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Le travail de la FAO


Commission européenne des forêts
Commission des forêts pour le Proche-Orient
Comité du bois de la CEE
Problèmes de l'utilisation des terres dans le Proche-Orient
Commission internationale du châtaignier
Douzième congrès de l'Union internationale des instituts de recherches forestières - Oxford 1956

Commission européenne des forêts

Le Comité des forêts de la huitième session de la Conférence de la FAO (Rome, novembre 1955) a étudié les activités régionales de l'Organisation. En présentant la question des activités régionales en Europe Sir Henry Beresford Peirse (Directeur général adjoint, Forestry Commission, Royaume-Uni), en tant que président de la Commission européenne des forêts de la FAO, rappela que peu avant la septième session de la Conférence de la FAO en 1953 une réunion mixte du Comité du bois de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe et de la Commission européenne des forêts de la FAO s'était tenue à Rome, pour tirer les conclusions de l'étude faite par le secrétariat et intitulée Consommation, production et commerce du bois en Europe - Evolution et perspectives et proposer des recommandations relatives à ces deux institutions de base. Les représentants à la réunion ont conclu que, puisque la politique délibérée de tous les gouvernements européens était d'utiliser au maximum leurs ressources naturelles, le bois devrait conserver le rôle important qu'il a traditionnellement joué dans l'économie européenne. Pour l'immédiat, cela supposait un appel croissant à la production des forêts par différentes mesures, dont certaines ont été déjà heureusement appliquées dans différents pays, et des importations croissantes de sciages résineux. Pour l'avenir cela signifiait l'extension du boisement et l'amélioration de l'aménagement des forêts de manière à se prémunir contre les augmentations de consommation risquant de compromettre l'avenir. Des recommandations particulières ont été adressées aux gouvernements à ce sujet.

Depuis lors, la Commission européenne des forêts a tenu ses septième et huitième sessions, respectivement en novembre 1954 et octobre 19551. Il a été particulièrement agréable au Président de dire que des progrès substantiels avaient été faits au cours de ces deux années sur les questions principales retenues par le Comité mixte.

1Un compte rendu de la septième session a été publié dans Unasylva, Vol. 9, N° 1.

La huitième session s'est tenue à Rome du 10 au 15 octobre 1955. Les pays suivants y étaient représentés: Allemagne occidentale Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni Suède, Suisse et Yougoslavie. Etaient également présents; un observateur des Etats-Unis et, au titre de la CEE, des observateurs d'U.R.S.S., d'Allemagne orientale, de Bulgarie, de Hongrie, de Pologne, de Roumanie et de Tchécoslovaquie. J. Keller (Suisse) et W. Plym Forshell (Suède) étaient vice-présidents et le rapporteur était J. Foxa Torroba (Espagne). R. Fontaine (FAO) était secrétaire.

«Je pense que je devrais dire quelques mots sur la participation des gouvernements à nos réunions, participation qui s'est accrue de manière encourageante par rapport aux deux dernières sessions de la Commission. Outre la participation des représentants des 18 Etats Membres de la région, nous avons eu le privilège de pouvoir compter sur - la collaboration d'observateurs des Etats-Unis de l'Union soviétique et de six pays de l'Europe orientale. J'ai voulu appeler votre attention sur ce point particulier car je crois personnellement que plus la participation de forestiers à nos activités sera grande, plus les confrontations d'expériences seront développées, plus les résultats seront féconds et nos efforts communs auront de chances d'aboutir.»

L'examen des rapports sur les progrès accomplis en matière de politique forestière, soumis par les Etats Membres pour la période de référence, ont révélé que les services forestiers ont poursuivi leurs efforts pour aligner leur politique forestière sur les principes définis par la Commission. Des mesures importantes ont été prises dans ce but dans plusieurs pays, telles que la revision des bases réglementaires, l'adoption de nouvelles lois, la mise en harmonie de dispositions réglementaires avec les conditions économiques, l'organisation et la rationalisation des industries utilisant le bois, l'intensification de la recherche et une large diffusion des résultats de celle-ci, la garantie d'une certaine stabilité d'emploi pour les travailleurs et l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail l'accélération de la formation professionnelle le développement du travail d'information et de conseil.

La réunion mixte avait recommandé en 1953 que les statistiques nationales de production de bois et les prévisions soient soumises annuellement par les gouvernements à la FAO, que les pays procèdent à un nouvel examen de la possibilité annuelle de leurs forêts, qu'ils étudient les moyens d'accroître leurs abattages par les différentes méthodes proposées dans l'étude précitée, et que des inventaires forestiers nationaux valables soient faits à une périodicité suffisante. L'analyse des données fournies par les gouvernements lors des septième et huitième sessions de la Commission, en dépit de leur brièveté et de leur diversité, a permis de déceler une tendance à l'accroissement de la production du bois à usage industriel. Ce premier résultat encourageant était accompagné de la preuve indiscutable de la possibilité d'un accroissement futur de la production européenne de bois. Des inventaires forestiers récents ont souvent révélé des augmentations sensibles du capital sur pied et de l'accroissement des peuplements forestiers, ce qui dans certains pays a conduit à augmenter la «possibilité». Il était trop tôt pour tirer une conclusion générale valable, car certains pays doivent encore limiter leurs exploitations pour reconstituer leurs massifs, mais cependant un pas a été accompli vers une foresterie européenne plus dynamique.

Dans le domaine du boisement et du reboisement, la réunion mixte avait recommandé que les gouvernements fassent tous leurs efforts pour étendre au maximum leurs programmes de boisement, de reboisement et d'amélioration forestière, puisque les chiffres de tous les plans à cette époque, en Europe, étaient encore un tiers au-dessous des buts fixés dans l'étude précitée, et qu'il était apparu alors que 8 millions d'hectares de terres inutilisées n'étaient compris dans aucun plan. Ce sujet a retenu l'attention du Groupe de travail du boisement de la Commission, qui s'est réuni deux fois depuis la septième session de la Conférence de la FAO en 1963. Les rapports du groupe de travail ont clairement montré que les travaux de boisement et de reboisement et les autres opérations de reconstitution forestière dans les pays intéressés s'étaient développés à une allure satisfaisante: plus de 850000 hectares ont été boisés ou reboisés dans les deux dernières années; plus de 80000 hectares de nouvelles plantations ont été effectuées hors forêt et 80000 hectares ont été améliorés dans la même période, au total, une superficie de plus de 1 million d'hectares. Le mérite de cette progression satisfaisante revient à l'existence de programmes de plantations à long terme bien conçus.

Commission internationale du peuplier

Puisqu'un des buts principaux de la Commission internationale du peuplier est l'accroissement des ressources en bois, particulièrement grâce à l'établissement de plantations hors forêt, et puisque la majorité des Etats Membres de cette Commission sont européens, il est approprié de faire connaître rapidement ici ses activités depuis la septième session de la Conférence de la FAO en 1963.

La huitième session de cette Commission s'est tenue en Espagne en avril 1955 et fut suivie les représentants de 16 gouvernements. A cette occasion l'Argentine, l'Egypte l'Iran, l'Irak et la Syrie furent élus à l'unanimité membres de la Commission, malheureusement, la demande formelle d'adhésion présentée par le gouvernement du Pakistan fut reçue trop tard pour être prise en considération au cours de la session. La Yougoslavie envisage de constituer une Commission nationale du peuplier et le Canada un Comité du peuplier qui pourra ensuite être transformé en une commission nationale adhérant à la Commission internationale. Tout ceci indique clairement l'intérêt sans cesse croissant dans le monde entier pour ce genre si- variable.

La Commission a décidé d'étendre également son champ d'action aux saules producteurs de bois. Les autres décisions prises par la Commission à sa dernière session ont trait aux règles de nomenclature et à l'enregistrement des noms de peupliers aux méthodes statistiques à employer dans les expériences, à l'introduction du bois de peuplier sous une rubrique spéciale dans les classifications commerciales d'importation et d'exportation et à des enquêtes sur l'étendue des dommages causés par Dothichiza populea aux plantations de peupliers et aux pépinières et sur les méthodes de lutte. L'influence prépondérante de la station sur l'adaptation des peupliers à une utilisation donnée fut soulignée. L'étude sur le peuplier entreprise par le Comité permanent de la Commission sera prochainement publié en français.

Problèmes particuliers

Revenant aux débats de la Conférence de la FAO, le Président a tenu à dire quelques mots sur les études faites par la Commission européenne des forêts sur la «petite forêt» et sur les activités de son Groupe de travail permanent de correction des torrents et de lutte contre les avalanches (déjà analysé dans Unasylva Vol. VIII, N° 4).

Le traitement des «petites forêts» a été étudié lors des deux dernières sessions de la Commission et a donné lieu à une confrontation de points de vue extrêmement profitable. Pratiquement, tous les Etats Membres ont entrepris des efforts résolus pour résoudre les difficultés inhérentes au morcellement de la forêt et aux problèmes spéciaux qui se posent aux propriétaires de petits bois soucieux de réaliser un aménagement rationnel de leur forêt. La Commission a estimé nettement recommandable de poursuivre ces efforts afin que les petits massifs privés, qui présentent une importance particulière en Europe, bénéficient d'un régime approprié. La consolidation de l'unité des domaines boisés et le groupement des propriétaires ont été considérés par la Commission comme les moyens les plus appropriés pour assurer des progrès déterminants.

La Commission européenne des forêts et le Comité du bois de la CEE avaient décidé en 1954 la création d'un Comité mixte des techniques du travail en forêt et de la formation des ouvriers forestiers dont la première session se tiendra en France au début de 1956. Un certain nombre de groupes d'étude se sont déjà réunis pour discuter les questions suivantes: méthodes de travail et rendement, mécanisation des opérations subies par le bois, manipulation et transport du bois dans les régions de montagne; formation des ouvriers forestiers, salubrité et sécurité de la profession forestière, bibliographie et terminologie de la science du travail.

Assistance technique

Le rôle joué par l'Europe dans le Programme élargi d'assistance technique a été également compris dans le résumé du Président sur les activités forestières régionales pour la période 1954-55, quatre Etats Membres ont reçu pendant cette période les services de neuf experts, 26 boursiers ont terminé leurs études et 5 autres les accomplissent ou vont les commencer. Diverses pièces d'équipement ont été fournies dans des buts de démonstration, en liaison avec la mission des experts. En septembre 1955, un certain nombre d'experts, qui avaient précédemment servis en Yougoslavie, environ 30 forestiers ou fonctionnaires similaires yougoslaves, ainsi que des représentants des Divisions des Forêts et de l'Agriculture, ont pris part à une réunion qui s'est tenue à Dubrovnik, pour faire le point des activités de l'assis tance technique forestière en Yougoslavie depuis 1951 et présenter des recommandations au sujet du travail consécutif.

Sur les 125 techniciens employés par la FAO comme experts forestiers dans environ 200 missions de l'assistance technique, de 1951 à septembre 1955, 95, soit 75 pour cent ont été recrutés dans 13 pays d'Europe.

Commission des forêts pour le Proche-Orient

Un événement d'une importance considérable dans le travail de la FAO en 1955 a été la réunion à Téhéran du 24 au 29 septembre 1956 de la première session de la Commission des forêts pour le Proche-Orient.

Les délégués de 11 pays ont participé à la session. On a noté, en outre, la présence d'observateurs du Pakistan, du Soudan, de la Turquie et des organisations suivantes: Nations Unies, Ligue des Etats arabes, Commission internationale du peuplier, Administration de coopération internationale des Etats-Unis, Fédération mondiale des Associations des Nations Unies, et Union internationale des instituts de recherches forestières.

La Commission a élu pour président Mahmoud Zahir (Iran); Suleiman Higiazi (Libye) et Tesfa Bushen (Ethiopie) ont été élus vice-présidents, et Malek Basbous (Liban), rapporteur. J. Moser, technicien forestier régional de la FAO, a été désigné comme secrétaire.

Le Président, qui a assisté ensuite à la huitième session de la Conférence de la FAO à Rome, en novembre, a analysé comme suit les activités de la FAO dans le Proche-Orient:

«La FAO a entrepris une tâche considérable en 1949/50 lorsque, sous l'impulsion de la Division des Forêts, les premiers efforts soutenus ont été fournis pour appeler l'attention des gouvernements de cette région sur l'importance de la forêt dans le Proche-Orient et pour éveiller une conscience forestière active.»

«Bien des gens ont été sceptiques à cette époque y compris même ceux qui essayaient déjà de répandre l'idée que quelque chose pouvait et devait être fait dans le Proche-Orient, pour la cause de la forêt.»

«Si nous nous reportons de quelques années en arrière, je crois fermement qu'à la fois les représentants des Etats Membres et la FAO peuvent s'estimer satisfaits; des progrès accomplis, et si je dis ceci, c'est parce que je peux déjà voir, dans les réalisations passées, des promesses de progrès encore plus substantiels.»

«Le premier point sur lequel les Etats Membres de la région et les représentants de la Division des Forêts de la FAO se sont mis d'accord est l'opportunité de prévoir une conférence forestière du Proche-Orient pour analyser la situation d'ensemble et déterminer les moyens à envisager pour son amélioration. Comme vous le savez, une première conférence forestière régionale s'est tenue à Amman en 1952, grâce à la très généreuse invitation du gouvernement de la Jordanie.»

«La Conférence d'Amman a permis de définir des bases saines pour les activités futures dans cette région à la fois de la Division des Forêts de la- FAO et des gouvernements: membres. Les activités forestières dans le Proche-Orient depuis lors découlent presque exclusivement des recommandations faites à Amman. En d'autres termes, j'ai voulu souligner la continuité de l'œuvre forestière entreprise dans cette région car je crois que cette continuité est essentielle si nous voulons que nos efforts conduisent à des résultats valables.»

«En tant que Président de la Commission des forêts pour le Proche-Orient, dont mon gouvernement a eu l'honneur d'accueillir la première session à la fin du mois de septembre dernier, il m'a été agréable et réconfortant à la fois d'apprendre, en prenant connaissance des rapports sur la politique forestière soumis par les 14 gouvernements participants, que des progrès tout à fait remarquables avaient été faits, depuis la conférence sur les principaux points de politique retenus alors: protection, reconstitution et amélioration des forêts existantes, en particulier dans le but d'assurer la conservation du sol et de l'eau, boisement de terrains nus et création de plantations d'alignement, de brise-vent et de rideaux protecteurs à l'aide d'essences à croissance rapide dans le double but de protéger les cultures agricoles et de fournir des matières premières. Un début de réalisation a été constaté pour quelques pays qui ont entrepris le recensement de leurs ressources forestières, la création ou la réforme de leur administration forestière, la protection et l'extension des forêts, l'amélioration de leur aménagement et de leur exploitation, et la mise en route d'indispensables travaux de recherche forestière.»

«Il faut reconnaître que ce développement heureux et prometteur n'est pas encore allé bien loin, et la Commission, lors de sa première session, s'est mise d'accord sur un certain nombre de mesures susceptibles d'accélérer ces progrès. En particulier, elle a appelé l'attention des gouvernements membres sur l'insuffisance de la législation actuelle pour régler les litiges relatifs aux droits de propriété et pour assurer d'une manière satisfaisante un contrôle de la propriété forestière privée, sur l'inexistence d'une politique clairement définie sur laquelle pourrait être assise la différenciation entre les terres à vocation forestière ou agricole; sur la connaissance imparfaite de l'étendue des droits d'usage et sur l'insuffisance numérique du personnel des services forestiers.»

«Les progrès faits en matière forestière sur l'initiative des Etats Membres ont été rendus possibles grâce à l'assistance technique que certains de ceux-ci ont reçue de la FAO et aux programmes bilatéraux. Depuis la septième session de la Conférence de la FAO en 1953, 15 experts de la FAO ont été mis à la disposition de six Etats Membres pour l'étude des questions suivantes: mise en valeur des forêts et politique forestière produits forestiers; boisement, pâturage en forêt; recherche forestière; photographie aérienne; botanique forestière; écologie.»

«Il convient également de mentionner que la FAO a organisé à Istanbul en 1954 un colloque sur la politique forestière qui fut suivi par des techniciens forestiers supérieurs de huit pays; et que 19 ressortissants de pays du Proche-Orient ont complété leurs études, les poursuivent ou sont sur le point de les entreprendre à l'étranger.»

«Le travail d'assistance technique entrepris par les forestiers de la FAO dans le Proche-Orient ne doit pas, cependant, masquer les autres travaux en cours dans cette région. La Conférence du peuplier qui s'est tenue à Damas en avril 1954 a été suivie par des représentants de sept pays du Proche-Orient et de cinq Etats membres de la Commission internationale du peuplier. Elle a permis aux techniciens locaux et à plusieurs experts mondiaux du peuplier d'examiner ensemble l'état de la culture du peuplier dans cette région. Cette confrontation d'expériences a rendu possible la mise au point de la politique qui devrait être adoptée pour améliorer et encourager cette culture, et a permis de définir les problèmes techniques qui doivent être spécialement étudiés. Quatre pays du Proche-Orient sont maintenant membres de la Commission internationale du peuplier, et leurs experts pourront, de ce fait, poursuivre la confrontation d'idées, de documents et de techniques entreprise lors de la Conférence de Damas.»

«Je pense que vous conviendrez tous que la Terminologie forestière arabe (provisoire) présentée par la FAO, qui a pu être établie grâce à la collaboration extrêmement courtoise et efficace de plusieurs Etats arabes, doit être considérée comme une étape dans l'histoire de la foresterie du Proche-Orient. La version actuelle comprend approximativement 1000 termes techniques anglais et français avec les traductions et définitions correspondantes en arabe...»

«Je n'ai pas le temps d'énumérer toutes les activités de la FAO dans la région du Proche-Orient, et en particulier celles du technicien forestier régional. J'aimerais Appeler l'attention sur certaines publications techniques de la FAO se référant plus spécialement au Proche-Orient en particulier: Handling Forest Tree Seed, Tree Planting Practices for Arid Areas, La carbonisation du bois, et Le chauffage au bois

«Au début de cet exposé j'ai dit que l'on pouvait déjà discerner, dans les réalisations passées, les promesses de progrès encore plus substantiels. L'avenir est dans nos mains, dans nos mains à nous tous ici, et plus spécialement dans celles de nos collègues sur le terrain qui certainement attendent de nous une prise de conscience des problèmes difficiles qu'ils rencontrent, et les moyens que nous imaginerons pour les résoudre. Ils se tournent certainement vers nous pour un mot d'espoir. L'avenir est pour nous une épreuve; j'espère qu'elle aura sa récompense.»

Comité du bois de la CEE

Le Comité du bois de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE) a tenu sa treizième session à Genève du 13 au 17 septembre 1955 sous la présidence de M. F. M. du Vignaux (France) MM. J. O. Soederhjelm (Finlande) et J. Kaczerginski (Pologne) ont été réélus vice-présidents. Tous les principaux pays exportateurs et importateurs d'Europe, y compris l'Union soviétique, ont participé à cette session, ainsi que le Canada et les Etats-Unis. Une caractéristique de cette réunion a été l'augmentation du nombre des représentants de l'industrie et du commerce du bois au sein des délégations nationales.

Comme d'habitude, le Comité a examiné l'évolution en 1955 des marchés européens des sciages résineux, de bois de mine, des bois à pâte, et discuté des perspectives pour 1956. Le Comité a constaté que la tendance du marché des résineux en 1964 présentait de nombreuses similitudes avec l'année précédente; une fermeté constante et un équilibre entre l'offre et la demande ont confirmé les prévisions faites par le Comité un an plus tôt, mais une fois de plus le volume total commercialisé a dépassé les prévisions. Quoique les achats aient été bien plus importants que prévus, des grèves et des difficultés d'expédition dans certains pays ont conduit à estimer que les stocks excédentaires seraient plus importants cette année que l'année dernière. Quoique les prix f. o. b. soient restés stationnaires depuis la fin de 1954, l'augmentation du coût du fret a, dans le courant de 1955, fait monter les prix des marchandises débarquées achetées f. o. b. Le Comité a noté que la progression des prix enregistrée depuis sa dernière réunion signifiait que les prix internationaux s'élevaient graduellement pour atteindre presque les niveaux maximums enregistrés lors du boom de 1951. Les prix de vente, face à la résistance du consommateur, sont de nouveau restés en deçà du coût du réapprovisionnement, et les principaux importateurs ont encore signalé une nouvelle extension des matériaux concurrents, aux dépens des sciages.

La réunion se tenant plus tôt que de coutume, les estimations du Comité quant aux perspectives pour l'année à venir ont été établies avec - moins de certitude. Bien que les perspectives générales pour les principales industries utilisant le bois soient restées bonnes, il était trop tôt pour juger de l'effet possible des nouvelles restrictions apportées au crédit dans certains pays. En admettant que l'activité industrielle se poursuive au niveau élevé qu'elle a atteint et que le rythme de la construction dans la plupart des pays européens se maintienne le Comité a estimé que la stabilité qui a caractérisé le marché européen des sciages résineux pendant les trois dernières années avait des chances de se maintenir. En fait, suivant les indications été fournies, il paraît possible que le commerce européen des sciages résineux atteigne en 1956, pour la première fois depuis la guerre, le niveau de 4 millions de standards.

La production et le volume commercialisé de bois de mine sont restés presque inchangés en 1955 et une situation comparable est prévue pour 1956. Quoique la production de houille soit en extension, la tendance à réduire l'emploi du bois dans les mines et l'augmentation des disponibilité intérieures (par un plus grand usage des bois feuillus et une utilisation plus rationnelle des produits d'éclaircies) ont conduit à estimer que les besoins totaux d'importations européens en bois de mine ne présenteraient pas de changement appréciable.

Quant au bois à pâte, le Comité a signalé la progression constante des besoins européens et noté avec grand intérêt les progrès considérables, constatés dans plusieurs pays, pour l'utilisation de quantités croissantes de feuillus dans la fabrication de la pâte. Quoiqu'on s'attende à une nouvelle extension des besoins on 1956, le Comité, après avoir étudié les diverses possibilités d'approvisionnement, n'a pas estimé que la situation pour l'année à venir justifiait une quelconque inquiétude.

Après avoir étudié la situation du marché, le Comité a porté son attention sur plusieurs questions techniques. A propos des procédures contractuelles, il a eu connaissance d'un rapport sur les progrès faits à la première session du groupe de travail de la standardisation des conditions générales de vente du bois établi par le président du groupe de travail, M. Blétry (France). Les experts de 13 pays ont assisté à cette première session et se sont mis d'accord sur une première série de clauses types. Une attention spéciale sera portée, lors de la prochaine session du groupe de travail en février 1956, à certaines questions importantes relatives aux créances impayées.

Le Comité a noté avec satisfaction l'installation, en accord avec la Commission européenne des forêts de la FAO, du Comité mixte FAO/CEE des techniques du travail en forêt et de la formation des ouvriers forestiers; il a pris note du travail déjà accompli par les groupes d'étude et les experts, et les délégués ont exprimé l'opinion qu'une haute priorité devrait être donnée à cette question.

Le Comité a été tenu informé des détails de l'ordre du jour provisoire du Croupe de travail mixte FAO/CEE des experts de questions forestières et de statistiques des produits forestiers, qui doit se réunir à Genève en janvier 1956. Exprimant l'espoir que tous les pays participants nommeraient des experts pour participer aux travaux de la réunion prévue, le Comité a demandé au groupe de travail d'inclure au programme de sa première session l'étude des statistiques des bois à pâte.

Une discussion animée a eu lieu lors de l'examen des «tendances dans l'utilisation du bois et ses produits», étude qui vient d'être entreprise par le secrétariat mixte FAO/CEE en coopération avec d'autres divisions de la CEE. Les délégués ont analysé les enquêtes officielles ou privées qui ont été faites sur ces problèmes dans leurs propres pays. Dans certains cas, ces enquêtes ont été instiguées par le besoin national de réaliser des économies de bois, dans d'autres cas, le but essentiel a été de développer l'utilisation du bois. Les délégués ont promis de collaborer à l'étude entreprise par le secrétariat qui leur a paru d'une valeur considérable pour aider les pays à définir une politique forestière valable.

Une innovation de la treizième session du Comité du bois a été l'organisation, à la demande de certaines délégations, de nombreuses petites réunions où, entre les pays directement intéressés, ont été discutés des problèmes relatifs au commerce international. Il a été signalé que des progrès satisfaisants avaient été faits lors de ces réunions et que les conversations se poursuivraient entre les pays intéressés par les moyens habituels. Le Comité a exprimé sa satisfaction pour l'initiative prise par le secrétariat d'avoir prévu de telles conversations directes, en raison de la contribution positive que de tels contacts ont dans le développement d'un courant commercial plus libre entre les nations européennes.

Problèmes de l'utilisation des terres dans le Proche-Orient

La Conférence de la FAO s'est penchée attentivement sur la question de la réforme des structures agraires. Au cours des réunions régionales qui se sont tenues à des époques varices, le Directeur général a été prié de créer des groupes d'études pour examiner les aspects sociaux de l'utilisation des terres; un centre de formation pour le Proche-Orient a clone été organisé, dans le cadre du Programme élargi d'assistance technique, et a fonctionné à Salahuddin, dans le nord de l'Irak, du 2 au 20 octobre 1955.

Une quarantaine de participants venus d'Afghanistan, de l'Arabie saoudite, d'Egypte, d'Irak, d'Iran, de Jordanie, du Liban, de Libye, du Pakistan, du Soudan, de la Syrie et de la Turquie ont assisté aux cours du Centre. La Ligue des Etats arabes, la Fondation du Proche-Orient, le Royaume-Uni et les Etats-Unis d'Amérique ont aussi envoyé des observateurs et le Bureau international du travail ainsi que la Banque internationale pour la reconstruction et le développement étaient représentés. La participation aux discussions générales s'est encore accrue de 28 stagiaires appartenant à six pays de cette région qui suivaient dans le même temps un cours de perfectionnement organisé, avec l'aide de la FAO, par l'Administration de coopération internationale des Etats-Unis. La Division des Forêts avait été sollicitée de prêter son concours pour assurer la marche du Centre.

Il est généralement admis que le couvert forestier a une importance toute particulière dans le Proche-Orient. Le développement industriel et économique est lié à l'augmentation du revenu de la population rurale qui constitue quelque 90 pour cent de la population de la région. Si les revenus augmentent et, corrélativement, l'éducation et le niveau de vie, il est probable que la demande de bois sel a plus forte, que ce soit pour la fabrication de papier et de livres, pour l'amélioration des habitations, pour le petit équipement rural, pour le chauffage en hiver et la cuisson des aliments. L'expansion industrielle entraînera nécessairement la consommation de quantités supplémentaires de bois, comme il est expliqué dans un précédent article de ce numéro.

Le déficit en bois peut, de ce fait, être un facteur principal pour entraver le développement économique, et pour prendre les choses suivant leur ordre d'urgence, ce sont les besoins en bois de qualités moyenne et inférieure, utilisées dans les exploitations agricoles, qui doivent en priorité retenir l'attention car ils ne peuvent être satisfaits par des importations, mais doivent être produits localement.

Les facteurs limitant l'accroissement souhaité des revenus ruraux, et par conséquent le développement économique de cette région, sont l'insuffisante intensité de la production agricole; le manque de diversité des cultures qui expose le petit fermier aux aléas du climat et du marché inhérents à toute économie de monoculture, la faible valeur des récoltes et le manque de petits capitaux pour améliorer les exploitations agricoles individuelles; l'excédent de population rurale et l'emploi partiel ou saisonnier de la main-d'œuvre.

Au Centre de formation organisé en Irak, il a été souligné que le profit direct de la production d'arbres dans les exploitations agricoles pouvait contribuer grandement à améliorer chacune de ces données. Les cultures d'arbres se sont souvent révélées plus profitables que l'agriculture dans plusieurs pays de cette région et elles constituent certainement une meilleure forme de l'utilisation des sols SUI les terres marginales, ou sur les territoires où l'irrigation doit être limitée. Elles contribuent à l'équilibre de l'économie rurale de monoculture, agissent comme «caisse d'épargne», et constituent une source de capital lorsque le défaut de récolte ou le besoin de procéder à des améliorations rurales nécessitent des fonds d'urgence. Finalement une politique de plantation généralisée d'arbres peut fournir la matière première brute aux industries locales et offrir une possibilité d'emploi à l'excédent de la population rurale et un travail à temps partiel au fermier et à ses animaux de trait pendant la morte-saison agricole.

D'autres obstacles à l'amélioration de l'agriculture sont les faibles rendements dus aux mauvaises conditions climatiques et aux problématiques approvisionnements en eau. Ici encore, l'accent a été mis sur le rôle du couvert forestier et son action indirecte favorable sur l'amélioration de la faible intensité et de la répartition incertaine de l'humidité, spécialement dans les territoires à caractère semi-désertique et dans les plaines alluviales arides où l'effet desséchant du vent doit être combattu. La forêt ou tout autre couvert végétal dans les bassins de réception peuvent concourir à garantir l'approvisionnement en eau dont dépend l'agriculture du Proche-Orient.

Il a été démontré que la plantation d'arbres en dehors des forêts et sur les terres agricoles était non seulement directement et indirectement favorable à l'accroissement des revenus des cultivateurs, mais était en fait, la seule solution pour assurer l'approvisionnement immédiat en bois de qualité moyenne. Une production accrue des forêts naturelles n'est, en raison de leur état d'épuisement qu'une politique à long terme.

Il est apparu que le dernier et plus important obstacle au développement agricole tenait aux modes de jouissance en vigueur, et les mesures de réforme recommandées conditionneront les plantations d'arbres. Toutes les mesures visant à une réforme agraire doivent être complétées par des programmes prévoyant à la fois le crédit et la coopération. Les projets de colonisation ont joué un rôle essentiel dans cette région et doivent être considérés comme les meilleures manifestations des mesures de réforme. La sécurité quant à la durée d'occupation de la terre louée a été un besoin vital, mais les problèmes posés par la puissance des propriétaires, des intermédiaires et des usuriers, par l'analphabétisme, le manque de connaissances techniques et la méfiance du gouvernement doivent être résolus avant que des améliorations dans ce sens puissent être faites. L'expropriation a été d'une manière générale approuvée par les représentants des pays assistant aux travaux du Centre où le problème du propriétaire absentéiste et des conditions tyranniques de location a été abordé, et il est apparu que la solution à l'impasse de l'amélioration des conditions de location pouvait être trouvée dans une action de l'Etat agissant comme intermédiaire entre le propriétaire et le fermier, en obtenant du propriétaire un bail à long terme pour un fermage fixe, et en sous-louant à des fermiers pour un loyer peu élevé avec une sécurité raisonnable quant à la durée d'occupation, le tout complété par une aide financière, éducative et technique.

Ces débats profitables du Centré ont été commémorés, lors de la cérémonie de clôture, par la plantation d'un arbre qui, comme il est mentionné sur le parchemin soumis à la signature de tous les participants, a symbolisé par ses racines et ses branches «les tentatives multiples et variées qui doivent sans cesse se développer et concourir à l'établissement d'une intelligente politique d'utilisation des terres, facteur essentiel et permanent du bien-être national».

Commission internationale du châtaignier

La troisième session de la Commission internationale du châtaignier dont le secrétariat est assuré par là FAO, s'est tenue à Rome du 19 au 25 septembre 1955.

Au cours de la session, l'occasion fut donnée aux participants de visiter les taillis de châtaignier appartenant à des propriétaires privés dans les monts Albains, près de Rome. L'aménagement de ces taillis fut exposé et fit l'objet d'une discussion. Les propriétaires estiment ces forêts d'un tel revenu financier, qu'ils préfèrent le taillis de châtaignier aux vignobles et aux autres productions agricoles, même dans les vallées.

Un voyage d'études eut lieu aux environs de Gênes et à Cuneo, au cours duquel les membres de la Commission visitèrent les forêts de châtaignier de Busalia, localité dont le nom est très célèbre dans l'histoire du développement en Italie du chancre du châtaignier (Endothiose). C'est là qu'au cours de l'été de 1938 la présence de ce parasite fut constatée pour la première fois dans la région. En raison de la maladie, la futaie de châtaignier, qui occupait à cette époque toute cette zone, fut convertie en taillis. Par chance, les rejets qui s'étaient développés sur les anciennes souches ont réagi si vigoureusement à la maladie, cicatrisant complètement les nouvelles attaques, que la menace du chancre sur le taillis de châtaignier peut maintenant, du point de vue pratique, être considérée comme négligeable.

Les délégués visitèrent ensuite les châtaigneraies à fruits de la région de Cuneo, et discutèrent des techniques de leur culture. Avant l'apparition du chancre du châtaignier ces châtaigneraies à fruits occupaient environ 50000 hectares, constituant l'une des sources de revenus les plus importantes de toute la région. La production annuelle de châtaignes était de l'ordre de 50000 tonnes, et on utilisait chaque année pour le tanin, de 60 à 70000 tonnes de bois. La surface cultivée, comme la production, ont décru au cours de ces dernières années, principalement en raison des attaques sévères du chancre. On s'efforce actuellement d'y porter remède en convertissant les châtaigneraies malades en taillis et en substituant d'autres essences là où cela paraît opportun.

La session fut ouverte par le Président de la Commission, M. A. Oudin (France), Directeur de l'Ecole nationale des eaux et forêts de Nancy assisté de M. A. Biraghi (Italie), Vice-Président, en présence de. M M. Leloup, Directeur de la Division des Forêts de la FAO et de M. A. Camaiti (Italie), Directeur général des forêts et de l'économie montagnarde. Neuf pays étaient représentés: Espagne Etats-Unis, France, Grèce, Inde, Italie, Japon, Suisse et Yougoslavie l'Union internationale des instituts de recherches forestières et la Confédération européenne pour l'agriculture étaient également représentées.

La Commission constata que la culture du châtaignier, qui était autres fois la base de l'économie rurale de certaines régions, traversait actuellement une crise sérieuse, en particulier dans les pays méditerranéens. Cette situation est due principalement à un exode marqué des populations de ces régions qui a pour conséquences, à la fois une diminution de la consommation des châtaignes et des soins insuffisants pour les arbres, d'où, en définitive, une réduction des surfaces plantées en châtaignier et l'extension des maladies. Les Etats Membres ont été invités à établir des plans de réaménagement des zones à châtaigniers, dans le cadre d'un programme général d'utilisation des terres tenant compte des points suivants:

a) les châtaigneraies à fruits doivent être réservées aux terrains où les conditions d'une production de châtaignes de qualité sont réunies;

b) une partie des anciennes châtaigneraies à fruits doit être convertie en taillis pour fournir à l'agriculture et à l'industrie locales les bois dont elles ont besoin;

c) le surplus des châtaigneraies doit être remplacé par d'autres formes d'utilisation des terres, telles que des productions agricoles, le pâturage ou des plantations d'essences forestières à croissance rapide.

La Commission constata les progrès réalisés dans l'établissement d'une carte de distribution du châtaignier intéressant la région méditerranéenne et donna aux pays intéressés ses directives pour l'achèvement de cette tâche. Les Etats Membres furent invités à accélérer la rédaction des fiches écologiques, et en particulier de celles qui intéressent les stations proches des limites de l'aire de végétation du châtaignier.

En ce qui concerne la maladie de l'encre et le chancre du châtaignier, qui étendent encore leurs ravages dans certains pays, l'expérience, selon la Commission, a maintenant montré que la lutte contre ces deux maladies était possible et pratiquable. Les efforts consentis pour cette lutte ne doivent pas seulement être poursuivis, mais intensifiés, de telle façon que la reconstitution sur une grande échelle, au moyen de plants de types de châtaigniers résistants, puisse être entreprise, compte tenu des conditions économiques et sociales locales. La Commission demanda à la FAO d'accorder son aide financière à l'Union internationale des instituts de recherches forestières, pour lui permettre de poursuivre ses expérimentations en matière de lutte contre le chancre en utilisant des plants fournis par les Etats-Unis.

Dans le domaine de l'utilisation du bois, la Commission constata que même si d'autres matériaux étaient maintenant préférés au bois de châtaignier pour certains usages, de nouveaux débouchés étaient néanmoins trouvés continuellement, comme par exemple le parquet de châtaignier, de plus en plus apprécié en France et en Grèce. On peut également s'attendre à un plus large usage du châtaignier dans le domaine de la chimie du bois, ce dont la Commission ne manquera pas de se préoccuper avec plus de détails au cours de sa prochaine session.

Un rapport sur la Commission de, forêts pour l'Amérique latine paraîtra dans Unasylva, Vol. 10, N° 2.

Douzième congrès de l'Union internationale des instituts de recherches forestières - Oxford 1956

Le douzième Congrès de l'Union se tiendra à Oxford (Angleterre) du 7 au 14 juillet 1966. A la clôture du Congrès, le 14 juillet, les participants pourront prendre part à l'un des voyages d'étude suivants: nord de l'Ecosse, centre et ouest de l'Ecosse, sud de l'Ecosse, nord de l'Angleterre, est de l'Angleterre, sud et nord-est de l'Angleterre, ouest et sud-ouest de l'Angleterre, nord du pays de Galles. Un prix forfaitaire sera fixé pour chaque voyage.

Le Congrès aura lieu immédiatement après la cinquième Assemblée générale de l'Union internationale pour la protection de la nature; celle-ci se tiendra en effet à Edimbourg du 20 au 28 juin et elle sera suivie de voyages d'étude qui dureront jusqu'au début de la semaine suivante. Il n'y aura que quelques jours d'intervalle entre l'Assemblée et le Congrès; il sera donc possible aux personnes intéressées de participer aux deux réunions.

Programme du Congrès

Toutes les séances du Congrès, à l'exception des séances plénières, auront lieu à l'Imperial Forestry Institute, mis à la disposition de l'Union par le professeur Champion.

Vendredi 6 juillet

Arrivée des membres à Oxford.
Inscription.

Samedi 7 juillet

Inscription des membres (suite).
Ouverture du Congrès.
Réunion du Conseil international.

Dimanche 8 juillet

Matinée - libre.
Après-midi - excursions locales.

Lundi 9 juillet

Matinée - réunions des sections 11, 22, 25.
Après-midi - réunions des sections 21, 31, 41.

Mardi 10 juillet

Matinée - réunions des sections 23, 24, 32.
Après-midi - réunions des sections 11, 22, 25.

Mercredi 11 juillet

Matinée - réunions des sections 21, 31, 41.
Après-midi - réunions des sections 23, 24, 32.

Jeudi 12 juillet

Choix d'excursions: Alice Holt Research Station, Forest Products Research Laboratory, Princes Risborough, ou Rothamsted Experimental Station. Un prix forfaitaire sera fixé pour chacune de ces excursions.

Vendredi 13 juillet

Dernières réunions des sections.
Réunions des groupes d'études.
Réunion du Conseil international.

Samedi 14 juillet

Séance plénière. Clôture du Congrès.
Départ des membres pour les voyages d'étude.

Comités

Un Comité de réception a été constitué sous la présidence du Earl of Radnor, Président de la Commission des forêts. Le Comité d'organisation, qui est charge de prendre les dispositions d'ordre général, est composé de: Sir Henry Beresford-Peirse, du professeur Champion, de M. Macdonald et de M. T. R. Peace.

Un Comité des dames est constitué sous la présidence de Mme Champion.

Inscriptions

Le droit d'inscription est fixé à 3 livres 10 shillings par personne et donne droit à recevoir un exemplaire des Actes du Congrès. Le droit d'inscription pour les dames accompagnant les participants est de 1 livre sterling. Adresser les demandes d'inscriptions, avant le 30 avril 1956, au Secrétaire, Organizing Committee, Twelfth IUFRO Congress, Forestry Commission, 26 Savile Row, Londres, W. 1.


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