RESOURCES FOR FREEDOM (Ressources pour la liberté), Rapport adressé au Président par la President's Materials Policy, Commission. 5 volumes. Washington, D. C., (E. U.) 1952. $6,25.
Ce rapport connu sous le nom de «Rapport Paley», du nom de William Paley, Président de la President's Materials Policy Commission, est composé des cinq volumes suivants:
I. Fondations pour l'accroissement et la sécurité.II. Prévisions concernant les produits essentiels.
III. Prévisions concernant les sources d'énergie.
IV. L'Avenir de la technologie.
V. Choix de rapports adressés à la Commission.
Le volume I contient un chapitre consacré aux recommandations de la Commission en vue de tirer le plus grand parti possible des ressources en bois. Dans ce chapitre se trouve un examen très concis de la consommation et de l'accroissement pour la période 1950-1975, insistant tout particulièrement sur les bois de sciage, comme étant la ressource critique, la couverture des besoins de 1975, en insistant sur les «deux notes»: «technologie et aménagement · Les recommandations s'étendent à la protection contre les incendies, les insectes et les maladies, en demandant d'une manière expresse une augmentation des crédits par le Congrès - les recherches sur l'aménagement et l'utilisation - L'assistance éducative et technique en faveur des petits propriétaires, en préconisant l'augmentation du personnel actuel de fermiers-forestiers jusqu'au nombre de 2.000 - l'extension des plantations dans les domaines particuliers, et la création d'un crédit forestier et d'assurances forestières, il recommande également avec insistance la révision des lois fiscales forestières par les états, et la réglementation des coupes dans les forêts particulières par des lois d'état instituant des dispositions obligatoires pour interdire les coupes abusives, avec appui financier du gouvernement fédéral de moitié avec les états pour l'application de ces textes réglementaires. «Si, après cinq ans, il reste encore des lacunes importantes dans le système des textes réglementaires des états, une loi fédérale devrait être promulguée, autorisant le gouvernement fédéral à instituer une réglementation minima des méthodes de coupes».
Le rapport résume sommairement les frais et les profits à prévoir de la mise en application de ces recommandations et conclut que l'augmentation de dépenses préconisée, soit environ $77 millions par an en sus des $100 millions actuellement dé pensés annuellement, serait financée conjointement par les états et par le gouvernement fédéral. Le revenu de cet investissement: «Pendant les prochaines 25 50 années, cette augmentation devrait ajouter de 10 à 15 milliards de board feet (23.600.000.000 à 35.400.000.000 m3) par an à la possibilité en bois de sciage. Aux prix de 1950, l'augmentation de valeur du bois sur pied serait de $120170 millions par an.
«Il apparait donc qu'en dépensant $77 millions de plus par an, et en investissant un capital de $360 millions, la nation pourrait ajouter au moins $120 millions, peut-être même $170 millions à la production annuelle de bois. Financièrement, ces recommandations semblent justifiées. Elles assureraient en même temps un approvisionnement constant d'une matière indispensable pour l'industrie».
Le volume IV donne un bref exposé sur l'amélioration de la technologie de l'exploitation des ressources forestières, particulièrement en ce qui concerne l'équipement mécanique pour l'abattage et le débardage. Les traitements physiques et chimiques du bois et l'hydrolyse des déchets. Deux chapitres sont consacrés à l'amélioration de la technologie des produits forestiers et à l'industrie du bâtiment.
Le dernier volume consiste en rapports spéciaux et consacre deux chapitres au domaine de la foresterie; l'un, aux ressources nationales, discutant des besoins en bois à longue échéance, et la suffisance des approvisionnements en bois d'œuvre et passe en revue les programmes existants en ce qui concerne les pratiques forestières privées, la politique forestière publique et le rôle des forêts domaniales. Un chapitre est également consacré aux ressources forestières du monde libre, qui compte beaucoup sur les publications de la Division des Forêts de la FAO pour donner des informations sur le commerce mondial des produits forestiers, et sur la situation des ressources forestières au Canada, en Europe libre, en Amérique latine, en Afrique centrale et méridionale, en Afrique du Nord et au Proche-Orient, dans le Sud-Est asiatique, en Océanie et au Japon.
Ce chapitre conclut par une intéressante discussion de l'accroissement de la production de bois industriel qui peut être obtenue grâce à un meilleur aménagement des forêts et à la mise en exploitation des ressources forestières des pays moins bien développés, et à l'extension des exploitations dans les régions forestières insuffisamment mises en valeur. Ce but peut être atteint grâce à l'aide apportée aux pays insuffisamment développés, par les pro grammes du Gouvernement des Etats-Unis, complétant les efforts de la FAO et des autres organisations internationales dans ce domaine.
Ce rapport très complet est un jalon important, en ce qu'il relie les ressources forestières d'un pays important, comme les Etats-Unis, à toutes les autres ressources en un tableau complet de l'économie nationale et situe celle-ci sous son jour exact par rapport à la communauté mondiale.
TIMBER DRYING (Le séchage du bois) par R.C. Bateson, 3ème édition, 137 pages, illustré. Crosby Lock wood and Son, Ltd. Londres. 1952. 15s. od.
Ce livre fournit une utile documentation à tous ceux qui s'intéressent au séchage du bois à l'air ou au séchoir. Il met en lumière l'importance du séchage pour le comportement du bois dans ses différentes utilisations et discute des différents défauts qui peuvent apparaître au cours du séchage. En ce qui concerne le séchage à l'air, le montage des piles pour les différents types de bois est examiné. On peut faire exception à l'affirmation, sans fondement, que «les traverses sont presque entièrement tirées de résineux, faciles à sécher, qui supportent des conditions sévères de séchage. C'est peut-être le cas au Royaume-Uni, mais ailleurs, on fait un usage considérable des feuillus pour cet usage.
La conception et la construction de différents types de séchoirs y sont discutées et bien illustrées, et les graphiques de séchage convenant à différents bois y sont préconisés. On trouve une description intéressante de la construction et de la conduite d'un séchoir simple, donnant d'excellents résultats, qui a été mis au point au Laboratoire de recherche des produits forestiers de Princes Risborough.
Pour l'ouvrier en bois spécialisé, qui a l'occasion de sécher de petites quantités de bois très variés, après qu'ils aient été traités au séchoir, on donne les conditions nécessaires pour un entrepôt chauffé..
En ce qui concerne le comportement en service du bois séché, les mouvements du bois avec les variations des conditions atmosphériques et les moyens de les réduire ou de les minimiser, y sont étudiés; on insiste sur le comportement du bois dans les nouvelles constructions.
De plus, différents problèmes de séchage, tels que le collapse des feuillus, la fente et le fendillement sont mentionnés, ainsi que l'importance du traitement correctif, pour corriger le gauchissement qui résulte du colapse.
DIE PAPPELKULTUR (La populiculture), par W. Wettstein. 52 pages. Illustré. Société autrichienne de recherche sur le bois, Vienne. 1962. $1,00.
Cet opuscule décrit l'importance croissante des hybrides du peuplier dans les industries autrichiennes, y compris le contreplaqué, les allumettes, les sabots, la caisserie, et, plus récemment, la pâte et le papier, dont il est possible d'assurer facile ment des ressources permanentes en cultivant des peupliers sur une superficie d'environ 25.000 ha de sols humides, une faible partie des terres sujettes aux inondations annuelles en Autriche. Il a pour but de renseigner le planteur et de le mettre en garde contre un échec dû, la plupart du temps, à des erreurs dans le choix de la station, des plants et des méthodes culturales. Un exposé des exigences écologiques et des méthodes de culture est suivi de l'énumération des principaux caractères des différentes espèces et hybrides de peupliers, y compris des remarques sur leurs utilisations possibles et les propriétés de leur bois.
L'Autriche fait partie des 16 pays membres de la Commission internationale du peuplier et vise à répandre la culture du peuplier avec le concours des administrations forestières et de la Chambre d'agriculture et forêts dans les états fédéraux.
LISTE DES PROCHAINES RÉUNIONS
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Commission internationale du peuplier |
Munster, Munster, Allemagn 29 avril - mai 195 |
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Commission internationale du châtaignier |
Espagne et Portugal Mai - juin 1953 |
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Commission européenne des forêts |
Rome Octobre 1953 |
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Conférence de la FAO - Septiéme session |
Rome Nov. - déc. 1953 |
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Commission des forêts pour le Proche-Orient |
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Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique |
Printemps 1954 |
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Commission des forêts pour l'Amérique latine |
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Troisième réunion sur la technologie mécanique du bois |
Mai 1 954 |
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Quatrième Congrès forestier mondial |
Fin 1954 ou début 1955 |
