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Le travail de la FAO


Commission des forêts pour l'Amérique Latine
Notes d'actualité
Le système de classification décimale d'Oxford pour les sciences forestières

Commission des forêts pour l'Amérique Latine

La Commission des forêts de la FAO pour l'Amérique latine a tenu sa septième session à Mexico du 3 au 6 août 1960. Y ont participé des délégations de l'Argentine, du Brésil, de Cuba, de la République Dominicaine de la France, du Guatemala, de Haïti, du Honduras, du Mexique, du Nicaragua, du Paraguay, du Pérou, des Etats-Unis et du Venezuela.

Le Saint-Siège et les organisations internationales suivantes avaient envoyé des observateurs: Nations Unies, Organisation internationale du travail, Organisation météorologique mondiale, Organisation des Etats américains et Institut statistique interaméricain. Le Directeur général de la FAO était représenté par Sir Henry Beresford-Peirse, Directeur adjoint de la Division des forêts et des produits forestiers. M. Eero Kalkkinen, Technicien forestier régional pour l'Amérique latine, faisait fonction de secrétaire de la session.

M. Enrique Beltrán (Mexique) fut élu président de la Commission, MM. Elías Dabas (Argentine), Flavio Bazán (Pérou) et Rafaël Viloria Díaz (Venezuela) respectivement premier, deuxième et troisième vice-présidents. Juan Manuel Gonzalès (Mexique) fut désigné comme rapporteur.

Tendances en politique forestière

Après avoir passé en revue les tendances actuelles, la Commission conclut que:

a) beaucoup de pays de la région de l'Amérique latine doivent encore fortement compter sur les importations pour satisfaire leurs besoins en bois et produits forestiers, mais les politiques forestières nationales tendent nettement à s'adapter aux exigences de la consommation domestique et à s'orienter vers la réduction des importations;

b) dans tous les pays de la région une importance accrue est donnée aux questions forestières, en liaison avec les programmes d'utilisation et de mise en valeur des terres, et avec la réforme agraire. Furent cités des exemples caractéristiques provenant de l'Argentine, du Guatemala, du Mexique, du Paraguay, du Pérou et de Porto Rico. Tout spécialement à Cuba et au Venezuela, des événements récents ont créé des conditions entièrement nouvelles pour les problèmes de propriété, de répartition et d'utilisation des terres.

On souligna l'importance de la mécanisation pour l'intégration économique et la coopération en Amérique centrale (C.A.I.S.) et dans les pays du Traité de Montevideo (ALALIC). La FAO collabore déjà avec la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine (CEPAL) dans l'étude des questions forestières et la Commission émit le vœu que toutes informations possibles soient fournies aux services forestiers nationaux, et qu'éventuellement des réunions de représentants de ces services soient organisées pour analyser les conséquences possibles, pour les politiques forestières, de l'application progressive des plans d'intégration régionale. La Commission accueillerait favorablement toute initiative dans ce même sens prise par des associations privées de producteurs, d'industriels ou de commerçants dans les pays participant à ces plans.

La raison de la lenteur des progrès dans la mise en place de services administratifs pour le développement des ressources forestières et d'institutions pour la recherche et l'enseignement forestiers, continue à résider en partie dans le manque de garanties suffisantes de stabilité pour un personnel expérimenté. La Commission nota les progrès de la coopération entre la FAO et l'Institut interaméricain des sciences agronomiques pour le programme de formation forestière proposé à Turrialba (Costa Rica) et son expansion possible grâce au fonds spécial des Nations Unies pour le développement économique. D'autres projets d'utilisation de ce Fonds spécial pour l'instruction et la recherche furent exposés pour le Chili et le Brésil.

La Commission demanda à la FAO de préparer un programme de formation régionale pour l'exploitation forestière et l'entretien des scieries, en accord avec l'Organisation internationale du travail (OIT) qui a offert d'étendre sa coopération avec la FAO, dans ce domaine, aux pays d'Amérique latine. Cette offre fut très vivement appréciée.

Etude des ressources et besoins en bois de l'Amérique latine

Un porte-parole du secrétariat présenta un rapport sur l'état d'avancement de l'étude FAO/CEPAL sur les tendances de la production, de la consommation et du commerce des produits forestiers en Amérique latine; cette étude doit donner des directives pour les politiques forestières à long terme et largement contribuer à la connaissance des ressources existantes et de leur utilisation. Discutant du manque de données valables sur les ressources forestières de la région, la Commission demanda à la FAO de donner la priorité à la création d'un centre régional d'instruction pour la photogrammétrie aérienne. Le délégué mexicain offrit les facilités de l'Institut mexicain de recherches forestières pour ce centre.

Le premier projet forestier du Fonds spécial à être réalisé en Amérique latine subvient aux frais d'un inventaire forestier national au Mexique, qui doit être exécuté au cours des quatre prochaines années.

Autres activités de la FAO dans la région

La Commission soutint sans réserve le programme d'action de la FAO pour l'Amérique latine, programme qui répond aux besoins actuels de la région. Elle adressa son rapport à la sixième Conférence régionale de la FAO pour l'Amérique latine (Mexico, 8-20 août 1960) pour approbation. A la suite de la session, beaucoup de délégués rejoignirent le cinquième Congrès forestier mondial aux Etats-Unis. A leur retour, un certain nombre d'entre eux participèrent en septembre-octobre au voyage organisé par la FAO avec le gouvernement mexicain afin de permettre aux forestiers d'étudier la gamme étendue des conifères du Mexique, largement introduits en plantations dans d'autres régions. Le voyage mexicain fut suivi de courtes visites au Honduras britannique et à Cuba.

Notes d'actualité

Campagne mondiale contre la faim

La Campagne mondiale de la FAO contre la faim a été officiellement lancée le 1er juillet 1960, à Rome, au cours d'une cérémonie marquée par des messages de soutien émanant des Présidents des Etats-Unis d'Amérique, de France, d'Inde, d'Allemagne et de Yougoslavie, de la Reine des Pays-Bas, des Premiers Ministres de Grande-Bretagne, d'Irlande et de Nouvelle-Zélande, et de Sa Sainteté le Pape.

M. B.R. Sen, Directeur général de la FAO, déclara que l'accueil fait à cette campagne était symptomatique de l'intérêt manifesté par les peuples du monde entier pour une nouvelle consécration des buts et objectifs de la FAO. Le problème affronté dans cette campagne est que plus de la moitié de la population du monde n'a pas assez de nourriture ou n'a pas une nourriture convenable. «Ces individus sont enfermés dans un cercle vicieux de stagnation, d'apathie et d'indigence. Dans le même temps, la population s'accroît à un rythme jamais égalé, particulièrement dans ces mêmes pays où les ressources alimentaires sont insuffisantes». Le noeud du problème cependant, «n'est pas la surpopulation mais la sous-production». La campagne est destinée à la prise de conscience de cette menace. La faim n'est ni inévitable, ni irrémédiable, et il est dans les possibilités de l'homme de se rendre maître de ce fléau.

Etant donné que chaque pays considéré isolément a ses problèmes propres, les éléments d'un programme d'action varient nécessairement beaucoup d'un pays à l'autre. Des exemples de projets où la technique et la production forestières peuvent jouer un rôle sont: la restauration de sols surpâturés, les forêts de collectivités, l'accroissement de la production vivrière grâce à la protection de rideaux-abris, la constitution de réserves pour les années de sécheresse, l'augmentation de la production de bois de feu pour la cuisine et le chauffage, l'amélioration de l'emballage, l'apport de revenus supplémentaires aux exploitations agricoles grâce à leurs petites forêts, le perfectionnement de la construction à bon marché.

Le Conseil de la FAO

Sous la direction de M. Louis Maire (Suisse) président indépendant, le Conseil de la FAO a tenu, en octobre dernier, à Rome, sa session de 1960. Depuis la dixième session de sa Conférence plénière, en 1959, quatre Etats nouvellement indépendants ont adhéré à l'Organisation comme membres à part entière: la République du Togo, l'Etat du Cameroun, Chypre et la Fédération du Nigeria. L'ensemble des membres de la FAO s'élève maintenant à 81 Etats avec sept membres associés.

S'adressant au Conseil, le Directeur général fit observer: «J'ose dire que, dans le passé de la FAO, nous avons rarement eu à assumer une gamme si étendue et un si grand volume d'activités.

«Dans les cinq premières années de l'existence de la FAO, ses fonctions étaient limitées aux activités exercées dans le cadre du Programme régulier d'action et le budget fixé à 5 millions de dollars par an. L'année 1950 vit le début du Programme élargi d'assistance technique, qui s'est développé jusqu'à atteindre environ 8 millions de dollars par an. De plus, divers pays ont demandé à la FAO une aide accrue pour leur propre expansion, par le moyen de crédits qui s'élèveront à près d'un million de dollars en 1960.

«Le plus important et le plus récent des nouveaux postes de notre programme est l'institution du Fonds spécial des Nations Unies pour le développement économique. La FAO a la charge de la planification, de l'évaluation et de l'exécution des projets. Le budget du Fonds spécial est en augmentation et la FAO, jugeant d'après les réalités de la situation, peut parfaitement s'attendre à participer aux opérations du Fonds dans la proportion actuelle. Cela signifie que le personnel de la FAO aurait la responsabilité de planifier et d'évaluer chaque année une masse de projets s'élevant à plus de 17 millions de dollars, et d'assurer dès le début de 1962 la réalisation de projets totalisant plus de 12 millions de dollars, et dépassant largement 20 millions de dollars dès la fin de 1963. De récentes discussions permettent de penser que la FAO pourra être appelée à prendre part à l'utilisation effective de fonds dus à un certain nombre d'autres organisations internationales qui viennent juste ou sont sur le point d'être créées».

Les responsabilités nouvelles et supplémentaires, ajoutées aux programmes d'urgence nécessités par les désastres dus au séisme du Chili en mai, par les troubles du Congo et l'évolution rapide qui se manifeste dans l'ensemble de l'Afrique, imposent un lourd effort au personnel de l'Organisation, dit-il. Il faut recruter du personnel nouveau, et il n'est pas toujours facile de trouver à la fois qualifications techniques et connaissance des langues.

«On peut se demander s'il est indispensable que toutes ces nouvelles formes d'activités soient assumées par la FAO. A mon point de vue, la réponse est un «oui» catégorique. Ces activités ont essentiellement un caractère de réalisation; elles nous procurent un contact plus étroit avec les progrès d'une agriculture en expansion et du développement économique, ce qui est une responsabilité fondamentale d'après notre Acte constitutif. Elles font de cette organisation un corps plus vivant et plus dynamique que jamais et amènent à participer étroitement aux programmes nationaux de développement. Cependant, ces responsabilités doivent être ajoutées, et non substituées, à notre programme régulier.

«Mon projet de budget 1962/63 tiendra compte de ces développements. J'ai examiné minutieusement toutes les conséquences possibles et suis parvenu à la conclusion que la contribution des gouvernements devra nécessairement s'accroître d'un ordre de grandeur de 5 700 000 dollars au total, pour cette période de deux ans.

«Je ne pense pas, M. le Président, avoir besoin de plaider pour défendre un projet de budget 1962/63 de cette importance. Le monde dans son ensemble est aujourd'hui en marche. Les régions en cours de développement sont en grande partie à prédominance agricole. L'organisation fondée par les Nations Unies et chargée d'assurer une direction internationale dans ce domaine est la FAO. Cela ressort clairement du préambule de la Charte des Nations Unies. Toute politique dynamique de la part des Nations Unies pour aider au développement économique des pays sous-développés doit, en conséquence, se refléter d'une manière adéquate dans le programme et le budget de la FAO.»

Sous-commission des questions forestières méditerranéennes

Il n'a pas été possible de rendre compte plus tôt de la septième session de la Sous-commission des questions forestières méditerranéennes, qui s'est tenue à Lisbonne du 2 au 7 mai. 53 délégués représentant neuf pays ont participé aux réunions sous la présidence de M. P.M. Hermosilla (Espagne), assisté des vice-présidents, MM. J. Vieira Natividade (Portugal) et M. Badra (Tunisie). Le secrétaire était M. L. Gimenez-Quintana (FAO). M. Egon Glesinger représentait le Directeur général de la FAO et Sir Henry Beresford-Peirse, la Division des forêts et des produits forestiers de la FAO.

La sous-commission s'attacha principalement à la poursuite de l'action pour le projet de développement méditerranéen de la FAO et fit les principales recommandations suivantes:

1. nomination par les Services forestiers nationaux de fonctionnaires de liaison permanents avec la FAO pour l'exécution du projet;

2. création d'une Banque méditerranéenne des semences pour la collecte, le stockage et la distribution des graines d'arbres indigènes et exotiques;

3 étude par des conférences d'experts des possibilités d'un plan régional pour la création d'industries, notamment pour la pâte et le papier;

4 coordination régionale et établissement de programmes de recherche forestière destinés à être mis en œuvre par les stations de recherches de la région;

5. installation dans la région d'une Faculté de l'utilisation des terres pour la formation de techniciens appelés à servir dans n'importe quel pays de la région;

6. création d'un Fonds forestier méditerranéen (sur les bases du Fonds français) pour financer les investissements forestiers à long terme;

7. réunions périodiques des responsables régionaux de projets intégrés de mise en valeur pour la mise en commun de l'expérience technique, pour l'organisation, dans la mesure du possible, des échanges d'experts et de matériel, pour des consultations sur la progression des programmes de développement et le choix de nouvelles «zones pilotes de mise en valeur».

Les autres sujets traités de façon détaillée furent l'aménagement des parcours (pâturage en forêt) et l'industrie résinière. Les Groupes de travail du chêne-liège et de l'eucalyptus tinrent des réunions particulières.

M. J. de Vaissière (France) fut élu nouveau président de Silva Mediterranea, poste occupé pendant dix ans, il faut le rappeler, par une personnalité tenue dans la plus haute estime et très aimée, le regretté Professeur italien Aldo Pavari.

Bourses de recherche de la FAO

Les bourses de recherche, instituées par la Conférence de la FAO en mémoire du Professeur français André Mayer, savant renommé, décédé en 1956, et qui fut l'un des protagonistes de la création de l'Organisation, visent à promouvoir et encourager la recherche scientifique dans le domaine du programme d'action de la FAO. Elles sont allouées annuellement à des chercheurs choisis. Elles permettent aux bénéficiaires de travailler un ou deux ans dans un institut d'un pays membre de la FAO, soit pour effectuer un travail personnel de recherche, soit pour s'instruire dans des méthodes nouvelles de recherche.

Parmi celles approuvées pour 1960, une bourse échoit à M. George N. Baur, Australie (écologie, base de la gestion de la forêt dense). Antérieurement, des bourses de recherche forestière avaient été allouées à MM. Sumihiko Asakawa (Japon), P. J. Viro (Finlande), Sorayut Karatna (Thaïlande), A. Nyassonen (Finlande) et G. von Malmborg (Suède).

Cours de perfectionnement sur les inventaires forestiers aériens

Le prochain numéro d'Unasylva traitera du premier cours international sur les inventaires forestiers aériens professé d'août à octobre dernier en Malaisie et en Bornéo du Nord. Ce cours était organisé par la FAO, en coopération avec les gouvernements des pays intéressés, et avec l'aide d'autres organisations parmi lesquelles le Plan de Colombo. Il a été suivi par des étudiants venant des Philippines, de Birmanie, de Thaïlande, du Japon, d'Indonésie, de Malaisie et de Corée. Sa direction était assumée par le Professeur Fritz Loetsch détaché de l'Institut fédéral allemand des forêts et des produits forestiers.

Pendant les deux premiers mois, le cours a eu lieu à Kuala Lumpur, Malaisie, et a comporté une tournée dans une zone de mangrove. Le dernier mois s'est passé au Bornéo du Nord britannique et a été entièrement consacré à des excursions. Les matières traitées dans le cours ont été les suivantes: photographie et inventaire aériens; interprétation des photographies; méthodes d'échantillonnage en corrélation avec l'interprétation de photos aériennes; méthodes d'inventaires utilisées dans les différents pays tropicaux; et possibilités d'emploi des photographies aériennes pour les plans d'aménagement des forêts et les inventaires généraux des forêts nationales.

Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles

Le problème de mise en valeur des «terres incultes» marginales pour l'agriculture et parfois aussi pour la forêt, qui constituent une part appréciable de la surface du monde - et spécialement de l'Afrique - acquiert actuellement une très grande importance. L'addition récente de la protection de la faune aux activités dont la FAO assume la responsabilité montre à l'évidence cette préoccupation croissante.

A la lumière de l'important programme entrepris dans ce domaine par l'Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles (UICN) et à la requête de sa commission exécutive, la FAO a donné son accord au détachement temporaire de Gerald Watterson, de son bureau africain, à l'UICN, comme secrétaire général. Il abandonnera son poste de technicien forestier régional pour l'Afrique au début de l'année prochaine.

En dehors de l'installation, en Suisse, du nouveau siège de l'UICN, l'une de ses premières tâches sera d'organiser et de diriger un petit groupe d'africains qualifiés pour discuter, avec les leaders de l'opinion africaine, des principes et de la mise en pratique de la conservation. Cette mission constitue l'une des étapes de la préparation de la conférence CCTA/UICN pour la protection de la faune, prévue en Afrique orientale pour la deuxième moitié de 1961.

Ecole de techniciens forestiers pour le Proche-Orient

Il n'a pas été possible de rendre compte plus tôt de l'ouverture officielle, en février 1960, à Latakié, Province syrienne de la République arabe unie, de l'Ecole de techniciens forestiers pour le Proche-Orient.

La cérémonie d'ouverture commença par des discours et se poursuivit par la plantation d'arbres le long d'une nouvelle avenue devant les bâtiments de l'école. Le ministre de l'Agriculture de la Province syrienne coupa alors le ruban à l'entrée principale de l'école et dévoila une plaque de marbre commémorative à la porte d'honneur. Après la visite des bâtiments scolaires, il y eut une projection de films forestiers, et enfin un banquet officiel.

Pour cette réalisation de la FAO, la République arabe unie a fourni le terrain, les constructions et maintes autres facilités. La FAO a, pour sa part, fourni l'équipement et M. O.A. Badran, qui fait fonction de directeur. L'école est destinée à former des ressortissants des pays de langue arabe de la région afin de combler la solution de continuité existant entre les forestiers de formation universitaire et les gardes forestiers. La durée des études sera de deux années. La première promotion groupe des étudiants d'Irak, de Jordanie, du Soudan et de la République arabe unie.

Le système de classification décimale d'Oxford pour les sciences forestières

Au cours de sa onzième session, tenue à Madrid en septembre 1959, le Comité mixte FAO/UIIRF de la bibliographie a examiné et discuté quelques nouvelles propositions d'amendement concernant le Système de classification décimale d'Oxford pour les sciences forestières. Voici les décisions prises conformément au mécanisme de la procédure pour la proposition d'amendements *.

* Voir Unasylva, Vol. 11, N° 3 et Vol. 13, N° 2.

Amendement N° 3, accepté par le Comité mixte FAO/UIIRF de la bibliographie (Madrid, septembre 1959).

A 0, p. 12,

ajouter à la note entre crochets sous le titre principal:


; pour les monographies générales de chaque espèce ou autres groupes taxonomiques voir note à 17

A 14

ajouter à la note entre crochets:


Voir aussi note à 17

A 17

ajouter à la note entre crochets un 3e et un 4e paragraphes comme suit:


Les chiffres qui suivent avec leurs subdivisions (alphabétiques et numériques) peuvent servir, en utilisant les renvois, comme index pour n'importe quel autre renseignement sur les plantes en question, aussi bien que comme index purement taxonomique. Cette méthode est expliquée par des exemples dans la section 3 de l'Introduction. Deux autres exemples:


(a) les monographies générales sur des unités taxonomiques (surtout des espèces) peuvent figurer sous les références suivantes: 0: 17..., ou 0 - 17..., ou 17... - 0;


(b) de même leur sylviculture générale est traitée sous les rubriques correspondantes: 2: 17..., ou 2 - 17..., ou 17... - 2. S'il n'y a qu'une fiche, la 3e méthode a l'avantage de recueillir toutes les informations, par exemple sur une espèce, en un seul endroit du catalogue, à 17... - .


Le même procédé peut être également employé pour les animaux à 14.

A 233

lire dans la note entre crochets:


[Renvoi, selon les cas, aux subdivisions de 114.4, 116 Ou 187. Pour la politique de reboisement voir 913/914]

A 322.3

ajouter, «écorçage chimique»

A 411

ajouter les subdivisions suivantes:


411.1

Ennemis naturels utilisés dans la lutte


411.11

Invertébrés inférieurs


411.12

Insectes et autres arthropodes


411.13

Amphibies et reptiles


411.14

Oiseaux


411.16

Mammifères


411.16

Bactéries et champignons


411.18

Maladies à virus


411.19

Divers

A 62

après AMÉNAGEMENTS ajouter entre parenthèses (A LONG ET A COURT TERME).

A 811.7

après écorce, ajouter entre parenthèses: (y compris morphologie générale)

A 928

lire:


Morcellement et remembrement des propriétés


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