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Nouvelles du monde

Australie

· The Natural Regeneration of Eucalyptus Regnans. (T. M. Cunningham, Bulletin n° 1, School of Forestry, Université de Melbourne, 158 pp. 1960). Cet ouvrage traite du problème de la régénération naturelle d'Eucalyplus regnans après l'exploitation. L'auteur a étudié la production et la dissémination de la graine, le sort des graines après leur dissémination et, en particulier, les pertes causées par les insectes ainsi que les facteurs jouant un rôle dans la germination et la survie des semis. L'auteur a expérimenté des méthodes de préparation du sol avant exploitation et de coupes progressives visant à obtenir la régénération. Il recommande, en outre, les pulvérisations contre les insectes prédateurs de graines et le recours à la régénération artificielle, par plantations de semis élevés en pépinière, dans les parties où la régénération naturelle est insuffisante.

Canada

· La dernière promotion de l'École forestière de Sopron, dans le nord-ouest de la Hongrie, a reçu ses diplômes en mai à Vancouver, à plusieurs milliers de kilomètres de son pays d'origine. L'inauguration d'une plaque commémorative dans la Maison internationale de l'Université de la Colombie britannique a marqué la fin d'une dramatique histoire commencée en novembre 1956. Lorsque les dernières étincelles de la révolte hongroise furent éteintes, tout le corps professoral et tous les étudiants de l'Ecole forestière, l'une des meilleures d'Europe, gagnèrent l'Autriche.

Au début de 1957, sous le parrainage du gouvernement canadien, l'école, au complet, se rendit au Canada. Il y avait là 196 étudiants, dont 12 jeunes filles, âgés en moyenne de 20 ans, ainsi que 29 membres de la faculté. Vingt femmes et 50 enfants de membres du corps enseignant les accompagnaient. Malgré les obstacles dus à la langue et les difficultés financières, l'école fonctionna très bien à Vancouver.

Vingt-trois étudiants ont achevé cette année leur cycle d'études et le nombre des diplômés fut ainsi porté à 139. Parmi les 116 étudiants déjà diplômés, 100 travaillent maintenant dans des professions forestières, dont 90 en Colombie britannique. Quatre des professeurs venus de Hongrie restent encore à Vancouver. Parmi les autres, certains ont été affectés à d'autres facultés ou dans d'autres universités d'Amérique du Nord.

Quelques-uns exercent leurs activités dans la recherche forestière. Un petit nombre ont trouvé des emplois d'ingénieurs dans les mines ou les forêts. Parmi les étudiants sortis de l'école, huit sont retournés en Hongrie.

Cuba

· On rencontre à Cuba quatre espèces de Pins: Pinus caribaea et P. tropicalis dans l'ouest, P. cubensis et P. occidentales dans l'est. Ces deux groupes d'espèces sont séparés par quelque 1 000 kilomètres et chacune d'entre elles constitue généralement des peuplements purs surtout dans les zones montagneuses s'élevant jusqu'à 1 000 mètres d'altitude et au-dessus. Cependant, P. caribaea et P. cubensis descendent également jusqu'au niveau de la mer. Les quatre espèces renferment une proportion exceptionnellement élevée d'arbres au tronc droit et aux branches fines.

Du point de vue climatique, les forêts bénéficient d'une bonne pluviosité, 1450-2000 mm, bien répartie mais avec une saison pluvieuse de mai à novembre. L'état hygrométrique est en moyenne de 75 % et les températures sont tropicales. Les sols sont très variables comme origine et comme caractéristiques, depuis les argiles ferrugineuses de la Sierra de Nipe jusqu'aux limons sableux superficiels sur phyllades dans l'ouest.

La plupart des forêts de pins ont été sévèrement exploitées dans le passé mais plus récemment elles ont fait l'objet de strictes mesures de protection, en particulier l'interdiction des incinérations et on y a entrepris des reboisements. Pour la réalisation de ses programmes de plantation le service forestier utilise actuellement surtout P. caribaea sous forme de plants en motte élevés en godets de polyéthylène. Ces réalisations sont facilitées par la création de parcs nationaux dans certaines zones forestières parmi les plus accessibles et les plus pittoresques.

Etats-Unis d'Amérique

· Financial management of large forest ownerships. Gestion financière des grandes propriétés forestières (Yale University School of Forestry, Bulletin 66, New Haven, 124 pp. 1960, 2 $). Cet ouvrage marque une étape très nette vers la nécessaire intégration des techniques de l'aménagement forestier à la gestion des forêts de collectivités. Il s'agit de sept rapports présentes à l'occasion du 13e séminaire forestier industriel tenu sous l'égide de l'Ecole forestière de l'Université de Yale. Les rapports présentés se limitaient au traitement de grandes propriétés forestières des Etats-Unis et, en raison des grandes différences qui existent en matière d'investissements et de régimes d'association, il sera difficile de les appliquer à d'autres régions. Cependant beaucoup de points abordés dans la discussion peuvent présenter un grand intérêt.

La Smithsonian Institution réédite Trees and Shrubs of Mexico (Arbres et arbustes du Mexique) par Paul C. Standley, Contr. U.S. National Herbarium, vol. 23, 1920-26, 1re partie (XVIII + 1-169), 2e partie (XXXVII + 171-515), 3e partie (XXVIII + 517-848) et 5e partie (II + 1313-1721); en 2 volumes reliés comprenant respectivement les 1re à 3e parties et la 5e partie. Le prix de ces 4 parties est de 20 dollars franco. La 4e partie (XXXIX + 8491312), disponible dans l'édition originale, publiée par l'U.S. National Museum, peut être jointe sans frais.

Les commandes devront être accompagnées d'un chèque et adressées à :

Publications Distribution Section Smithsonian Institution
Washington 25, D.C.

Iles Fidji

· Le Royaume-Uni a accordé une aide d'un montant total de 29 300 dollars pour la réalisation d'un programme de recherches destinées à améliorer les ressources en bois des Iles Fidji. Il y existe de nombreuses essences forestières mais l'amélioration de leur mise en valeur nécessite des connaissances scientifiques et techniques plus amples.

Un organisme de recherches sur le bois sera installé dans la colonie, il permettra d'effectuer sur place des études et des expériences. En outre, il préparera des échantillons de bois des différentes espèces qui seront envoyés, en vue d'une étude scientifique plus poussée, à la Commonwealth Scientific and Industrial Resarch Organisation (Institut de recherches scientifiques et industrielles du Commonwealth) à Melbourne.

D'après la South Pacific Bulletin, janvier 1961.

Gambie

· Un fait intéressant à noter en 1960 a été l'introduction, à titre d'essai d'un système quelque peu modifié de culture intercalaire taungya dans le N'Yambai Forest Park, les résultats ont été extrêmement satisfaisants. Les cultures étaient constituées par des arachides et du riz de montagne.

Les habitants pensaient que les singes et autres animaux sauvages vivant dans Forest Park interdiraient tout espoir de récolte et, au début, on nota de leur part une certaine réticence à profiter de l'offre de cultiver entre les arbres nouvellement plantés Gmelina arborea, Albizzia lebbek en mélange à 2 X 2 mètres avec accessoirement Khaya senegalensis introduit, à titre expérimental à très grands espacements, 15 mètres).

Cependant, en fin de compte, on trouva heureusement suffisamment d'agriculteurs pour réaliser 10 hectares de culture intercalaire d'arachides et autant de riz. Malgré les semis tardifs on enregistra dans les deux cas des récoltes supérieures à la moyenne.

Japon

· Un programme national d'amélioration des arbres forestiers a été mis en route après la dernière guerre. Auparavant quelques forestiers intéressés par la question avaient entrepris, à titre limité, la sélection de matériel d'élite pour diverses espèces et des travaux de recherches avaient été menés dans les stations d'expériences et les universités.

En 1952, on créa une Forest Tree Breeding Association (Association pour l'amélioration des arbres forestiers) et, la même année, le Professeur Bertil Lindquist, de Suède, se rendit au Japon pour lancer l'amélioration des arbres forestiers. Depuis 1954 la sélection d'arbres d'élite s'est généralisée dans les forêts nationales et dans quelques préfectures. En même temps des organismes privés ont installé des instituts de recherches pour l'amélioration des arbres forestiers. Depuis 1957, les crédits gouvernementaux ont permis à toutes les préfectures de procéder à la sélection d'arbres d'élite et c'est ainsi que 6 000 arbres d'élite ou arbres plus ont pu être repérés.

Il existe maintenant neuf stations nationales d'amélioration des arbres forestiers, elles sont réparties dans le pays en fonction des conditions écologiques, climatiques et autres. Il leur incombe de réaliser les tests de descendance et de produire de nouvelles races améliorées à partir des arbres-mères d'élite d'essences indigènes et exotiques. Des vergers à graines ont été installés dans chaque région forestière et dans chaque district de toutes les préfectures en vue de la production de graines améliorées destinées à fournir aux forêts nationales, aux négociants en graines et plants ainsi qu'aux associations de propriétaires forestiers de meilleures graines et de meilleurs plants.

Jordanie

· Aussi bien en raison de son état actuel que de ses possibilités d'avenir, c'est la zone forestière septentrionale qui correspond, en Jordanie, à la région forestière la plus productive. C'est également celle qui est la plus rapprochée des principaux contres de population. Les forêts du sud de la Jordanie ont été plus sévèrement exploitées et exigeront un assez long délai pour se reconstituer, ce sont les plus éloignées des principales concentrations de population.

Les forêts septentrionales s'étendent sur les hauteurs à l'est du fleuve Jourdain et englobent la totalité des forêts de pin du pays. Elles comprennent, en outre, des zones de forêt feuillue mélangée (à base de chênes) et des zones de forêt buissonnante et de maquis. On estime à 134 000 hectares la surface de ces forêts, soit environ le quart de la surface considérée comme occupée par la végétation forestière. Mais ces chiffres ne correspondent qu'à des estimations grossières en attendant l'inventaire forestier qui fournira les surfaces exactes occupées par les différentes essences.

Les forêts ont été surexploitées et surpâturées et elles sont, en général, en très mauvais état. La plupart des exploitations initiales remontent à l'époque où les forêts approvisionnaient en combustible le chemin de fer du Hedjaz. Depuis la fin de la première guerre mondiale les forêts n'ont plus été exploitées à cet usage mais elles ont néanmoins été sérieusement surexploitées par la population locale pour fournir du bois de feu et des poteaux. Fait aussi important les forêts ont été dans l'impossibilité de se régénérer convenablement tant que les tribus habitant la région y ont entretenu d'importants troupeaux de chèvres.

Ce n'est qu'à une époque relativement récente que le gouvernement de la Jordanie a pris des mesures pour. conserver ce qui restait des forêts. On lutte maintenant contre les abatages illicites et le pâturage est interdit dans les principales forêts de pin. Celles-ci se sont alors reconstituées d'une façon assez remarquable grâce à une bonne régénération naturelle

L'aménagement du parcours incombe également au Service forestier et, pour apporter des solutions aux graves problèmes posés par le cheptel tout en essayant de sauvegarder la végétation, on a mis en œuvre un aménagement mixte forêts-parcours.

Le volume annuel exploité dans les forêts du pays est d'environ 90 000 mètres cubes dont un peu plus de 3 700 mètres cubes de bois d'industrie, le reste étant du bois pour le chauffage et le charbon de bois. En ce qui concerne ces derniers l'approvisionnement est suffisant pour satisfaire la demande locale, mais l'essentiel du bois d'industrie consommé doit encore être importé. Les importations de bois d'industrie ont régulièrement augmenté et atteignent actuellement le chiffre annuel d'environ 100 000 mètres cubes de bois ronds, représentant une valeur de plus - de 4 millions de dollars des Etats-Unis. Cependant, malgré la charge que représentent ces importations, la consommation de bois du pays ne s'élève qu'à 55 mètres cubes par 1000 habitants, soit seulement la moitié de la moyenne du Proche-Orient et le 1/10 de la moyenne mondiale. Le taux d'accroissement de la population a été de 1,6 % dans le passé mais on estime qu'il atteindra 3 %, la politique suivie par le gouvernement tendant à élever le niveau de vie; la consommation en bois augmentera donc notablement. Comme il n'est pas possible d'envisager un accroissement correspondant des importations, il ne reste pas d'autre alternative au gouvernement que de développer les ressources forestières du pays pour couvrir les besoins à venir. Celui-ci est décidé à atteindre cet objectif.

Libye

· La région du Djebel Akhdar, dans le nord de la Cyrénaïque, renferme les plus beaux peuplements forestiers de Libye et bénéficie de la plus haute pluviosité du pays. La principale zone forestière est constituée par le plateau supérieur de Cyrénaïque, à l'altitude moyenne de: 600 mètres au-dessus du niveau de la mer; c'est une région à peu près entièrement boisée.

La caractéristique essentielle de la partie centrale de cette région est une forêt de cyprès correspondant aux zones subhumides (pluviosité: 450 à 650 millimètres). En mélange avec le cyprès (Cupressus sempervirens) on trouve en abondance le chêne (Quercus coccifera), le genévrier (Juniperus phoenicea) ainsi que l'olivier (Olea oleaster), le lentisque (Pistacia lentiscus) et le caroubier (Ceratonia siliqua). La forêt couvre au total environ 60 000 hectares et la hauteur des arbres varie de 20 à 25 mètres. Autour de ce secteur central, on trouve un miller d'hectares d'un peuplement plus clair de genévriers associés à Pistacia, à l'olivier et à Arbutus. Par places peu nombreuses le peuplement constitue une véritable forêt mais dans l'ensemble l'appellation «maquis» lui conviendrait mieux.

Sur le plateau inférieur, qui s'étend au nord et à l'est du précédent, on trouve une autre région forestière avec une pluviosité variant de 300 à 500 millimètres. On estime qu'il y a dans cette région environ 10 000 hectares de forêt pleine et environ 130 000 hectares de forêt plus clairiérée. On trouve dans cette région trois essences - genévrier, chêne et cyprès - et, une certaine proportion de pins (Pinus halepensis).

Depuis les années trente quelques exploitations agricoles se sont installées, mais la mise en valeur prévue de la région depuis la fin de la deuxième guerre mondiale a été handicapée par le manque de connaissances sur ses ressources naturelles. Le succès récent des recherches pétrolières en Libye permet d'escompter une très nette augmentation des revenus du pays à partir de 1963. Le gouvernement libyen a constitué un comité d'expansion chargé d'administrer la plus grosse partie (70 %) des revenus provenant du pétrole et d'établir les plans d'utilisation de ces fonds pour la réalisation des programmes permanents de mise en valeur. La majorité de la population étant pastorale, le rôle dévolu à l'agriculture dans la mise en valeur à venir du pays sera considérable.

RUANDA URUNDI - Construction d'une maison en bois préfabriquée. De la figure 1, prise huit heures après le début des travaux, à la figure 6, la maison est montée en 16 heures.

Photos 1 à 5 fournies par M. Wathelet
Photo 6 fournie par M. Reynders

Ile Maurice

· Les deux cyclones «Alix» (19 janvier 1960) et «Carol» (28 février 1960) qui ont frappé l'île y ont causé d'importants dégâts.

Les dégâts causés par «Alix», le moins violent des deux cyclones, ont surtout été limités aux plantations d'eucalyptus, en particulier sur les hauteurs; les peuplements résineux et les plantations d'autres essences n'ont que fort peu souffert.

La remise en état des plantations d'eucalyptus a été réalisée de concert avec l'exploitation de poteaux pour la reconstruction des maisons soufflées. Vers la fin de 1960, environ 900 000 poteaux avaient été exploités, distribués ou vendus.

«Carol», le second cyclone, est passé juste au-dessus de l'île qu'il a traversé du nord au sud, c'est le plus important qui ait jamais été enregistré dans ces régions. La vitesse maximale du vent a dépassé 175 m.p.h. (280 km/h) et le cyclone n'a pas épargné grand chose. La mortalité dans les peuplements forestiers étant un «phénomène à retardement», il n'a pas encore été possible de procéder à une évaluation définitive des dégâts dans les plantations, mais environ 800 hectares de plantations de pins âgés de 12 ans et plus sont virtuellement détruits et on estime que 42 000 mètres cubes de bois devront être exploités sans délai. Les dégâts constatés présentent un caractère exceptionnel: la grande majorité des pins âgés ont été cassés à différentes hauteurs au-dessus du sol alors qu'un petit nombre seulement ont été déracinés; lors des précédents cyclones le nombre des arbres déracinés dépassait de beaucoup celui des arbres cassés par la violence du vent.

Les dégâts causés aux forêts naturelles ont été exceptionnellement graves dans de nombreux endroits: bon nombre des arbres âgés et parvenus à maturité ont été déracinés ou cassés à différentes hauteurs au-dessus du sol, ouvrant des trouées dans l'étage dominant qui était auparavant complètement fermé. Les mortalités «àretardement» sont devenues de plus en plus apparentes quelque 10 mois après le passage des cyclones. Dans le passé, on n'avait jamais constaté de dégâts graves dans les forêts naturelles.

Sur la côte, les plantations de Casuarina qui n'avaient pas souffert d'«Alix» ont été détruites par «Carol». Les premières estimations permettaient de penser que les dégâts bien que sévères ne compromettaient pas trop gravement les peuplements; mais, à la suite des mortalités «à retardement», il est apparu qu'environ 80 % des plantations de Casaurina sont irrémédiablement endommagées et devront être refaites.

Le manque de bois de construction pour pallier les effets des deux cyclones a fait naître un intérêt tout particulier pour les produits préservatifs du bois. Bon nombre de marchands de bois locaux se sont lancés dans l'utilisation des produits de préservation et en fin de compte cela contribuera, il faut l'espérer, à une augmentation de la consommation de résineux.

Royaume-Uni

· Le programme du cycle d'instruction organisé en 1960 par la Timber Development Association (T.D.A.) (Association pour l'expansion de l'emploi du bois), comprenait 18 cours différents se rattachant aux rubriques suivantes:

2 Cours de fin de semaine professés sur place à l'usage des ingénueurs praticiens et des architectes.

1 Cours sur les machines à bois à l'usage des instructeurs de technologie du bois de la T.D.A.

1 Cours de technologie du bois pour répondre aux demandes posées particulier par les instructeurs de la T.D.A. de l'Irlande du Nord.

3 Cours pour vendeurs de contreplaqué.

3 Cours pour vendeurs de résineux.

3 Cours pour vendeurs de feuillus.

1 Cours sur «Le bois et ses emplois» pour répondre aux demandes du personnel de la Royal Navy intéressé par la question.

2 Cours pour fabricants agréés sur la préparation des bois lamellés collés.

3 Cours pour fabricants agréés sur la préparation des bois assemblés.

Ruanda Urundi

· En Afrique centrale existent des préjugés marqués contre les maisons en bois qui sont pourtant très répandues dans le Sud-Est asiatique sous des conditions climatiques analogues. On multiplie les efforts pour rendre plus populaires les maisons en bois dans la République Centrafricaine, par exemple, ainsi que dans le Ruanda Urundi.

Les photographies montrent une maison préfabriquée simple réalisée dans ce dernier pays à la station de recherches de l'INEAC. L'objectif poursuivi est la réalisation d'une habitation solide, confortable, transportable, de conception simple, facile à monter et bon marché.

A partir des fondations (figure 1) - constituée par une dalle de ciment s'élevant à 20 centimètres au-dessus du niveau du sol pour éviter les risques de pourriture, d'altération ou d'attaques par les termites - il faut environ 16 heures pour monter complètement la maison. Les éléments des murs sont des panneaux de 1,20 x 2,40 mètres. Le bois utilisé Cupressus lusitanica, provenait de l'éclaircie d'une plantation âgée de 23 ans. Les grumes ont été débitées à la scie à refendre en planches qui ont été ensuite sommairement rabotées.

Tristan da Cunha

· Un intéressant rapport officiel sur cette île perdue du sud de l'océan Atlantique indique que la végétation naturelle des pentes inférieures est un fourré de Phylioa arborea (petit arbre tordu semi prostré pouvant atteindre 4,50 m environ de haut) et de fougère arborescente (Blechnum palmiforma). P. arborea, qui constitue la seule source de bois de feu, a été sévèrement surexploité. Le bois de construction fait totalement défaut. Des plantations expérimentales ont commencé en 1954 avec des essences comme Eucalyplus viminalis, E. ficifolia, Acacia decurrens var. mollissima, Pinus pinaster, P. radiata, P. halepensis, Pittosporum crassifolium, P. undulatum, Salix et Populus spp. et Cupressus macrocarpa. P. pinaster et P. radiata se sont révélés les plus résistants au vent salé et, avec E. viminalis dans les endroits abrités, ils constituent la grosse majorité des plantations actuelles (1 500 arbres plantés en 1959). Les 50 premiers eucalyptus sont maintenant exploitables.

PUBLICATIONS DE LA FAO

Economie et statistique forestières

$

£

Annuaire statistique des produits forestiers

2,50

12s. 6d.

1960 (Tri.)



Perspectives et tendances du bois dans la région de l'Asie et du Pacifique
(En préparation F. et A.)



World demand for paper to 1975
1960 (A.)

1,50

7s. 6d.

Inventaire forestier mondial, 1958
1960 (Tri.)

2,50

12s. 6d.

Asia-Pacific grading rules

1,00

5s.

Standard nomenclature of the exportable timbers of the Asia-Pacific Region
1960 (A)



Rapport sur la Conférence sur le développement de l'industrie de la pâte et du papier en Extrême-Orient
(En préparation F. et A.)



Projet de développement méditerranéen
1959 (F., A. et E.)

2,00

10s

Etudes techniques



Pinus radiata



(En préparation F., A. et E.)



Collection FAO: Mise en valeur des forêts



Le choix des essences forestières pour les boisements et reboisements
(F., A. et E.)

3,50

17s. 6d.

Prácticas de plantacion forestal en América latina
1960 (E.)

5,00

25s.

Les influences de la forêt
(En préparation F., A. et E.)



The genetics of forest tree improvement
(En préparation F., A. et E.)



Publications diverses



Fuelwood in Japan (n° 9)
1960 (A.)

Gratuit sur demande

Gratuit sur demande

World list of periodicals and serials of interest to forestry (n° 10), 1960 (Tri),

Gratuit sur demande

Gratuit sur demande

Répertoires



Forest seed directory, 1961 (En préparation Tri.)



Directory of forest research institutes (En préparation)



Répertoire de chariots élévateurs et chariots enjambeurs 1960
(Bilingue F./A.)

Gratuit sur demande

Gratuit sur demande

Répertoire de planteuses forestières

Gratuit sur demande

Gratuit sur demande

Note sur l'équipement forestier A.1.1960 (Bilingue F./A.)



Répertoire de machines à écorcher

Gratuit sur demande

Gratuit sur demande

Note sur l'équipement forestier D.3.1960 (Bilingue F./A.)



World Directory of Forestry Schools
Publié par: Society of American Foresters (en collaboration avec la FAO). On se procurera la publication auprès de: The Society of American Foresters, 425 Mille Building, 17th Street and Pennsylvania Avenue, N.W., Washington 6, D.C., Etats-Unis.

5,50



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