Page précédente Table des matières Page suivante


Lutte contre les incendies de forêts

Ce rapport a été rédigé à la suite d'une tournée d'étude aux Etats-Unis, organisée dans le cadre du Programme élargi d'assistance technique de la FAO, d'après les notes des membres de la Division des Forêts de la FAO.

Les graves incendies de forêts ne peuvent être évités ou maîtrisés que par des hommes soigneusement entraînés à la mise en œuvre des procédés et des méthodes d'attaque bien organisés. C'est là un élément essentiel de tout programme efficace de lutte contre les incendies. Les détails de la formation, les différents types de matériel utilisés, et les moyens d'action doivent être adaptés aux conditions locales de chaque pays.

Telles furent les principales leçons que purent tirer les 34 forestiers, appartenant à 22 nations, qui participèrent au Forest Fire Control Training Program (Programme d'entraînement pour la lutte contre les incendies de forêt), organisé aux Etats-Unis du 5 septembre au 12 octobre 1951. Prévu pour permettre l'étude des méthodes américaines de prévention et de lutte contre les incendies de forêts, ce projet a été patronné conjointement par la FAO et l'Administration de coopération économique (ECA) des Etats-Unis, et le programme en a été établi par le Service forestier des Etats-Unis. en liaison avec le Bureau des relations agricoles avec l'étranger du Ministère de l'Agriculture, sous la direction du Major Evan W. Kelley, en tant que Project Manager.

Le Directeur du Service forestier des Etats-Unis avait gracieusement mis à la disposition de la mission le personnel de la Division de lutte contre les incendies et du Service des recherches du Bureau central de Washington, D. C. et toutes les facilités de la première région (Idaho, Montana, région est de l'Etat de Washington), à Missoula, (Montana) de la cinquième région (Californie) à San Francisco et de la huitième région (états du Sud) à Atlanta, (Georgie). Les ingénieurs forestiers des états d'Idaho, de Washington, de Californie, du Mississippi, d'Alabama et de Georgie participèrent avec leur personnel à la réalisation de ce programme avec le concours d'un certain nombre d'organisations privées et d'entreprises commerciales.

Les visiteurs se réunirent d'abord à Washington, D. C., où ils furent accueillis par Charles F. Brannan Ministre de l'Agriculture, et reçurent des instructions des représentants de la FAO, de l'ECA et du Bureau des relations agricoles avec l'étranger. On procéda ensuite à un échange de vues sur les problèmes concernant les incendies de forêt dans les différents pays représentés, ce qui permit aux forestiers, hôtes de l'Administration des forêts des Etats-Unis, de signaler pendant le voyage d'étude, les idées, les procédés et le matériel les plus aisément adaptables aux besoins des différents pays.

Etudes sur le terrain dans le Nord-Ouest

Pour la première étape de ce voyage d'étude, le groupe tout entier se rendit en avion à Spokane (Washington) où les forestiers de la région leur décrivirent les caractéristiques des forêts locales, les problèmes soulevés par les incendies de forêt et les méthodes employées pour les combattre. Ils montrèrent aux visiteurs le dépôt du matériel, leur expliquèrent son fonctionnement et comment il fournissait à la région toute entière le matériel et l'équipement nécessaire à la lutte contre les incendies. Le rapport final montre l'impression produite sur les visiteurs:

«Du fait de l'expérience acquise au cours de milliers d'incendies depuis plusieurs années, tous les outils et le matériel entreposés sont particulièrement bien adaptés au travail. On doit spécialement mentionner l'équipement normalisé d'incendie pour 25 hommes, un outillage complet, matériel de couchage et de cuisine pour un piquet d'incendie courant; back pack, l'équipement pour 5 à 15 hommes, qui peut être fractionnée pour des équipes de secours de 5, 10 ou 15 hommes; et le paquetage individuel smokechaser de reconnaissance contenant l'outillage et la ration d'un jour pour le premier homme envoyé isolément pour combattre un petit foyer... Il a été particulièrement édifiant de constater comment ces réserves, avec bien d'autres, sont entreposées avec ordre et méthode au Dépôt de Spokane (et dans les stations forestières) et comment elles peuvent être expédiées sur le terrain avec la vitesse de l'éclair et sans aucune erreur par une poignée d'hommes bien entraînés. Ce principe peut généralement être adopté, et les méthodes utilisées ne devraient présenter aucunes difficultés si elles étaient intelligemment adaptées aux conditions locales.»

A la direction du Service forestier du District de l'Etat de Washington, près de Spokane, le groupe vit comment opérait le personnel pour combattre les incendies dans les forêts appartenant à l'Etat ou dans les forêts particulières, et comment il coopérait avec le Service forestier fédéral, particulièrement en ce qui concerne les opérations de détection et les communications. Le groupe se rendit ensuite dans le nord de l'Idaho, et passa avec profit une semaine dans les forêts nationales de Kaniksu et de Cœur d'Alène. Entre autres visites intéressantes, les membres du groupe purent voir les travaux de recherche sur les incendies de la Station forestière expérimentale des montagnes Rocheuses, où H. T. Gisborne commença ses études sur la prévision des dangers d'incendie exploitations, l'élimination des rémanents, des projets de construction de routes forestières et de scieries privées. On constata les résultats des travaux entrepris par le Service forestier des Etats-Unis en collaboration avec l'Etat d'Idaho la Western Pine Association.

Le groupe se rendit ensuite dans l'Etat de Montana. Il visita une pépinière appartenant au Service forestier et produisant des plants pour le reboisement des forêts détruites par les incendies ou coupées à blanc. A Remount, le groupe assista à l'entraînement des «smoke-jumpers» (parachutistes) et au parachutage d'hommes et de matériel sur un foyer d'incendie réel puis tous se réunirent autour d'un déjeuner chaud: qui avait été parachuté à leurs pieds. Trois d'entre eux partirent ensuite dans un des avions qui effectuait une tournée de parachutage de matériel à une équipe combattant un incendie dans une partie inaccessible de la forêt nationale de Payette, dans l'Etat d'Idaho.

Les visiteurs virent ensuite comment l'on transporte des mûles de bâts toutes chargées, et comment on les descend sur des pistes dans des régions qui, autrement, auraient été inaccessibles, et comment les bulldozers construisent des pare-feux dans des terrains difficiles, encombrés d'arbres tombés. Le groupe tout entier eût également l'occasion de voir comment le Service forestier des Etats-Unis utilise la radio et le téléphone, et des films sur la lutte contre les incendies complétèrent les démonstrations sur le terrain.

A Missoula, le groupe discuta diverses questions intéressantes avec quelques ingénieurs forestiers du Bureau régional et de la station expérimentale, et vit comment la cartographie aérienne est utilisée dans la lutte contre les incendies. Les visiteurs furent particulièrement impressionnés par la manière dont est menée la campagne préventive contre les incendies de forêt, utilisant tous les moyens imaginables de publicité et d'éducation - journaux, magasines, radio, notices éducatives dans les écoles, et projection de films du Service forestier. Particulièrement frappante est la caricature Smokey Bear et ses conseils: «Vous seul pouvez éviter les incendies de forêt», qui apparaît sur les tableaux d'affichage, sur les panneaux routiers, aux devantures des magasins, et qu'on entend à la radio.

L'éducation et la mise en garde s'unissent dans cette attrayante affiche de lutte préventive contre l'incendie.

La Californie

Le groupe se divisa ensuite en deux sections, l'une allant en Californie, l'autre se dirigeant vers les états du sud par Chicago.

Le groupe californien visita la forêt nationale de Shasta, où il vit les tragiques ruines fumantes de l'incendie de Shasta, récemment maîtrisé. Ce tableau mit en relief ce que les visiteurs avaient appris sur le développement des organismes fédéraux où d'état de lutte contre les incendies, et souligna l'importance de la prévision des périodes propices aux incendies, effectuée en collaboration avec le Service météorologique des Etats-Unis. Le groupe descendit ensuite le canon de la rivière Sacramento, et eût l'occasion d'entendre l'historique de la lutte préventive contre les incendies de forêt tout au long de la ligne du Southern Pacific Railroad et de la Route nationale N° 99.

Au barrage de Shasta, ils apprirent du Service des terres agricoles des Etats-Unis comment les eaux captées, provenant des bassins de réception des forêts nationales, seraient utilisées pour l'irrigation des terres cultivées. A cet égard, il existe un lien très étroit entre les études sur l'influence des forêts et les recherches sur les incendies de forêt poursuivies à la Station forestière expérimentale de Californie. En Californie du Sud la protection et l'aménagement des bassins de réception sont particulièrement importants et l'extrême valeur de l'eau justifie les programmes de lutte intensive contre les incendies de forêt établis par le gouvernement fédéral, les gouvernements des états et des districts. Ces programmes sont coordonnés entre eux et avec ceux de différentes organisations privées. La Station régionale de San Dimas fournit un excellent exemple de la complexité des relations entre les eaux, la forêt et le feu.

Le groupe assista ensuite à des démonstrations effectuées avec un matériel spécialement conçu, manœuvré par des hommes soigneusement entraînés pour ce travail. On leur fit voir des opérations d'exploitation et de sciage, et les mesures préventives contre les incendies prises par plusieurs compagnies privées d'exploitation forestière. Dans la forêt nationale de Plums, ils virent comment on fait disparaître les rémanents; ils virent également comment la prévention et la lutte contre les incendies sont menées parallèlement avec la vente des bois des forêts nationales à des exploitants particuliers; et comment l'établissement du programme de lutte contre les incendies est basé sur le résultat des recherches.

Ils visitèrent la Direction divisionnaire de l'Administration des forêts de l'Etat de Californie, et passèrent quelques temps à San Francisco avec le personnel de l'office régional. La stratégie et la tactique employées récemment dans plusieurs graves incendies furent expliquées sur la carte et sur le terrain, afin de donner aux visiteurs une idée claire de la manière dont fonctionne un ensemble de services bien organisé. Dans la forêt nationale de Cleveland des démonstrations d'opérations effectuées à l'aide d'hélicoptères eurent lieu afin de montrer le rôle que ces appareils peuvent jouer dans la lutte contre les incendies.

La dernière arme contre les incendies de forêts est l'hélicoptère. Sa nature même en fait un appareil idéal pour la lutte préventive, en particulier la reconnaissance et la liaison. Cette photographie montre l'un d'eux en action lors d'un grand incendie à Wheeler Springs, dans la forêt nationale de Los Padres en Californie.

Les états du sud

Le groupe du sud partagea son temps entre trois forêts nationales: le Mississippi, caractérisé par des forêts de plaines composées de Pinus palustris et P. caribaea; l'Alabama, où l'on trouve sur les collines des associations de pin du sud, en mélange avec des feuillus; et le Chattahoochee, en Georgie, exemple typique des forêts feuillues mélangées des monts Appalaches. Les visiteurs apprirent avec intérêt que les nombreux incendies, dont la plupart se propagent dans des graminées à combustion rapide, exigent une forme d'attaque très différente de celle en usage dans les états de l'ouest. L'accès aisé de ces forêts claires conduit à l'emploi de tracteurs-charrues, qui peuvent être aisément transportés en camions vers les zones incendiées, afin de tracer tout autour du foyer une ceinture de terre labourée. Les matières combustibles situées entre cette ceinture et la ligne de feu sont brûlées à la torche ou à l'aide de fusées incendiaires. Cette méthode a permis de réduire l'étendue des incendies et d'utiliser moins de main-d'œuvre que dans l'ancienne méthode d'établissement des lignes coupe-feu avec des outils manuels. De légères modifications ont été apportées à ces charrues pour leur permettre de répondre aux différentes conditions topographiques des diverses régions du sud.

Le groupe eut l'occasion d'assister au fonctionnement du système de détection, à l'expédition sur les lieux du matériel et des hommes, et à des opérations réelles d'extinction. Ils furent frappés, ici comme dans les états de l'ouest, par l'étroite collaboration existant entre les organisations fédérales, des états, et de l'industrie privée, en ce qui concerne les mesures préventives et la lutte contre les incendies de forêts. Les excellentes conditions favorisant la croissance des arbres dans les états du sud et le développement croissant des industries du bois ont amené un grand nombre d'entreprises de sciage, de fabriques de pâte à papier, de papeteries et d'exploitants de résine à un sentiment aigu de l'importance des mesures de lutte contre les incendies.

A la forêt expérimentale de Harrison, appartenant à la Station expérimentale des forêts du sud, le groupe put constater les résultats des recherches sur l'usage des incendies dirigés à des fins culturales et pour réduire les dangers d'incendie et sur les prévisions de dangers d'incendie. Les résultats de ces recherches ont été mis en pratique dans les forêts nationales afin d'augmenter l'efficacité des organisations de lutte contre les incendies.

Discussions finales à Washington, D. C.

De retour à Washington, D. C., les deux groupes se réunirent à nouveau. Des causeries furent faites par C. A. Gustaffson, Directeur de la lutte contre les incendies et A. A. Brown, Directeur des recherches sur les incendies, du Service forestier des Etats-Unis, résumant les travaux qui avaient été examinés pendant le voyage d'étude.

Un rapport général fut rédigé pour servir d'aide-mémoire aux participants. Traçant brièvement l'historique des incendies de forêts aux Etats-Unis et les efforts faits pour les prévenir et les maîtriser, le rapport déclare:

«Il est intéressant de noter que les problèmes des différents pays, tels qu'ils ont été décrits par les membres de cette mission, diffèrent de ceux des Etats-Unis, moins en nature qu'en importance relative. En Amérique du Nord, l'idée que les forêts étaient un obstacle à l'agriculture, amenèrent les fermiers à incendier les forêts pour les défricher, et ces incendies pratiqués sans aucun soin, entraînèrent des dommages considérables dans des forêts d'une grande valeur. Ainsi que cela se pratique dans bien d'autres pays, on continue, en plusieurs points des Etats-Unis, à incendier pour obtenir des pâturages, ce qui fait ressortir la nécessité permanente des mesures préventives, en particulier toutes formes d'efforts éducatifs, et plus spécialement, une législation appropriée.»

Plusieurs des personnes participant à ce programme avaient souligné les difficultés surgissant, pour tout organisme chargé de la lutte contre les incendies, du fait de l'inaccessibilité des zones boisées à surveiller. Le besoin urgent, dans quelques-uns de ces pays, était l'adoption de méthodes de détection et l'amélioration des voies de communications et des moyens de transport.

Sans aucun doute, le principal problème affectant presque tous les pays était le manque de fond alloués au service forestier pour assurer les mesures préventives et la lutte contre les incendies, et en particulier, pour permettre aux techniciens d'appliquer et d'adapter les méthodes connues de lutte contre les incendies.

Plusieurs pays tropicaux étaient représentés dans ce voyage d'étude, et on reconnut que les problèmes mentionnés plus haut s'appliquaient également, sinon plus spécialement, à eux plutôt qu'aux pays appartenant à des zones tempérées. La principale difficulté, dans les pays tropicaux, était peut-être l'usage des cultures nomades, appelées de différents noms dans les différentes parties du monde, mais conduisant partout aux mêmes résultats désastreux. C'est une forme similaire et nocive du défrichement en vue de cultures agricoles que l'on peut observer aux Etats-Unis. Les conséquences: érosion du sol, pertes d'eau, esclavage de toute une population réduite à une vie errante dans une continuelle pauvreté, aident à faire réaliser l'importance de l'éducation et de l'exemple, la nécessité d'une législation et de l'allocation de crédits permettant au service forestier de lutter contre ces pratiques, premières démarches vers une utilisation rationnelle des ressources forestières pour le bien-être des peuples de chaque pays.

Le rapport fait ressortir que: «La leçon à tirer... est que l'éducation du public à l'égard des incendies de forêts doit être basée sur le développement de l'intérêt personnel des habitants de la région... Elle exige l'action persistante et continue d'hommes dévoués à la protection de la forêt.»

Du point de vue législatif, le rapport suggère que soient envisagées la compilation et l'analyse de toute législation concernant les incendies de forêt, afin de servir de guide aux gouvernements qui désirent formuler ou modifier les lois se rapportant aux incendies de forêt. Une attention particulière devrait être donnée au programme fédéral et à ceux des états, peut-être dans le sens de la loi Clarke McNary, des Etats-Unis.

L'utilité des recherches a généralement été reconnue, et le rapport dit: «On croit, en général, que là où est établie une protection organisée contre les incendies de forêt, une part raisonnable des dépenses prévues devrait être allouée aux recherches.»

Le rapport insiste particulièrement sur la presuppression et la suppression, (mesures préventives et lutte contre les incendies). Sous la première rubrique, une place considérable est réservée à l'organisation d'un système de lutte contre les incendies, aux principes et techniques à prévoir pour la détection, aux communications, aux moyens de transport, au stationnement du personnel de lutte, au type et à l'emplacement du matériel, au système d'envoi rapide du matériel, à sa mise au point et à ses caractéristiques, à l'utilisation des avions, au choix et à la formation du personnel. La lutte proprement dite est discutée dans les sous-divisions consacrées aux opérations et à la direction de l'organisation chargée de la lutte, avec une mention spéciale concernant la surveillance et la hiérarchie, les méthodes à employer pour la détection des foyers et les communications, et l'organisation de la lutte contre les incendies étendus.

Le rapport se termine par une liste de recommandations, parmi lesquelles nous relevons le passage suivant:

«Nous avons le sentiment que l'impulsion vers un échange de connaissances et d'expériences entre pays différents à laquelle ce voyage d'étude a donné naissance, devrait être entretenue d'une manière continue par la FAO. Ceci ne pourrait mieux se réaliser qu'en prenant la FAO, autant que possible, comme centre de coordination et de diffusion des informations concernant les progrès réalisés dans le domaine de l'organisation de la lutte contre les incendies, des recherches de la politique à tenir et du matériel... En même temps, les participants désirent exprimer leur gratitude et féliciter le Service forestier des Etats-Unis, l'ECA et la FAO d'avoir bien voulu réunir leurs efforts afin de permettre la réalisation de ce voyage d'étude.»

Ainsi s'est terminée une tournée des plus instructives fournissant un excellent exemple des projets éminemment utiles qui peuvent être réalisés grâce au Programme élargi d'assistance technique des Nations Unies.

Ces photographies peuvent donner une idée des destructions provoquées dans les forêts de pin par les Scolytes qui font l'objet de cet article. - Vue d'ensemble d'une partie d'un peuplement - dont l'étendue totale dépasse en fait 1600 hectares - de Pinus leiophylla, tué par les Scolytes près d'Amecameca. Il n'est que trop visible que les pertes n'intéressent pas seulement les ressources en bois réelles et virtuelles, mais aussi la terre elle-même, dépouillée de sa végétation et exposée à toutes les influences climatiques génératrices d'érosion.

Ces photographies peuvent donner une idée des destructions provoquées dans les forêts de pin par les Scolytes qui font l'objet de cet article. - Une vue plus rapprochée d'un autre peuplement, près de San Rafael, un peu plus d'un an après le début de l'invasion... fait qui donne plus d'importance qu'à l'ordinaire à la lutte contre un fléau à extension aussi rapide.


Page précédente Début de page Page suivante