Page précédente Table des matières Page suivante


Mysore, 28 Mars - 8 Avril, 1949

Le Palais Cheluvamba, lieu de la Conférence

La conférence internationale de Foresterie et d'Utilisation des Bois pour l'Asie et le Pacifique, s'est tenue au Palais Cheluvamba, à Mysore.

Le Gouvernement de l'Inde et son Altesse le Maharadja de l'Etat de Mysore étaient les hôtes de cette Conférence parrainée par la FAO, la première qui fût consacrée aux problèmes des Forêts et des Produits Forestiers dans les régions de l'Asie et du Pacifique. Les gouvernements des pays suivants s'étaient fait officiellement représenter par des délégués: Birmanie, Ceylan, France, Indes, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Pakistan, République des Philippines, Siam (il est, depuis le 11 mai 1949 officiellement connu sous le nom de Royaume de Thaïland) et Royaume-Uni. L'Australie et la Chine, malheureusement, n'étaient pas représentées. Cinq autres pays - République Indonésienne, Corée, Népal, Portugal, Scap-Japon, ainsi que deux organismes internationaux: l'UNESCO, et l'Organisation Météorologique Internationale, envoyèrent des observateurs.

C'est Shri Jairamdas Daulatram, Ministre du Ravitaillement et de l'Agriculture du Gouvernement indien, et représentant du Premier Ministre Pandit Nehru, qui inaugura la Conférence. Son Altesse, Shri Jayachamarajendra Wadiyar Bahadur, Maharadja de Mysore, accueillit chaleureusement les délégués, et le Ministre de l'Agriculture Shri K. L. Panjabi lut à la Conférence le message du premier Ministre.

Puis le Ministre Daulatram, prenant la parole devant la Conférence, insista sur les relations étroites qui existent entre les forêts, l'agriculture et la conservation du sol et des eaux. «C'est dit-il, en connaissance de cause que la première conférence régionale forestière se tient aux Indes. En effet, les forêts ont joué dans notre pays un rôle social et spirituel qu'elles n'ont peut être pas joué ailleurs. Les Sages, aux Indes, ne considèrent pas les forêts comme de simples terres improductives qui auraient pu être mieux utilisées, ni même comme le repaire d'animaux sauvages hostiles à l'homme et à ses biens. A leurs yeux, les forêts jouent un grand rôle dans la vie de l'homme. Elles sont pour lui une source de spiritualité. L'homme est bien plus proche de la nature dans les forêts que dans les champs. Cet étroit contact avec elle permet d'être plus apte à juger clairement la pluralité des destinées de l'homme, à fixer sa place dans la nature, ainsi qu'à comprendre le rôle de la forêt dans l'évolution et le progrès de la société humaine. C'est dans la retraite des forêts que les Grands Penseurs trouvèrent la vérité, la chantèrent et la prêchèrent, de sorte qu'elle fut transmise jusqu'à la génération présente, par les livres sacrés.

«Cependant, de nos jours, les forêts ont cessé d'être des inspiratrices de vie spirituelle. Par l'influence qu'elles exercent sur le climat, et le rôle qu'elles jouent dans l'agriculture et l'industrie, elles sont pour nous le moyen d'augmenter notre bien-être. Seulement on ne leur a pas même permis de jouer ce rôle. Dans presque toutes les régions, surtout celles de l'Est, les forêts ont été peu à peu déboisées, ce qui a privé le sol de sa protection naturelle. L'érosion du sol arable est devenu un grave danger pour la production agricole qui doit satisfaire aux besoins de populations sans cesse croissantes. Or, la moitié de la population du Globe se presse dans les champs de l'Asie, et de plus en plus ces multitudes empiètent sur la forêt pour se nourrir; leurs récoltes gagnent sur les arbres. C'est ainsi que le sol devient de plus en plus exposé à l'érosion.

«Ainsi donc, dans notre pays, le problème est aussi grave que partout ailleurs et il faut l'envisager sur le plan national, avec la coopération maxima de l'Etat et des provinces. Je me rends compte qu'aux Indes, comme partout ailleurs, ce ne peut être un programme à courte échéance. Notre pays a décidé d'obtenir la franchise des importations de céréales alimentaires pour la fin de 1951. Les provinces et les Etats sont pressentis pour fournir leur participation à cette œuvre urgente et d'intérêt national. Bien que nous ayons projeté de concentrer nos efforts en vue d'une culture intensive, d'une meilleure utilisation de l'eau, des engrais et des semences, il serait peu judicieux de ne pas prévoir simultanément l'équipement destiné à l'exécution d'un programme national de conservation du sol.

A la droite de son Altesse le Maharadja de Mysore, le Ministre du Ravitaillement et de l'Agriculture du Gouvernement de l'Inde s'entretient avec le Secrétaire Général Dr. M. A. Huberman, de la F.A.O. à la session d'ouverture de la Conférence

«Vous tous ici rassemblés, êtes des hommes expérimentés et instruits, et si vos décisions mettent pleinement l'accent sur l'élaboration de plans urgents de coordination rationnelle des politiques forestière et agricole en vue de sauver notre sol d'un appauvrissement progressif, je pourrai dire que la Conférence aura été fructueuse.

«A ce point de vue, aucun exemple ne peut être plus frappant que celui du bois de chauffage dont a besoin chaque paysan pour son foyer. Ne pouvant s'en procurer aisément, il est obligé d'empiéter sur l'aliment dont la terre a besoin, et utilise l'engrais comme combustible. Il s'engage alors dans le cercle vicieux d'une diminution de la quantité d'engrais qui entraîne une baisse de la production de ses champs. Ainsi donc, un plan d'augmentation efficace et rapide de la quantité de bois de chauffage disponible pour les masses rurales - qui peut être concilié avec une politique rationnelle de mise en valeur des forêts - serait une bénédiction pour les agriculteurs de la plupart des pays asiatiques.

«Mais tout en délibérant sur les mesures à prendre pour la prospérité des masses rurales ou des industries urbaines, les experts et les spécialistes forestiers de tous les pays de l'Asie, se rapprochent les uns des autres, oubliant momentanément leurs nationalités diverses; ils sont unis par ces liens très forts que créent la recherche en commun des secrets de la nature, et par un but unique qui est de servir l'humanité. Le lien créé par la science et la fraternité dans la volonté de servir comblent tous les fossés entre nations différentes, et font apparaître un esprit de camaraderie, un sentiment de la parenté entre les hommes et de l'identité culturelle qui à mon avis est, en ce moment, un fruit plus précieux pour de telles conférences internationales, que les résultats économiques concrets eux-mêmes qui découleront de vos délibérations, l'Inde n'est que trop désireuse d'aider à forger de tels liens culturels. C'était Mahatma Gandhi, notre Maître et notre Chef, qui prêchait l'identité des hommes, quelles que soient leur couleur et leur foi, et c'est dans cet esprit que l'Inde devrait et voudrait participer à des conférences comme celle d'aujourd'hui».

Le Secrétaire Général lut alors un message de M. Norris E. Dodd, Directeur Général de la FAO, exprimant l'espoir que cette Conférence - tout comme les congrès consacrés aux autres domaines d'activité de la FAO organisés en Asie en 1949 - illustrerait à nouveau ce fait que le bien être du peuple dépend du bon état de la terre et de sa végétation, et, en particulier, de l'usage qui en est fait. M. Dodd décrivit les forêts prospères et judicieusement gérées des collines, assurant l'irrigation des vallées pour les rizières ou autres cultures alimentaires, les ruisseaux clairs et l'approvisionnement régulier en eau potable, les rivières à débit régulier pour les transports fluviaux ou, en certains endroits, pour l'énergie hydroélectrique. La forêt elle-même produit du bois de chauffage pour la cuisine, des sciages, des bambous et du contre-plaqué pour les maisons, du papier pour les livres et les journaux. La forêt peut et doit assurer du travail à un grand nombre d'habitants en vue de l'abatage, du sciage, des plantations et des opérations culturales forestières. En résumé, la forêt signifie la vie.

Les buts de la Conférence pourraient, d'après M. Dodd, être atteints par l'application des connaissances scientifiques modernes acquises grâce à la recherche, puis diffusées par les techniciens. Une telle conception ne peut se réaliser que par l'action gouvernementale et grâce à une législation, à des allocations budgétaires, aux services forestiers, à un personnel compétent, à des moyens modernes et à la continuité dans l'effort. Sans une telle organisation, les décisions prises par les délégués ne se raient que des mots sur le papier. Les services forestiers en tant qu'organismes gouvernementaux ne doivent pas seulement compter sur la compréhension bienveillante des Présidents, des Ministres et des fonctionnaires, mais aussi sur le sentiment des populations touchant leurs propres responsabilités pour la gestion convenable des terres et des forêts et les bénéfices qu'ils peuvent en tirer. M. Dodd espère que cette Conférence stimulera l'action de chacun des gouvernements de la région et unifiera leurs efforts.

M. Marcel Leloup, Directeur de la Section de Sylviculture et de Produits Forestiers de la FAO, en tant que représentant personnel de M. Dodd à la Conférence, s'exprima ainsi dans son discours d'ouverture: «Beaucoup de facteurs pourront nous être d'un grand secours, s'ils sont convenablement utilisés, pour faire face aux problèmes actuels. En premier lieu, il existe dans cette région un grand nombre de forestiers expérimentés qui, grâce à de nombreuses années de travail, ont déjà trouvé des solutions partielles à ces problèmes, sur une petite échelle et pour leur pays. De telles solutions, appliquées sur une plus grande échelle, peuvent indiquer la voie à suivre pour faire face aux besoins de leur propre pays et des pays voisins. Nous avons une importante somme de connaissances sur les méthodes de reboisement, après des années d'expérience dans différents pays de cette région. Nous connais sons les excellents résultats obtenus dans l'aménagement des forêts de teck de Birmanie, d'Indonésie, et d'autres pays, ainsi que les progrès considérables qui ont été apportés aux méthodes d'aménagement des rain-forests à Dipterocarpus. Nous avons eu connaissance également du travail effectué pour les réserves de bois de chauffage destinées à la consommation locale des villages, par exemple aux Indes et en Birmanie. Enfin, nous avons à notre disposition des méthodes de lutte contre l'érosion du sol qui se sont révélées très efficaces dans de nombreuses parties de la région.

«Nous pouvons souligner avec fierté les remarquables Instituts de Recherches de Dehra Dun, Kuala Lumpur, Buitenzorg, Melbourne, et de plu sieurs régions du Japon. Il est particulièrement encourageant d'être mis au courant de l'activité des remarquables écoles professionnelles forestières et des écoles de garde-forestiers.

«Au point de vue législation, les principes de base ont été adoptés dans presque tous les pays et, dans quelques-uns d'entre eux, ces lois ont atteint une grande perfection.

«Dans le domaine de l'utilisation des bois, nous devons souligner la nécessité de moderniser les méthodes d'abatage et de sciage, mais en même temps tirer enseignement des progrès déjà réalisés dans ce domaine, dans certains pays de la région. L'utilisation d'un bon outillage mécanique dans les scieries s'est révélée très profitable dans toutes les parties de la région où elle a été tentée, et le problème de l'entraînement de la main-d'œuvre des forêts et des scieries à l'emploi des machines modernes ne s'est pas révélé aussi terrible qu'on le craignait.

M. Leloup formula l'espoir que les délégués garderaient toujours présent à l'esprit pendant leurs délibérations:

1) l'image des formidables réservoirs humains des pays représentés ici;

2) les besoins sans cesse croissants de ces millions d'hommes, dont le nombre augmente sans cesse, en produits tels que le bois de chauffage et de sciage, qui doivent être satisfaits pour que cette réserve humaine, si l'on peut dire, puisse apporter sa contribution maxima à la prospérité de l'Asie et du monde entier;

3) le fait aussi que ces besoins peuvent être largement couverts grâce à l'exploitation rationnelle des ressources forestières non encore utilisées;

4) enfin, le fait que les terres qui avaient été presque ruinées autrefois, à force d'abus d'exploitations des bois, d'abus de pâturages, d'incendies répétés, de cultures nomades, doivent être rendues aptes à la production; elles le seront grâce à de vastes programmes de conservation, prévoyant le reboisement, la lutte contre l'érosion, et des mesures préventives contre les inondations. Si nous réussissons» dit-il, «nous aurons contribué, par notre sollicitude pour les générations montantes comme par notre traditionnel respect pour les générations passées, au bien-être des peuples de l'Asie et du monde entier».

La délégation du Pakistan comprenait A. Rahim. Conservateur en Chef des Forêts de Lind (à gauche) et Y. S. Ahmad, Conservateur des Forêts du Bengale, qui était Premier Vice-Président de la Conférence en même temps que Président du Comité de Rédaction

Les délégués, tout en exprimant les félicitations de leurs gouvernements respectifs, firent part de leur ardent désir de voir la Conférence donner des recommandations concrètes pour la résolution des nombreux et graves problèmes auxquels ont à faire face les pays de cette région.

La dernière tâche de la première session plénière fut d'élire le président permanent. Le Chef de la délégation indienne, Sir T. Vijayaraghavachariar, précédemment Vice-Président membre du Conseil Impérial de la Recherche Agricole du Gouvernement de l'Inde, fut élu à l'unanimité.

Un Comité Directeur constitué par les chefs de toutes les délégations se réunit de bonne heure, le second jour, pour vérifier les mandats, étudier les règles de procédure, nommer un bureau et mettre au point l'ordre du jour, qui avait été rédigé par la FAO. A la seconde session plénière, la Conférence adopta les recommandations du Comité Directeur en ces matières, et sans discussion.

Les délégués élus au bureau furent les suivants:

Premier Vice-Président:

Y. S. Ahmad (Pakistan)

Second Vice-Président:

F. Tamesis (République des Philippines)

Troisième Vice-Président:

Tan Chein Hoe (Birmanie)

Premier Rapporteur:

Mom Chae Subsueckhswasti (Siam)

Second Rapporteur:

J. P. Edwards (Royaume Uni)

Grâce à la rapidité avec laquelle l'accord se fit sur tous les sujets administratifs, le Président ajourna la seconde session plénière et, après une courte interruption, ouvrit la première session générale afin que les délégués puissent commencer l'étude des questions de l'ordre du jour adopté pour toutes les délibérations de la Conférence. Cet ordre du jour prévoyait la discussion des sujets suivants:

A. Mesures immédiates

1. Prévisions pour les besoins locaux:

a) Combustible

b) Bois de sciage et autres produits

2. Augmentation de la production et distribution des bois de sciage et autres matériaux de construction:

a) Possibilités et problèmes immédiats

b) Méthodes d'essais des bois - classement, qualification

c) Utilisation planifiée des bois de charpente et des bambous

d) Abatage, sciage, et outillage mécanique pour la construction des routes

3. Besoins en personnel forestier qualifié pour les cinq années à venir, écoles et échanges immédiats d'étudiants et de techniciens.

4. Reconnaissance par les gouvernements de l'importance des ressources forestières.

B. Protection et développement des ressources

5. Programmes de conservation à grande échelle:

a) Lutte contre l'érosion, protection des versants, mesures préventives contre les inondations

b) lutte contre les dégâts provoqués par l'abus de pâturage, le feu, les insectes et les maladies

c) remplacement des cultures nomades

d) conservation du gibier et des animaux sauvages

6. Reboisement et boisement
7. Elaboration et révision de la politique forestière, de la législation et de l'organisation
8. Recherche et échange de documentation professionnelle.

C. Industrialisation

9. Ressources en matières premières et méthodes modernes d'inventaire
10. Tendances de la demande - Production - Distribution - Analyses statistiques
11. Coordination et modernisation des industries forestières
12. Besoins en capitaux
13. Statut de la main-d'œuvre, conditions de travail et d'existence
14. Politique commerciale, y compris l'extension du commerce dans les régions consommatrices.

Chaque article fut abordé par un rapport préparé à l'avance par des délégués et distribué à tous ceux qui assistaient à la réunion. De cette façon, les discussions commencèrent sans retard. Tous les matins, à l'issue de la séance, les groupes de travail se donnaient rendez-vous pour l'après-midi, afin de résumer les discussions, de délimiter les problèmes, et de rédiger les recommandations au sujet de certains groupes de questions de l'ordre du jour. Lorsque tous les articles furent examinés de cette façon, un Comité de rédaction, sous la direction de Y. S. Ahmad, du Pakistan, coordonna les résultats obtenus et élabora le premier texte du rapport de la Conférence.

Ce rapport faisait ressortir les idées fondamentales se dégageant des délibérations, définissait les problèmes importants et exprimait les différentes résolutions qui avaient été mises au premier plan. A la troisième session plénière du 7 avril, la Conférence examina à nouveau ce rapport, paragraphe par paragraphe, mais seules quelques modifications minimes y furent apportées, et un seul point fut soumis au vote de la Conférence.

Le rapport définitif (Rapport de la Conférence sur les forêts et l'utilisation des bois, pour l'Asie et le Pacifique - Mysore (Inde) 28 mars 8 avril 1949), fut adopté à l'unanimité sans aucune modification à la session plénière finale du 8 avril sur la motion de Mom Chao Subsuekhwasté Suekhswasti du Siam. Les fonctionnaires de la Conférence signèrent alors le rapport pour les délégués, M. Leloup ainsi que le secrétaire général pour le Directeur général de la FAO.

Les réunions avaient permis un fructueux échange d'idées et d'expériences, aussi toutes les délégations exprimèrent-elles leurs remerciements au Gouvernement de l'Inde et à l'Etat de Mysore qui avaient permis d'organiser la Conférence. En récompense de leur travail ardu, les délégués furent invités aux réceptions données par le Gouvernement de l'Inde, par Son Altesse le Maharadja de Mysore, par la délégation du Pakistan et par M. Leloup, représentant du Directeur général de la FAO. Son Altesse fit le nécessaire pour permettre aux délégués de voir les palais, les brillantes illuminations de Mysore, les fontaines lumineuses des jardins de Brindavan, les écuries d'éléphants, les expositions de l'Institut technique et les Musées de l'Etat de Mysore, qui a toujours été considéré comme l'un des Etats indiens les plus avancés. Le Directeur Général des forêts de Mysore eut l'amabilité de permettre aux délégués de visiter, entre autres, les plantations forestières de Chamundi Hill, les manufactures gouvernementales d'ameublement et d'huile de santal, les plantations irriguées de Casuarina et d'Eucalyptus destinées à fournir des bois de chauffage, les chutes d'eau du Jog, et le sanctuaire des animaux sauvages de Bandipur où les visiteurs purent voir, dans leur milieu de vie naturel, les daims, les sambhurs, les chiens sauvages et un magnifique troupeau de bisons. La Compagnie de contre-plaqué de Mysore conduisit les délégués à son usine ultramoderne de contre-plaqué à Bangalore. Pour les plus endurants, des excursions spéciales étaient organisées pour la pêche du mahseer et la chasse au crocodile.

Les délégués purent encore assister à trois soirées de cinéma, et parmi les films qui leur furent présentés, les plus remarqués furent «l'Or Vert» et la «Lutte le pain». Des dispositions sont prises pour permettre le prêt de ces films et de quelques autres dans les divers pays *.

*Les films des Nations Unies peuvent se trouver:

Birmanie: Secrétariat du Ministère de l'Information Rangoon

France: Centre de l'Information, 19 Avenue Kléber - Paris

Pays-Bas: Certains films en Néerlandais se trouvent au Centre d'Information de Paris, sur demande préalable

Nouvelle Zélande: Librairie des films néo-zélandais, 96 The Terrace, Wellington

Inde et Pakistan: Centre d'Information U. N., New Dehli, Inde

Philippines: Département des Affaires Etrangères, UNA, Manila

Thaïland: U.N. Cinéma Co, Gouvernement du Thaïland, Bangkok

Royaume-Uni: Centre de l'Information, Russel Square, Londres

Corée: Section des Affaires Civiles: Département d'Etat U. S., Washington, D. C.

Portugal: Ne fournit rien actuellement - s'adresser à l'Office d'Information de Genève, Palais des Nations, Genève, Suisse

Japon: U.S. Section des Affaires Civiles - Département d'Etat U. S. Washington D. C.

Une atmosphère de compréhension et d'accord régna pendant la Conférence tout entière, et l'enthousiasme général qui se manifesta à la pensée de travailler encore ensemble dans l'avenir, fut exprimé avec émotion en ces termes, par un des observateurs d'un gouvernement non représenté: «Je promets qu'avant la prochaine Conférence, mon pays perfectionnera son travail de recherches, d'administration, d'enseignement forestiers, de telle façon que je pourrais vous apporter de bons rapports, non en tant que simple observateur d'un gouvernement non-membre, mais en tant que délégué muni des pleins pouvoirs d'un gouvernement membre de la FAO».

Fonctionnaires et délégués devant le Palais Cheluvamba


Page précédente Début de page Page suivante