Cette période se caractérise par la réduction des stocks vivriers, et l'arrivée de nouvelles récoltes apporte une solution aux problèmes alimentaires que connaissent la plupart des exploitations agricoles. Le maïs occupait ainsi une place stratégique de culture de soudure avec d'autres cultures non céréalières comme le vouandzou, le niébé, qui permettaient aux ménages de varier leur alimentation et d'obtenir un certain équilibre nutritionnel.

Les variétés utilisées étaient traditionnelles, peu productives, mais très adaptées aux milieux édaphiques et socio-économiques.

Les champs de maïs étaient de taille modeste, situés aux abords immédiats des villages. Ces champs, appelés champs de case, ont la particularité d'être toujours fertilisés à partir des ordures ménagères ou des déjections d'animaux domestiques. C'est pourquoi ils ne sont pas soumis au cycle de jachère, et leur exploitation est ininterrompue.

La culture du maïs en champs de case, pratique courante de nos jours, permet à la fois de satisfaire les besoins en fertilisants de cette culture, qui sont de loin supérieurs àceux des autres céréales, et les besoins de surveillance assidue qu'exigent les cultures de soudure, soumises à des attaques de toutes sortes (oiseaux, animaux domestiques, jeunes délinquants des villages) à l'approche de la maturité.

De 1970 à 1985

Cette période se caractérise par des actions concrètes en faveur de la promotion de la culture du maïs. L'action maïs a été lancée dès 1972 et accélérée en 1976 avec le projet Mali-sud I, intensifiée à partir de 1980 avec le volet maïs du projet FAC-CCCE (ANCEY, 1983).

Ces actions répondaient à la situation de déficit céréalier que connaissait le pays, faisant suite aux périodes de sécheresse aux alentours de 1970. Le projet maïs a ainsi vu le jour dans la zone CMDT pour remédier au déficit céréalier chronique que connaissait le pays. Ainsi, la CMDT a mené des actions de vulgarisation appropriées en proposant aux paysans de nouvelles variétés et des intrants pour mener la culture intensive du maïs. Parallèlement à cette action de vulgarisation, la commercialisation était assurée par la CMDT pour le compte de l'Office des produits agricoles du Mali (OPAM). Le prix au producteur était garanti.

La combinaison de ces deux actions a eu pour conséquence une adoption massive de cette culture par les paysans de la zone. Les superficies ont connu une constante augmentation avec une bonne adoption des intrants biochimiques que la CMDT offrait à crédit.

En comparant la situation en zone CMDT à celle de la zone Office haute vallée du Niger (OHVN) voisine, l'évolution des superficies est nettement différente. Dans la seconde zone, les superficies sont stationnaires de 1980 à 1990, comme le montre la figure 1. Cela s'explique par le fait que la zone OHVN n'a pas bénéficié des mêmes actions sur le maïs.

Une analyse des exploitations montre que l'adoption massive de la culture du maïs a été possible grâce au niveau d'équipement des exploitations. En effet, près de 80 % des exploitations sont équipées en matériel de culture attelée. Cela a certainement permis l'exécution en temps opportun des opérations culturales.

Le système cultural a également subi un certain changement. Le maïs, suivant les conseils de l'encadre ment, venait en tête de rotation, à l'image du coton qui se trouvait ainsi fortement concurrencé dans son rôle de culture motrice. Les rendements ont égale ment augmenté (figure 2), passant de 2 t/ha en 1978-1979, à 3 t/ha en 1981-1982 (ANCEY, 1983).

De 1986 à nos jours

A partir de 1986, on a assisté au retrait de l'OPAM du processus de commercialisation et le prix au producteur a chuté de façon drastique. Des prix de 10 FCFA/kg ont été enregistrés dans la région CMDT de Bougouni en 1993. Les crédits intrants pour le maïs ont également été supprimés, la CMDT n'étant plus sûre de pouvoir les récupérer en temps opportun.

Devant cette situation, les paysans, désemparés dans un premier temps (diminution des superficies en 1987), ont dû adopter au fil des années des stratégies d'adaptation aux réalités du marché.

Abandon du maïs en tête de rotation

La première réaction des paysans a été de minimiser les coûts de production monétaires. Ainsi, la pratique de la culture du maïs en tête de rotation a été abandonnée. Le maïs est cultivé après le coton dans le système de culture et bénéficie ainsi des arrière-effets de la culture cotonnière.

Fertilisation minérale minimale

Avec la suppression des crédits intrants, les paysans appliquent des doses minimales en engrais minéraux mais complètent par la fumure organique. Toutes choses qui permettent de réduire les coûts monétaires.

Développement de l'association mil-maïs

Il s'agit certes d'une pratique traditionnelle en zone sud du Mali. Mais avec les problèmes cités ci-dessus, la tendance à la pratique de la culture associée est plus forte. Les paysans de certaines localités, comme Kadiolo, ont même développé des pratiques très adaptées à leur situation en faisant le repiquage du mil sur les parcelles de maïs après le deuxième sarclage.

Cela permet du même coup de résoudre du coup les problèmes de la mécanisation des cultures associées (mil-maïs) dans l'arrangement spatial préconisé par la recherche. il s'agit en fait d'une forme de culture de relais et il n'y a pas d'opération culturale mécanisée pendant la phase de coexistence des deux cultures.

Choix des variétés

Les variétés n'ont pas les mêmes comportements selon que le paysan respecte ou non les doses d'engrais recommandées. Ainsi, les variétés rustiques, c'est-à-dire celles qui tolèrent les pratiques paysannes, sont adoptées par les paysans (exemple de la variété TZESR-W).

La précocité intervient également dans les stratégies de commercialisation (déstockage des anciennes récoltes de mil ou de sorgho après maturation du maïs). Ces variétés rustiques de plus en plus recherchées sont de couleur blanche.

Extension des surfaces cultivées

Les paysans cherchent à augmenter la production par l'augmentation des surfaces et non par la recherche d'un rendement plus élevé. C'est pourquoi les sur faces consacrées à cette culture augmentent constamment.

Orientation de la production vers la satisfaction des besoins alimentaires

Pour mieux valoriser la culture de maïs, les gros producteurs, notamment les paysans motorisés, destinent une partie de leur production à la rémunération de la main-d'oeuvre extérieure utilisée lors des opérations de sarclage manuel et de récolte du coton. Cette forme de rémunération est très souvent sollicitée par des paysans venant des exploitations en difficulté alimentaire ou en rupture de trésorerie qui se transforment momentanément en ouvriers agricoles pour assurer la survie des ménages dont ils sont issus.

D'autre part, ces mêmes producteurs préfèrent consommer le maïs et stocker les céréales comme le sorgho et le mil en attendant que les prix sur les marchés de production soient rémunérateurs. Toutes ces stratégies de mise en marché répondent aux contraintes de commercialisation nées de la libéralisation du commerce des céréales.

Orientation vers la production de maïs frais

Cette pratique est l'apanage d'une minorité de paysans équipés connaissant le fonctionnement du marché du maïs frais. La période idéale pour l'écoulement du maïs frais se situe aux mois de juillet et d'août, où le prix moyen de l'épi de maïs frais est de l'ordre de 50 FCFA. Pour pouvoir vendre à cette période, les travaux d'installation de la culture doivent se faire précocement (en mai) avec les premières pluies, en pratiquant très souvent le grattage à sec.

Les contraintes au développement du maïs

Les faits qui viennent d'être discutés montrent que la dynamique de développement de la culture du maïs dans le sud du Mali s'est effondrée surtout à cause du désengagement brutal de l'Etat du circuit de production et de commercialisation. Mais ce retrait n'explique pas tout. En effet, il existe des problèmes spécifiques au maïs qui sont restés en suspens même pendant la période de forte adoption des variétés sélectionnées du maïs. De ce fait, la redynamisation de cette culture passe par la recherche de solutions appropriées à un certain nombre de contraintes.

Les contraintes de transformation

La principale contrainte généralement évoquée par les ménagères qui sont chargées des préparations culinaires est la transformation du maïs en farine. En effet, les grains de maïs sont durs des variétés à grains cornés notamment) et résistent aux opérations de transformation manuelle. Aussi les femmes dépendent-elles beaucoup d'énergie au cours de ces processus de transformation. Certaines femmes ont même «mené des campagnes» auprès de leur chef d'exploitation pour que ceux-ci acceptent de cultiver les variétés farineuses, plus tendres à la transformation manuelle.

Figure 1. Les superficies cultivées en maïs par région, de 1980-1981 à 1990-1991. (Source: ministère du Plan, DNSI, 1992).

Figure 2 La production de maïs par région, de 1980-1981 à 1990-199 1. (Source: ministère du Plan, DNSI, 1992).

Dans les zones urbaines où existent des moulins, les femmes se plaignent du coût de transformation. Le décorticage et la mouture d'un kilogramme de maïs coûte 5 à 10 FCFA plus cher que la même quantité de mil ou de sorgho.

L'absence d'équipement adapté de transformation

Les moulins utilisés par les meuniers installés dans les quartiers de Bamako sont de type Engleberg, conçus pour le décorticage du riz, ce qui occasionne des pertes dans les opérations de transformation.

Le second type de contrainte est dû à l'absence de dégermeuse adaptée aux petites unités artisanales et semi-artisanales de transformation. De ce fait, les produits transformés se dégradent très vite au stockage à cause de la teneur en huile des produits transformés.

La mauvaise qualité des produits transformés

Le maïs transformé est vendu sous différentes formes maïs décortiqué, brisures de différentes tailles, farine... Mais force est de constater que ces produits sont de qualité médiocre. On observe des points noirs dans les brisures et les farines vendues ne se prêtent pas à la préparation du tô, un des plats le plus populaires au Mali. Il semble en effet que les précautions prises au cours de la transformation soient insuffisantes pour obtenir des produits de qualité.

En plus des problèmes d'équipement, le nettoyage et le conditionnement ne répondent pas au besoin des consommateurs.

Pour toutes ces raisons, les ménagères se méfient des produits transformés présents dans les marchés. Elles préfèrent acheter les grains et contrôler elles-mêmes toutes les opérations de transformation et avoir la qualité de farine souhaitée.

Le faible rendement économique

Les chefs de ménage interrogés dans le district de Bamako soulignent que les stocks de maïs s'épuisent très vite en consommation familiale. Ils expliquent cela par le faible rendement en produits finis du maïs par rapport au sorgho. On remarque en effet que, dans le district de Bamako, plus la taille des unités alimentaires augmente, plus la charge en terme de besoins alimentaires est élevée et plus le sorgho prend de l'importance dans la consommation céréalière (TEME et BOUGHTON, 1993).

Le maïs ne fait pas partie des préférences des grandes unités alimentaires. Celles-ci ne l'achètent que quand le prix tombe suffisamment.

Le faible niveau de consommation

Le maïs est faiblement intégré dans les habitudes alimentaires des ménages urbains. Il n'est pas très bien connu et n'est consommé qu'occasionnellement (l'enquête budget-consommation 1988-1989 donne le chiffre de 13 kg par personne et par an de moyenne de consommation nationale). Dans le district de Bamako, la forme de consommation la plus courante est la bouillie préparée à partir de la brisure. La couleur recherchée est le maïs jaune, alors que la tendance chez les paysans est la production du maïs de couleur blanche (critère de rusticité).

Les plus fortes consommations de maïs dans les villes comme Bamako sont surtout enregistrées dans les unités alimentaires originaires des localités du sud du Mali.

La difficulté à fournir des brisures fines

Au Mali, certaines usines utilisent le maïs sous forme de brisures dégermées et de farine dégermée très fine. Les besoins annuels peuvent être évalués àseulement quelques centaines de tonnes par an. Cette faible demande ne peut pas être satisfaite faute de pouvoir produire des brisures très fines (de l'ordre de 150 microns).

Les problèmes de l'aviculture

L'élevage, notamment l'aviculture, a besoin de grandes quantités de maïs. L'aliment pour volaille destiné aux poules pondeuses renferme près de 60 % de maïs. Mais l'aviculture rencontre de nombreux problèmes. Ceux-ci sont liés à la forte mortalité de la population avicole, qui réduit la demande en farine de maïs.

Des mesures de redynamisation

Les contraintes évoquées ci-dessus indiquent que le marché du maïs est étroit aujourd'hui. Les paysans produisent le maïs avant tout pour assurer l'autosuffisance alimentaire et très peu dans un objectif de vente. Les consommateurs urbains n'achètent le maïs que quand il revient moins cher que les autres céréales. Cela s'explique en partie par les difficultés et/ou le coût élevé de la transformation. Cela explique également l'attitude des commerçants qui ont peu d'incitation à assurer l'approvisionnement régulier en maïs. Le développement de la culture du maïs exigera donc l'augmentation et la régularisation de la demande et de l'offre.

La relance de l'offre exigera un prix au producteur stable et rémunérateur. Cela pourrait se faire dans le contexte actuel par une meilleure intégration des producteurs dans les circuits commerciaux (afin de gagner des marges de regroupement) et/ou par une réduction des coûts de production.

L'accroissement de la demande nécessitera

Il s'agira également de relier l'offre à la demande par des dispositions contractuelles entre producteurs et transformateurs.

Figure 3. Etapes d'une politique de transformation et de conditionnement.

La relance de la culture du maïs nécessite donc une approche filière pour cerner les différentes contraintes que rencontrent les acteurs à toutes les étapes (production, transformation, consommation).

Il s'agira surtout de prendre des dispositions pour que la production puisse se faire en tenant compte des opportunités du marché. Ce lien dialectique est à assurer pour éviter tout déphasage dans le fonctionnement des différentes composantes de la filière.

Références bibliographiques

ANCEY G., 1983. Synthèse des évaluations des filières coton, maïs, arachide, riz-mopti au Mali. Rapport de mission d'évaluation, 32 p.

MINISTÈRE DU PLAN, Direction nationale de la statistique et de l'informatique (DNSI), 1992. Enquête budget consommation 1988-1989, analyse préliminaire. Mali, ministère du Plan.

SANOGO O. et al., 1992. Composante technologie alimentaire et perspectives sur la transformation des céréales sèches. Note d'information n° 3, étude filière maïs. Bamako, Mali, 27 p. + annexes.

TEME B., BOUGHTON D., 1993. Caractéristiques des unités alimentaires du district de Bamako. Rapport d'étape, étude filière maïs. Bamako, Mali, 41 p.

TEME B. et al., 1992. Reconnaissance rapide sur la filière maïs. Rapport d'étude. Bamako, Mali, 42 p. + annexes.


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